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Gamera

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Jul 29, 2005
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  • Crusader Kings II
  • Europa Universalis III: Chronicles
  • Europa Universalis IV
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Salut tous le monde,

Bon, c'est mon premier post, mon premier AAR... C'est donc tout nouveau pour moi. J'ai acheté EU II il ya 3 mois (vive les soldes! seulement 4€)et après plusieurs parties, je me lance dans ma première AAR.

Notre vainqueur est donc le Cambodge, pays que je n'avais jamais joué avant et c'est d'ailleurs la première fois que je joue un non-latin... je sens qu'on va bien se marrer. Pourquoi j'ai choisi le Cambodge? Bonne question! 1) il est relativement loin de l'ogre chinois, mais assez proche pour pouvoir le bouffer lorsqu'il se tappera toutes ses révoltes. :rolleyes: 2) L'indonésie n'est pas loin... on peut donc espérer quelques colonies. 3) Je vais enfin voir ce que deviens l'europe sans mon intervention! (j'espère avoir les cartes avant 1600) 4) mon meilleur pote est Prince du Cambodge, et je me suis dit que ce serait marrant de jouer avec son pays! :rofl:

Voici donc son histoire:

1er Episode: le Roi Narayana Ramadhipati (1404-1429)

cambodge14195gq.jpg


C'est au début de l'année 1419 que le grand conseiller de notre bon roi Narayana Ramadhipati mouru, après avoir passé plus de 45 ans à servir la famille Royale. Notre monarque fut très affecté de la mort de celui qui avait été son précepteur durant sa jeunesse, et qui était naturellement devenu son conseiller lorsqu'il prit le pouvoir en 1404. Mais Ramadhipati ne fut pas le seul troublé par cette mort, je le fus moi aussi. Moi, enfant des campagnes que le vieil homme était venu cherché au fond de son village, qui m'amena à notre capitale, Angkor Vat, et qui me prodigua tout son savoir. Il fit de moi un homme de la cour, il fit de moi le fils qu'il n'avait jamais eu. Et moi je venais de perdre un père.
Néanmoins, qu'elle ne fut pas ma surprise lorsque mon Roi me convoqua quelques semaines plus tard. Peut être voulait-il me donner un poste de fonctionnaire au palais? ou peut être pire, me renvoyer dans mon village, maintenant que mon protecteur était décédé... Je m'imaginais déjà les pires scénarios quand à mon avenir, et ce fut donc bouche bée que j'entendis Ramadhipati me demander d'être son nouveau conseiller, ou du moins telle fut l'expression que j'eusse montrer si le protocole ne m'avait pas enseigné à restreindre se genre d'attitude. Je venais donc de devenir, à l'age de 20 ans (ce qui est un age mur pour notre époque) premier conseiller de Son Altesse Royale Narayana Ramadhipati.
C'est d'un Royaume en crise dont mon souverain me demandait de m'occuper. Le Royaume Khmer fut peut être très puissant il y a encore quelques siècles, lorsque son emprise s'étendait sur toute la péninsule indochinoise, et parlait d'égal à égal avec l'Empire du Milieu. Mais aujourd'hui, il n'était plus que l'ombre de lui-même: le pays était pauvre, les rentrées d'argent étaient très faibles. Des grandes étendues où régnèrent les ancètres de mon roi, il ne restait plus que trois province: le Cambodge, le Khmer et le delta du Mekong. L'Ayuthya (actuelle Thailande), qui était une ancienne de nos provinces et qui avait pris son indépendance, menaçait aujourd'hui notre capitale, Angkor Vat, qui, même s'il s'agissait d'une des plus belles villes du monde à cette époque, partait aujourd'hui en ruine, faute de moyens pour la rénover. Mes avisés conseils n'allait donc pas être superflus pour aider Son Altesse Sérénissime à gouverner le pays. Ainsi commença donc mon histoire...
Notre position n'était pas très sure par rapport aux autre royaumes: malgré une armée sensiblement plus forte (composé d'approximativement 10 000 hommes et 3 000 cavaliers d'après notre général), nous étions entouré de potentiels ennemis, et notre seul allié dans la région était le royaume du Lan Xang, qui occupait notre frontière Nord. Mon premier conseil fut de remarquer que le trésor royal n'avait point besoin de plus d'or, et que nous devrions mieux consacrer nos revenus aux techniques militaires, au commerce et aux développement de nos villes (entendez par là terrestre, commerce et infrastructure), tout en lui déconseillant d'investir dans une flotte royale: même si notre pays possédait de grands pécheurs, ce sont des terres intérieures que venait le danger. Mon second ordre fut de commencer à former un diplomate parlant le chinois, car je pensait qu'il était préférable pour notre royaume de renouer des relations avec l'Empire du Fleuve Jaune. La formation fut assez longue, presque un an... pendant ce temps, la vie s'écoulait paisiblement à la cour. J'en profitais pour aménager mes nouveaux quartiers, pour assister aux cérémonies et autres fêtes donnés par le Roi. Celui-ci possédait d'ailleurs une fille, qui serait bientôt femme, qui ébluissait déjà toute la cour de sa beauté: on murmurait même qu'il n'y avait point de pareille beauté dans tout le royaume. Elle aurait pu régner sur notre glorieux royaume, si