• We have updated our Community Code of Conduct. Please read through the new rules for the forum that are an integral part of Paradox Interactive’s User Agreement.
Tu a déjà une petite sphere d'influence stable, maintenant, le prochain objectif, c'est de ceindre la couronne impériale! La France se débrouille dans la Guerre de Cents Ans?
 
C'est effectivement le prochain objectif! ^^ M'enfin, y a des parasites dans le coin... :mad:
La première partie de la guerre a été victorieuse. Je mettrai une carte en début de prochain chapitre. Mais ça va se gâter assez vite. Sans pourtant perdre la guerre. C'est assez bizarre ce qu'il s'est passé d'ailleurs. Vous aurez un point sur l'Europe un peu plus loin. Il y a des trucs rigolos qui se sont déroulés. :)
 
  • 1
Reactions:
Non il est très bien ton update.

J'attends avec impatience les cartes de l'Europe alors. :)
 
Merci! :)
Oui, vous verrez que dans l'ouest de l'Europe, c'est assez funky! Il se passe des trucs que je n'avais jamais vus auparavant...
 
Pourquoi ne pas poster ça maintenant?
Laisse le prendre son temps! L'écriture d'un AAR, c'est toujours mieux d'attendre avant de mettre en ligne le prochain chapitre.
 
Je posterai un nouveau chapitre le weekend prochain. Vu qu'il y a encore 3 jours, j'aurai plus de temps. Là, je ne serai pas trop là aujourd'hui, donc ça risque d'être assez difficile... :) Mais t'inquiète, les screens sont prêts! ;)
 
des débuts victorieux ! maintenant il va falloir récupérer le titre impérial

C'est en cours! ^^ Bon, j'ai bien plus avancé dans la partie que ce que j'ai écrit dans l'AAR, donc pas mal de choses se sont passées! ;)
 
Albert II (Archiduc 1330-1384) : Affirmation de puissance

1) 1366-1371, sauvetage in-extremis

La paix intérieure et extérieure acquise par l’Autriche permit d’améliorer grandement les relations d’Albert et des électeurs du Saint-Empire. Très vite, le rapprochement opéré avec l’évêque de Trier se concrétisa sous forme d’une alliance et du soutien de celui-ci lors des prochaines élections.

Cependant, Charles IV de Bohème n’acceptait que relativement peu l’essor économique et diplomatique de son ambitieux voisin. Souhaitant limiter l’influence grandissante de l’Autriche, qui venait d’acquérir le soutien indéfectible de ses nouveaux vassaux, l’appui français et le vote de l’électeur de Trier, qui s’appuyait sur une solide base au sud de l’Empire, il organisa de son côté une puissante alliance à l’est, agrémentée de quelques soutiens occidentaux, notamment les Trois Evêchés de Metz, Toul et Verdun.

Ce sont d’ailleurs ces derniers qui allaient précipiter l’Autriche au bord du chaos. Le 11 novembre 1366, la France, lasse des provocations bohémienne par l’intermédiaire des trois évêques, décida d’intervenir militairement pour restaurer l’ordre sur sa frontière est. Des mercenaires de Charles IV avaient en effet réalisé une incursion quelques mois plus tôt, alors que l’armée française avait franchi les Pyrénées lors de son intervention en Navarre, pour piller les marchands venus à Provins au moment des foires de Champagne de septembre.

31322613661111.png



Profitant de sa position d’Empereur, Charles IV rejoint la coalition anti-française, souhaitant démontrer aux électeurs qu’il n’hésitait pas à combattre ceux qui avaient permis son accession au trône dix ans plus tôt.

14834513661111map.jpg


En vert, les membres de l’alliance engagés aux côtés de la France, en bleus les alliés autrichiens n’étant pas intervenus, en rouge, la coalition bohémienne.

Les premières escarmouches eurent d’abord lieu en Alsace, près de Colmar. Le comte d’Alsace avait profité de l’absence de troupes autrichiennes pour mettre le siège devant la ville. Mais très vite, les Bourguignons de Philippe II libérèrent l’étau sur la cité. Mais c’est en janvier 1367 qu’eut lieu la première vraie bataille du conflit.

L’intérêt du roi Charles n’était bien entendu pas la défense des Trois Evêchés qui étaient voués à disparaître face à la puissance française (Metz tomba en février 1367, Toul en avril et Verdun le 8 mai), mais d’affaiblir son dangereux voisin du sud. Réunissant ses troupes et celles de ses vassaux silésiens, il franchit le Danube gelé le 3 janvier 1367 afin de rejoindre la station de l’armée d’Albert II à Presbaum où ce dernier attendait les troupes de ses vassaux tyroliens et istriens. Leur retard pris sur les routes enneigées plaçait Albert dans une position délicate dont voulut tirer profit Charles en délaissant Vienne. Au matin du 5 janvier, il ordonna à son armée d’attaquer les positions autrichiennes. Albert résista vaillamment envoyant ses capitaines hâter ses alliés. Alors que la situation semblait intenable en début d’après-midi, les troupes de Trieste arrivèrent à marche forcée suivis peu de temps après par les troupes de l’archevêque de Salzbourg. Charles fut débordé face au nombre et ordonna à ses troupes de se retirer sur la rive nord du Danube. C’était sans compter un mouvement de cavalerie sous les ordres de von Stubenrauch qui était allé se placer à proximité de Vienne. L’armée bohémienne débanda sans qu’Albert n’ordonnât la poursuite générale.

