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Midomar said:
Tu peux avoir une très bonne méthodologie et "oublier" de regarder certaines choses...

OU

Tu peux avoir une très bonne méthodologie et analyser avec un point de vue fixe.

En bref, tu peux avoir une très bonne méthodologie et dire ce que tu veux dire...
Rien que dans l'interview, elle est capable de dire, en sous-entendu, que pendant l'occupation, les riches étaient pro-nazi et les "travailleurs" étaient resistants. :rolleyes:

Très juste. Elle a dû se souvenir que de Gaulle et Leclerc étaient fils de métallos et que René Belin était un grand bourgeois... Je ne parlerai même pas de Doriot tellement son cas est risible. :D
 
Khyron said:
Oui et non : l'Allemagne de mai 40 n'a que six mois devant elle après 9 mois de guerre et deux campagnes à grande échelle (Pologne et Scandinavie). Si l'URSS ne l'avait pas aidé, ça aurait été encore moins, et le plan Manstein aurait peut-être été plus difficile à mettre en oeuvre.

J'admets que c'est des calculs d'apothicaire, mais le fait lui-même est déjà suffisamment choquant... L'URSS a bel et bien contribué à la victoire temporaire des nazis, ce qui ne change rien au fait qu'elle a été vitale à leur défaite par la suite ; sauf qu'on est pas au ping-pong et que ça ne fait pas un partout. :)
oh, et encore le ravitaillement est un détail mineur, limité au champ de bataille parmi tant d'autres qui ont fait les victoires allemandes. Ce qui compte c'est surtout que stratégiquement Staline a laissé les mains libres à Hitler pour faire son petit marché un peu partout....

Diplomatiquement, à l'Ouest on avait vraiment des brêles quand même...
 
Petit Vince said:
En histoire, il y a une methodologie. C'est cette derniere la garante de la "scientificité" du travail.

Si elle est irreprochable la dessus, il n'y a rien à dire. Un de ses contradicteurs utilisant une methodologie telle fera un bouquin plus tard qui surclassera celui la et puis c'est tout.
J'ai lu ses premiers travaux sur la période 1944-47 pour mes propres recherches. Pour la méthode, elle a la rigueur attendue, y a pas de doutes, faut lire ses interprétations en connaissance de cause, mais c'est exploitable par d'autres chercheurs.
Après sur des sujets sur lesquels j'avais moins de billes, j'avais beaucoup plus de mal à évaluer ses écrits, ce qui tenait du tri d'informations, de l'interprétation, du fait...
Pour un lecteur non spécialiste, pas spécialement doté en appareillage critique, c'est pas vraiment à recommander.
 
Pero Coveilha said:
Pour un lecteur non spécialiste, pas spécialement doté en appareillage critique, c'est pas vraiment à recommander.

Par contre, la je suis d'accord. :)
 
Pero Coveilha said:
pour le 2è et le 3è point, il faudrait maintenant démontrer combien cela a pesé sur la défaite française. Bon courage:D

pour le quarto, c'est la possibilité à long terme de l'Allemagne de poursuivre ses conquêtes en Europe et en Afrique qui est en jeu. Sans le ravitaillement soviétique, l'Allemagne pouvait aussi bien battre la France.
Plus clairement, l'invasion de la Finlande a pousse les allies a cherche a a trouver une voie pour aider la Finlande, ce qui au passage auraient permis aux allies (aussi, tant qu'on y ait :D ) de controler l'export de fer du nord de la suede. Ca c'est l'invasion de Narvik et ca pas ete glorieux (il me semble que ce sont des gens parmis nos meilleures divisions qui y etaient).

En plus de ca, faudrait voir les engagements economiques du pacte molotov-ribbentrop http://en.wikipedia.org/wiki/German-Soviet_Commercial_Agreement.

L'accord suivant est aussi interessant :

The Soviet Union also agreed to act as an intermediary in order to procure war material Germany needed but that the Soviets could not indigenously produce.

Je ne connais pas l'OOB de l'armee allemande sur la frontiere sovietique en 1940, mais je suppose que le pacte MR a aussi aide a ce niveau la (plus de troupes sur le front de l'ouest, vraissemblablement).
 
Last edited:
2-3 points valables (enfin je suis sous l'impression que les ressources suédoises et surtout la volonté d'y contrer l'Allemagne étaient une incitation "légèrement" plus qu'accessoire pour l'expédition de Narvik...).
Mais je ne vois pas dans l'historiographie sur Mai 40 l'importance déterminante que quelques milliers d'hommes d'élite supplémentaires parmi les anglo-français ou une masse diminuée de troupes allemandes pendant l'offensive aurait eu sur le résultat de l'offensive allemande.
 
Il y'avait déjà eu une discussion ici même sur ce livre et son auteur, Anne Lacroix-Riz.
 
J'avais déjà vu ça, pas le courage pour un deuxième visionnage... (possible que c'est ici qu'on en a parlé)

Annie Lacroix-Riz, dans ses ouvrages aux thèses controversées, avait au moins pour elle de bien bosser les archives. Je doute qu'elle ait eu grand' chose à se mettre sous la dent avec ce sujet (et pour cause)
 
Je fais remonter ce thread exprès pour notre ami Yndenwal. :) On pourrait fusionner les deux threads.
 
Pero Coveilha said:
J'avais déjà vu ça, pas le courage pour un deuxième visionnage... (possible que c'est ici qu'on en a parlé)

Annie Lacroix-Riz, dans ses ouvrages aux thèses controversées, avait au moins pour elle de bien bosser les archives. Je doute qu'elle ait eu grand' chose à se mettre sous la dent avec ce sujet (et pour cause)

J'ai fait remonter le topic correspondant.
 
Moi j'ai une question sur un point de détail concernant son histoire de la Banque de France.

2 questions en fait.

1. Le statut légal et international de l'or espagnol puis autrichien puis tchèque était-il clair ou non ? Y a-t-il eu des exemples (ie la Russie de 1917, la CHine de 49) qui montrent deux poids deux mesures dans le traitement des stocks d'or des pays annexés "pacifiquement" ou suite à un changement de régime militaire ?

2. Elle dit que les ANglais en 42 ont fait le procès de leur banque centrale qui a filé le grisby à Adolf : ça a donné quoi dans quel contexte ?