1613, mémoires d'un vieux sal... d'un vieux sage
Extrait des mémoires d’un vieux sal… d’un vieux sage, par Kô Lu-Tchi
« … une fois remis de ses deux décennies d’opium mon pote Arès remit un bon coup de collier. Je sais que personne ne me croira et qu’un tas d’exégètes boutonneux et coincés vont parler d’interprétation métaphorique et autres paraboles. Moi je dis qu’ils feraient mieux d’aller au bordel plutôt que de gâcher leur jeunesse à déformer mes propos : Genghis Klou c’est Arès. Point barre. Et je suis parfaitement sain d’esprit au moment où j’écris ça. Je précise, hein, parce que tous ces jeunes cons croient que je radote depuis que j’ai fêté mon 200e anniversaire. Rien d’extraordinaire à ça : une vie saine, une alimentation équilibrée à base de riz et de Saké, la pratique quotidienne de la méditation transcendantale et l’ouverture quotidienne des shakras de jeune personnes peu farouches. Voilà de quoi vivre vieux et en forme.
Genghis donc, avait une revanche à prendre contre le Tzar. Ce dernier l’avait traité de lopette. En tout cas c’est ce que je lui avait dit. Alors il décida d’aller lui faciliter le transit intestinal en lui débouchant le couloir sibérien à coups de hache. En 1593 le Tzar déclara comme d’habitude la guerre au Shah. Sauf que cette fois Genghis avait placé 40 000 hommes près de la frontière perso-russe. Ces hommes tinrent bon aux côtés des forces Perses dans les montagnes puis prirent l’initiative de la contre-attaque. Ils bousculèrent les forces ennemies. Un renfort de 30 000 hommes fraîchement débarqués leur permit d’arriver jusqu’à la bas du couloir sibérien Russe qu’ils entreprirent de remonter. Pendant ce temps à l’est deux troupes de cavalerie détruisaient les conquistadors russes et entreprenaient de partir vers l’ouest à la rencontre de la 1ere armée. La guerre fut longue mais après 7 années le Tzar abandonna toutes ses colonies et comptoirs commerciaux de Sibérie.
Le Russe calmé pour un moment il fallu s’occuper à nouveau de l’Asie : les infidèles Hindouistes de Surabaja acceptèrent le confucianisme en 1602. Notre ami le Shah nous permit une petite guerre fort bienvenue contre le Moghol qui nous permit de prendre quelques provinces économiquement intéressantes et de vassaliser Orissa en 1607. Une autre guerre permit de vassaliser Brunei et d'annexer makassar tandis que notre allié s'emparait d'Atjeh. L’année suivante les investissements massifs en infrastructure portèrent leurs fruits.
Nos ressources indiennes traversaient de nombreux péages à travers nos états vassaux ce qui nuisait considérablement au commerce. Alors Genghis décida que nos sujets du Bengale (en 1610) et d’Arakan (en 1612) rendraient hommage directement au Fils du Ciel. Nous eûmes également le bonheur de voir la fondation de la ville de Buriat, notre 1ère ville en Sibérie, fondée sur un riche filon aurifère, en 1611. Le regard du monde avait changé : désormais tous savaient que l’Empereur régnait sur la première nation de cette terre.
1613, l’Empire très au-delà du Milieu
Extrait des mémoires d’un vieux sal… d’un vieux sage, par Kô Lu-Tchi
« … une fois remis de ses deux décennies d’opium mon pote Arès remit un bon coup de collier. Je sais que personne ne me croira et qu’un tas d’exégètes boutonneux et coincés vont parler d’interprétation métaphorique et autres paraboles. Moi je dis qu’ils feraient mieux d’aller au bordel plutôt que de gâcher leur jeunesse à déformer mes propos : Genghis Klou c’est Arès. Point barre. Et je suis parfaitement sain d’esprit au moment où j’écris ça. Je précise, hein, parce que tous ces jeunes cons croient que je radote depuis que j’ai fêté mon 200e anniversaire. Rien d’extraordinaire à ça : une vie saine, une alimentation équilibrée à base de riz et de Saké, la pratique quotidienne de la méditation transcendantale et l’ouverture quotidienne des shakras de jeune personnes peu farouches. Voilà de quoi vivre vieux et en forme.
Genghis donc, avait une revanche à prendre contre le Tzar. Ce dernier l’avait traité de lopette. En tout cas c’est ce que je lui avait dit. Alors il décida d’aller lui faciliter le transit intestinal en lui débouchant le couloir sibérien à coups de hache. En 1593 le Tzar déclara comme d’habitude la guerre au Shah. Sauf que cette fois Genghis avait placé 40 000 hommes près de la frontière perso-russe. Ces hommes tinrent bon aux côtés des forces Perses dans les montagnes puis prirent l’initiative de la contre-attaque. Ils bousculèrent les forces ennemies. Un renfort de 30 000 hommes fraîchement débarqués leur permit d’arriver jusqu’à la bas du couloir sibérien Russe qu’ils entreprirent de remonter. Pendant ce temps à l’est deux troupes de cavalerie détruisaient les conquistadors russes et entreprenaient de partir vers l’ouest à la rencontre de la 1ere armée. La guerre fut longue mais après 7 années le Tzar abandonna toutes ses colonies et comptoirs commerciaux de Sibérie.
Le Russe calmé pour un moment il fallu s’occuper à nouveau de l’Asie : les infidèles Hindouistes de Surabaja acceptèrent le confucianisme en 1602. Notre ami le Shah nous permit une petite guerre fort bienvenue contre le Moghol qui nous permit de prendre quelques provinces économiquement intéressantes et de vassaliser Orissa en 1607. Une autre guerre permit de vassaliser Brunei et d'annexer makassar tandis que notre allié s'emparait d'Atjeh. L’année suivante les investissements massifs en infrastructure portèrent leurs fruits.
Nos ressources indiennes traversaient de nombreux péages à travers nos états vassaux ce qui nuisait considérablement au commerce. Alors Genghis décida que nos sujets du Bengale (en 1610) et d’Arakan (en 1612) rendraient hommage directement au Fils du Ciel. Nous eûmes également le bonheur de voir la fondation de la ville de Buriat, notre 1ère ville en Sibérie, fondée sur un riche filon aurifère, en 1611. Le regard du monde avait changé : désormais tous savaient que l’Empereur régnait sur la première nation de cette terre.
1613, l’Empire très au-delà du Milieu