53786313670105.jpg



Jusqu’au mois de mai, Albert parcourut la Bohème, la Silésie et la Saxe, à la recherche des troupes bohémiennes qui avaient fui en Hongrie suite au droit de passage offert par Louis Ier. Albert, souhaitant débusquer son ennemi, mit le siège devant Prague le 1er juin 1367. Charles de son côté profitait de l’absence de troupes coalisées pour razzié l’Autriche et attaquer le sud du pays en compagnie de troupes de la Hesse et de Cologne.

77950213670611.jpg



Rappelé en toute hâte, Albert poussa ses troupes jusqu’en Carinthie où il affronta 8000 hommes de Charles à Hüttenberg, au nord, sur la route de Klagenfurt, le 19 août. Les troupes autrichiennes, épuisées par leur marche forcée depuis Prague, stationnèrent à Klagenfurt pour l’automne et l’hiver. Charles de son côté avait retraité à Graz où une autre armée tenait le siège. Réunissant ses forces, il contrattaqua au mois de septembre.

Les alliés autrichiens avaient profité de ce répit pour retourner sur leurs terres pillés par les bandes mercenaires ennemies. Seuls les Autrichiens tenaient encore position. La force bohémienne, dirigée par le capitaine Wladislaw Kahl, bien qu’inférieure en nombre, surprit les troupes d’Albert II au petit matin du 19 septembre 1367. Lançant sa cavalerie sur des hommes non préparés, Kahl réussit à percer jusqu’aux postes de commandement, semant la panique dans l’armée autrichienne. Très vite, Albert ordonna le repli à ses hommes. Le sud du pays étant peu sûr, il ordonna de marcher vers l’Alsace où il pourrait demander de l’aide à Jean II de France.

45249413670919.jpg



Cependant, le roi de France était occupé en Alsace et en Italie, sans pouvoir apporter de soutien armé à ses alliés de l’est. Albert dut patienter à Mulhouse sans possibilité de contre-attaquer. L’hiver passé, Strasbourg accepta de signer une paix humiliante avec la France. Jean dirigea plus tard ses troupes vers l’Italie. Albert, vexé de voir ses terres écrasées par les Bohémiens (la dernière place forte de Carinthie méridionale, Richenburg, était tombée en janvier), ordonna de son côté de faire marche vers le Tyrol. Le 20 juin 1360, il attaqua à Lienz les compagnies italiennes du capitaine Luciano d’Agnesi qui furent écrasées.

69610413680620.jpg


Cependant, éprouvé par ce combat, il ne put poursuivre son ennemi et se contenta d’attaquer les garnisons bohémiennes en Carinthie. La France venait de son côté de refuser toute aide militaire à Albert. Dépourvu de soutien, ce dernier ne put que constater les dégâts de l’occupation des troupes de Charles IV. Le 30 août, Graz tombait, suivie de Gorizia le 2 septembre. Au nord, Gmunden le 18 septembre, St. Pölten et Zwettl le 1er novembre.

Salzbourg, prête à tomber, fut sauvée in-extremis par une armée dirigée par le comte de Gorizia et des compagnies prêtées par le roi de France le 19 septembre.

75796113681101.jpg


Alors que la situation semblait perdue, Jean II engagea des pourparlers avec Charles IV. Le jour même de la chute de Sankt Pölten, il rencontra son farouche adversaire, proposant une paix équitable. Les Trois Evêchés étaient tombés et réunis à la couronne de France. Les armées françaises assiégeaient les villes de Hesse et d’Italie alliées à la Bohème et étaient prêtes à remonter vers l’Autriche. Sentant la situation devenir difficile, Charles IV signa une paix honorable et accepta de revenir au statu quo ante en Autriche. Le 3 novembre, la paix était signée. Albert remercia chaleureusement Jean pour ces négociations si favorable à ses domaines.