son frère le Prince Sedaya n'était pas né. Cet état fes faits me donner une idée et je tachas de convaincre son altesse: pourquoi ne pas marier la princesse sa fille avec l'Empereur de Chine? Ceci apporterait des relations stables entre nos deux royaumes, et peut être que si elle devenait la favorite de l'Empereur Céleste, nous pourrions nous targuer de voir couler dans les veines du plus puissant des monarques notre sang! Le roi fut convaincu par mon discours et décida donc que sa fille partirait avec son escorte accompagner notre diplomate. Le jour venu, en cet humide mois d'Avril 1420, où la princesse partit donc, le baume au coeur, pleurant les paysages de son enfance. Mais elle connaissait aussi le devoir de la Royauté, et elle accepta donc son sort. On dit néanmoins que lorsqu'elle dsiparut à l'horizon sur son éléphant d'apparat, toutes les fleurs du Royaume se flétrirent... Ce n'est que plusieurs mois plus tard que nous sachâmes que la Princesse était devenu la favorite de l'Empereur, qui avait dit en la voyant qu'une déesse venait d'apparaitre devant lui...
Les jours s'écoulait paisiblement. Nous n'avions nul ennemis, nul révolte. Je parcourus notre Royaume, pour pouvoir rendre compte devant mon roi de l'état de ses sujets et de ses terres. Quatre années passèrent ainsi... comme le courant qui emporte la feuille sur le fleuve... Un matin pourtant, je fus m'y au courant par le chef de la garde que de nouvelles techniques de combat venait d'être apprises (comprenez, on passe enfin au niveau un en militaire), et c'est donc devant sa Majesté et sa cour que fut faite la passe d'armes de la garde royale. Notre Roi fut très content de cette présentation et me convoqua l'après midi même. Je ne savait pas encore que celui-ci, tout émoustillé par ce qu'il venait de voir, avait décidé de redonner à notre Royaume son glorieux passé, même si ce fut au prix du sang et des vies des soldats de notre armée. Il voulait surtout se venger du souverain voisin de l'Ayuthya, qui, il y quelques années, avait lancé un raid sur Angkor et avait partiellement détruit notre merveilleuse cité. Bien que je fus d'accord avec lui sur le principe, je lui conseilla de s'attaquer plutôt à notre voisin de l'est le Champa, qui était de religion hindou et non point bouddhiste comme nous, pour éviter de mécontenter la population. Puisque les deux pays formaient une alliance dans laquelle nous étions pris en étaux, nous devrions nous battre sur 2 fronts à la fois. Après avoir donc envoyé un emmissaire chez le roi du Lan Xang pour s'assurer de leur soutien, et aussi de convenir d'un plan d'attaque, nous mobilisâmes notre armée...
La guerre fut déclarée le 21 janvier 1424, l'effet de surprise fut total. Tandis que les troupes de notre alliée fondaient sur la capitale du Champa, nous envoyâmes un petit détachement s'occuper de la province du Da Lat, en attendant que celui-ci reçoive des renforts. Mais c'est sur Bangkok, la capitale d'Ayuthya que fondit le plus gros de nos troupes. Peut préparer, l'armée adverse tomba rapidement, et nous primes sans coups férir la capitale après un court siège. Je pourrais continuer à raconter ces récits de guerre, mais je préfère plutôt parler des résultats des victoires de notre puissante armée. en moins de 2 ans, tout le royaume d'Ayuthya est conquis, et c'est le front bas, l'honneur baffoué, que son souverain accepta les conditions de paix: la province de Perak, frontalière du Califat de Malacca, nous fut donnée, et Ayuthya devint notre vassal. Mon roi, sa Majesté Narayana Ramadhipati exhultait de joie.
Néanmoins, la guerre sur le fornt est était encore loin d'être finie. Qu'elle ne fut d'aillieurs pas notre surprise quand notre allié Lan Xang vint nous annoncé, que, voyant la puissance de nos armées, il voulait aussi attaqué la Chine, alors en proie à une grave guerre civile. Notre souverain ne put s'abaisser à accepter cette offre, car le sort de sa fille, aujourd'hui Impératrice de Chine, lui importait beaucoup: qui sait ce que lui aurait fait son mari si le père de sa femme venait lui déclarer la guerre! Nous rompimes donc notre alliance avec le Lan Xang, ce qui d'ailleurs me réjouit, car nous pûmes ainsi formé une nouvelle alliance avec notre récent vassal. Quelques mois plus tard, c'est donc seule armée entra dans la capitale du Champa. La paix retrouvée nous apporta la province de Da Lat, et un prestige que nul souverain Khmer n'avait eu depuis plus d'un siècle. Notre souverain vieillissant allait donc pouvoir gravé son nom à coté de ceuc de ses ancètres sans aucune honte.
Il mourrut d'ailleurs paisiblement 2 années plus tard, en Janvier 1429. En dix ans, gràce à mes conseils, il avait redonné un nouveau souffle de vie au Royaume Khmer, et c'est à son fils (mais surtout à moi, son ami) qu'il laissa la tache de rendre aux Khmers leur grandeur passée. Ce fut donc à moi que revenait, comme le voulait la tradition, la lourde tache d'accompagner dans ses premiers pas de monarque, notre souverain, Son Altesse Sérénissime, le Roi Sedaya...
La suite au prochain épisode...

cambodge14292wc.jpg


Cambodge en 1429, à la mort de Ramadhipati.

