• We have updated our Community Code of Conduct. Please read through the new rules for the forum that are an integral part of Paradox Interactive’s User Agreement.
Dom manuel I said:
Tu pourrais donner ton avis? Ils ont l'air bien comme sa mais tu en as pensés quoi toi?

C'est vrai que je fus assez rapide et j'ai oublié la moitié de mon post :rolleyes:

Je vais peut être un peu synthétiser mon avis car c'est à peu prés le même pour les 3 livres :
J'adore !!

heu... je développe ? ;)

Bon. Ca se lit trés bien. Même ma maman a aimé :D
Je ne sais pas quoi dire d'autre. A part que j'ai toujours l'impression d'être veritablement plongé dans ses histoires. Je suis peu être trés receptif à son style d'écriture (du moins à la traduction en francais de son style... je ne suis pas trés copain avec la langue de Goethe et Beckenbauer), mais je trouve que sa facons de raconter des petites histoires parfois mélangées dans la Grande (comme la Conquête du Mexique par Cortez) est trés réaliste.


Pffff... en me relisant, je me dis que je suis quand même pas trés fort pour donner envie de lire un bouquin... en général, je fais plutôt : Tiens, lis ! C'est trés bien !
;)
 
J'ai lu le Cavalier Suédois il y a deux mois. Effectivement, c'est un bon roman. Ce n'est pas particulièrement historique - Charles XII et la Poltava ne constituent qu'un arrière plan lointain, très lointain, à l'histoire d'un voleur particulièrement charismatique (j'ai adoré ce personnage), à son ascension - aux moyens douteux - et sa fin. La particularité de la lecture Leo Perutz, c'est que cela s'enchevêtre avec un questionnement (léger) à propos de l'identité. En fait, Perutz, un peu comme Selma Lägerlof, est très difficile à décrire à ceux qui ne l'ont pas lu. Non que l'histoire soit particulièrement recherchée, le style élaboré ou le thème très original. Mais la lecture est très agréable, menée à la perfection, sans temps morts, avec, j'ai trouvé, une tonalité très XVIIIe dans les péripéties du récit (ce que j'appelle le syndrome "le monde est petit" - ou comment deux personnages se retrouvent réunis par hasard plusieurs fois au fil du livre). Le style, les aventures, les personnages constituent un tout cohérent et fluide.

En tout cas, c'est un livre très plaisant à lire et qui laisse la même sensation que la lecture des romans de Selma Lägerlof - un sourire de contentement permanent et un plaisir renouvelé à chaque page... Attention, il ne s'agit pas de l'Oeuvre du siècle, mais juste de l'assurance de passer un bon moment avec un des plus habiles conteurs de la littérature allemande.
Son seul défaut, c'est que c'est trop court.
 
J'ai lu la Troisième balle et le Cavalier suédois, et j'en viens à m'étonner de ce que je n'aie pas lu plus de livres de Perutz, car j'avais adoré
 
Pero Coveilha said:
J'ai lu la Troisième balle et le Cavalier suédois, et j'en viens à m'étonner de ce que je n'aie pas lu plus de livres de Perutz, car j'avais adoré

Je te conseil donc comme indiqué le Judas de Léonard.

Et aussi La Nuit sous le Pont de Pierre qui est un roman formé par plusieurs histoires entremellées dans la Prague du XVIIeme siecle.

Sinon, je suis d'accord avec Ibarrategui, souvent, ses histoires sont trop courtes.
 
J'ai lu

Mon Nom est Rouge
de Orhan Pamuk

pamuk.jpg


L'histoire :
Dans Istambul au XVII, un miniaturiste du Sultan est sauvegement assassiné. La recherche du meurtrier se fait sur fond de violents combats entre les garants de la peinture traditionnelle (qui peint comme Dieu voit le monde) et ceux qui voudraient s'ouvrir aux méthodes vénitiennes (qui ne peint que comme on peut voir les choses).

Mon avis
Le style du roman est très sympa car l'auteur donne la parole à de multiples personnages différents, des protagonistes de l'histoire ou de simples témoins. Chaque chapitre est une narration mais les narrations se suivent et ne se recouvrent pas.
On peut avoir par exemple, une scène qui débute dans un chapitre (vue par un des protagonistes) et qui se termine dans le chapitre suivant avec donc un autre point de vue...
Tout cela fonctionne très bien et très simplement.
Bon l'auteur a tout de même reçu le Nobel, ce ne doit pas être pour rien.

En plus de l'histoire, on apprend pas mal de choses sur Istambul, la société turque et la caligraphie de l'époque.