86138913681103.jpg



2) 1368-1370 : effort diplomatique

Ressortie exsangue de ce conflit, deux ans furent nécessaires à l’Autriche pour se reconstruire. Militairement incapable de faire face aux armées bohémiennes, c’est sûr le terrain diplomatique que la partie devait être gagnée. En signant une alliance avec le comte Palatin, Albert espérait étendre son réseau d’influence au sein des cercles d’électeurs. Mais l’un d’eux devenait un poids pour la stabilité de l’Empire et risquait d’entraîner de nouveau l’Autriche dans une guerre perdue d’avance contre la Bohème. Les prétentions brandebourgeoises sur la Poméranie étaient rejetées en bloc par Charles IV qui espérait pacifier le nord de l’Allemagne afin de mieux s’en prendre au sud. L’alliance entre Albert II et Louis II de Wittelsbach était bien trop encombrante. Le décès de ce dernier le 2 juillet 1370 fut un prétexte tout trouvé pour mettre fin à ce partenariat risqué.

63461013700702.jpg


L’Autriche se remettait péniblement des deux années de guerre contre la Bohème. Une fronde fut lancée par des nobles espérant profiter de la faiblesse du duc. Le 1er février 1369, les révoltés, sous les ordres de Ferdinand von Mittelbach, attaquèrent le palais ducal de Vienne, espérant renverser le monarque. Mais von Stubenrauch, dont les troupes tenaient leur quartier d’hiver au sud de la capitale, sût réargir rapidement. Chassés, déboutés et écrasés, les révoltés furent poursuivis et éliminés jusqu’au dernier. Mittelbach, pour l’exemple, fut décapité avec ses complices et leurs corps exposés pendant des mois aux portes du château de Vienne. Albert voulait prouver que si faible qu’il soit sur le plan européen, il était apte à tenir les rênes du pouvoir sur ses terres.

32315013690201.jpg



Mais comme dit précédemment, à l’extérieur, la situation militaire autrichienne était vue comme précaire. Et des ennemis acharnés allaient essayer d’en profiter.


3) Guerre hongroise

Louis Ier de Hongrie voulait rattacher, au nom de prétendus droits anciens, les domaines d’Ottokar II de Bohème à sa couronne. Depuis des années, toute sa diplomatie impériale était orientée à cet effet. Ses revendications sur la Haute et la Basse Autriche étaient, depuis les années 1350, tombés en désuétude. Mais l’échec militaire autrichien en 1366-1368 avait relancé les velléités agressives de l’ogre hongrois. Le puissant royaume de Hongrie-Croatie venait par ailleurs de s’étendre au sud de la Transylvanie après une guerre éclair en Valachie. Conforté sur son limes sud, fort de son alliance polonaise au nord, Louis Ier pensait pouvoir vaincre rapidement en Autriche. Le 1er novembre 1370, ses armées prenaient pied en Istrie et en Styrie.

77068713701201.jpg


Le premier revers de la politique hongroise fut le désistement de son allié polonais. Casimir III voyait d’un très mauvais œil une extension par trop puissante de son neveu à l’ouest. Par peur d’entraîner contre lui l’ensemble du Saint Empire, en plein conflit contre les chevaliers teutoniques au nord, il préféra laisser seul Louis d’Anjou.

En Croatie, à l’annonce de la guerre, une révolte nobiliaire s’engagea pour renverser l’autorité hongroise sur le pays et installer un prétendant local [révolte le 1er décembre. La carte date du 2, j’avais oublié de prendre un screen à ce moment ! ^^].

Louis se retrouvait donc seul face à l’Autriche et ses alliés. Et cela allait lui coûter cher [d’ailleurs, autre commentaire, je ne comprends pas pourquoi l’IA m’a déclaré la guerre à ce moment-là… Sachant qu’il allait être seul, c’est un peu idiot. Peut-être est-ce dû à mon niveau de maintenance de mes troupes au minimum et à l’état de mes finances ?].

De son côté, Albert pouvait compter sur son cercle d’influence (Tyrol, dont le futur héritier était Sigmund Franz de Habsbourg, neveu d’Albert, Salzbourg, Trieste, Gorizia, Lorraine), plusieurs électeurs (Trier, Palatinat) et le soutien à distance de la France. Cependant, le roi Jean II allait très vite abandonner l’idée d’une expédition militaire en Hongrie.

L’Empereur Charles, sentant l’opportunité pour lui de voir l’Autriche affaiblie, décida de ne pas intervenir à la défense d’un membre du Saint-Empire. Cet acte allait être décisif pour l’avenir de la couronne comme nous le verrons plus loin.

87593513701202.jpg



Le 7 janvier 1371, l’armée hongroise de Janos Hagymassy mettait le siège devant Graz. Les troupes autrichiennes, se relevant difficilement des échecs passés, attendirent le retour du printemps et le soutien de ses alliés avant de se lancer au sauvetage de la ville. Le 5 mai, les forces de von Stubenrauch, renforcées de contingents tyroliens sous les ordres de Sigismond de Habsbourg, prirent la route du sud. Quatre jours plus tard, le combat s’engagea à Neunkirchen alors que les forces hongroises remontaient vers Vienne.