Bon voilà, mon premier souverain est mort. Comme vous le voyez, je n'attend pas forcément des casus belli (et oui, l'occasion fait le larron :rolleyes: ), mais j'ai des excuses, jsuis un nouveau, et je joue pas forcément avec un pays facile (putain si jamais la Chine me tombe dessus!). Bon, j'espère que le style d'écriture vous a plus, que c'était pas trop lourd et tout et tout... j'espère pouvoir écrire bientôt la suite... par contre, est ce que quelqu'un sait si la Cambodge à des event sympa? (et surtout s'il y en a!) je sais ouvrir les fichiers events... mais bon, j'arrète pas de me paumer dans ceux-ci! lol :rofl:

Bon ben voilà... Dites moi ce que vous en pensez... bye bye!
 
Bienvenue. :)

Ca fait toujours plaisir d'avoir un nouveau joueur qui nous rejoint. ;)

Les AARs ont leur forum à eux. Faudrait le signaler à un modo pour qu'il le déplace dans le forum consacré. On te pardonnera t'es nouveau. :D


Tu joues avec quel patch ? Je suppose que c'est en vanilla ?
 
Oups!! Merde! Mea Culpa! Je me disais bien qu'il y avait un forum spécial pour ça! j'ai l'air con moi! faut vite que je trouve un modo pour m'aider là!

Ah Lalalala! Quels boulets ces nouveaux! lol

sinon, j'utilise l'AGCEEP 1.37 je crois (je plus sur de la version exacte).
 
Ne t'inquiète pas, le Seigneur Chat ou un autre passera rapidement dans le coin pour bouger ton AAR. :)
Original en tout cas, je vais suivre avec intérêt!
 
Merci, mais au pire, vu qu'il ya pas beaucoup de posts, je pourrais peut-être l'effacer et recommencer un Thread dans les AARs francophones, non? Z'en pensez quoi?

Sinon, j'espère pouvoir le terminer en moins de 2 semaines (si j'ai pas trop de problèmes de santé) et j'espère pouvoir retenir un intéret jusque là! ^_^
 
T'inquietes, un mod le bougera ...
Envoi eventuellement un PM à CAt Lord pour qu'il le bouge.

Bon Courage avec le Cambodge ...
 
je vais suivre (autant que faire ce peut, je suis déjà en retard) parce que le pays m'intéresse beaucoup. :)


Je te suggèrerais une présentation plus aérée dans ton texte (des sauts de lignes, de la couleur).

Pour les évènements, je sais qu'il y en a, j'ai corrigé les traductions :D
T'as le royaume Khmer, les Thaïs qui te tombent dessus, les laotiens pareil et finalement le renouveau cambodgien avec deux trois trucs avec les viets si je me souviens bien...

Bon courage !
 
Salut,

voila, c'est bougé.

Et bienvenu, bonne partie, et bon courage pour finir ton AAR. :)

Cat
 
bienvenu à toi. :)

on attend la suite... ;)
 
J'aime bien ton début d'AAR.
 
Bienvenu (là j'ai le droit ? :) )

Pas le tps de lire aujourd'hui mais super intéressé par ce pays. Donc je t'encourage vraiment.

Quel version du jeu : 1.04 ou as-tu fait une montée de version ?
 
Midomar said:
Bienvenu (là j'ai le droit ? :) )

Pas le tps de lire aujourd'hui mais super intéressé par ce pays. Donc je t'encourage vraiment.

Quel version du jeu : 1.04 ou as-tu fait une montée de version ?

Vu qu'il joue avec la dernière version de l'AGCEEP ça doit être le 1.08. ;)
 
crash63 said:
Vu qu'il joue avec la dernière version de l'AGCEEP ça doit être le 1.08. ;)

Alors, il va être déçu par la colonisation en Indonésie...
 
Episode II: la Guerre des Khmers...

Salut,

Eh bien je vois que cela à l'air d'intéressé du monde: il va falloir que je bosse moi! :wacko:
Bon alors? où en sommes nous?



2eme Episode: Sedaya (1419-1444)


Lorsque Sedaya, le fils de mon bien aimé monarque monta sur le trone, le Royaume connaissait une phase de prospérité et sutout de stabilité sans précédent. La cérémonie du couronnement fut précédée d'une sompteuse fête à la cour, le nouveau souverain voulant renouer avec les fastes d'antant. Elle fut en effet somptueuse, et c'est donc dans la joie que nous avions accueillis le Roi Sedaya, le Premier d'entres les Khmers. Son père, le défunt Narayana Ramadhipati, m'avait confié l'éducation de son fils le Prince, et j'espérais donc pouvoir faire de lui un vrai Roi, tout comme mon mentor l'avait fait avec son père et moi.
Je dus néanmoins très vite déchanté: habitué au faste de la cour, Sedaya se révélait médiocre dans toutes les taches royales, que ce soit en tant que Généralissime des Armées, Premier Administrateur des terres Khmers ou encore représentant du Royaume (comprenez, jamais vu un souverain aussi pourri! Même Jacqueline de Bavière est meilleure!). Il préférait se consacrer aux fastes de la cour, aux multiples courtisanes de la cour. Il était aussi, dit-on, le plus grand chasseur du Royaume, et il n'hésitait pas à passer des journées à traquer le gibier sur le dos de son éléphant.
Ce fut donc sur mes épaules que reposait de fait le destin du Royaume, Sedaya n'étant pas apte à mes yeux pour gouverner.

