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ça tourne sans souci sur mon PC. Bon j'ai baissé les graphs au max, mais c'est rapide et ça rame pas.

Je crois que je vais me laisser tenter.

Et si ça me plaît je prendrai la totale de GalCivII :cool:
 
Bon je me suis laissé tenter et j'ai un "superbe" nouveau petit symbole sous le drapeau Et je suis le seul ici :D
 
DrussDharan said:
Tu en penses quoi alors Oh Célestissime? :eek:o

Comme je l'ai acheté juste avant de partir en vacances à Lyon (où je suis toujours), j'ai eu juste le temps de m'assurer qu'il tournait bien. Je pense que je ferai une critique quand j'aurai pu y jouer :p
 
Testé et plus encore, Lost Empire : Immortals.

Comme c'est la première fois que je me lance sur un commentaire de jeu, je vous prie d'être indulgent.

Tout d'abord, au niveau configuration, je tourne avec un pentium dual core, XP Pro, une carte graphique tout à fait correcte et des performances standart.

Je me lance direct' dans une partie à 5.000 systèmes, parce que quand on aime on ne compte pas.

L'IA démarre comme une furieuse, elle micro-gère les ressources et les possibilités de production des matières premières (nourriture, minerais, population), des pertinences de commerce, des systèmes, de telle manière qu'elle s'étend comme un blob et me coince sur trois fronts. J'ai un arrière goût de civilisation 3 dans la bouche tellement le départ est inégalitaire.

Bon. Je me rends compte que militairement, je ne fais rapidement plus le poids.

En moins de 4 heures, je comprends que la partie va être serrée, j'avais qu'à pas tout régler en normal pour la première partie.

Puis les vraies guerres commencent à prélever leur du sur les efforts de production des IA. Quant à moi je reste sagement dans une neutralité de bon aloi, puisque un éternuement de n'importe qui me balaierait.

A noter que je me fait DOW régulièrement, mais comme je gère avec des diplomates ma jauge de relation, je fais la paix aussi sec. Je suis un peu dépité tant par la fréquence des DOW que par la facilité de faire la paix. L'IA serait-elle autiste ?

Puis, au bout de quelques massacres inter-IA, j'ai rattrappé une partie de mon retard de présence dans les systèmes, je manie mieux la production, je contrôle les technologies à la chaîne, ce qui grève en permanence mon budget.

Mes métropoles se remplissent de soldats, me permettent d'augmenter l'occurence des grands personnages qui me permettent d'augmenter mes productions et l'efficacité de la construction navale, la recherche de technologies.

Je finis d'écraser quelques mineurs casse-pied. Autre dépit, les mineurs sont forcément hostiles militairement. Soit que j'ai mal géré mes relations avec eux, soit que le jeu ne prévoie pas de véritables possibilités d'alliance avec ces nains politiques, mais quel que soit leur pseudo background, des pacifistes zen aux insectes ravageurs, comme des cultistes neo-tech, tous ne méritent qu'une chose : l'annexion ou la destruction. Dépend de leurs fortifications : assaut terrestre de mes marines ou bombardement de système.

Puis vient le début de mon entrée dans le ballet galactique. Je me positionne entre les dernières IA victimes d'un conflit de trop contre un géant et les géants eux-mêmes.

Soit dit en passant, la micro-gestion devient incroyablement lourde, puisque ma machine peine à faire tourner le jeu de manière absolument fluide. Le temps de cogitation entre les tours me fait parfois craindre un plantage, surtout si une sauvegarde auto percute de plein fouet l'entre deux tours...

C'est aussi le moment de constater que les vidéos des batailles, un simple gadget soit dit en passant, les infos importantes sont détaillées dans un onglet qu'il faut analyser finement, les vidéos de bataille donc ne peuvent être visionnées.
Pas par ma machine en tout cas : plantage du jeu garanti à chaque tentative, c'est à dire assez rarement de toute manière. Je l'ai même tenté lors d'une simple escarmouche entre deux éclaireurs : plantage... Bon.

