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Bon. Et le suivant? ;)
 
mosquito said:
Bon. Et le suivant? ;)

Ils ont un peu de mal apparemment. :eek:o

Bruit Bleu ? :D

Et p'is ils ont une certaine tendance à rejouer les rois maudits. :p
 
Dandolo said:
Ils ont un peu de mal apparemment. :eek:o

Bruit Bleu ? :D
Il est presque prêt, mais je n'ai pas tellement eu le temps de le finaliser :eek:

Soyez indulgent, c'est mon premier (mais j'ai fait un jolie carte ^^)

=> J'ai pas mal de temps libre demain, je m'y attelerai (sans doute) avec énergie :D
 
Le règne de Kocelj Draskovic

1170 - 1186




Kocelj le Jeune, fils d'Ilias Draskovic, fut couronné sobrement dans la grande église royale de Kricevci le 3 mai 1170, en présence des notables de la cour.
L'on drappa la petite capitale croate de grandes tentures sombres en souvenir du bon roi Ilias, car c'était durant son règne que le royaume était sorti des grands troubles de la décennie passée, et si la couronne avait vacillé vingt ans auparavant, il n'y paraissait plus guère aujourd'hui.

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Le nouveau petit souverain, dur et sévère comme un pape, prit de bonne heure les rènes du pouvoir. Malgré les tourments survenus suite au décès inopiné de son père durant sa campagne sicilienne, il ordonna de maintenir jusqu'au bout le siège de Palerme et fit ratifier sa capitulation aux possessions du domaine royal.



Au lundi de Pentecôte, il invita des précepteurs de son choix à l'éclairer de leurs lumières, et prononça, au grand dam d'une majorité de l'assemblée, une alliance d'intérêts avec l'empereur romain d'Orient - à l'initiative de ce dernier, désormais souverain de la seule Grèce, Chypre et quelques ruines.

Ces actes forts accrurent son autorité sur certains de ses vassaux auprès desquels il fit preuves de largesses, témoin de l'inexpérience de sa dizaine d'année.



Les fières peuplades de Kabylie envahirent les féaux de la Couronne en Afrique. Laquelle répondit vigoureusement en levant l'ost des nombreux barons du littoral d'Oran à Bizerte. Les victoires aisées l'incitèrent à bailler généreusement ses vassaux en leur accordant des dignités étendues ; évéchés, ou comtés élevés en duchés. Ces derniers profitèrent grandement du jeune roi et il eut à regretter plus tard son insouciance.



L'empereur d'Orient fit de même et l'entraîna dans un conflit dont l'intérêt pour les croates de Palestine était très discutable. En effet, le petit calife abbasside de Bagdad convoitait les restes fumants de l'empire.

Un fameux Draskovic, Grgur le Fort, prit aux ordres du roi le commandement d'une forte armée payée sur le denier byzantin. Il fit voile vers Chypre que l'on disait assiégée depuis des mois par le Calife, mais hélas, ce grand capitaine se trouvait également piètre navigateur et conduit l'armée bien trop au nord, en Petite Arménie. Fou de colère, il conquit les provinces du paisible émir local. Honteux, il ne reparut jamais en présence de son suzerain mais conquit en son nom, une décennie plus tard, un grand domaine turc de Lycie.

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Chypre-sud devint sunnite et le Calife fut bientôt devant les murs de Tibérias, domaine royal croate en Galilée. Kocelj le Jeune fut forcé de verser un cuisant tribut de 800 deniers au souverain abbasside. Il maudit les défauts de son commandement, nomma un nouveau connétable et se promit dorénavant de toujours s'intéresser de très près le déroulement de ses guerres.



L'année suivante, son vassal le mieux titré, roi de Jérusalem en droit plutôt qu'en fait, vint à être rappelé par son Créateur. Il abandonnait son fils, un nouveau-né sachant à peine parler. Au nom de la défense du Saint-Sépulcre, Kocelj son suzerain reconnut en son nom la couronne de Terre-Sainte et érigea en retour le domaine de l'enfant en duché de Palestine.

Quelques mois plus tard, en regard de sa bonne volonté et de ses bons actes (et surtout parce que de nombreux évêques le soutenaient), Kocelj Draskovic reçut la bénédiction du Saint-Siège et fut élevé à la charge de conseiller particulier de la Curie. A 15 ans révolus, le roi de Croatie était considéré comme l'un preux de la chrétienté.



Le 22 mars 1176 fut célébré à Rome son marriage avec Mummadomna Jimenez, fille du puissant roi de Castille. La chronique affirme que leur union fut heureuse et qu'ils régnèrent en bonne intelligence.

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Ils engendrèrent quatre enfants, mais deux d'entre eux fùrent emportés en bas âge. Durant cette décennie à Kricevzi, nombreux fùrent ceux qui mourùrent de maladies pulmonaires engendrées par de déplorables conditions de vie.