En bref
Tout à fait conseillé par l'auteur de ce post
 
puisque cette enfilade est remontée j'en profite pour signaler que Frédéric Lenormand reprend le personnage de van Gulik, le juge Ti pour écrire de nouvelles enquêtes. Le style est plus léger et moins fouillé que celui de van Gulik mais le personnage y gagne en y perdant un peu de son omnipotence.
Il s'agit bien sur de la Chine du VIIème siècle

http://www.amazon.fr/exec/obidos/se...ndex=books-fr&field-author=Frédéric Lenormand
 
J'ai acheté le livre "imperium" de robert harris.


Aimant la république romaine, j'ai adoré les passages montrant la vie politique, ses intrigues, ses fonctionnements. Certes, c'est ecrit de façon romancée mais bon, c'est plaisant. On apprend à connaitre un peu mieux les "vedettes" de cette époque (certains je n'avais jamais entendu parlé puis quand je fais des recherches, je decouvre que Cicéron et Caton n'etait pas vraiment au dessus des autres sénateurs question prestige et carriere).

Truc que je n'ai pas trop aimé, ce sont : l'arrogance de Tiron (on prétend que c'est lui qui a écrit le livre), je le trouve vraiment trop frimeur ("ouais, c'est moi qui ai fait ceci cela, j'etais parmis les grands hommes, tout le monde me connait a Rome et meme dans les petits village en Sicile"), je me dis qu'il n'est pas Italien pour rien. Et les details qui durent des pages et des pages alors que pour des moments "clés", en trois pages c'est emballé, pesé et envoyé.

Ca montre en tout cas que pour qu'un politicien atteigne le haut niveau, il faut qu'il se mouille et qu'il retourne sa veste. Une fois il soutient les "provinciaux" puis l'autre fois il s'oppose a eux pour récupérer des voix electorales. Une fois il s'oppose aux nobles pour la fois suivantes s'allier a eux voyant qu'en étend contre eux ca ne marche pas trop. Et ainsi de suite. Sans parler qu'il doit etre remplit d'embition. Cicéron vit dans un quartier populaire mais ne reve que d'une grande villa dans les quartiers "chics" de la ville.
 
Last edited:
En parlant de livres, je me suis décidé, il y a peu de temps, d'en lire un peu (beaucoup) plus que d'habitude ... Et oui. Cela me permettra comme cela de paraitre moins stupide que quand je répondais que le dernier livre que j'ai lu, c'était Gaston Lagaffe (même si c'est de l'excellente lecture) ... Je ainsi pouvoir faire des phrases du style "Tout a fait, l'intrigue manichéen de l'histoire est gargantuesque, ce mélange de surréalisme et de parnasse, est tout simplement homérique." ... Ca pète, hein ?! ^^

C'est ainsi que j'ai pris l'envie de commencer la lecture "Des maîtres de Rome" ... Romans de l'écrivaine australienne Colleen McCullough ... Le sérieux de la recherche historique dans ses romans sur Rome a conduit la Macquarie University à la nommer docteur ès lettres en 1993 ... Pour le fan d'Histoire que je suis, je me suis dis que lire ses livres me paraîtrait moins chiant (oups, un gros mot) que de lire du Molière ... Ou du Shakespeare ... Ou encore du Beethoven ... Comment ça il n'est pas écrivain ? ... Je ne savais pas ... Comme quoi, c'est bien la preuve que je dois lire plus de bouquins ...


298846685.jpg

Il y a plusieurs tomes concernant "Les maîtres de Rome" :

L'amour et le pouvoir : Je l'ai lu. Pas mal comme livre, bien qu'il y a plusieurs choses qui m'ont fait assez chiés. A savoir, le faite que lors des dialogues, Colleen se trompe souvent, il y a un mélange ou une intervention qui manque car on ne sait plus qui parle ... Le faite de lire encore et encore que Marius ne savait pas lire le grec, à force, on le sait (c'est même à se demander si ce n'etait pas cela le vrai message important du roman) ... Le faite que les Romains n'étaient pas très orignaux question nom et prénom, il y a plusieurs Caius Pupus Ficus, l'un est le père, un homonyme c'est son fils ainé, et un autre homonyme c'est un cousin, le bordel ... Le faite que Colleen utilise les derniers prénoms alors que dans le livre, les "personnages" utilisent les premiers prénoms, c'est ainsi qu'un Caius Pipus Ficus Anus, est appelé Ficus Anus par Colleen et Caius Pipus dans les dialogues entre personnages, ce qui rend encore plus difficile de savoir qui parle exactement ... Mais sinon, ca va, c'est plaisant (enfin, pour moi). ... Truc marrant, dû surement à cause de la traduction, c'est de voir un général romain dire "On va détruire ces chiens de Romains". ... J'aime aussi les amours, meme les coup de foudre dans les speed dating ne sont pas aussi rapide que les déclarations d'AAAAAmour entre les personnages. La fille voit deux secondes un mec de dos, directement, elle dit qu'elle l'aime, que c'est avec lui qu'elle finir. Faut croire qu'ils se lavaient avec Axe à l'époque.
 
Last edited:
9782714428882.jpg

La couronne d'herbe : Je l'ai lu. Même critique que le précédent mais ca va mieux. Colleen ne se perd plus trop dans les détails. Par contre, c'est un vrai casse tête avec les noms des personnages. Surtout avec ceux qui ont quatre noms. Colleen parle d'eux avec les deux derniers noms alors que les autres personnages s'appellent par les deux premiers noms. Il faut une certaine souplesse pour savoir qui est qui exactement. Ce que je n'aime pas trop, c'est le favoritisme dont bénéficie le jeune César (le fameux Jules qui portait pas d'falzar). En effet, c'est encore un gamin mais il est plus intelligent que tout le monde, il fait des trucs que même des vétérans arrivent à peine a faire. On voit trop l'amour que porte Colleen à César. Comme par exemple, la description des "futurs adversaires" de César sont décrits avec des vices, montrant ainsi qu'ils étaient déjà "pourris" et que c'est normal donc qu'ils s'opposent au grand J.C.
 
Niveau Histoire je vous conseille également la lecture de

"HISTOIRE Universelle" édité par larousse et In extenso la période va du paléolithique aux temps modernes; sur toute surface de la terre.

Vraiment bourré de plein de chose; histoire dans ces grands moments, et tout ce que l'on sait de la vie quotidienne des différentes époques et endroits. Tentant de se cantonner au faits des époques, sans tomber dans le favoritisme d'un ou plusieurs personnages.
 
Oui, mais ce n'est pas un roman historique, donc c'est l'autre enfilade. :)

Cat
 
Les bienveillantes de Jonathan Littell.

Il s’agit des mémoires d’un personnage fictif, Maximilien Aue, qui a participé aux massacres de masse nazis comme officier SS.

Le récit est divisé en sept parties qui évoquent la musique et les danses du XVIIIème siècle (toccata, allemande I et II, courante, sarabande, menuet en rondeaux, air, gigue) et qui suivent la chronologie morbide de la guerre sur le front de l'est, de la Shoah par balle en 1941 aux camps d'extermination des Juifs en passant par la bataille de Stalingrad pour s'achever à la chute de Berlin en 1945.


Malgré une lourdeur de style, une longueur qui en arrêtera plus d'un et certains passages ayant rapport à aux étranges moeurs sexuelles du héros qui pourraient choquer, je conseille ce roman à tous les gens intéressés par le fonctionnement du régime nazi.

On se trouve immergé tour à tour dans la machine bureaucratique et politique du régime, puis dans le quotidien d'un officier SS sur l'arrière du front de l'Est, ce qui donne une éclairage de plus réaliste sur les particularités de cette époque et des relations de pouvoir au sein du III e Reich.

Qui plus est, certains passages m'ont particulièrement touchés.
Notamment celui où le héros interroge un commissaire politique soviétique pris lors de la bataille de Stalingrad, sous forme de débat philosophique.
Ou encore le portrait de Speer ou l'exposé qui ai fait des peuples du Caucase, berceau des langues.

Cependant, le style (pour ne pas dire la loudreur) d'écriture et les égarements du récit, qui s'éternise parfois sur certains points sans grande utilité, en rebutera plus d'un.
Malgré tout, je ne peux que le conseiller aux passionnés de l'époque !
 
J'ai presque fini de lire "L'égnime de Catilina". Et j'ai remarqué que les personnages ne sont pas aussi "ressemblant" suivant l'auteur qui écrit le livre. Exemples.

Harris et son Imperium : Cicéron super intelligent, honnête, courageux et etc.

Colleen et son maître de Rome : Cicéron peureux, faible, lâche, pornographe (avec Clodia) et etc.

L'égnime de Catilina : Cicéron froid, calculateur, manipulateur et etc.

C'est assez "drôle" de voir la différence.

:) Autre truc comique, c'est quand ils décrivent les personnes. Cela change des versions télé. Dans les films (mais surtout téléfilms), les Romains sont vus comme certains peuples du Maghreb (peau bronzée, cheveux très noirs, etc). Mais dans les romans et livres, plus d'un est un "blond aux yeux bleus". Et il y a un bon nombre de roux. Je trouve cela assez comique.
 
De l'information très intéressante! Je vais surement avoir des romans à recommander...