Je teste alors la dégradation des relations, et là je constate que l'IA peut ne plus vouloir du tout faire la paix, même si elle se trouve quasiment hors d'atteinte et réciproquement.

Sans bataille significative, après avoir remis un diplomate sur le coup, une paix sans saveur intervient.

Je me lance alors dans de très coûteuses constructions de flottes, des upgrades de battelstars, des customisations de vieux modèles, je bourre le tout de joujoux électroniques et militaires, et je me lance dans une vraie guerre.

C'est formidable ! J'ai rattrappé une bonne partie de mon retard technologique, ma faible armada de départ a permis une modernisation fulgurante de ma flotte, et je tranche dans le lard.

Je conquiers des systèmes, je lance de monstreuses vagues de marines contre les garnisons ennemies qui tombent ; j'ai eu la bonne idée d'affecter certains de mes leaders à l'amirauté et à la stratégie militaire.

Sauf que rapidement mes forces s'essouflent, mes nouveaux vaisseaux mettent parfois plus de 20 tours (c'est long avec ma machine !) à rejoindre mes flottes qui s'enlisent face aux montrueuses flottes ennemies.

Je fais donc une paix en me disant que pour préparer la guerre suivante, il me faudra des dizaines de tours de déplacement d'engins...

Après, la carte est immense, donc c'est presque normal.

Je me console en continuant mes recherches technologiques. Certaines IA me considèrent déjà comme utilisant de la magie noire tellement ils ne comprennent plus ma technologie.

Je suis désormais parmis les trois meneurs de tête, bien que ma flotte accuse toujours une certaine faiblesse numérique.

Je me suis aménagé un bras de galaxie à coloniser, mes autres possessions font tampon. Deux autres IA ont fait de même, les deux de tête, ben tiens...

Je sens déjà que les prochaines guerres que je mènerai seront décisives ; mes proies seront les IA à la traîne, qui me permettront de booster mon niveau militaire tout en m'enrichissant.

Puis je fais un bilan en heures jouées et je me dis que ma machine va pas accélérer le tempo. La partie va durer longtemps encore. Au moins, les IA qui s'entredéchirent et se fusionnent-absorbent avec des OPA très très hostiles me font prendre mon mal en patience, je me sens comme au théâtre.

En effet les options de traités diplomatiques me permettent de régulièrement jeter un coup d'oeil (façon de parler, je ne touche plus aux vidéos) sur les bataillles majeures et les évolutions.

Tiens, je sens que les Crystal Spirits touchent le fond, les deux requins de tête l'écharpent.

[..]

Voilà pour la première impression générale.;)
 
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Et comme je suis un fou, je fais une MAJ du test.


La revanche de la config' :

Cette fois avec une machine de compétition, qui n'a pas deux ans quoi ; une Nvidia qui crachotte bien, de la RAM en veux-tu en voilà. Je suis prêt à de nouveau voir ce que le jeu a dans les tripes.

Et ben, première satisfaction : cela tourne bien, et vite. En même temps, les graphismes ne sont plus tout à fait de dernière génération ; d'un autre côté, si j'avais voulu rester des heures le nez sur mon cockpit devant une nébuleuse, j'aurais continué ma partie de X3 Terran Conflict...

Bref, je veux du bon vieux 4 X galactique, enfin, voir si ce 4 X-là est potable.


Graphiquement :

Eh ben, déjà, les batailles deviennent visionnables. Non pas que cela apporte réellement le sentiment d'élever le niveau stratégique du jeu, mais punaise, les battleships qui explosent en laissant l'écran tout blanc tellement c'est lumineux, pendant que le reste de l'escouade taille en pièce les croiseurs restants dans de grandes explosions, eh ben, cela fait du bien d'en voir plus qu'un simple rapport mal fichu.

Hum. Sinon, c'est quand même dommage de pouvoir personnaliser les capacités des vaisseaux sans pouvoir les différencier avec des coques différentes. Tous les navires de telle classe ressemblent aux mêmes trucs moches. Le seul changement concerne les designs de race. Et selon l'arme équipée, des lasers, des photons ou des missiles, on a des projectiles différents.

Mouais. Une fois de plus, graphiquement, j'en attendais pas non plus des merveilles.

C'est le reste qui m'intéresse.


L'IA :

Eh bien le reste, moui, l'IA produit des vaisseaux, c'est certain. Elle colonise à tout-va, même si certains mineurs arrivent à la bloquer de manière incompréhensible pendant trop de tours.

On a bel et bien une différence de script "comportementaux" militaires selon les races en question.

- Les Crystal Spirits dézinguent prioritairement les flottes ennemies, et donnent l'impression d'hésiter à finir le boulot en attaquant les planètes de l'adversaire. Manquent d'agressivité. Piètres candidats pour le prix des grands méchants qu'on va adorer cultiver pour la bataille finale, tellement on craint de s'ennuyer avec eux.

- Les gens de la Horde (un moment j'ai été étonné qu'ils ne ressemblent pas à des Orcs...) : bon, intéressants, polyvalents, en bataille spatiale comme en conquête planétaire. Se déplacent en groupes, pique-niquent partout, bref, de bons concurrents.

- Les Mégalanians sont pas mal non plus, bien que franchement sur la défensive en principe. Avec leurs bases stellaires déplaçables, quand ils finissent par arriver, ce qui n'est pas pour de suite hein..., on a l'impression d'être chez eux et plus chez nous. Pour amateurs de guerre de siège dans l'espace. C'est un genre.

- Les Akiths, ah, enfin des méchants corrects ! Le problème, c'est qu'ils ont des débuts de partie assez bofs par rapport aux autres races, étonnamment. Probablement pour cela que je les crains moins que je ne le devrais en principe. Parce que eux, ils sont clairement partis pour ne laisser que des cendres. Conquérir prend trop de temps, et puis à quoi bon ? Ils coloniseront par-dessus plus tard, s'ils s'ennuient...

- les Terrans... moui, bon, polyvalents un peu comme la Horde.

Encore une fois, malgré la rapidité que permet une machine correcte aujourd'hui, on se rend à l'évidence : ce seront des parties de longue haleine, avec de grosses cartes (les plus petites sont ficelle à gérer tellement l'IA démarre trop fort par rapport à un humain, je la soupçonne de pas mal tricher...). Les vaisseaux mettent effectivement pas mal de temps à rejoindre les flottes auxquels ils sont affectés, mais c'est assez logique en fin de compte, un fois ce paramètre considéré et bien intégré dans la façon de jouer.

Si l'on a un Empire conséquent à défendre, il faut prévoir des Flottes positionnées stratégiquement et parsemer les frontières de bases stellaires, selon l'agressivité connue de tel ou tel voisin.

L'IA, pour le reste, est bête à manger du foin, comme de bien entendu. Ne semble pas avoir lu le tutoriel, quoique bon, c'est logique, puisqu'il n'y en a pas (de potable). Ou s'être arrêté à la gestion d'un Empire sans avoir lu tout ce qui touchait aux combats.

Enfin, dans ce genre de jeux, de toute manière, on est déjà trop heureux si l'IA produit bel et bien des unités et trouve le chemin jusqu'à nous, en cas de déclaration de guerre. Ce qui est le cas. Alléluïa !


Les équipements de vaisseaux :

On passe également un temps fou à essayer de comprendre s'il est préférable d'équiper avec de l'anti-matière, du missile ou du photon par rapport aux types de bouclier de tel ou tel ennemi. Il doit bien y avoir une raison, un "poule-renard-vipère" intelligible dans le fouillis d'armes, bouliers et panoplie de matériel électronique disponibles, hein ? Pareil pour la vitesse, la lourdeur du blindage, la capacité à bonbarder les civils pour réduire des bouliers planétaires... Il y a forcément des combinaisons à calculer, c'est obligé ?!

L'ennui, c'est qu'il ne semble pas y avoir le moindre tutoriel pour y comprendre goutte. Au final, il est peut-être tout aussi bien de choisir en fonction des préférences pour tel ou tel graphisme de combat. Si on préfère les raies de lumière aveuglante, les effets plus laser, les missibles, on fait son marché.