Les éclaireurs hongrois n’avaient pas découvert l’armée unifiée qui venait à eux et n’avait pu rendre compte à leurs autorités de la force déployée par les Autrichiens. La surprise fut donc totale et la supériorité numérique de Stubenrauch allait suffire à écraser toute opposition. Le combat s’engagea en début de matinée aux bords de la Leitha. Les Hongrois s’apprêtaient à traverser à gué la rivière à l’est de la ville lorsque les Autrichiens attaquèrent les arrière-gardes. En quelques minutes, l’ennemi recula et abandonna ses positions. Nombreux furent ceux qui tombèrent lors des premiers engagements. Les autres fuirent en direction d’Eisenstadt, abandonnant à leur sort plus de 3000 troupiers.

49798613710509.jpg



Cette défaite entraîna très rapidement la chute du royaume de Hongrie. Non préparé à un tel revers, les forces restantes fuirent en direction de la Transylvanie, laissant les Croates à la merci d’une invasion istrienne. Le 5 octobre, Hagymassy tenta une riposte contre Stubenrauch sous les murs de Szombathely, sans parvenir à faire lever le siège. Le 22 novembre 1371, Zadar tombait définitivement entre les mains d’Albert II, étendant ses possessions sur la côte dalmate.

40709713711122.jpg


999909137111222.jpg


Le 1er mars 1372, Eisenstadt se rendit, suivie de Szombathely (14 juillet), Osijek en Croatie (2 octobre), Pecs (8 octobre), Komarom (13 janvier 1373) et enfin Buda, la capitale hongroise, le 24 mai. Louis, enfermé dans son château, fut alors capturé par les assiégeants. Espérant toujours pouvoir être libéré par Hagymassy, il s’entêta à refuser toute négociation.

99400613730618.jpg


Le 29 juin, finalement, après l’échec de la dernière armée de sauvetage hongroise à Bihar, Louis accepta de signer une paix difficile à admettre. Eisenstadt fut transférée à l’Autriche.

11494913730629.jpg


Pour sa libération, Louis dût verser une rançon de 86000 ducats et 30000 autres sur plusieurs années, assurés par l’occupation de plusieurs places fortes danubiennes pendant cinq ans.

86740113730630.jpg


Entouré de rouge, l’Autriche en 1370. En orange, les conquêtes de 1373.
 
Je crois que cette guerre, de toutes celles qui ont pu m'être déclarées dans ce jeu, est la plus étrange... Elle était perdue d'avance! C'est quand même bizarre...:confused: Tant mieux pour moi, je me suis bien renforcé! :cool::p
La suite très vite! Avec la situation européenne parce qu'il ne se passe pas grand chose pendant pas mal de temps... :D
 
Intéressant comme chapitre! Tu arrives à t’étendre, malgré toutes tes restrictions! D'abord l'empire germanique, ensuite l'empire danubien! Ce chapitre clarifie tes ennemis futurs (la Bohème et la Hongrie) et ceux qui devraient tomber sous ta couronne! Avec cet acte de refus de la Bohème, le trône impérial te semble acquis.
 
Last edited:
C'est malin, j'ai commencé une partie Valaque.:D
J'vais peut-être faire un AAR.
Ça commence bien, en tout cas.
Une guerre délirante dans les Balkans, la Bulgarie dans la merde, les Ottomans qui bloquent contre l'Alliance Valaquo-Byzantine....:eek:
Je trouve qu'il y a plus de possibilité avec ce départ qu'en vanilla.:)
 
Lancez-vous dans un AAR les amis! :)
Concernant la stratégie, c'est plutôt une opportunité qu'autre chose. :D En écrasant les hongrois en deux trois batailles (j'en ai passé certaine car seule la première était marquante), j'ai réussi à assiéger presque tout le pays. Il y aura bien quelques opportunités plus tard, car j'aimerais au moins rétablir les frontières de l'Empire Austro-Hongrois. C'est en bonne voie et je pense pouvoir m'étaler même au-delà. Mais mes objectifs en attendant la Réforme est tout autre. Enfin ça, vous verrez plus tard! ;) J'en suis en 1500 environ dans la partie (et j'ai découvert Cities Skyline, donc j'ai un peu lâché le jeu! :p Mais je vais y revenir en fin de semaine).
 
Intéressant comme chapitre! Tu arrives à t’étendre, malgré toutes tes restrictions!

Le fait de pouvoir emporter des provinces par event dans MEIOU est pas mal. Je prends du War Exhaustion, mais je gagne la province sans prendre de BB. Au final, c'est un mal pour un bien! Le problème, c'est que ça ne marchera pas sur les monoprovinces. Il faudra que je résolve ce soucis parce que prendre -30 mini de relations à chaque fois que j'annexe un pays, ça fait sacrément mal... :confused: