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Entretemps, la Belgique avait rejoint l'alliance, et la paix régnait sur le continent européen, exception faites de l'invasion de l'Albanie par Mussolini. Ce dernier semblait être rassasié après l'annexion des côtes de l'Adriatique, et personne ne songeait à déranger le dictateur qui n'était plus en état de s'étendre du fait de sa trop faible base industrielle, mais qui saurait probablement donner du fil à retordre à quiconque l'attaquerait.

Les divisions existantes de l'armée polonaise avaient été modernisées, et toutes étaient désormais brigadées. La démographie du pays ne permettait cependant toujours pas de recruter assez d'hommes pour combler les rangs clairsemés. Bien sur, la nouvelle armée était bien plus solide que celle de 1938, avec ses nouvelles pièces d'artillerie de 105mm, ses canons antichar de 47mm, les nouveaux pistolets-mitrailleurs distribués aux bataillons d'assaut et les fusils-mitrailleurs pris aux Allemands. Mais la supériorité matérielle n'était qu'une part de la chose, au cours de la rude campagne d'Allemagne, les défenseurs de notre patrie avaient accumulés de riches expériences. Il était difficile de briser le moral des hommes par un tir de suppression, le déminage n'avait plus aucun secret pour eux, ils avaient pu apprendre ce que sont les mines de bois et savaient parfaitement se camoufler.
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Les mois allaient et venaient, de nombreuses nouvelles technologies avaient été mises au point par nos ingénieurs et savants, les divisions retrouvaient tout doucement de nouveau leur capacité de combat optimale. En Janvier 1942, le Japon s'attaqua au Komintern. Heureuse nouvelle ! Les Soviétiques ne pourraient sûrement pas soutenir une guerre sur deux fronts avec des ennemis aussi puissants que les Alliés et le Japon ! La Grande Pologne n'était cependant pas prête pour une guerre. Elle ne pouvait pas se fier à ses alliés pour lui donner toutes les troupes qui lui manquaient pour couvrir efficacement sa frontière (elle ne pouvait seule que défendre la moitié de la frontière Est). Tous les officiers de l'état-major espéraient donc que le Japon flanquerait une bonne râclée à Staline, faisant ainsi durer l'avantage stratégique acquis par cette déclaration de guerre (même un Japon en Biélorussie aurait été plus simple à vaincre qu'un russe au même endroit !).
Comme le Mikado s'attend à de vastes marées humaines soviétiques, il rappelle immédiatement deux classes d'âges, en tout 400 000 hommes.
Mi-1942, l'armée polonaise devient impatiente. Vu que l'URSS est plus qu'occupée, la Grande Pologne tente un coup osé : attaquer la Lituanie ! Directement sous les yeux du russe, et en plus dans sa zone d'influence ! La France est affolée par ce geste téméraire, elle mobilise immédiatement deux vagues de réservistes !
Mais pourtant, les opérations ne durent pas longtemps, 10 jours après le début des hostilités, les Britanniques négocient un accord qui ne plait pas trop à la Grande Pologne aux visées expansionnistes, mais elle est obligée d'accepter, le Royaume-Uni étant le dirigeant de cette alliance : la Lituanie cède tous ses territoires à la Pologne, mis à part sa capitale.
Les troupes ont eu leur sortie, nous avons eu 2 PP en plus, et les stocks de ressources ont connus un petit boost. Après cette victoire, l'état-major polonais décide de lever des divisions de grenadiers blindés, qui renforceront l'armée de cavalerie semi-motorisée au Mecklenbourg. La production sera achevée en septembre 1943.

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L'URSS ne semble pas avoir de gros problèmes avec ses nouveaux ennemis. Avec l'aide de la Mongolie, qui montre un courage offensif exemplaire (nos alliés français feraient bien de s'en faire un exemple), elle annexe très rapidement la Mandchourie, au terrain pourtant difficile. Le Japon, poussé par la junte militariste qui y règne, décide de frapper un grand coup et détruit une bonne partie de la flotte américain à Pearl Harbour. Inutile de préciser que les Etats-Unis se sont considérés à partir de ce moment de facto comme en état de guerre. Nous ignorons quand les USA réagiront militairement, mais personne ne doute du fait que quand le moment sera venu, peu de pays au monde pourront prétendre pouvoir arrêter leur force de frappe. Quelques jours après ces nouvelles troublantes, le 29 novembre 1942, la commission de coordination interalliée décide de l'intégration des Etats-Unis à son alliance. Décidément, nous commençons à être assez protégés contre une éventuelle invasion soviétique !
Si les forces de frontière russes ne comptent que 2 divisions par province, nos services secrets nous révèlent une mobilisation totale de 350 divisions par Staline, il vaudrait donc malgré tout mieux éviter de titiller notre grand voisin. De notre côté, nous ne couvrons que 2/3 de notre frontière avec les Russes, et alignons à peu près autant de divisions que les Scandinaves en Allemagne. Les Français bien qu'en guerre avec les Japonais et directement menacés en Indochine s'amusent à faire de joyeuses patrouilles avec leurs corps d'armée en Bavière.