Kocelj fut un mari pieux et dévôt, et ne reconnut jamais les enfants que l'on lui présentait en le nommant leur père. Il alla jusqu'à bannir l'une de ses cousines qui affirmait avoir reçu les honneurs royaux. Très sévère au sortir de l'adolescence, il adoucirait à peine son tempérament l'âge aidant.



Cette année 1176, fort de l'image positive dont il jouissait au Saint-Siège, Kocelj promulga un édit accordant aux rois de Croatie le droit de nomination des évêques du royaume, tandis qu'auparavant ce pouvoir était du ressort du Pape lui-même.

L'empereur romain d'Orient mourut, provoquant une nouvelle querelle de succession en Grèce. Au terme de plusieurs mois d'entrevues, rencontres et ententes, Kocelj Draskovic signa un traité d'amitié et d'assistance avec son voisin bourguignon, l'empereur romain d'Occident.

Naturellement, le tempérament belliqueux de ce dernier entraina de nombreux conflits pour la couronne de Croatie qui, selon les occasions, répondit positivement ou non aux demandes de l'empereur.
Cette alliance d'intérêts avec l'ancien ennemi n'allait pas sans provoquer de vives empoignades parmi les nombreux détracteurs de la diplomatie croate, installée dans un nouveau château-fort à Kricevci dès 1180.



En outre, le roi Kocelj profita de ces changements pour inviter à sa cour de petits seigneurs voisins et leur offrir son amitié. Le duc d'Ascalon, le puissant comte de Sacz maître de maints domaines polonais et palestiniens, ou encore le comte de Raguse lui prêtèrent serment de vassalité à la suite de cette entreprise.

Le 8 août 1181, les grands prélats du royaume réunis au domaine papal de Split, en présence du souverain pontife et de conseiller personnel Kocelj Draskovic, déclarèrent Almos Arpád, roi de Hongrie, excommunié de l'Eglise et ennemi de la foi en raison d'idolatrie et d'inceste. Arguments en réalité biaisés si l'on en croit la rivalité extrême que se livraient les deux royaumes depuis vingt ans et les terribles guerres d'alors.

Cependant, Kocelj n'agit pas immédiatement et préféra laisser l'idée faire son chemin dans l'esprit des hommes-liges du Hongrois. Il entreprit de nombreuses campagnes dans les balkans afin de faire valoir ses droits sur de petits domaines perdus jadis et tenter de réunir les peuples slaves sous une même bannière.

Ainsi, sacré à Belgrade en juillet 1182, le Draskovic orna son écu de la couronne des rois de Serbie, disparue depuis des années immémoriables.



Le domaine sous le contrôle direct de la maison royale se trouvait joliment agrandit au terme de ces années de manoeuvres politiques et militaires.

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A la pentecôte suivante, il fit mander ses barons de Dalmatie et proclama le roi Almos de Hongrie indigne de régner sur son peuple. Le duc hongrois de Pécs se déclara fidèle à la couronne de Croatie et fut fait prisonnier par son ancien suzerain. La guerre était déclarée entre les deux rives du Danube.

Les féaux croates fidèles, préparés depuis plusieurs semaines, franchirent le fleuve et assiégèrent les forteresses du sud, tandis qu'Almos Arpád guerroyait au nord contre le duc de Kiev, aujourd'hui révolté.

La chevauchée menée par le Draskovic enleva promptement les principale villes fortes hongroises, et après avoir affronté Arpád à Fever, il fut bientôt à Székesfehérvár.

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Aux Pâques d'1184, il se fit reconnaître par le monarque déchu légitime souverain de la Hongrie.
Il fut acclamé dans tout le pays et la plupart des seigneurs félons revinrent à la couronne restituée sur un crâne chrétien.

Almos Arpád avait été un roi puissant et recevait l'hommage jusqu'en Ukraine, ainsi que des croisés de Syrie. Tous étaient désormais sujet du sévère jeune homme qui trônait dans un village reculé des Balkans, tandis qu'il régnait de droit ou de fait sur les capitales du monde connu : Byzance, Jérusalem, Venise, Rome.



Kocelj abreuva de largesses ses barons génés par sa politique et confirma les titres des plus indisposés d'entre eux, afin qu'ils se fissent plus accomodants à son égard. Il favorisa ses courtisans les plus fidèles et les plus proche et prit un nouvel engagement militaire afin d'éloigner les reproches qu'on lui adressait parfois.

En mars 1185, il fit appareiller ses capitaines depuis le grand port rénové de Zadar. Chère à son père Ilias, Kocelj voulait la conquête du dernier rempart de l'Islam en Sicile.

Dès lors, Kocelj se mit à souffrir de fièvres violentes et de nausées qui ne guériraient pas ; et lorsqu'on lui fit part de la prise de Siracuse à la Saint-Martin, il ne parvint à s'en réjouir.



L'an suivant, un nouveau collège d'écclésiastiques réunis à Gand en terre du Pape sous la férule du roi malade, eût à rendre un jugement concernant un obscur complot (dont nul n'a jamais retrouvé trace) impliquant les héritiers principaux de France et d'Espagne. Ainsi, trois jeunes gens de haut lignage se retrouvaient frappés par la plus terrible des condamnations prononcées par l'Eglise.