Je continuais donc d'administrer le pays sous la forme d'une régence avec les mêmes principes qui furent mien durant le règne de son père. Les deux premières années se passèrent sans trop de difficultés mais je du faire face un événement dramatique durant l'année 1431. En effet durant le mois d'Aout, notre belle Capitale, la merveilleuse et très pieuse Angkor Vat fut attaqué par une armée de pillard venu dont ne sait où... La cité fut partiellement détruite, et la peur s'installa parmis nos sujets (stabilité -1).
Voulant reconstruire son palais, Sedaya me demanda d'augmenter les impôts. J’envoyai alors aux quatre coins du Royaume de nouveaux précepteurs qui augmentèrent le mécontentement de la population. Néanmoins, ils nous rapportèrent un substantiel revenu supplémentaire qui permit d'augmenter le trésor royal, mis à mal par les dépenses fastueuses de Sedaya.
L'année 1432 fut marquée par la révolte d'un ancien noble de Perak, qui, voyant les faiblesses du roi, décida d'outrepasser ses droits en refusant de verser ses impôts aux émissaires royaux. Sedaya, qui décidément ne connaissait rien à la diplomatie, décida d'exécuter le "traitre" et prendre ses terres à sa famille (stabilité -3, révolte à Perak). C'est donc sans enthousiasme que j'envoya notre général réprimée cette rébellion: pour la première fois depuis que j'avais été nommé Premier Conseiller, notre armée se retournait contre ses propres sujets... Le prestige de la cour s'en retrouva assombrit pour plusieurs années.
Deux ans plus tard, c'est avec peine que j'obtenais de Sedaya le soutien d'un dissident du Lan Xang. Ce soutien fut d'ailleurs providentiel, car quelques mois plus tard, celui-ci entrait triomphalement au Laos et devenait le premier roi de Vientiane.

Plusieurs années plus tard, j'appris par nos marchands que de nouvelles terres au sud venaient d'être découvertes. Je décidai donc d'utiliser la force des bras des prisonniers de notre royaume en construisant 3 galères. Et c'est en 1439 que fut monté le premier coprs expéditionnaire Khmer: 3 000 homme embarquèrent à destination des contrées encore vierges des mers de l'Indonésie.
L'expédition mis plusieurs semaines à arriver en Manado, et elle fut un succès... tous les indigènes de la province furent tués ou réduit à l'esclavage. Le corps resta sur place tandis que la flotte rentrait au Royaume. Il fut alors décider de coloniser ces terres "vierges" au nom de notre grand Roi. Et ce fut avec joie que j'appris durant la même année, la fondation de la première colonie Cambodgienne, et ce malgré la faible taux de réussite du aux maladies et aux conditions de vie exécrables.
Fort de cette réussite, j’envoyai l'année suivante (1440) une mission du même type en Flores. Et par la grace de Dieu, celle-ci fut aussi un succès! L'influence de notre Royaume devenait chaque jour plus importante, et nous étions dorénavant une des puissances comptants de la région.
Ce prestige retrouvé fut marqué par le mariage, la même année, du cousin de notre monarque Sedaya avec la soeur de l'Empereur du Japon. Les festivités furent grandioses, Sedaya se révélant au final être un grand organisateur de fêtes et cérémonies. Ce fut donc encore une fois dans la joie que nous assistâmes à l'union d'un prince Khmer et d'un princesse Japonaise, qui était d’ailleurs d’une beauté sans pareille. Elle me rappelait la sœur de notre roi qui fut mariée à l’Empereur Chinois.
Le bonheur fut hélas de courte durée, car quelques mois plus tard, une révolte éclata en Da Lat. En effet, notre bon roi Sedaya détruisit un temple hindou, et ce malgré mes conseils, pour y construire un grand palais d'été. La révolte fut très forte importante au niveau de la province, majoritairement hindou, et c'est encore une fois dans un bain de sang que s'acheva ce qui resta dans l'histoire comme l'incident du Palais de Da Lat.

