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unmerged(38642)

Hawkeye.
Jan 24, 2005
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Rire gras qui finit étranglé dans un juron d'ivrogne.
DD sort du bar chancelant, et s'affale dans une meule de foin, impudément vautrée au bord du chemin, abandonnée à un feu tricolore par quelque maître, agriculteur de la FNSEA inconséquent. La posture fantasque est inconfortable, et la paille lui gratte tellement la joue que celui ci se pourrait se croire la tête entre les deux seins mal rasés de la poitrine siliconnée d'un travesti. Un son rauque échappe de sa bouche. Il voit voler des petites boules bleues.
Un camion du loto a du se renverser dans le coin. DD se releve alors difficilement, pour chercher, titubant, la présentatrice. Apparait soudainement à ses yeux un renard de feu !

"Salut ô DD
- Salut ô WC..."
DD éclate d'un rire gras et manque de finir noyé dans ses propres sécrétions salivaires.

"Certes certes... Je suis le grand Renard de Feu !
- Ouais moi aussi je sais faire ça, j'ai même des photos pour le prouver !
- Tu peux m'appeler Mozilla...
- Que dalle Zaza je le connais, c'est un pote à Lord Klou ! Il vit dans la city d'ailleurs... Lord Kloucity..."
DD éclate d'un rire gras et manque de finir noyé dans ses propres sécrétions salivaire.

"Tu a été choisi
- Poil au zizi !!!
- Par le grand conseil
- Poil aux aisselles !!!
- Pour devenir
- Poil au tapir !!!
- Le grand messie
- Mais non !
- Mais si !"
DD éclate d'un rire gras et manque de finir noyé dans ses propres sécrétions salivaire.

"Coooooooooool ! Et pourquoi moi ???"

Devant l'ininterêt du dialogue... poursuivons :D.

"Donc si je comprends bien y'a Grégoire qui c'est fait attaquer par un TDC ? Tanguy Du Castel ? Hein ? Ah... CTD ??? Connais pas... ? Et c'est bibi qui doit être pape parce qu'il a l'âme la plus pure sur le GPS de Foulqus l'ancien ?"
DD éclate d'un rire gras et manque de finir noyé dans ses propres sécrétions salivaire.

"Et j'ai le choix ? Oui ? Ah tu peux aussi me bannir ? Euh... Bon ben c'est parti mon kiki !!!"

serie6ac.jpg

Murmures.
"Foutre Dieu il dort...
- C'est bien la peine tiens...
- Ouais mais l'espece de truc enflammé la, Mozilla, c'était l'esprit saint ?
- Peut être, mais pas l'esprit sain...
- Il se réveille !
- Eh Dédé, réveille toi, tu va être élu pape."

Le chevelu émerge, dégrisé : "Hein ? Qui ça ? Moi ! C'est pas ma faute madame, c'est les médicaments. Euh... C'est quoi ce carnaval ? On dirait un congrès de l'Internationale avec tous ces keums en noir et rouge ! "
Rire un peu forcé du grunge propre qui se termine en un long soupir.

Un prélat se penche à la fenetre et bafouille une infame soupe latinoide avant de retourner vers l'intérieur de la salle, happé par le silence de mort qui y regne :

"Annuntio vobis gaudium magnum;
habemus Papam:

Eminentissimum ac Reverendissimum Dominum,
Dominum omnibus
Sanctae Romanae Ecclesiae Ebrium Dedem
qui sibi nomen imposuit Alexandrem nonus
".

alexandre95vc.jpg

"On est pas dans la merde, nous...
- Alexandre 9 ??? Il veut faire son Borgia ? Le VII et le VIII ont pas été franchement mieux en plus... Mamma mia, j'aurai du épouser Carlo quand il a ouvert sa pizzeria.
- Qu'avez vous dit ???
- Euh... Rien votre sainteté...
- Mouais... Allez messieurs présentez vous !"
 
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Ikor Ibarrategui

Le Cardinal Ibarrategui



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Le Cardinal de Bilbao, son Excellence Ikor Ibarrategui, naquit au tournant du siècle dans une riche famille de propriétaires navarrais. La lignée de ses aïeux était fort glorieuse. Plusieurs d'entre eux participèrent aux Croisades. Le Comte Ibarrategui, longtemps prisonnier des arabes dans les années 1170, avait réussi, par la seule force de sa persuasion et de son talent à démasquer des espions dans un Krak de chevaliers. Les Ibarrategui chantaient encore sa vaillance et sa clairvoyance sept siècles plus tard. Globalement, tous les historiens sérieux s'accordent à reconnaître que les Ibarrategui se distinguèrent sur tous les champs de bataille de la Chrétienté, des Croisades à la bataille de Las Navas, de Lépante au siège de Vienne.

Car à chaque fois que résonnait quelque part le cri de douleur d'un chrétien abattu par un Mauresque, un mongol ou un renégat luthérien, les Ibarrategui prenaient les armes et combattaient, plein de vaillance et de courage. Le Comte Ikor-Enguerrand XXII, père du Cardinal, avait trois fils. Le premier hérita du Comté dans les années 20, le deuxième disparut dans des circonstances mystérieuses en Amérique Centrale lors de la guerre d'indépendance des colonies espagnoles du nouveau monde, le dernier, et bien, c'était le Cardinal.

Loin du fracas des armes qu'affectionnait tant sa famille, il étudia la théologie et se plaça radicalement dans le camp des Purs, des partisans d'une Papauté forte et agressive. Comme le Cardinal le disait tout le temps : "Une bonne IXe Croisade, on éclate tous les païens, on rase leurs camps de tente du désert et on flanque leur météorite dans la Mer Rouge". En général, après avoir prononcé ces phrases l'écume au lèvres, il se dirigeait vers la bouteille de vin de messe et en buvait une bonne rasade.

"Et après qu'on ait pilé les météques du Hedjaz, on ratonnera les sultans. On leur fera reconstuire Sainte-Sophie. Et puis Sainte-Maxime. Et puis Saint-Symphorien aussi! Bande de salauds! Ottomans, tête de merlans!"

Seconde rasade un peu plus longue. Souvent la bouteille était terminée.

"Et les parpaillots? Les parpaillots c'est rien que des voleurs de muguet! Luther, c'est de la roupie de sansonnet qu'a mal vieilli. Ils mangent les enfants! C'est une épreuve du... hips! démon que Notre S... Seigneur nous imp... hips! impose! On va convertir les hérétiques d'Europe du ... hips! Nord! Quand tu vois une... Suédanoise du Nord, tu sais que Dieu a voulu t'imposer une épreuve. Surtout Ingrid! La vache, je lui aurais bien beurré le...
"DON IBARRATEGUI, RETOURNE A TES PANZANIBA au lieu de dire des âneries" tonna une voie grave. Une lumière aveuglante venue du ciel éclairait le Cardinal.
-Oups! Pardon Seigneur, mais c'est les émotions avec ce nouveau pape! Paraît qu'il est même pas pubère. ça en excite à la Curie. Chuis sûr que c'est pour ça qu'ils l'ont élu! Et pas moi! Ouiiiinnnnnn! Pour me conso... hips! ler, je bois!
-C'est ça cherche toi des excuses! Pas de pêché mon cochon! Tu me feras 20 pater et trois alka seltzer!
-Oui Seigneur"

Le Cardinal se relevait alors pour prendre une bouteille de Goutte de Vizcaye, un petit alcool à 80° qui servait aussi à Ramuncho, son secrétaire, pour nettoyer les taches sur sa soutane. (d'ailleurs la grosse voix qu'on vient d'entendre, c'est aussi Ramuncho qui en a marre de nettoyer le vomi cardinalice et qui se fait passer pour le Boss. D'ailleurs le projecteur pour faire comme dans la pub coûte vachement cher...).
Après quelques verres, le Cardinal se faisait encore plus prolixe, mais nettement moins clair:

"Y a ... blurp! aussi les gnortodoxxxes! hips! C'est des ... méchants garchons les gnorthodoooxes! Bouuuuuh ! Faut aller raser Bakou! euh... non, Bacsou! Euh... Picsou! NOOOOON! Je veux dormir..."

Le Cardinal tombait alors de sa chaise pour dormir à la dure sur le sol de son office. Que de belles contritions! Quel grandiose esprit du christianisme originel chez le Cardinal Ibarrategui!

Comme le disait toujours ce bon Ramuncho:
"Ch'est pas tout cha, mais ch'est encore à moi de nettoyer ses chaloperies! Rhololo! Il a encore vomich! Et qu'en pluche sa belle choutane est toute chalie! Maudit bouloch!" :mad:

Lorsqu'il n'avait pas bu (avant huit heures du matin), le Cardinal développait des vues très claires sur la politique mondiale :


Invasion de l'Islam
Nuire aux arabes
Quémander l'aide de l'Espagne et de l'Autriche
Utiliser l'argent des fidèles
Ignorer les offres de paix
Savater les gnorthodoxes
Irradier le monde de notre religion
Tabasser les parpaillots
Irriguer le Sahara avec le sang des infidèles
Opérer de savantes stratégies militaires
Noyauter les gouvernements de la terre entière


Le Cardinal était évidemment un fieffé réactionnaire qui voulait restaurer "le temps glorieux ou un éternument du Pape faisait trembler les puissants de ce monde". Dernier détail, il avait failli être élu Pape (à 112 voix près), mais avait inexplicablement loupé son coup. Tout ça pour un sermon prononcé dans un état... légèrement alcoolisé, parlant de boogie-woogie avant la prière du soir!
 
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Don Cesaro Belmonte "il pacha"

Cardinal Belmonte

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farley.jpg

Don Cesaro était originaire du petit village de Belmonte en Sicile. Il avait toujours révé de gloire, il se voyait en général victorieux, en prince ou même en empereur comme ces couillons de romains...
D'ailleurs on retrouvait ces rêves de gloire dans ses manières alors même qu'il n'était qu'un gamin des rues et qu'il brulait des chariots ou du temps ou il avait fréquenté le millieu à Palerme, cela lui avait valu d'être connu comme "Il pacha".

Et puis un jour, à vingt ans, lors de la mort de Pie VI (on ne parlait que du pape à venir) Cesaro eut une idée amusante mais qui allait agir comme une révélation. Un soir, dans sa taverne de prédilection, il lança à ses amis :
"Hé les Gars, vous savez ce qui serait fort ?"
Evidemment comme souvent lorsque ce genre de question est posé, un silence poli s'ensuivit...
"Ben ça serait d'être le fils du pape ! Ca serait le pied nan ?
Evidemment comme souvent lorsqu'une connerie est dite, un silence géné s'ensuivit...
Le pacha était sympa et tout, il se demerdait pas trop mal dans le "bizness" comme disaient les angliches (enfin ils le disaient pas comme ça, mais ils parlaient comme des tafioles de toute façon) mais c'était pas non plus un génie et des fois il avait vraiment des idées bizarre...
"Heu... Déjà, c'est techniquement pas possible et en plus ça t'avancerais à quoi ?" hasarda une voix.
"Ben t'imagines tout le monde te donnerais du Monsignor dans les états du pape, tu serais comme un prince, mais sans l'être, et puis si tu dis : Mon père c'est le pape ! Ben ça calme... En plus je suis sur que c'est possible, y a bien un pape qu'a eu des enfants nan ? Et puis après tout qu'est ce qui l'empêche de faire ses gosses avant de devenir prêtre hein ?
"Sauf que ton père n'est pas le pape ! Si Ricardo était pape ça se saurait !"
Rire gras.
Et le fait est qu'ils avaient bien raison, le pére de Cesaro n'avait rien d'un pape et les chances qu'il le devienne un jour même s'il se faisait ordonner étaient bien minces, pour ne pas dire inéxistantes...
En plus d'aucun pourraient rétorquer : "Et pourquoi fils de pape ? Pourquoi pas fils de roi ? Tu veux faire l'original ?"
Ca, même Cesaro n'aurait pu y répondre, au début...

Mais l'idée le travaillait et bien qu'athée, chose rare en sicile, d'ailleurs il ne s'en vantait pas trop ça faisait mauvais genre, il commençait à s'imaginer en prélat...
D'autant plus qu'à défaut d'être fils de pape, il pouvait peut-être le devenir (l'avantage de la fonction sur un titre royal)...
Bien sur il y avait aussi des défaut à la condition papale, plus de filles par exemple (encore que Cesaro était sur qu'on pouvait toujours s'arranger, quelle femme censé refuserait les avances du souverain pontife ? Pape ! C'était la classe quand même !) Et puis bien sur, il fallait apprendre deux trois bricoles pour devenir pape...

Et Cesaro pour apprendre autre chose que tapper sur un mauvais payeur, il avait toujours eu du mal. En fait, au fond, il était pas si béte que ça, mais il avait jamais eu l'envie de faire des efforts...

Ces formalitées pour devenir pape le tracassaient et il alla se renseigner auprès du curé de sa paroisse.
Lorsque son patron, Don Vito Cortizone l'apprit, il a ri si fort qu'il faillit s'étrangler. Après avoir repris son souffle il se fit ammener Cesaro.
"Alors mon garçon ! Tu veux devenir prêtre ?"
Air hilare
"Non, prêtre c'est nul, Pape, ça c'est cool !
Air hilare et étonné
"Pape rien que ça ?"
"Ben oui, vous imaginez tout les avantages pour mes potes et moi ? Passeport diplomatique, fric, femmes... Hum nan ptêt pas, encore que... Enfin bref, je dis ci ! Je dis ça ! Et les gens le font !!!"
Air hilare mais interessé
"Ha oui, c'est sur que ça serait intéressant d'avoir un pape pour ami..."
Air pensif
(Ce jeune imbécile ne sera jamais pape, mais il pourrait m'être utile d'avoir quelqu'un à moi dans la place, l'archevêque de Palerme passe ses nuits dans ce bar angliche pour marins ivres et dépravés sur les quais, le "Swinging Blue Boy"... Il va lui arriver des bricoles un de ces quatre, c'est sur que ça va lui retomber dessus... En plus à 73 ans c'est pas sérieux. Il a la santé si fragile ! J'ai deux, trois connections à Palerme et à la cour à Naples... Humm je suis peut-être sur un coup là...)

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A Palerme, trois ans plus tard, monsignor Pietro Dominico Comunfoqo se suicida en se jetant dans le port les pieds cimentés, pendu, la tête à l'interieur d'un fourneau après s'être tiré dessus plusieurs cartouches de chasse et balles de pistolets. Une lettre retrouvé opportunément chez lui sur une commode près de son argenterie (manquante) expliquait son geste par le dégout qu'il ressentait vis à vis de lui même et de ses envies contre nature.

Lui succéda soutenu par quelques personnes influentes de la cour un jeune prêtre brillant (il y avait eu suffisament d'argent versé et de menaces aux professeurs de son séminaire pour s'en assurer) du petit village de Belmonte.


Plusieurs années passèrent et Cesaro rendit, ainsi que convenu, quelques services à ses "amis" de Palerme et de Naples, qui lui valurent d'être nommé cardinal.
Son rêve était si près de se concrétiser !
Aussi lorsque Pie VIII mourut en 1831, Cesaro passa ses journées à gambader au Vatican en chantonnant.
Le résultat de l'élection (une seule voix pour lui, la sienne) le fit redescendre sur terre... Il est vrai qu'il n'avait pas vraiment chercher à se faire connaître et qu'il ne s'était encore jamais préocupé de politique (autre que satisfaire ses "amis" et "les siens")... il le payait cher, en plus l'autre guignol endimanché qui se dandinait sur le balcon ("Habeus papam gnagnagna") avait l'air d'un puceau...
Si on pressait son nez Cesaro était sur qu'on verrait encore du lait couler...
Pfff, il allait régner au moins 40 ans si on ne s'occupait pas de sa santé voir plus !!!...
Et ça voulait dire qu'à la prochaine élection, lui même aurait... ?
Oula... Trop !
Bon il fallait s'organiser, se chercher des alliés et essayer de prendre les choses en main dans ce foutu palais, l'autre zigoto était pape soit, mais en attendant qu'il meure Cesaro allait veiller à ce qu'il fasse ce qu'on lui demande, d'autant plus que les consignes qu'il recevait de plus haut (Non ! Pas ce "plus haut" là ! L'autre...) devenaient de plus en plus exigeantes. Son rêve brisé venait de sortir Cesaro de la torpeur béate dans laquelle il avait passé l'essentiel de sa vie.

Le pacha devait pour réagir sortir de l'ombre, mais il nageait dans les différentes factions de la curie...

La politique c'était pas son truc, lui, on lui rendait service et il rendait service. Ca marchait comme ça la d'ou il venait...
D'ailleurs son action au nom de ses relations l'avait fait agir jusque là de manière plutôt conservatrice.
Sans que cela lui pose de problèmes de conscience d'ailleurs car il n'était absolument pas politisé.
Néanmoins ses origines modestes et son bon fond faisait que si jamais on le laissait penser et agir par lui même, il se comporterait probablement en socialiste.
Et à partir de maintenant, face au résultat du conclave il n'allait plus se contenter d'obéir...
 
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Luigi Erispogwanni

Né en 1766, le petit Luigi Erispogwanni est le sixième fils de Philippo Erispogwanni, riche banquier Milanais. Ne savant que faire de ce rejeton non attendu (sa mère avait 45 ans lors de sa naissance), papa Erispogwanni lui choisit la voie religieuse en le faisant entrer au séminaire a l'age de 13 ans. Rapidement le petit Luigi montre a ses pères supérieurs de grandes capacités intellectuelles. Mais la révélation de son impiété par un de ses camarades faillit lui couter sa place dans l'institution catholique. Un accord entre papa Erispogwanni et le père responsable du séminaire permit néanmoins d'etouffer l'affaire. Mais de cette expérience traumatisante (le petit Luigi dut faire pénitance au pain sec et a l'eau tiède pendant 2 ans) fit se developper chez le jeune Luigi un machiavelisme certain. N'ayant pas renoncer a son athéisme, mais ne pouvant le confier a personne, Luigi decida d'etre a la ruine de l'Eglise Catholique de l'interieure. Mais pour cela, il lui fallait arriver au sommet de la Hierarchie catholique.
Ordonner prètre en 1784, Luigi réussit a passer sans trop se faire remarquer la période anté-Concordat francais de 1804. Malgré son attachement aux idées de la Révolution Francaise, il redoutait que celle-ci ne fut qu'un feu de paille. Néanmoins, il prit de nombreux contact avec l'occupant francais et lors de la signature du Concordat de 1804, il fut ordonner Evèque de Milan.
Jouant des coudes en 1814, il put etre ordonner Archevèque de Pavie lors de la fuite de l'ancien occupant des lieu avec les armées francaises.
Sa lutte contre les soulèvements de 1830, qu'il jugait contre-productif, lui permit de se faire désigner Cardinal en 1832. Ce Socialiste avant l'heure avait enfin réussit a acceder au pouvoir. La chute de la théocratie Pontificale est proche !


Cardinal Erispogwanni
Faction XXX
 
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Cardinal Giuseppe de Mauclerone​

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Né à Malte, des amours interdits de l'inquisiteur local avec une prostitué du port de Vittoriosa, le Cardinal Giuseppe de Mauclerone s'était très vite retrouvé dans les couloirs du Vatican, d'abord comme simple enfant-à-tout-faire-gentil-mais-un-peu-con-que-si-y-avait-pas-la-charité-chrétienne -je-l'aurais-déjà-foutu-dehors-avec-mon-pied-au-cul ; les efforts répétés de Pie VI, qui tenait à faire de l'enfant un agent qu'il contrôlerait directement, pour son éducation firent du jeune Giuseppe un fidèle serviteur du trône papal. Giuseppe fit ses premières armes auprès de Léon XII qui l'envoya en France pour assister le nonce apostolique. Francophone et francophile, il est pourtant résoluement opposé au clergé français, nettement, en faveur de la noblesse, qui parviendront à le faire muter en Amérique du Sud. Là, il rencontre Simon Bolivar et devient le principal intermédiaire entre le révolutionnaire et le Saint-Siège. Nommé cardinal de la Fédération de Grande Colombie, il y reste jusquà la nouvelle de la mort du pape Léon XII.
De retour à Rome, il brille par sa constante opposition aux courants chrétiens traditionnels, qu'il accuse de demeurer inféodés aux puissances européennes.
De ses voyages, il a développé un esprit conciliant à la fois la rigidité du dogme, l'orthodoxie coercitive, et l'idée de toute puissance du spirituel sur le temporel :

Journaliste : Quelle est votre conception d'une industrie efficace?

Mauclerone : Tout dans l'état, rien en dehors, l'état doit tout planifier!

J : Vous excluez donc les échanges internationaux?

M : Tout à fait, seuls les produits validés par les autorités catholiques doivent pouvoir circuler afin de protéger notre commerce et les chrétiens des influences sataniques protestantes!

J : On dit de vous que vous êtes réactionnaire, que répondez vous?

M : La loi de Dieu a été écrite pour hier comme pour demain, nous n'avons pas à la négocier, l'Ordre Moral est la seule garantie de notre salut!

J : Que faites vous des juifs, protestants et orthodoxes présents sur les terres papales?

M : Il faut les convertir, de force s'il le faut, il est impossible et blasphématoire de considérer ces gens comme des citoyens normaux!


J : Comment comptez vous faire adopter vos vues aux catholiques?

M : Ils s'y plieront, il en va de leur rédemption, les autres nous les enverrons en enfer! La guerre est l'instrument de Dieu!
 
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Le cardinal Von Mosquito n'a jamais été connu pour sa conversation... c'est le moins qu'on puisse dire...

Il est froid. Il est Froid... Il est FROID...... IL EST FROID!!!!!!!! Brrrrrrrrrrrrr

Il ne sourit pas, il a un jour fait voeu de silence, et du coup, ne peux plus prononcer la formule pour le rompre... c'était il y a 43 ans...

Depuis, il ne communique plus qu'avec des petits papiers...

MAIS QU'IL EST FROIIIIIIIIIIIIIIIIIID!!!

D'ailleurs, suites aux plaintes de ses collègues, on a déplacé son siège à la Curie à l'extérieur... De toute façon, il n'a rien à dire...

Von Mosquito est un grand CONSERVATEUR ouvertement Moraliste, Il est pour que l'Eglise ne se mèle pas des questions économiques, et est donc pour un laisser faire et un libre échange criards.
En terme de citoyenneté, il pense que tous les fils de Dieu sont nés égaux. Il faut donc que TOUS AIENT LES MÊMES DROITS.

Quant à la Guerre, celà n'a jamais apporté de solution à l'Oeuvre de Dieu. Il est donc ouvertement Pacifiste.

Mais bon, tout le monde s'en fout de lui... il n'a rien à dire, et ses petits mots, personne ne les lis... Il fait trop de fôtes...


Cardinal Von Mosquito
 
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On ne sait pas trop d'ou sortait Diodinoti mais une chose et sur on l'entendait lui. Et il n'était pas froid mais plutôt chaud bouillant si vous voyez ce que je veux dire. Certain le dise ancien combattant d'autre mercenaire, nul ne sait, à peine arriver à Rome il avait crée un mouvement militariste, expansionniste et clairement réactionnaire par mis les Cardinaux. Son athéisme l'avais rapprocher du cardinal Erispogwanni qui, bien qu'il semble à première vu légèrement moins extrémiste, était également un joyeux bourrin.
 
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Cardinal Attila Bulgroz

Le Cardinal Bulgroz avait disparu !! De son bureau, il dirigeait le collège papal de la traduction des mots contemporains en latin. Travail écrasant ! Allez traduire "avion" en latin ... Surtout en 1830 !

Ce travail avait induit d'inquiétant troubles de la personnalité chez son titulaire : confronté en permanence à la modernité pour la traduire en une langue morte, ses opinions étaient, pour le mieux, contradictoires, pour le moins, complétement incohérentes. Il avait milité un temps pour une hostie en pain-d'épice !! La Bienheureuse Alacocque s'en retournait dans sa bienheureusité.
Censé attirer les plus jeunes des fidèles, ce projet avait été suspendu par la L'Inquisition, dirigée, il faut le dire, par des esprits obtus et fermés à toute ouverture sur la modernité...

Très marqué par ce qu'il considérait comme un échec personnel le Cardinal avait disparu : suicide ? Amnésie ? Surmenage ? Le Bar-tabac du coin était-il fermé ?

Les rumeurs les plus folles avaient courues : ce merveilleux cavalier inconnu ayant remporté le Prix de l'Arc de Triomphe sous le nom d'Hatilab UlGre était-il le même homme ?

Une peluche rose adoptant (plus ou moins) la forme d'un évêque avait connu un grand succès Noël dernier : coincidence pour celui que l'on appelait affectueusement (G)ros(s)e Moumoutte dans les couloir du Vatican ? Les kabbalistes étaient penchés sur cette énigme...

Mieux encore ! Du côté de Lhassa, un moine Thibétain répondant au nom d'Ati-Lhâbu Le-Gro-Ze ( ce qui signifie en bas-thibétain : "celui-qui-est-sans-l'être-tout-à-fait-alors-qu'avec-un-petit-effort") répandait une mystique animo-christique aurès des bergers de Yaks et les Yétis dans les vallées éloignées de tout contact avec TF1, c'est vous dire s'ils sont arriérés là-bas...

Le doute était partout et le casino, Partouche ! Il avait disparu, c'était la seule certitude.

Quand reviendrait-il ? Reviendrait-il ? Il ? (Continuez la suite logique)


A vrai dire, le Vatican, tout à ses complots, s'en foutait papalement... Mais bon peut-être interviendrait-il dans les débats passionnés qui allaient mener les Etats du Pape dans ce siècle troublé.



Pour tous, il n'y avait qu'une certitude : quand il reviendrait, si il revenait, les EP seraient alors réellement dans la merde...
 
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"Votre Sainteté je suis le cardinal Piccolo Machiavelli,

oui, le descendant de qui-vous-savez, Votre Sainteté, je compte bien redorer le blason de cet ancêtre aux brillantes idées si mal servi par une terrible notoriété. Après tout qu'est-ce que le cynisme sinon la franchise d'énoncer des vérités choquantes pour l'opinion commune ? Et depuis quand l'opinion commune a-t-elle quelques lueurs de vérité que ce soit ? Le peuple est là pour servir ses maîtres et son Dieu !

Avec le Cardinal d'Anjou et le Cardinal Giuseppe de Maucleronne je propose à Votre Sainteté de rappeler aux hommes qu'ils doivent courber la tête devant leur Dieu... et son illustre représentant sur Terre. Il faut reprendre en mains le destin des nations d'Europe. A commencer par les peuples italiens qui se détournent de la Foi pour se prosterner devant les commodités de l'industrie et de l'argent. Utilisons ce pouvoir de l'argent, levons des troupes comme aux temps héroïques et allons prêcher la bonne parole les armes à la main !

Votre dévoué serviteur"


Etrangement si Sa Sainteté entendait distinctement la voix de son cardinal il n'apercevait rien de son visage, dissimulé dans l'ombre de sa capuche monacale. Impossible également de deviner la taille réelle de cette silhouette environné d'obscurité. Le cardinal s'inclina avant de sortir de la pièce et la nuit sembla le suivre. Sa Sainteté sentit courir dans son dos un étrange frisson, glacial. Comment pouvait-on accéder à la charge de Grand Inquisiteur de l'Eglise avec un prénom aussi ridicule que "Piccolo" ? Et surtout comment osait-il ne pas se découvrir face au Pape ! La prochaine fois, se promit-il, il l'obligerait à se dévoiler. Il enfouit dans un coin de sa mémoire une vague réminiscence, il se promettait ça à chaque entrevue avec celui que l'on appelait, dans un murmure prudent, le Cardinal de la Nuit...
 
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