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Sergeant
Jun 12, 2009
50
0
"Comme sur un air de PavAARotti"



italrest.gif


Musique d'ambiance

Jeu : Hearts of Iron II

Difficulté :
normale

Pays : Italie
Date de départ : 1936

Credere, Obediere, Combattere !


_________________________​


  • Prologue

Mai 1919.
Les premier signes du retour du printemps ont fait leur apparition dans les vertes contrées du Pô.
Les blés commencent à prendre leur teinte jaunâtre qui atteindra son réel éclat pendant l'été.
Alors viendra le temps des moissons...

Dans la ville de Vérone, décor de la tragédie de Roméo et Juliette, symbole des amours impossibles, un individu allait
voir son destin basculer.
Il s'agissait plus exactement d'un homme, un soldat sans véritables occupations. Cet homme s'appelait Ruggieri. Eduardo Ruggieri.
Son nom ne vous dit rien, n'est-ce pas ?
C'est normal. Son heure n'est pas encore venue. Pour le moment en tout cas, c'est un gars paumé.
Joli garçon, à la mine altière et au sourire charmeur, ces cheveux laqués et plaqués en arrière ainsi que ses fines
moustaches lui donnent des airs d'aristocrate désargenté et de dandy décalé, dans son uniforme de sous-lieutenant du 22 ème
régiment de bersaglieri.
Régiment stationné à Trente, à une centaine de kilomètres au nord, en remontant l'Adige. Profitant d'un permission de quelques
jours, Ruggieri a pris le premier train pour Vérone, afin de respirer un peu l'air romantique de cette cité et d'échapper à la
routine de la caserne.
Encore a t'il de la chance d'avoir un métier lui. Beaucoup de ses anciens camarades ont été rendus à la vie civile - pas toujours
entiers d'ailleurs - et ont beaucoup de mal à se réintégrer à une société qu'il ne reconnaisse plus.

Enormèment de choses ont changés depuis leur absence.
Mais la guerre et la vie dans les tranchées des Alpes autrichiennes les a marqué à vie. Surtout, quand on a goûté à la fraternité des
armes et à la fureur des combats, la vie vous paraît soudainement dénuée de sens et d'utilité.
Travailler, manger, boire, dormir, tout cela est moins excitant, moins exictant que le combat...


- Nous devons continuer le combat, fils d'Italie !

Un homme vêtu d'une chemise noire harangue une foule massée autour de l'estrade où il se tient sur la Place Michel-Ange.
Il est dans la force de l'âge et arbore une bardée de décorations militaires. Celles qu'il a gagné au combat.
Comme Ruggieri.
Surtout, il respire la puissance et la croyance. Et ce qu'il dit touche le Sous-Lieutenant.


- Nous avons été volés !
Le peuple italien et ses soldats se sont battus pendant presque quatre ans, chaque jour, chaque nuit, pour affirmer au monde
notre puissance et notre volonté.
On nous avait promis de nous rendre les terres qui nous sont dues. Ces terres irrédantes pour lesquelles nous nous sommes sacrifiés,
au front comme à l'arrière.
Mais on nous a menti !
Le nouveau gouvernement bourgeois nous a ensuite promis de ramener la paix et la prospérité. Au lieu de cela, nos soldats se sont
heurtés à de nombreuses difficultés, notre économie s'est affaiblie et la vermine communiste a proliféré partout, répandant ses mensonges
et appelant à la trahison.
Ils vous ont tous menti ! Ils se sont moqués de vous, italiens !


L'homme s'arrêta, en posant ses deux poings jusqu'alors levés au ciel, sur ses hanches.
Dans sa culotte de cheval beige, ses cheveux peignés sur le côté et avec sa moustache en brosse, il avait des airs de Condotierre.
Ruggieri lui s'était arrêté pour l'écouter et désormais, rien ne l'aurait empêcher d'écouter cet homme jusqu'au bout. Il avait envie
de l'entendre, de le voir parler, de dire tout haut ce qu'il pensait en ruminant depuis la fin de la guerre.


- Ils ont bafoués votre honneur !
Mais nous sommes prêts à vous aider à le récupérer. Parce que contrairement aux politiques molles et inefficaces des parlementaires bourgeois,
contrairement aux mensonges et aux manipulations de rouges marxistes, nous sommes prêts à relever l'Italie.

Nous rendrons l'honneur à notre pays.
Nous relèverons son économie et son armée. Nous reprendrons les terres qui nous ont été volées.
Nous rendrons à l'Italie sa gloire passée et à notre peuple sa fierté. Nos ennemis nous craindrons et s'abaisseront devant notre puissance
retrouvée !
Et plus jamais l'on ne se moquera de vous, Italiens !


Il avait proféré avec tellement d'élan et de conviction ces dernières phrases qu'une grande partie de la foule, de plus en plus nombreuse,
qui s'était massée autour de l'estrade où il se tenait, s'était levée pour l'applaudir et lui apporter son soutien.
Mais alors que les applaudissements et les hourras crépitaient encore, Ruggieri remarqua qu'une dizaine d'hommes vêtus de chemises noires,
pareillement au tribun, se regroupait autour de leur chef.
Se retournant le Sous-Lieutenant vit une vingtaine de militants communistes, les "rouges" comme on les appelait, avancaient vers eux, bâtons
et pierres à la main.


- Nettoyons notre ville de cette racaille nationaliste, ordonna l'un d'entre eux, qui devait être le chef.

- Italiens, voyez comment ces bolchéviques se comportent ! Ils se croient déjà les maîtres ici.
Montrons leur que nous ne sommes par en Russie, débarrassons nous une bonne fois pour toute de cette engeance rouge !
rétorqua l'agitateur, toujours perché sur son estrade.

Aussitôt, les chemises noires tirèrent leurs ceinturons de leurs pantalons tandis que quelques autres saisissaient des matraques qu'on appelait
ici "manganello", avant de charger leurs adversaires communistes.
Submergé par ce qu'il venait d'entendre et excité par les premiers bruits du combat, Ruggieri saisit la canne d'un vieillard fuyant les lieux
avant de se jeter dans la mêlée, aux côtés de ses nationalistes qu'il ne connaissait pas quelques minutes auparavant.

Bousculant les "rouges", les chemises noires finirent pas mettre en déroute leurs ennemis, non sans avoir à déplorer de nombreux blessés.
Le meneur communiste avait été assommé sur place et gisait inanimé dans une flaque de sang, le crâne ouvert.
C'est alors que les carabiniers firent leur entrée en scène, dispersant les derniers combattants. Ruggieri prit immédiatement la fuite aux côtés
de ses nouveaux frères d'armes, courant à en perdre haleine dans les ruelles étroites de Vérone.
Le belle Vérone.

Et c'est ainsi que débuta notre histoire...


_________________________​


> Chapitres :


  • Cycle premier - Renouveau

01 - Le temps du changement
02 - Les fondations d'un Empire
03 - L'édification d'une puissance
04 - Premières déconvenues commerciales et autres histoires soviétiques
05 - La Campagne d'Ethiopie : Opération "Panthera"
06 - La fin du Négus


  • Cycle deuxième - Premières armes

07 - Balade balkanique : prémices d'une flambée
08 - La guerre d'Espagne : terrain de jeu au Soleil ?
09 - Le baptême du Caudillo, suite et fin de la guerre civile espagnole


  • Cycle troisième - Extension

10 - Pacte à Trois
11 - L'entracte avant la tempête
12 - Balade balkanique : suite et fin


_________________________​
 
Last edited:
  • Le temps du changement


Janvier 1936

Alors que depuis le 3 octobre de l'année précédente, les glorieuses troupes italiennes étaient entrées en guerre face à la décadente monarchie éthiopienne, qui n'a d'empire que le nom, une événement décisif se produisit, ce matin de janvier, dans les Alpes.

- Voyez Duce, vous avez bien fait de nous accompagner finalement.

- Nous n'avons pas encore passé la frontière Ciano, rétorqua Mussolini, dissimulant sa nervosité en affichant son air de dogue habituel.

C'est vrai que cette visite officielle en Suisse, auprès des comités italophones s'étaient parfaitement déroulés.
Mieux que ne l'avait prévu le guide de l'Italie fasciste.

Il avait longuement hésité à se déplacer. Certes, le symbole était de taille et cela avait renforcé son influence auprès du gouvernement suisse.
On avait désormais un moyen de pression sur eux. Le moyen d'agiter les cantons du Sud, peuplés en majorité de populations italophones...

Mais cette visite comportait aussi des risques. Ou plutôt, elle en comportait puisqu'ils seraient bientôt en sécurité en Italie, d'ici quelques kilomètres, normalement.


- L'intervention des terroristes communistes ou de nos traîtres exilés que nous avions craint n'a pas eu lieu, rassurez vous Duce.
Ce n'est pas à quelques lieux de nos frontières qu'il nous arrivera quelque chose...


- Vous oubliez que nous avons déjà eu de la chance, que le gouvernement suisse ne nous reconduise de force à la frontière ou nous interne pour cette critiquable initiative diplomatique, se permit de signaler Maltesi, le secrétaire particulier du Duce.

- Croyez-vous vraiment que ces timorés de Suisses auraient osés nous faire enfermer. Ils se seraient exposer à la fureur de tout un peuple, à qui l'on enlève son chef !
Ils auraient été balayés par notre glorieuse armée !


Devant cette pique lyrique, un silence pesant s'installa dans la luxueuse Alfa Romeo, véhicule personnel du dirigeant italien.

- A ce propos, le Maréchal Badoglio vous attend ce soir au Quartier Général de l'Armée des Alpes, à Turin.

- Vous faites bien de me le rappeler Maltesi. Ce couard de Badoglio va encore me demander de limiter notre intervention sur la scène internationale, me dire que notre armée n'est pas prête... à croire que pour envahir l'Ethiopie, la mobilisation générale était nécessaire !

Les trois hommes rirent à la déclaration du Duce.
Il est vrai que ce sacré Badoglio n'avait qu'une piètre estime pour les armées italiennes. Néanmoins, il n'avait pas tout à fait tort.
Mais on essayait de rire pour l'oublier. Et pour le moment, ce n'est pas l'Ethiopie qui poserait problème.


[...]

Posté à la pointe d'une corniche enneigée, couché à même le sol gelé et presque transi de froid, Max Guazzini fixait les lacets de la route qui reliait la Suisse à l'Italie.
Cette route où devait passer Mussolini, aujourd'hui même.


- Les voilà !

Courant dans la neige jusqu'à un petit contrefort rocheux, quelques mètres en contrebas, Guazzini prévint immédiatement ses complices de l'arrivée prochaine de leur cible.
Ce tyran qu'ils avaient jurés de tuer.


- Ils sont là !? questionna Silvio Matteotti, frère du défunt Giacomo Matteoti, assassiné par les squadristi pour s'être opposer à la prise du pouvoir.

Quatre autres hommes sortirent du trou creusés naturellement dans la roche, parmi lesquels les frères Rosselli, célèbres opposants à Mussolini, jusqu'alors en exil en France.


- Bien. Je crois qu'il est temps de vous présenter Boris Tcharkov et Oleg Kubaniev. Ce sont eux qui nous ont informés de ce voyage éclair de Mussolini. Et ils nous ont fournis les explosifs et les mines.
Grâce à eux, nous allons pouvoir débarrasser l'Italie de ce dictateur illuminé, déclara Carlo, le premier des deux frères, dans une voix tremblante.

Guazzini ne se fit pas d'illusion. Le NKVD était derrière tout ça.
Mais qu'importe. Mieux valait encore s'allier à ces conspirateurs et traîtres soviétiques que laisser l'Italie entre les mains du prétendu "Duce".


- Voilà le plan. Boris restera en amont de la route avec le dispositif de mise à feu pour faire sauter la corniche dès que le véhicule de tête aura sauté sur notre mine.
Oleg est tireur d'élite et se postera plus haut, dans la montagne. Il se chargera de nous couvrir et d'abattre les éventuels fascistes qui nous auraient échappés, expliqua Nello, le cadet des Rosselli.

- Max, Silvio moi et Nello, on s'assure de la mort du tyran.
On se postera pour ça derrière les rochers qui bordent la route à ce niveau, conclut Carlo en écrasant son index sur une carte posé devant eux.

- Dépêchons camarades, ils arrivent, lança l'un des agents soviétiques.

- Allons y !

[...]

Que de temps avait passé depuis Vérone et le premier combat aux côtés des chemises noires, songea Ruggieri alors qu'il abordait une énième virage de ces sinueuses routes qui parcourent les Alpes.

D'abord chef de section des Squadristi à Venise, il avait participé à la répression des grèves syndicales avant de marcher sur Rome aux côtés du Duce lui même. Attaché militaire à l'Ambassade de Berlin pendant quelques années, il était désormais membre de l'Organisation de Vigilance et de Répression de l'Antifascisme (OVRA), la police politique du régime, avec le grade de Colonel. Et depuis deux mois, on l'avait assigné à la protection rapprochée du Duce.
Un honneur qu'il entendait bien défendre de son mieux. Quitte à donner sa vie pour l'homme qui avait redonné confiance et unité à la Nation.