Je m'énervais de plus en plus de la conduite de mon monarque, qui, en n’en faisant qu'à sa tête, créait désordre et problèmes dans le royaume. De plus, ces nombreuses femmes et concubines, qui venaient des quatre coins de l'asie, coûtaient une fortune au trésor royal. Heureusement me restait-il la joie de voir grandir le prince héritier, le Prince Dhamarajadhiraja (mais pourquoi est ce que j'ai pris un pays avec des noms aussi compliqués? lol). Ne voulant pas renouveler l'erreur que j'avais commise avec son père, j'en fis un fier khmer, mais aussi un homme de lettres avisé. Il me tardait de le voir monter sur le trone, et j'espérais que la mort ne m'eu point rejoint à ce moment là.
Le 12 Aout 1442, une terrible nouvelle se présenta: le nouveau souverain de notre vassal l'Ayuthya, le fils du précédent roi qui avait été élevé à notre cour, décida de déclarer la guerre à notre voisin commun le Royaume de Vientiane. Il va sans dire que notre Roi Sedaya accepta avec joie, pensant certainement à tous les exploits militaires dont il pourrait se targuer comme son père. Nos efforts les premiers mois, furent très minimes, les armées de l'Ayuthya ayant déjà foncé sur la capitale de ce pays mono-province. Il ne restait plus qu'à attendre la fin du siège.
La surprise vint d'une déclaration de guerre venant du Sultanat de Malacca, sans doute alléché par l'idée de pouvoir annexé facilement la province de Perak. Nous appelâmes évidemment notre allié à se joindre à nous dans cette guerre, mais l'effet de surprise jouait pour Malacca: en quelques semaines, le peu de troupes Perakis furent dispersées par les armées du sultanat. Sedaya notre roi décida alors d'envoyer sur place un corps expéditionnaire qu'il commanderait. Tant bien que mal, je mis tout en oeuvre pour l'en empêcher, voulant plutôt d'abord privilégier la fin de la guerre sur le front nord, mais rien n'y fit: mon monarque pensant que la victoire lui était déjà acquise. Il me fit d'ailleurs venir avec lui avec le prince Dhamarajadhiraja.
Lorsque nous débarquâmes, il s'avéra bien vite que nous étions mal préparé, et que Sedaya ne connaissait vraiment rien à l'art de la Guerre. Après maintes défaites, sans cesse repoussé par les troupes de Malacca, notre armée était proche de la déroute. Au pays, les révoltes grondaient, notre souverain ayant levé de nombreux impôts pour financer la guerre. C'est alors que je me résolus à l'impensable: il fallait se débarrasser de Sedaya. Je réfléchis très longuement à mon acte: j'avais fait voeu d'allégeance à la couronne Khmer, c'est donc elle que je devais protéger avant tout, et non pas ses représentants, surtout quand celui-ci conduisait le pays à la ruine.
Ce fut donc durant une bataille de Janvier 1444 que je mis mon plan à exécution. M'approchant discrètement de notre souverain, je l'assassina en le transperçant de la dague que m'avait remis son propre père en gage de mes loyaux services. Il s'effondra dans un râle sourd et mourut peu de temps après, les yeux emplis de surprise, voyant que son assassin n’était autre que son grand conseiller. Peu d'hommes avaient vu mon acte, et je les fis trucider par mes hommes de confiance. La nouvelle de la mort du roi mis l'armée en déroute, une nouvelle fois...

Dhamarajadhiraja devint donc roi à la place de son père,et ce fut sur les épaules d'un gamin d'a peine 16 ans, dont le père venait de mourir la veille, que reposait maintenant le destin de notre Royaume...

La suite au prochain épisode.




Bon, déjà, je suis désolé. je n'ai pas ajouté de screenshot, puisque aucune conquète n'a été réalisée... mais le prochain monarque en aura, ne vous inquiétez pas. ;)
De même, désolé pour cette fin in media res, mais puisque je me tiens à la mort de mes monarques, la fin de la guerre attendra. en plus, ça rajoute du suspens. hehehe!

Sinon là je suis déjà en 1460. Venise est la 2ème puissance mondiale, derrière la Chine. Elle a conquis le royaume de Naples, Sienne et la Toscane.
La France est pour l'instant réduite à l'Ile de France et va bientot disparaitre.
Pour la première fois, je vois le Turc qui se développe! ça fait plaisir à voir! je vais peut être enfin avoir mon siège de Vienne! ;)
Sinon, pour ceux qui veulent rigoler un peu, le Maroc a envahi la Castille (qui n'est pas encore l'Espagne) et possède Tolède (ils vont devoir trouver une autre capitale les ptis spinguouins.) :rofl:

Voilà, j'espère que vous avez apprécié...
 
Le style littéraire est agréable, mais les masses de texte sont rébarbatives a priori. Ce n'est qu'une fois qu'on lit que l'on voit qu'il n'en est rien.

N'hésite pas à sauter des lignes et à intercaller des images !

Et les conjugaisons aussi :
Je tachas => Je tachai
Nous Sachames => Nous sumes
Fut m'y => fut mis

Bienvenu et bon courage pour la suite :)
 
Argh! on a repéré mes lacunes de français! Ma qué! ji chuis répéré! ^_^
merci de me corriger!
Désolé de pas avoir foutu des images dans le précédent... mais bon, vous inquiétez pas... le règne du monarque suivant a duré 42 ans!!! g donc qq cartes!
Faut que tout ça soit moins réberbatif... je vais y travailler.
 
