Bon je vais me lancer dans mon premier AAR, je demanderais donc l'indulgence du public, pour les approximations, fautes de frappes/orthographes/conjugaisons/syntaxe, lourdeur, invraissemblance, phrase pompeuse ou ampoulée, humour douteux etc...
PS: pour les raleurs comme pas hun(ils se reconnaitront)
voilà en version word et open office comme ça pas de jaloux... c'est pas complètement à jour mais y'a déja la moitié environ de ce qui a été publié.
Now Ladys and Gentleman
Prologue
Introduction
1 Le grand plan de Laval
2 La Réoccupation de la Rhénanie
3 Réaction de Laval
4 Jean d’Armeville
5 De Gaulle attend
6 Le capitaine de Hautecloque et sa compagnie
7 De Gaulle et Reynaud font le point
1 Les jeux olympiques de Berlin
2 Le Lundi Rouge
3 Les opportunités d'Odisio
4 De Gaulle veut convaincre Blum
5 Barcelone, la Républicaine
6 Des divisions françaises à Bilbao
7 Contre attaque nationaliste.
8 D’Armeville interview Franco
9 L'enquête se poursuit
10 Premier jour à Bilbao
11 La revanche de Laval
12 De Gaulle et Reynaud se préparent
13 L'enquête espagnole progresse
14 De Gaulle passe ses troupes en revue
15 Un miracle
16 Quelqu'un en souffrance
17 Le centre de la Nation
18 Contre-attaque
19 La fin n'est qu'un commencement
20 Transfert
21 Reconquista
De Gaulle s’approche de la fenêtre du bureau qu’il occupe depuis 6 ans déjà ! Toutes ces années à combattre. Voila plus de quinze ans déjà qu’il essayait de convaincre les incrédules, quinze ans à jouer les Cassandres quelques millénaire en retard sur l’illustre personnage, une décennie d’avance sur tout le monde.
« C’est foutu ! dit-il, tout est foutu, la France est foutue !
_Mon général, ne dites pas cela vous pouvez encore beaucoup faire pour la France,…
_J’ai tout fait pour la France ! répond De Gaulle d’une voix où perce la colère et le désespoir, tout ce que j’ai pu, aujourd’hui c’est fini, je m’en vais. »
Il regrettait déjà ces mots, cet instant de faiblesse qui avait laissé paraître son désespoir. Son aide de camp l’accompagnait depuis un peu plus de deux ans c’était un homme sûr et courageux mais il l’avait vu faiblir, et quand le chef faiblit c’est tout le reste qui peut s’écrouler.
Il cherchait les mots pour rasséréner Pontrambert quand un soldat fit irruption :
« Mon général, il faut partir, ils arrivent.
_Très bien, allons nous en. »
Il se sentait étrangement calme, comme s’il avait, malgré tout déjà, prévu tout cela : le temps gris, humide, cette défaite, le monde qui s’abattait sur lui. Dans le véhicule qui lui permettait de fuir tout cela, il songeait à cette phrase qu’on accordait à Napoléon lors de son exil à Sainte-Hélène : « La seule bataille qui compte c’est la dernière ! ». Lui qui pensait ne plus en livrer aucune dans ce qui lui resterait de vie, avait perdu sa dernière bataille. La mélancolie et le désespoir étaient des poisons si doux. Cette année 1948 avait été comme les autres faite de victoires et de défaites. Demain, il ne penserait plus à tout cela, mais pour l’instant le passé était tel un gouffre béant dans son esprit, et ce gouffre s’ouvrait chaque seconde un peu plus menaçant de l’engloutir…
PS: pour les raleurs comme pas hun(ils se reconnaitront)
voilà en version word et open office comme ça pas de jaloux... c'est pas complètement à jour mais y'a déja la moitié environ de ce qui a été publié.
Now Ladys and Gentleman
La Fin de CAssAndRe : Histoire de la France face à l'inévitable
Prologue
Introduction
Première partie des nuages sur l’Europe.
1 Le grand plan de Laval
2 La Réoccupation de la Rhénanie
3 Réaction de Laval
4 Jean d’Armeville
5 De Gaulle attend
6 Le capitaine de Hautecloque et sa compagnie
7 De Gaulle et Reynaud font le point
1 Les jeux olympiques de Berlin
2 Le Lundi Rouge
3 Les opportunités d'Odisio
4 De Gaulle veut convaincre Blum
5 Barcelone, la Républicaine
6 Des divisions françaises à Bilbao
7 Contre attaque nationaliste.
8 D’Armeville interview Franco
9 L'enquête se poursuit
10 Premier jour à Bilbao
11 La revanche de Laval
12 De Gaulle et Reynaud se préparent
13 L'enquête espagnole progresse
14 De Gaulle passe ses troupes en revue
15 Un miracle
16 Quelqu'un en souffrance
17 Le centre de la Nation
18 Contre-attaque
19 La fin n'est qu'un commencement
20 Transfert
21 Reconquista
Prologue
Si vous perdez une bataille, voyez-y un signe que votre plan n’était pas bon, reprenez le et repartez vous battre.
N. Bonaparte
N. Bonaparte
De Gaulle s’approche de la fenêtre du bureau qu’il occupe depuis 6 ans déjà ! Toutes ces années à combattre. Voila plus de quinze ans déjà qu’il essayait de convaincre les incrédules, quinze ans à jouer les Cassandres quelques millénaire en retard sur l’illustre personnage, une décennie d’avance sur tout le monde.
« C’est foutu ! dit-il, tout est foutu, la France est foutue !
_Mon général, ne dites pas cela vous pouvez encore beaucoup faire pour la France,…
_J’ai tout fait pour la France ! répond De Gaulle d’une voix où perce la colère et le désespoir, tout ce que j’ai pu, aujourd’hui c’est fini, je m’en vais. »
Il regrettait déjà ces mots, cet instant de faiblesse qui avait laissé paraître son désespoir. Son aide de camp l’accompagnait depuis un peu plus de deux ans c’était un homme sûr et courageux mais il l’avait vu faiblir, et quand le chef faiblit c’est tout le reste qui peut s’écrouler.
Il cherchait les mots pour rasséréner Pontrambert quand un soldat fit irruption :
« Mon général, il faut partir, ils arrivent.
_Très bien, allons nous en. »
Il se sentait étrangement calme, comme s’il avait, malgré tout déjà, prévu tout cela : le temps gris, humide, cette défaite, le monde qui s’abattait sur lui. Dans le véhicule qui lui permettait de fuir tout cela, il songeait à cette phrase qu’on accordait à Napoléon lors de son exil à Sainte-Hélène : « La seule bataille qui compte c’est la dernière ! ». Lui qui pensait ne plus en livrer aucune dans ce qui lui resterait de vie, avait perdu sa dernière bataille. La mélancolie et le désespoir étaient des poisons si doux. Cette année 1948 avait été comme les autres faite de victoires et de défaites. Demain, il ne penserait plus à tout cela, mais pour l’instant le passé était tel un gouffre béant dans son esprit, et ce gouffre s’ouvrait chaque seconde un peu plus menaçant de l’engloutir…
Last edited: