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Il y a un problème là non ? :) (ainsi que quelques coquilles par ci par là, rien de bien gênant).

Tu verras cela à ton retour donc j'espère que tu auras passé de bonnes vacances. :)

En effet, il y a petite erreur de relecture de ma part merci ^^

Le prochain épisode devrait arriver d'ici peu, ce week-end ou lundi
 
CHAPITRE 8: l'Âme d'Amsterdam

Rideau Hall, matinée du samedi 2 mars 1940.

"- Le rapport est sorti Sir, le déficit en officier de l'armée et principalement de notre Corps Expéditionnaire est d'une moyenne de 23%, atteignant 35% pour 2 régiments. Nous l'avons bien trop négligé au profit du recrutement ces derniers mois Sir.

-Hmm, le temps de compléter tout cela avec des officiers bien formés sera bien trop long, avez vous une idée pour palier à cela ? répondit le gouverneur, l'air inquiet par une nouvelle qu'il ne pensait pas recevoir.

- Nous pourrions prendre certains soldats qui sortent du lot parmi les régiments qui pallient le plus à ce manque et les former, même quelques jours ou semaines devraient faire l'affaire en attendant.

- Bien, bien, dit-il, bien que son visage trahisse son réel ressenti. J'espère que cela suffira et n'en fera aucun commentaire mentionné au Royaume-Uni, les négociations sur ce sujet seront bientôt annoncées. La marine est-elle affectée? Le Trois-Rivière ne l'est pas mais qu'en est-il pour les 4 autres destroyers ?

- Et bien la marine n'a pas vraiment de manque, si ce n'est en navire Sir. Le Trois-Rivière a d'ailleurs rejoint la patrouille il y a de ça trois jours, ils sont au large des cotes norvégiennes à l'heure qu'il est."

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Mer du Nord, 45 mile à l'ouest du port norvégien de Stavanger, lundi 4 mars 1940, à l'aube.

Alors en patrouille en Mer du Nord, les 5 destroyers, le Trois-Rivière en tête suivi du navire amiral le HMCS Vancouver, la flotte reçoit un télégramme.

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Après avoir reçu le télégramme, la colonne canadienne se met directement en position. Au vue de la manœuvrabilité des navires et de la faible densité anti-aérienne qu'ils peuvent opposer au raid aérien les navires prennent leur distance et accélèrent. Environ 15 minutes après le télégramme, un premier avion est repéré au sud de la formation, sans doute un patrouilleur, il ne peut pas être abattu. 30 minutes après le télégramme, la première et seule vague de la Luftwaffe à arriver, composée d'une trentaine d'aéronefs (plusieurs He 59 escortés par des chasseurs) qui se divise en 3 groupe d'une dizaine d'appareils chacun se dirigeant vers 3 navires distincts.


Malgré la présence d'avions bombardiers-torpilleurs, les assauts allemands échouent à atteindre les destroyers. Chutant en piqué de manière désordonnée, les navires canadiens n'ont aucun mal à éviter les charges adverses de même pour les quelques torpilles. Comprenant leur impossibilité à atteindre les navires, les chasseurs allemands s'en retournent au canon atteignant légèrement le HMCS Trois-Rivière à l'arrière en provoquant par chance (pour les allemands) un incendie toutefois vite maîtrisé par l'équipage avant de se retirer, échouant dans leur tentative de raid aérien, un seul avion ayant pu être abattu.

La flotte canadienne, du fait des dégats sur le tout nouveau destroyer se repli toutefois sur Scapa Flow afin, aussi, de se prémunir de futurs raids aériens près de la Norvège.



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He 59

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Contrairement aux prévisions des autorités norvégiennes, le raid sur Oslo fut le seul de la semaine et l'armée massivement stationné dans la capitale au dépend du reste ne fut pas attaqué et aucune tentative de débarquement n'eu lieu, au grand soulagement de la population, protégée par les 2 escadrilles de la Luftforsvaret (Royal Norvegian Air Force) et les 38 000 hommes que composent l'armée nationale . Par ailleurs la marine norvégienne (2 croiseurs lourds et 2 destroyers) ne fut pas non plus attaquée, naviguant plus au nord.


"Je dois bien avouer que voir Oslo partiellement protégé par l'armée de l'air norvégienne eu l'effet d'un déclic dans l'état major cette semaine. Bien qu'ils soient nos alliés, la RAF et l'aéronautique française privilégieront la défense de leur propres armées avant de protéger les notre, enfin c'est ce que se dit ici. Laissant ainsi notre armée à la merci des Allemands le cas échéant ce qui ne plait guerre au gouverneur et à plusieurs généraux. Ainsi en plus de l'accord sur la dette avec les britanniques nous leur avons aussi commandés l'équivalent d'une escadrille d'Hurricane MkI. Si on ne parle pas encore de Royal Canadian Air Force j'avoue que cela me plait. Cependant ils ne seront pas prêt avant un long moment..."
William Tremblay, mercredi 3 avril 1940, près de Dunkerque.

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Hawker Hurricane mark 1

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"Un autre mois qui passe et toujours le même calme dans cette campagne française à laquelle je m'acclimate bien. On reçoit, de temps en temps, des nouvelles de la mer du Nord, mer que l'on voit assez régulièrement ici, à Dunkerque. Les 3 destroyers allemands coulés le 16 mars ont semble-t-il envoyé par le fond un possible débarquement en Norvège, les allemands n'osant plus sortir de leur port, sauf sous l'eau ses lâches !

Je commencerais presque à croire que je ne suis plus un soldat, tant nos activités s'en éloignent parfois et les nouveaux officiers qui arrivent au régiment sont tout aussi surpris que nous le premier jour, par l'inactivité toute relative à laquelle on fait face. Le mois d'avril s'entame et certains se mettent même à parier sur les changements du mois, la plupart des parient sur des débarquement en Norvège, de mon coté je sens que c'est nous qui allons bouger."

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13 Avril 1940.

Tôt dans la matinée, un grand nombre de divisions allemandes se retirent de la ligne Maginot, repérés par les patrouilles aériennes, ce mouvement inquiète grandement les états majors.


A midi, sans déclaration de guerre, l'armée allemande franchie les frontières luxembourgeoises qui le relate à la radio, ne pouvant rien faire et étant dénué d'armée (le pays ne compte en effet en 1940 que d'un corps de volontaires et de gendarmes), le pays chute dans l'après midi mais ne capitule pas, la duchesse ayant pu s'enfuir par la frontière belge avec l'ensemble du gouvernement vers Londres.



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Allemands traversant la frontière luxembourgeoise
Aucune réaction des forces armées françaises ne fut suite à cette invasion, ne préférant ainsi pas quitter leur positions fortifiées de la Ligne Maginot. Toutefois dès le lendemain une autre nouvelle bouleverse les plans d'états majors.

A 19h00, déclare la guerre aux Pays-Bas, pourtant neutre eux aussi comme le Luxembourg. L'Armée hollandaise (7 divisions d'infanterie et 2 brigades de garnisons soit 68 000 hommes) d'ores et déjà en état d'alerte depuis la veille n'est pas totalement surprise , 3 de garnisons, 2 panzers et une motorisée de la Wehrmacht, soit environ 110 000 hommes. Dès le départ de l'invasion, la Luftwaffe bombarde les positions sur Groningen et Maastricht (tout en dessous de Maastricht avec un survol rapide de l'avion français)

NB: La carte est à la fin du récit. :)

BATTLENETHERLANDS2.jpg

Canon mobile anti-aérien.
Trop mobilisée dans le sud du pays au détriment du nord, les Néerlandais sont dépassés à Groningen qui tombe le 18 dans la nuit tandis que Maastricht est encerclée le lendemain en fin d'après-midi. Face à la peur d'une chute rapide des Pays-Bas, les différentes marines alliées arrivent rapidement en soutien du pays, limitant l'accès aux cotes des allemands, la Luftwaffe étant alors incapable de s'approcher suffisamment des navires stationnés au large de la frise voir aux portes d'Amsterdam.
Le 20 au matin on compte pas moins de 2 portes avions (le Béarn et le HMS Eagle) 6 cuirassés, une vingtaine de croiseurs lourds et légers et une trentaine de destroyers protégeant directement les Pays-Bas. La Royal Canadian Navy est pour sa part redéployer plus au large du pays pour se prévenir de la présence de U-boot, 2 d'entres ayant été coulés le 19. Le tout avec une forte présence de la RAF.

Un amiral néerlandais disant ainsi à la vue de cette flotte alliée "Notre pays compte pas mal d'îles, j'en vois ici plusieurs dizaines de nouvelles".


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Profitant de ce fort déploiement obligeant en partie les allemands à se redéployer, les néerlandais font une contre-offensive le 21 au matin depuis Nimègue pour prendre Clèves, sur la frontière et peu défendue, faisant ainsi de cette ville le premier territoire allemand à tomber sous contrôle allié, même momentanément depuis le début de la guerre.
Toutefois cette nouvelle n'enlèves en rien au recul néerlandais. Maastricht se rend dans la même après-midi tandis que l'armée allemande reçoit des renforts : 1 divisions d'infanterie, 4 motorisés et 1 panzer division soit plus de 45 000 hommes supplémentaires.


La chute de Maastricht suivi le 23 par celle de Eindhoven dans le sud du pays achevant ainsi la partie sud du front. La route de Rotterdam, Middelburg ou encore La Haye étant ainsi ouverte sans redéploiement rapide ou renforts, Clèves étant reprise le même jour. Si la partie sud est ainsi au bord de la rupture totale, les 2 divisions du nord reprennent Groningen le 27 avril mais l'abandonnent dès le lendemain à l'approche de la 3e Panzer Division.
Si la défense néerlandaise est bien plus forte que prévue, avec un important soutien au bombardement et aérien allié, elle faiblit tout de même. Des 68 000 hommes au premier jour, les néerlandais ne peuvent plus en opposer que 55 000, 9 000 ayant notamment été fait prisonnier à Maastricht la où l'armée allemande est passée de 110 000 a 160 000 hommes avec un effort accru de la Luftwaffe pour prendre le contrôle du ciel au prix de pertes élevées, 3 500 morts et blessés et un grand nombre d'appareils.

Face à l'avancée allemande (35 kilomètres d'Amsterdam au matin du 28 avril), la famille royale néerlandaise est évacuée vers Londres par le HMS Codrington.
Cette opération coïncident avec l'arrivée de renforts français à la grande surprise des britanniques, canadiens et néerlandais. En effet, à 16h00, alors qu'Amsterdam se prépare à son siège, 40 000 français, des 4 divisions d'Infanterie de Marine sont débarqués dans la capitale alors défendu faiblement par 9 000 hommes.




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Français embarquant des ports normands le 26 avril. Ponctionné sur la frontière allemande, les divisions furent transporté en secret vers les Pays-Bas.​



"L'annonce de renforts français aux Pays-Bas fut une énorme surprise et un réel soulagement mais provoqua aussi une envie irrésistible au sein de l'état major du Corps Expéditionnaire de venir défendre les Néerlandais.
Cela ne fait aucun doute, nos hommes veulent aussi y aller, il y a un certain enthousiasme qui règne et cela me surprend. Cela fait des mois qu'ils sont là à attendre et maintenant que le front approche et qu'ils y seront peut être envoyés, nos hommes en ont toujours envie. Pourtant les nouvelles de l'armée néerlandaises sont sans équivoque, leur pertes sont élevées et leur situation désastreuse même si l'avance allemande sur Amsterdam et Rotterdam est stoppée mais l'arrivée des français donne de l'espoir. Je ne peux les blâmer d'espérer, j'espère tout autant pour eux, certains d'entre eux partiront, si c'est décidé, pour la capitale néerlandaise demain, ils iront rejoindre les français, les néerlandais et les aviateurs polonais et britanniques qui forment actuellement l'âme d'Amsterdam."

Sir Alexander Wudson, officier de communication au sein du CEC


Le 1er mai, les 1st "Canada" et 2nd "Ontario" sont envoyés en rade de Dunkerque ainsi que les navires de transports stationnés à Dieppe. La 5st "Alberta" stationnée à Maubeuge est de son coté renvoyée au nord vers Hazebrouck, ancien camp de base de la 2nd. A 21h00, 20 000 canadiens embarquent en direction d'Amsterdam.


"Mère, Père,

Ce soir nous partons pour les Pays-Bas où une nouvelle bataille se joue mais toujours dans le même but. Je suis enthousiaste à l'idée de changer de lieu. Je ne préfère pas penser à ce qu'il peut arriver là-bas, mais protéger par nos alliés, nos hommes et nos armes il ne pourra rien m'arriver. Vous n'aurez probablement pas de carte de ma part dans le mois à venir, je vous en enverrai donc une début juin, ne soyez pas inquiet. Je ne peux trop parler, le temps me presse.
Je vous aime, William."





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Panzers allemands aux Pays-Bas.
Le 3 mai, les canadiens sont débarqués dans la capitale en milieu d'après-midi tandis que les forces françaises reprennent Amersfoort (à 37 km d'Amsterdam), proche de la ville de toutes les attentions, et cela sans grandes difficultés.
Le déploiement canadien est donc le suivant: le "1er" Canada est envoyé au nord du port de Den Helder, le 2e " Ontario " reste dans la capitale Montréal ou la 5e Alberta , spécialisée dans l'anti-char pour faire face à divisions.

La Ist arrive à Den Helder dès le 5 tandis que la route d'Amsterdam est elle protégée par la 3. Division néerlandaise revenant de Groningen. Les troupes canadiennes s'entèrent et se renforcent, mais déjà l'approche d'une Panzer Division leur est signalée.

(Normalement les marines alliées pourraient empêcher cette approche se faisant par le biais d'un long pont, cependant cela n'est pas pris en compte dans HOI3).

Le 7 mai, à 4h00 du matin, un premier obus explose à quelques dizaines de mètres des positions canadiennes, l'artillerie allemande ouvre le feu, le premier combat de l'armée canadienne commence.

Bataille des Pays-Bas (14 avril - 22 avril 1940)​
Pays bas 1.png


Bataille des Pays-Bas (22 avril au 7 mai 1940)
Pays bas 2.png

Au 7 mai 1940, après 3 semaines de batailles, les pertes sont les suivantes:

- Pays Bas :
- Forces Terrestres:​
- 15 000 prisonniers
- 3 000 morts et blessés
- Forces Aériennes:
- la majorité des aéronefs

- France :
- Forces Terrestres:
- 400 morts et blessés dans la reprise d'Amersfoort
- Forces Aériennes:
- 100 aéronefs

- Royaume-Uni:
- Forces Aériennes:
- 200 aéronefs
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- Allemagne:
- Forces Terrestres:
- 4 200 morts et blessés
- 33 chars
- Forces Aériennes:
- 320 aéronefs
- Forces Maritimes:
- 2 U-Boats

Si la bataille semble mal engagée pour les Alliées, les forces allemandes ont toutefois été ralentie dans leur progression. Cependant l'arrivée des panzers allemands menace fortement les positions canadiennes et françaises en l'absence de régiment anti-char spécialisé.
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Il est a noté dans le même temps que suite à une percée des chars soviétiques au nord de Léningrad et à la perte de Petsamo, port finlandais dans la Mer de Barents, les finlandais signent la paix avec l'URSS le 5 mai, dans l'indifférence alliées la plus totale du fait de l'agitation aux Pays-Bas.
 
Last edited:
Comme vous l'aurez remarqué l'épisode 8 comporte pas mal d'erreurs et de phrases n'ayant aucun sens du a Google Chrome traduisant mon texte en anglais puis le remettant en français ce qui donne n'importe quoi. Je pensais avoir tout recorrigé mais a croire que non ce sera fait dans la journée. Et une erreur entre Luxembourg et Hollande sur une phrase que j'ai aussi repérée.

Excusez mon erreur ! ^^
 
Absolument pas haha ! Le site étant en anglais google traduit mes écrits en anglais et quand je l'ai remarqué je l'ai annulé sauf que du coup au lieu de remettre comme avant ça a retraduit de sa première traduction vers le français, enfin je crois ^^ j'ai tout désactivé désormais
 
CHAPITRE 9 : Benelux tourmenté

"Nous protégions la rade d'Amsterdam, dernière ligne de défense de la ville, le reste étant laissé aux français et aux néerlandais. Tout était calme depuis quelque jours, nous savions simplement que les gars de la 1st se battaient contre les Allemands un peu plus au nord depuis 4 jours, sans pour autant avoir plus de nouvelle. Alors autant dire que notre surprise fut totale lorsque ce matin on les as vu rentrer dans Amsterdam. Si la plupart paraissaient plutôt content d'être de retour dans la ville ce n'était pas le cas de tous..

Quand on vint leur demandé comment ça c'était passé ils nous dirent juste de ne pas trop poser de questions aux gars du Majesty (surnom du Her Majesty Infantry Regiment) et pour cause..lors de leur arrivée, un peu plus tard, on vit passé une longue colonne de blessés, dont plusieurs dizaines d'amputés aux jambes notamment, un jeune avait même perdu ses deux jambes dans l'affaire. A la fin de leur entrée dans la ville, sous un silence des plus pesant, aucun de nous n'osant réellement les applaudir bien qu'on en eu tous envie c'est un second cortège qui fit son entrée. Une centaine peut être plus de corps entassés sommairement, sans doute rapidement sous des draps pour les cacher à la vue de tous."
Retour de la 1st à Amsterdam le 10 mai 1940, auteur inconnu.

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Infirmier canadien soignant des civils évacués de Den Helder.

"241 morts et disparus, 320 blessés et 78 prisonniers en 3 jours de combat. Le rapport est finalement tombé ce matin. Den Helder est une défaite incontestable et les pertes bien qu'élevées auraient pu être pire si la Majesty n'avait pas tenu un cordon de secours pour évacuer la division de la ville. L'évacuation a eu lieu le 3e jour, le 9, la ville ne pouvant être défendue correctement le repli a été ordonné, c'est donc aussi ce jour-là que la plupart des pertes eurent lieu face aux blindés allemands.
En prenant en compte les rapports des officiers les estimations donnent 200 allemands hors de combat et une dizaine de chars.

Après leur évacuation les troupes se sont dirigées vers Alkmaar où le gros des forces néerlandaises se sont placés, le sud du pays a été abandonné le 8, évacuant 20 000 hommes plus au nord, peu avant la chute de Rotterdam. Amerfoost a elle aussi vidée par les troupes françaises le 8 face aux 5 panzer divisions, 3 motorisées et 2 divisions d'infanterie lancées par les allemands dans la bataille. L'opération de sauvetage des Pays-Bas est en train de tourner court..."

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Amsterdam, 13 mai 1940.

"Nous nous sommes fait réveillés ce matin sous un déluge assourdissant. Sortant à la hâte de nos bâtiments pour rejoindre nos positions nous avons vu les premiers français se replier dans le port alors que l'aube commençait à peine à se lever. l'évacuation de la capitale débutait à peine."
William Tremblay

Le 13 mai au matin pas moins de 13 divisions allemandes, dont 5 panzers divisions étaient lancés dans Amsterdam. Plus de 100 000 hommes soutenus par un ciel vidé d'avions alliés contre 38 000 français épuisés de leur combat d'Amerfoost, 9 000 néerlandais et 19 500 canadiens. Bombardée constamment par l'aviation allemande, le centre ville se transforma petit à petit en un champ de ruine au fur et à mesure de la progression allemande. A midi, la moitié des français étaient déjà évacués tandis que les derniers néerlandais purent être évacués vers la Haye, dernier bastion de l'armée hollandaise. Peu après, le commandement français du corps expéditionnaire ordonna aux troupes canadiennes d'évacuer la capitale, presque sans avoir pu combattre excepté de manière sporadique en repoussant l'infanterie allemande. La présence de transports canadiens depuis leur arrivée quelques jours plus tôt permis leur évacuation en un temps record et en fin d'après midi il ne restait plus que 20 000 français pour protéger l'évacuation d'autant de civils que possible du centre et du nord de la ville. L'armada alliée se mit ainsi en oeuvre et fut d'une incroyable efficacité dans les journées des 13 et 14 mai.

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Centre-ville le 14 mai.

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"Entre l'émission et l'arrivée de ce télégramme dans le bureau de John, bien que l'ayant personnellement lu le jour même les français venaient finalement de capituler à Amsterdam, devenue intenable...2 des meilleures divisions françaises perdues dans une opération héroïque mais désormais ô combien inutile j'en ai bien peur.

John ne dort plus que le jour, il est synchronisé avec Londres en quelques sortes. Nos hommes sont désormais tous redéployés entre Hazebrouck et Dunkerque afin d'assurer fermement la sécurité du nord du pays. Et ce ne sera pas de refus, tôt dans la matinée les Allemands ont pénétrés en Belgique."

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Léopold III, Roi des Belges début mai 1940.

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l'Armée belge comporte 12 divisions dont 2 motorisés et 3 divisions de garnisons pour un total d'approximativement 125 000 hommes défendant le pays face à une force d'invasion initiale légèrement supérieure mais dotée de nombreux chars. Face à la peur d'une avancée rapide allemande aucune division canadienne ne pénètre en territoire Belge sur ordre direct du gouverneur général. Du coté de l'Etat-Major français la décision est totalement différente. Pris en grande partie sur l'Armée défendant la Ligne Maginot et positionnée dans les Ardennes ce sont près de 50 000 français qui entament leur transfert en Belgique le 18 mai après l'annonce de la chute de Turnhout au nord et de Verviers à l'est, à seulement une vingtaine de kilomètres de la forteresse de Liège, point majeur de la défense belge fortement affecté par la chute du Fort d'Eben-Emael après 2 jours et demi de siège dans la soirée.

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Entrée du fort.
Toutefois la zone fortifiée de Liège tient. Le siège d'Anvers commence lorsqu'au matin du 21 mai les 50 000 français rentrent en Belgique, ils seront 90 000 une semaine plus tard. La défense belge est donc, au 21 mai fortement renforcé bien que les belges aient du reculer en plusieurs positions. Cependant les forces allemandes ont elles aussi été renforcées. Les derniers néerlandais de La Haye ayant capitulé le 19 mai, c'est pas moins de 4 divisions allemandes qui viennent directement renforcer l'effort en provenance des Pays-Bas tandis que 2 panzers divisions supplémentaires arrivent de Rhénanie, montant ainsi a 20 le nombre de divisions allemandes sur le front belge.

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Soldats français.

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"Nous attendons calmement dans le Nord
Pendant que d'autres vivent aux cotés de la mort
Défendant corps et âmes la Belgique
Luttant pour éviter une fin tragique.

Les autres à Toronto nous laisses ici
Et nous devrions tous leur dire merci ?
Beaucoup d'hommes sont morts à Amsterdam
Pendant que nous regardons se jouer un drame."

Poème se rependant dans les forces canadiennes du fait de leur incompréhension face à leur non entrée en Belgique.

Si le drame de l'effondrement de la défense belge est évité, malgré le fait qu'Anvers, quasiment encerclée au nord capitula le 25 mai après 9 jours de siège en Belgique, un autre s'entame lui en Alsace. Vidant en partie ses troupes de la Ligne Maginot, les français créèrent un point de faiblesse au niveau de Wissembourg sur le frontière allemande. Laissée momentanément avec pour seule défense 2 régiments de garnison, la ville fut attaquée le 23 par 8 divisions allemandes dont 4 panzers divisions comportant une division de chars moyens et tomba le 25 au matin, ouvrant ainsi le dispositif français de la ligne Maginot, touchant fortement le moral des français.

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La fin du mois de mai fut marquée par d'autres mauvaises nouvelles en provenance de Belgique, Bruges, Liège et Gent tombèrent toutes trois le 28 et 29 mai, date à partir de laquelle les 10 divisions françaises (dont 3 prélevés sur les garnisons côtières de l'Atlantique) finissaient leur positionnement en Belgique. Invasion de la Belgique qui, tout comme celle des Pays-Bas prenait du retard. L'invasion des Pays-Bas ayant duré du 14 avril 1940 au 19 mai, date de capitulation de la Haye, coûtant aux Allemands approximativement 10 à 12 000 hommes, pertes élevées mais toutefois bien inférieures aux pertes alliés, les seuls divisions d'infanterie de marine faite prisonnière dépassant ce nombre. Enfin, Bastogne près du Luxembourg tombe-t-elle le 31 mai, clôturant définitivement d'une ultime ligne la page noire du mois de mai 1940.

50 000 canadiens étant eux toujours postés entre Dunkerque et Maubeuge, l'intégralité de l'armée régulière jusqu'au 1er juin 1940, date de fin de formation de la 6th Infantry ''Yukon'' Division, première division du nouveau corps d'infanterie qui a terme doit monter l'armée régulière à 100 000 hommes. L'état Major prévoyant toute fois la mise en place d'un plan pour venir renforcer les positions belges voir lancer une contre-offensive sur Bruges.


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Bonsoir,

Suite à une tentative de partie multijoueur ayant échoué impliquant quelques crash et redémarrage mon jeu a cessé de fonctionner. Durant le lancement il m'affiche cela :

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J'ai désinstallé et réinstallé le jeu (en sauvegardant bien évidemment mes saves à part) après avoir vérifier l'intégrité du jeu sur steam (qui m'a téléchargé 2 fichiers manquant) sans que cela ne change rien). Je vais bien évidemment tenter de résoudre ce problème fort embêtant notamment vis à vis de l'AAR.

Le Chapitre 10 est toutefois déjà joué et noté et il sera écrit et publié même si je n'arrive pas à résoudre ce problème. Il peut d'ailleurs servir d'une certaine fin très ouverte en soit mais je préférerais l'éviter. Si jamais quelqu'un aurait une solution je suis preneur, bonne fin de soirée à vous. :)
 
J'espère que tu vas trouver une solution. :(

Si j'ai un peu de temps, je regarderais de mon côté. Là, ton problème ne me rappelle rien de particulier.
 
Solution trouvée, je ne suis pas du tout le seul à avoir déjà eu ce problème donc la solution était donné sur quelques forums en fouillant un peu. l'AAR reprendra bientôt, le temps que je m'adapte à mon nouvel emploi du temps étant donné que je viens de reprendre les cours cette semaine.