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De retour en Croatie, Kocelj fut emporté brusquement, le 3 décembre 1186. Agonisant, il fit venir à lui son seul fils, Ljubomir, et lui remis en main propre les neuf couronnes.

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Royaumes et principaux Etats du monde connu - 1186 :

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Très joli en effet. :)
 
Ljubomir occupait le trône dans la force de l’âge en cette année 1203. Le royaume était extrêmement vaste et devenait de plus en plus difficile à gérer.
Les terres croates épousaient toute l’Europe et il était bien difficile de rappeler à tous les gouverneurs locaux qu’il convenait de ne pas s’occuper uniquement de leurs intérêts particuliers.

Une décision difficile à prendre et qui marquera le destin de la Croatie fut alors prise. Les royaumes reçurent des compétences accrues qui les laissaient de fait quasiment indépendants et le serait très vite dans la réalité. Ainsi l’Aragon, l’Afrique, Jérusalem et la Bohême se détachèrent de contrôle de la dynastie Draskovic pour le bien de l’Europe…

Les années suivantes servirent à consolider le royaume retranché sur ses terres d’origine, la Hongrie et les nouvelles terres russes.

1206 marquera le tournant du règne de Ljubomir. L’émirat de Mossoul qui avait honteusement arraché des terres chrétiennes se trouvait largement affaibli par une guerre qui lui avait coûté beaucoup de troupes. La guerre fut promptement déclaré pour récupérer les terres ancestrales croates. Tout commençait d’ailleurs pour le mieux avec une première province qui tombait rapidement et il fut decidé de se porter rapidement au contact des troupes ennemies qui faisait un regroupement en direction de la capitale. La rencontre eu lieu, terrible masi sans aucun doute victorieuse. Ljubomir, à la tête de ses troupes menait un assaut éclair tandis que des renforts arrivaient. L’écrasement des infidèles ne faisait plus aucun doute quand le roi fut soudain touché. La blessure était grave et il n’y survécut que quelques heures.

La bataille fait rage :

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Dans un moment grave, l’héritier se trouvait n’avoir que 12 ans et une guerre était à mener…

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La Croatie en 1206 (plus rien à l'ouest ou au sud :D) :

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Bref et intense cet AAR ! :eek:

:rofl:
 
Refiler des royaumes, d'accord en restant dans la logique (Afrique,Aragon,Jerusalem), mais conserver des terres russes et filer le ttre de Roi de Boheme ... :confused:

La Bohème pouvait tout à fait rester unie à l'union croato-hongroise! A l'inverse des titres trop à l'est (tous les filer au Roi de Jerusalem avant son couronnemnt par exp). :eek:

Enfin au moins il avait prevenu! :D
 
Axe37 said:
Refiler des royaumes, d'accord en restant dans la logique (Afrique,Aragon,Jerusalem), mais conserver des terres russes et filer le ttre de Roi de Boheme ... :confused:

La Bohème pouvait tout à fait rester unie à l'union croato-hongroise! A l'inverse des titres trop à l'est (tous les filer au Roi de Jerusalem avant son couronnemnt par exp). :eek:

Enfin au moins il avait prevenu! :D

+1

C'est l'esprit de la coop' et je râle plus sur le plan technique du jeu qu'autre chose. :)

Concernant, les terres russes, pas de titre de duc en stock et une foultitude de comtes donc rien qui permette de se débarrasser du truc. :cool:

Il a d'ailleurs fait la remarque dans l'enfilade de la SCOP qu'il était pas trop satisfait d'avoir conservé ses terres-là quand il a envoyé la save. ;)
 
DandoloConcernant, les terres russes, pas de titre de duc en stock et une foultitude de comtes donc rien qui permette de se débarrasser du truc. :cool:

Il a d'ailleurs fait la remarque dans l'enfilade de la SCOP qu'il était pas trop satisfait d'avoir conservé ses terres-là quand il a envoyé la save. ;)

Oui, MAIS n'aurait-il pas pu donner les titres de roi à des comtes russes, comme ça le comté partait avec... ;)
 
Last edited:
Me débarasser des terres russes, c'était le premier truc que je voulais faire mais il n'y avait pas moyen. Si j'avais eu un règne plus long, mon idée était de me reposer sur Croatie-Hongrie pour l'étendre plutot vers l'Europe byzantine.

Ca m'énervait de devoir garder les terres russes (hors de question de faire du duc de Smolensk, roi d'Aragon ! ;) ) mais je me suis dit que les events et les mongols pourrait m'en faire perdre. Au pire sinon je faisais une grande campagne pour arriver à gratter le titre et tout refiler.

J'ai pas eu le temps de grand chose au final. :D
 
Dandolo said:
Ils ont un peu de mal apparemment. :eek:o

Bruit Bleu ? :D

Et p'is ils ont une certaine tendance à rejouer les rois maudits. :p


Alors, comment ça se passe pour toi, ton roi a des gosses?