Episode III: La revanche du Khmer

Bon ben, après une nuit d'écriture, je suis prèt pour:


Episode III: Rhamarajadhirajah (1444-1486)


Les débuts en tant que Roi du jeune Rhamarajadhirajah furent difficiles. Fuyant les troupes du Sultanat de Malacca, la mémoire encore fraîche de la mort de son père le défunt Roi Sedaya, le nouveau monarque ne se laissa pas abattre pour autant. Bien qu’il ne fut point meilleur que son père pour les choses militaires, il était néanmoins un jeune homme intelligent et diplomate. Je fus heureux de voir que mon enseignement avait porté ses fruits : Rhamarajadhirajah se révéla un meneur d’homme extraordinaire, puisque, après presque 4 mois de fuite devant les troupes ennemis, il convainquit ce qui restait de son armée de faire face à l’ennemi.

Le 27 Janvier au matin, commença une bataille des plus importantes du Royaume Khmer, puisqu’elle concernait la survie de celui-ci. Tapie dans la jungle malaise, notre armée de 7 000 homme attendait le passage de l’armée de 15 000 hommes qui la poursuivait sans relâche depuis plusieurs mois. Les deux armées, telles deux monstres antédiluviens, s’affrontèrent dans la brume de l’aube. Les cris de milliers de soldats résonnèrent dans la jungle, réveillant la paisible faune. En milieu de journée, une pluie terrible se mit à tomber, transformant le champ de bataille en gigantesque piège, la boue, telle le divin Naga, emportant les hommes dans l’au delà. Finalement, c’est dans une mer de sang que la victoire fut notre, alors que la nuit posait sa chape d’obscurité sur le monde. Aux yeux de ses hommes, Rhamarajadhirajah venait de prouver qu’il était leur Roi.
La guerre, après cette sanglante bataille, se termina rapidement. En l’espace de 6 mois, grâce à des renforts, notre armée contrôlait l’ensemble du Sultanat. Le prix à payer pour le Sultan fut énorme, puisqu’il s’agissait de la province de Malacca elle-même. Cette guerre, qui avait pris notre ancien roi, nous avait donné en échange l’un des plus beaux joyaux de la région, une province qui contrôlait l’ensemble du commerce des mers indochinoises et indonésiennes.
Le Novembre de la même année, Ayuthya annexa le Royaume de Vientiane, mettant ainsi un terme à cette période de guerre.

Ce fut donc avec presque une année de retard que Rhamarajadhirajah fut couronné Roi des Khmers, mais le triomphe dans la cité fut sans égal. On chanta et on dansa pendant près de deux semaines, matins et soirs, célébrant ainsi l’avènement de l’un de nos plus grands monarques.

cambodge14452uj.jpg


Le Royaume Khmer, au début du règne de Rhamarajadhirajah, comptait donc 6 provinces principales (cad le double de ce qu’avait eu son grand père au début de son règne) plus deux colonies dans les mers de l’Indonésie.

Comparées au dix premiers mois de son règne, les dix années qui s’ensuivirent furent calmes et paisibles. Je me chargeai de terminer son éducation de monarque, veillant bien à ce qu’il ne commette pas les mêmes erreurs que son père. Le Royaume gagna une prospérité sans précédent : famines et maladies avaient disparut. Les Arts Khmers renaissaient, les villes se développaient. Sa Majesté pouvait se targuer d’avoir fait de son pays si ce n’est le plus puissant, certainement le plus riche de la péninsule Indochinoise.
Au bout de dix années de règne, le Roi d’Ayuthya vint de lui-même durant la fête du nouvel An Khmer, et offrit humblement sa couronne et son trone à celui qui d’après lui serait le nouvel Empereur de l’Empire Khmer. Le Royaume venait encore de s’agrandir de 3 provinces. La même année, les colonies de Manado et de Flores devenaient officiellement des villes.
Dès 1455, je conseillai mon Monarque de faire alliance avec des pays Indonésien, car selon moi, c’était ici que se trouvait notre avenir pour les prochaines années. Rhamarajadhirajah l’entendit bien et signa donc une alliance avec les royaumes Hindous de Mataram et Bima, ainsi que du royaume païen de Kuteï. Cette alliance s’opposait farouchement à l’alliance musulmane qui comprenait Aceh et Brunei, et qui tentait alors de prendre le contrôle de la région. Notre venue rééquilibra la balance des pouvoirs dans la région, ce qui lui assura une stabilité pour encore quelques années.

L’année 1456 fut marqué par un soulèvement colonial en Manado, du à la trop forte taxation des épices. Notre Roi, qui s’avéra être un excellent administrateur, mata la rébellion, mais réduisit de même les impôts sur l’épice. Encore une fois, il venait de nous montrer ses talents de diplomate.
L’année qui suivit fut par contre maudite. Un marchand qui revenait de Mandchourie avait rapporté avec lui les germes de la peste. La maladie fit des ravages dans la Capitale, tuant près de 8% de la population en une seule année. Le doute s’installa d’ailleurs dans les autres provinces (stabilité -1), qui redoutaient elles aussi la venue de la maladie.
Mais malgré cette épidémie, le Royaume vivait dans la paix et la prospérité.

cambodge14534mt.jpg


Ce n‘est qu’en 1460 que le ciel s’assombrit. Le Royaume de Luwu, frontalier de Manadano, venait d’annexer Butung. Nous avions donc là un casus belli contre ce petit royaume qui tentait de perturber l’ordre régional. Après une année de préparation, la guerre est déclarée le 21 Mai 1461. Nous appelons naturellement nos alliés à nous suivre dans cette guerre, mais Bima refuse de nous suivre et quitte notre alliance. De son coté, Luwu fait appel à son allié Ternate qui lui, réponds présent. Néanmoins, il n’aura jamais l’occasion de se battre, puisque Luwu est conquis et annexer en à peine 9 mois. Une nouvelle fois, les armées Khmers venait de montrer leur supériorité technique et tactique.