- On a plus grand chose à craindre chef, déclara Giacometti, l'aide de camp de Ruggieri, en se frottant les mains.
Le froid qui régnait dans leur véhicule venait maintenant à bout de leur longs manteaux doublés et de leurs gants de peaux.


- Restons tout de même vigilants.
On ne sait jamais. Et nos services du Vatican ont eu vent de l'intérêt des renseignements bolchéviques pour les déplacements du Duce...


- Peut être. Mais bon, à moins de tomber sur des skieurs ou un bataillon de montagne surentraîné, je vois pas trop ce qu'on a à craindre ici...

C'est alors que dans une détonation qui résonna dans toute la montagne environnante, le véhicule de tête, une Alfa Romeo transportant la garde personnelle du Duce, explosa dans une boule de feu.
Et les déclarations de Giacometi lourdement remises en cause.
La voiture de Mussolini qui suivait la voiture de tête pila et dérapa, finissant sa course dans le fossé bordant le flanc de la montagne.

A ce moment, une seconde explosion déchira le ciel et un pan entier de roche, une corniche, s'écrasa sur le camion qui suivait la voiture de Ruggieri, tuant probablement sur le coup la section de bersaglieri faisant office d'escorte.
Braquant pour éviter l'Alfa Romeo du Duce, allongée dans le fossé, et ce qui restait de l'avant-garde carbonisée, Ruggieri fit une tête à queue, se retrouvant à une dizaine de mètres en avant de l'accident, sa voiture stoppé avec douceur - ou presque - par un rocher barrant la chute vers le précipice.

Sonné par le choc du freinage et de l'explosion, il releva néanmoins immédiatement la tête dès que les premières rafales de mitraillettes crépitèrent. Jetant un bref regard dans son rétroviseur, il vit le chauffeur du Duce se faire abattre sur place, ainsi que Maltesi tandis que Ciano était immobilisé d'une balle dans la jambe, dès sa sortie du véhicule.
Mussolini lui n'était pas encore sorti. Et déjà, les mystérieux assaillants vidaient leurs chargeurs sur la voiture officielle du Duce.
Il était en danger !

Ruggieri redémarra son Alfa Romeo malmenée mais toujours en état de marche et enclenchant une marche arrière à toute allure, il recula jusqu'au niveau de l'accident, fauchant au passage deux assaillants, surpris par ce retournement inattendu.
Sortant alors de son épave fumante, Ruggieri, pistolet au poing, aligna l'un des terroristes qui se repliait derrière un rocher en contre-haut de la route. Terroriste qu'il identifia formellement.


- Les Rosselli... sales traîtres...

Tirant Ciano à couvert, derrière la voiture du Duce criblée d'impacts, le Colonel de l'Ovra vit avec contentement quelques bersaglieri épargnés par la chute de la corniche, le rejoindre, armés de leurs précieuses beretta.

- Sergent Cremoni au rapport mon Colonel.
Nous avons perdus neuf hommes sur les douze de notre section.
Le Lieutenant Mideleschi est mort, broyé sous la roche, dans la cabine.


- Ce n'est pas le moment de comptabiliser nos pertes, le Duce est en danger !
Prenez un homme avec vous et contournez leur position, il sont un peu au dessus de nous, vers la droite.


- A vos ordres, mon Colonel.

Mais à peine avaient-ils quittés leur couvert que les deux bersaglieri furent pris à parti par un tireur isolé.
Cremoni s'écroula, mortellement touché par le sniper embusqué. Le soldat qui l'accompagnait fut fauché d'un tir dans la cuisse gauche mai réussit à se traîner jusqu'à un rocher.

Sentant la situation leur échapper, Ruggieri se lança à l'assaut de la position droite de l'ennemi, celle où se trouvait encore quelques uns des attaquants de la voiture du Duce.
Il restait un frère Rosselli. Et il serait pour lui.

Courant à en perdre haleine dans la neige fraîche, le Colonel de l'Ovra vit deux coups du tireur d'élite adverse encadrés sa course, soulevant des gerbes de neige.
Il fallait se mettre à couvert immédiatement. Ou mourir.
Sautant dans un trou de neige sur sa gauche, il tomba nez à nez sur un étrange individu, affublé d'une toque de fourrure et d'un manteau de cuir noir. Entre ses jambes repliés, le détonateur qui avait servi à faire sauter la corniche.

Stupéfait, Ruggieri se laissa désarmer par le soviétique avant de se ressaisir, mais son pistolet avait déjà volé en dehors de la tranchée.
L'agent bolchévique sortit un couteau effilé comme un lame de rasoir et se jeta sur l'officier italien qui ne put éviter le coup mortel qu'en se jetant en arrière, sur le dos, poussant de ses deux pieds son adversaire hors du trou où ils se battaient.

Sortant la tête de l'endroit où il gisait auparavant, Ruggieri vit le russe lever son poignard au-dessus de sa tête, prêt à lui sauter à la gorge. C'est alors qu'une dernière détonation retentit.
L'agent du NKVD s'écroula, tué sur le coup.

Ruggieri, replongeant dans le trou de peur d'être la prochaine victime du tireur embusqué ne comprenait pas pourquoi ses adversaires venaient de s'entretuer.
Il attendit, prostré dans la neige, dix bonnes minutes avant de comprendre. Ou plutôt de voir deux automitrailleuses du poste-frontière de Brennero en contrebas, sur la route.
Voilà pourquoi le sniper avait tué son complice. Pour ne pas laisser de preuves.
L'efficacité du NKVD n'était plus à démontrer...

Alors l'officier italien bondit de son trou et dévala la pente enneigée jusqu'à la route noircie par les combats et les explosions.
Voyant le Duce sortir de son Alfa Romeo vivant, bien que soutenu par trois soldats, Ruggieri ne put s'empêcher de pousser un cri de joie.

Le regard dont le gratifia alors Benito Mussolini resta gravé à tout jamais dans sa mémoire.
Il avait gagné la confiance du maître de l'Italie.



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Voilà, petite introduction un peu romancée et barbante, dont le but est avant tout de justifier l'impact et le rôle que va prendre mon personnage - Eduardo Ruggieri - dans la gestion des affaires italiennes, aux côtés de ce sacré Benito.
Et fatalement, du poids de ses décisions sur l'évolution de la guerre... :D

.
 
Last edited:
Fratelli d'Italia,
l'Italia s'è desta,
dell'elmo di Scipio
s'è cinta la testa.
Dov'è la Vittoria?
Le porga la chioma,
ché schiava di Roma
Iddio la creò.


Mmmh trés bon pour l'instant.
J'attend la suite avec impatience!
 
Oui, c'est excellent ! Bon courage, ce genre d'AAR est un exercice de longue haleine.

Petite digression, seuls 2 cantons suisses comptent une population italophone significative : le Tessin, canton italophone proprement dit, et les Grisons, où l'italiens n'est parlé que par une petite minorité, au profit du romanche et de l'allemand.
 
Merci pour vos encouragements ! :)

Par contre, j'ai cherché (sans avoir trouvé) un explicatif quant au moyen de capturer les screens du jeu.
Que je vous offre au moins un petit aperçu de la Confédération Adriatique... :D

Quelqu'un pourrait me renseigner ?
 
Tu tape F11 pour prendre la capture d'ecran; ensuite tu fait une recherche dans les fichiers, et là tu va voir soit un dossier screens shots, soit directement un paquet de fichier .bmp( pas sur pour le coup) qui correspondent chacun à un screen que tu as pris!

Bonne continuation en tout, cas, et surtout continue bien le style narratif, c'est assez rare!!:D
 
Bonne continuation en tout, cas, et surtout continue bien le style narratif, c'est assez rare!!:D

Oui effectivement, le style narratif ce n'est pas si courant dans les AAR francos, c'est vraiment trés plaisant.
Bon courage pour la suite!
 
ca a l'air sympa mais tant de texte sans image me rebute un peu a vrai dire :)

on peut pas avoir quelques screen pour agrémenté le tout? avec quelques photos images d'epoque ? ^^
 
ca a l'air sympa mais tant de texte sans image me rebute un peu a vrai dire :)

on peut pas avoir quelques screen pour agrémenté le tout? avec quelques photos images d'epoque ? ^^

C'est prévu.

Encore merci à tous pour vos encouragements. :)
 
Tu tape F11 pour prendre la capture d'ecran; ensuite tu fait une recherche dans les fichiers, et là tu va voir soit un dossier screens shots, soit directement un paquet de fichier .bmp( pas sur pour le coup) qui correspondent chacun à un screen que tu as pris!

J'ai pas trouvé de dossier screens shots. J'ai bien une paquet de fichiers .bmp ... le problème étant que mes captures d'écrans ne s'y trouvent pas non plus ! :(

Peut être faut-il faire une manip' spéciale pour activer la capture d'écran.
Ou bien, il y a un truc... :confused:
Je ne sais pas si il y a des spécialistes de HoI II ici mais ils sont les bienvenus ! :D
 
J'ai pas trouvé de dossier screens shots. J'ai bien une paquet de fichiers .bmp ... le problème étant que mes captures d'écrans ne s'y trouvent pas non plus ! :(

Peut être faut-il faire une manip' spéciale pour activer la capture d'écran.
Ou bien, il y a un truc... :confused:
Je ne sais pas si il y a des spécialistes de HoI II ici mais ils sont les bienvenus ! :D

Utilise XnView ou un autre logiciel de capture d'écrans, ca va être plus simple!!!
 
Pour que tu puisse les voir tu peux utiliser les images et apercu de windows, pour les retoucher "paint"; pour les mettre en page gimp2 qui te permettra également de transformer ces fichiers en .jpg pour les hoster sur un site comme imageshack, en récupérer les liens, et ensuite nous les montrer ici ( rien de plus simple lol)
 
Utilise XnView ou un autre logiciel de capture d'écrans, ca va être plus simple!!!

Tu me conseilles de prendre lequel : http://www.xnview.com/fr/downloadwin32.html

Pour que tu puisse les voir tu peux utiliser les images et apercu de windows, pour les retoucher "paint"; pour les mettre en page gimp2 qui te permettra également de transformer ces fichiers en .jpg pour les hoster sur un site comme imageshack, en récupérer les liens, et ensuite nous les montrer ici ( rien de plus simple lol)

Le problème c'est que j'ai bien essayer de les voir comme ça mais en fait, c'est comme si je n'avais pas fait ces captures d'écrans.
Comme si la touche F11 n'avait e aucun effet. C'est surtout ça qui me paraît bizarre et c'est pour ça que je demandai si il n'y avait pas d'options à régler...
 
Salut,

Tu n'as aucune option. Tape F11 et ouvre ton dossier Hoi2, tu y trouveras tes screens directement à la racine. Enregistre les sous le format PNG !

Voilà, il ne reste plus qu'à trouver un hébergeur d'image gratuit et le tour est joué. Tu peux également travailler un peu l'image si tu le souhaites, en particulier au niveau de la taille.

J'ai lu et j'ai trouvé ça bien, surtout avec le fond sonore en arrière plan.
(original ;))
 
Salut,

Tu n'as aucune option. Tape F11 et ouvre ton dossier Hoi2, tu y trouveras tes screens directement à la racine.

En fait, quand j'ouvre le dossier Hoi2, j'ai plusieurs sous-dossiers :
- ai
- avi
- config
- db
- Docs
- GFX
- map
- music
- scenarios
- sfx
- tutorial
- config.eu
- history
- HoI2
- libbz2.dll
- savedebug
- settings.cfg

Et j'ai beau les avoir tous épluché, aucunes traces de mes captures d'écran.
D'où mon interrogation... :confused:


J'ai lu et j'ai trouvé ça bien, surtout avec le fond sonore en arrière plan.
(original ;))

Je suis honoré de retenir l'attention du grand Jerry von Karl ! :D
 
C'était arrivé effectivement à un gars mais je ne me souviens plus de la manip' à réaliser. Sinon, il te reste la touche "imp écran". Tu récupères directement ton screen dans Paint.

Bon, ben Xnview alors!

Je te conseille le normal. Tu l'allume après le jeu, tu créer le dossier où il doit mettre tes screens, tu clique sur l'icône screenshot pour le régler:
-Capture multiple.
-Tu choisis le shoot d'une fenêtre d'un logiciel, içi HoI.
-Tu choisis la touche que tu veux pour le screenshoot, et c'est bon!!
 
Bon, ben Xnview alors!

Je te conseille le normal. Tu l'allume après le jeu, tu créer le dossier où il doit mettre tes screens, tu clique sur l'icône screenshot pour le régler:
-Capture multiple.
-Tu choisis le shoot d'une fenêtre d'un logiciel, içi HoI.
-Tu choisis la touche que tu veux pour le screenshoot, et c'est bon!!

Je crois que je vais en effet me rabattre là-dessus.
Il y aura donc un peu de suspense avant mes premiers screens :D
 
Ca m'est arriver une fois également que la touche F11 ne fonctionne pas, je me suis aperçu par la suite, que j'avais désactivé toute les touche de Fonction F...:D