A mon avis, il faut des heures de jeu attentif, attention, il ne suffit pas de produire des trucs, tout le temps, de la même série, avec les mêmes armements prévisibles, pour se rendre compte. Sur une partie en multi, avec des partenaires qui n'auraient que cela à faire pendant des mois d'affilée, c'est sûr et certain qu'on pourrait atteindre des sommets de raffinement stratégique, en faisant croire que telle flotte est équipée de telles armes et bouliers alors qu'en fait, pas du tout, le gros de l'armada est équipée tout autrement...


Les formations de combat :

Un autre aspect de la stratégie militaire concerne les formations de combat. Pour faire rapide, par défaut, nos vaisseaux se comportent comme une meute de loup, enfin, des loups de l'espace un peu stupides, puisqu'ils foncent tous dans le tas pour mitrailler de toutes leurs armes l'ennemi. Ah. Bon ?

Mais selon le degré de sophistication de son art, tel joueur va pouvoir affecter au sein même d'une flotte telle escadrille de croiseurs à la guerre électronique, tel battleship en réserve, quelques escadres de scouts personnalisés pour en faire des chasseurs ultra-rapides en attaque de flanc, sachant qu'il y a bien un poule-renard-vipère des classes de vaisseaux utiles contre tel ou tel autre vaisseau, personnalisable outrancièrement selon l'équipement choisi (Cf le paragraphe précédant).

On peut également se décider à attendre sagement derrière des stations stellaires qui vont "tanker" à la place de la flotte, etc. Bref, du grand art, en théorie.

Pourquoi en théorie ? Ben, parce que l'IA, elle, semble assez décidée à rester toute la partie sur le mode par défaut, même avec des amorces de bataille perdues d'avance, en sous-nombre, même en présence de bases stellaires...

Bref, de la confiture aux cochons, sauf en multi, logiquement, où ces options devraient pouvoir donner la pleine mesure de leur potentiel, de quoi complètement faire basculer des batailles mal engagées ou un handicap technologique, voire un rapport armes-boucliers-électronique désavantageux.


Les technologies :

Vous en avez plein. Il faut les rechercher toutes, sous peine de devenir prévisible au regard des combinaisons d'armes-boucliers-électronique embarquée vis à vis de vos adversaires. Enfin, pas de l'IA, mais on s'en doutait déjà.

On ne peut se contenter d'être une bête des lasers et de délaisser les autres rayons, missiles, sous peine de voir une adversaire un poil réactif modifier sa flotte en conséquence et vous applatir comme une crêpe parce qu'il a blindé convenablement ses flottes contre vos attaques stéréotypées.

Pareil pour les techologies de développement planétaire, les caractéristiques de vos leaders... tous ces petits plus qui peuvent apporter l'avantage économique et/ou militaire à votre ennemi, qui lui permettrait par exemple de transformer en un rien de temps toute sa flotte, l'équipant avec des armes totalement différentes juste avant une bataille décisive (décisive, c'est vite dit, vu la taille de la carte choisie, on peut parfois se refaire avant que l'ennemi ne pénètre le coeur de votre système).

L'économie peut permettre de créer des surprises de taille à son ennemi, par ce biais là.




Conclusion :

On pourrait encore développer un peu, quitte à constituer LE lexique-tuto qui manque si cruellement au jeu, mais avec cet mise en bouche, on en sait déjà suffisamment pour deviner si le jeu va plaire ou non.

Bon, c'est du 4 X sympathique, lent à donner sa pleine ration de plaisir, mais en multijoueur (plutôt avec un joueur habitué et motivé et disponible sur la durée si vous m'en croyez...), simplement alléchant.

L'IA n'est là que pour se faire la main. Le plaisir de jeu, le vrai, pour les joueurs tordus comme moi, ne peut venir que par la confrontation avec un autre joueur. Et là, avec tout ce que les développeurs ont mis dans le ventre du bébé-moche, on a quand même de quoi durer et se faire plaisir, avec un 4 X austère mais intelligent.
 
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