En 1463, le chroniqueur impérial que je suis, pense qu’il est l’heure pour notre souverain de devenir l’Empereur du nouvel Empire Khmer qui est en train de se former. Rhamarajadhirajah accepte, non sans réticence au début, et se fait couronner Empereur éternel de toutes les Terres Khmers passées, présentes et à venir. De ce fait, nous avons de nouveau des prétentions sur les provinces du Daï Viet et du Lan Xang (gain d’un casus belli contre ces 2 pays pour 360 mois).
L’avènement de l’Empire marqua le début d’un renouveau intellectuel et artistique : les savants et autres artistes de tout l’Empire se pressaient à la Capitale, Angkor Vat, qui renaissait de ses cendres et brillait de milles feux. Je fus d’ailleurs chargé de créer une académie Impériale, qui devait former les meilleurs sujets de l’Empire à devenir de bons administrateurs. Les plus compétents restaient à Angkor, tandis que les autres retournaient dans leur province gérer les affaires de notre souverain. Je pris moi-même sous mon aile un jeune garçon de 6 ans, avec l’espoir d’en faire mon successeur, comme l’avait mon mentor avant moi il y plus d’un demi-siècle. La même année naquit le Prince Srei, qui un jour lui aussi règnerait sur l’Empire.

Durant l’année 1466, Rhamarajadhirajah me fit part d’une idée : il comptait attaquer le Daï Viet tandis que son alliance avec la Chine prenait fin en Juillet de cette année. Je lui accorda tout mon soutien, et nous préparâmes donc dans le secret les troupes Khmers pour une nouvelle guerre.
Le 13 juillet, deux jours après la rupture de l’Alliance entre le Daï Viet et l’empire de Chine, notre armée passa la frontière. Cette fois-ci, nous savions que nous aurions affaire à un adversaire fort en nombre et bien organisé. Les deux armées se rencontrèrent dans la Province Daï Viet du Da Nang.
Le choc eu lieu comme si deux montagnes se télescopaient à la vitesse de la lumière. Mêlée sauvage et cruelle, corps à corps sanglant… Les haches se lêvent et retombent, pourfendant et taillant dans les chairs. Les têtes roulèrent, les corps transpercés disparurent sous les sabots des bêtes horrifiées, piétinés inexorablement. Le Sol ne fut plus qu’un affreux chaos où se mêlaient poussière, boue et sang… La haine avait éclaté et se donnait libre cours… Guerre ! Que de crimes ne commirent t’on pas en ton nom !....

La Guerre contre le Daï Viet fut âpre et longue, mais néanmoins, la balance penchait en notre faveur : au bout de deux ans, exténué par la guerre, le Daï Viet demandait la paix, en échange des provinces de Da Nang et de Tanh Noah. C’est en tant que héros que rentrèrent dans la capitale nos valeureux soldats qui venaient une fois de plus s’il était nécessaire, que l’Empire Khmer était la plus grande puissance Indochinoise.

L’année qui marqua la fin de la guerre fut frappée une nouvelle fois par la peste, ramené des campagnes militaires. Mais cet épisode tragique fut très compensé l’année suivante par un bon augure des moines Bouddhistes (stabilité +1).
Pourtant, c’est en Mai 1461 que vint la plus grande surprise : un éléphant blanc, symbole divin et de chance pour nous les Khmers, venait d’être trouvé dans les forêts environnantes du Palais. Cet évènement marque de nouvelles réjouissances (stabilité +1). Jamais notre Empire n’avait paru aussi béni des Dieux.

En 1477, une guerre épisodique déclenchée par Mataram contre Makassar nous apporte le contrôle total de l’archipel des Moluques : l’Empire Khmer était dorénavant un acteur incontournable des mers indonésiennes. Le nom de Rhamarajadhirajah est alors respecté dans toute la région, jusqu’en dans les hautes sphères de l’empire Chinois… Et je suis heureux, malgré mon grand âge, d’avoir pu assister au renouveau de l’Empire des Khmers…
...



Je reprends ici le récit de mon mentor, qui nous a quitté durant l’hiver 1477. Il avait été le conseiller de la famille royale pendant 38 ans, et avait, grâce à son savoir et son expérience, guidé nos monarques. C’est grâce à lui que l’empire Khmer a pu revoir le jour. Et moi, son disciple, son fils, je ne l’en remercierais jamais assez. Notre souverain Rhamarajadhirajah, qui n’avait jamais connu que lui comme conseiller, fut très peiné de sa mort. Il ordonna qu’il fut enterré dans un mausolée près du palais, pour que son esprit protège à jamais la royauté…

J’ai moi-même été choisi pour être le nouveau conseiller de Son Altesse Sérénissime, moi, le jeune disciple d’à peine 19 ans. Mais mon Empereur me faisait confiance, et je du donc prouver que j’étais digne d’un tel honneur.
Ma première action fut de résoudre la crise internationale qui venait d’avoir lieu. En 1478, Mataram, jusque là un de nos plus proches alliés, venait de se convertir à la religion Musulmane, et avait donc quitté notre pacte d’alliance. Ma réaction fut de trouver un nouvel allié de poids en la personne du Roi des Mons. Le Royaume Mon était en effet un grand voisin du nord de notre Empire, et en s’assurant son soutien, nous protégions nos frontières.

Je fis ensuite mes armes sur diverses affaires intérieures, essayant d’effacer des mémoires l’ombre de mon mentor qui planait au dessus de moi. Je prouvai mes compétences et mon intégrité. Ma force de caractère était respectée.
Vint l’année 1480, qui fut marqué par la question de l’usage de trésor royal. Celui-ci était devenu très important grâce aux conseils avisés de mon prédécesseur, et comptait alors près de 1 500 000 pièces d’or. Je décidai alors, en accord avec notre Empereur, d’utiliser cet or dans la rénovation des rizières de notre empire. Il s’agissait de la solution la plus coûteuse qui s’offrait à moi, mais aussi la plus importante à mes yeux. Pour près de 300 000 pièces d’or, nous pûmes créer de nouvelles rizières, ce qui développa notre économie, agrandit notre population, nous permit de recruter plus de soldats (Pop +, cantonnements + et Valeur d’impots + un peu partout sur la carte).
Devant tant de richesses dévoilées, le Royaume Mom accepte de devenir notre vassal la même année,en échange de notre protection bienveillante.

Tandis que notre Empereur commençait à se faire vieux, je m’occupe de l’éducation du Prince Srei dont il m’a chargé. De peu son aîné, je suis aussi son complice, mais je n’oublie pas de lui inculquer les préceptes de mon ancien maître. Je pense qu’il fera un jour un très bon Souverain, même s’il lui restait beaucoup à apprendre.
Le 14 Mars 1482, une crue exceptionnelle du Mékong inonde la région du grand lac (qui se trouve au sud de Angkor) La région est complètement détruite, mais l’aide royale aux victimes empêche les maladies de se propager et participe à la reconstruction des cités.

Durant les dernières années de son règne, Rhamarajadhirajah voulut découvrir le monde, et il me chargea d’envoyer des diplomates vers les contrées lointaines pour découvrir ce qui ce cachait au bout du monde. Dès 1483, nous achetâmes les découvertes du Sultanat de Delhi. Un an plus tard, un envoyé en Transoxiane obtint pour le prix fort les cartes du Royaume. Qu’elle ne fut pas la surprise de notre Empereur lorsqu’il découvrit l’existence d’un contient appelé « Europe »…

Rhamarajadhirajah, Empereur des Khmers, mourut en Février 1486, d’une grippe. Il était néanmoins d’un âge avancé, et sa mort ne surprit personne. Il laissa derrière lui un grand vide. La plupart des habitants de notre Empire n’avaient connu que lui comme souverain, et c’était un peu comme si notre père à tous disparaissait.
Des funérailles Impériales furent organisées pendant près d’un mois, et le jour de sa mort devint sacré. Il laissait un Empire puissant, certainement une des plus grandes puissances d’Asie, qui n’avait d’égal que l’Empire du Milieu. Mais il avait surtout insufflé un nouvel élan au peuple Khmer qui avait retrouvé sa splendeur d’antant…

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C’était à son fils, le Prince Srei, que revenait la tache d’accomplir son rêve…

La suite au prochain épisode...



Wow! enfin! J'ai cru que jamais je verrais la fin de ce règne! 42 ans! Et puis il s'en est passé des choses. J'espère que vous apprécierez les quelques screens que j'ai mis.
Je suis d'ailleurs fier de voir que vers 1460, mon revenu se trouve entre l'Angleterre et le Portugal!! :eek: Par contre, je remarque que j'ai une infrastructure de fou (38) mais je n'ai jamis su ce que cela représentait.... si quelqu'un pouvait me le dire?

Par contre, je pense que la visibilité diplomatique n'est pas forcément très facile ( c où Kutei? ça existe le Lan Na?) donc je mettrais des cartes diplo avec les noms dans un prochain post.

J'ai aussi une carte de l'europe, mon monarque ayant réussi à les avoir avant sa mort: je vous conseille de la voir, ça vaut le détour:

europe14867rk.jpg


Regardez le pauvre Espagnol: il a plus que 4 pauvres provinces!
Je suis par contre assez sontent du Turc, de venise et de la Bourgogne, qui nous font là de la belle partie! Un beau dauphiné aussi, même s'il ne possède pas l'ile de France, au main de félon Luxembourgeois.
Je suis aussi très content de mon SERGE, qui reste relativement morcelé... comme quoi, quand je suis pas là, ça ve de suite mieux! :rofl:

En espérant que vous avez apprécié!
 
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