Dans la Grande Pologne, l'hiver 42-43 se passe plutôt calmement, la technologie Machines-Outils IV nous confère une nouvelle avancée en matière de production industrielle à grande échelle. Les Soviétiques écrasent les Japonais en Corée et multiplient les coups de boutoir en Chine du Nord :

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Les Anglais, très actifs, prennent les Japonais qui s'étaient débarassés de la Chine Nationaliste, par le Sud. Une énorme ligne de démarcation s'installe lorsque Russes et Alliés en ont fini de l'envahisseur nippon. Une partition de la Chine semble se dessiner ...
Avec elle, un risque de conflit avec l'URSS est plus probable. La Grande Pologne décide de se renforcer encore et d'éviter que la Roumanie, qui s'était déjà acoquinée avec l'Allemagne, ne tombe dans la dépendance du Komintern.
Après information de nos alliés, qui se déclarent prêts à nous soutenir si nous fournissons toutes les troupes, une offensive en Roumanie est prévue. Les forces roumaines comptent 26 divisions, mais ce n'est là que le noyau du temps de paix. Une mobilisation doublera, voire triplera ces forces. L'armée polonaise compte 46 divisions, la moitié d'entre elles sont aux standards de 1943, les autres à ceux de 1941. Notre avancée technologique (que nous ne pouvons que supposer) devrait donc nous permettre une victoire assez facile.

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L'avancée en territoire ennemi après la déclaration de guerre, le 26 août 1943, est fulgurante et dépasse de loin les prévisions les plus optimistes de l'état-major. Les troupes roumaines sont mal équipées, mal commandées, ne tentent pas de contre-attaque, se laissent enfermer ... Les champs de pétrole de Ploesti tombent déjà le 7 septembre entre les mains des grenadiers polonais ; Bucarest, malgré le répit que la ville aura reçu pendant la destruction des principales forces roumaines, tombera après de durs mais courts combats le 2 octobre 1943.

Après l'annexion du pays, la Grande Pologne peut compter sur 133 centres industriels, une production de pétrole de 33 000 barils / jour, et le ministère de la recherche annonce l'ouverture d'un 5e centre de recherches ! Notre pays a désormais un potentiel plus grand que celui de la France !

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Pour l'année 1944, l'état-major prévoit la levée de plusieurs nouvelles divisions, la modernisation des divisions de grenadiers, d'infanterie et même de cavalerie ! Nos nouvelles capacités en recherche et le manque de recrues nous poussent à ce choix de modernisation.
Pendant ce temps, la situation en Asie est bloquée. Personne ne peut s'opposer à la marine impériale japonaise qui défend âprement chacune de ses petites îles, et le continent est divisé entre la zone britannique et la zone soviétique. Le Tanna Touva décide la même année de devenir une république socialiste soviétique.

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Je suis cet AAR avec toujours autant de plaisir.

Je suis amusé de voir tes unités de cavalerie blindée s'appeler des KOP.

A l'origine, le KOP "Korpus Ochrony Pogranicza" était un corps chargé de surveiller les frontières de la Pologne, en particulier les frontières orientales face à l'URSS pour faire face à des infiltrations de groupes armés communistes.
 
La ligne de démarcation en Chine est établie définitivement le 15 janvier 1945. Anglais et Russes se font face avec quelques dizaines de divisions éparpillées sur 3 000 km de front potentiel.

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Après l'annexion rapide de la Roumanie, la Grande Pologne se sentait une nouvelle force. Oui, depuis l'arrivée de tout ce pétrole, des nouveaux blindés qui donnaient une force inégalée aux troupes de cavalerie, depuis la modernisation de plusieurs divisions au type 45, l'armée polonaise pouvait se considérer comme sortie de la crise dans laquelle elle avait été plongée par la Grande guerre patriotique. Fini le manque, les effectifs incomplets, les munitions strictement rationnées, la rechercher parcimonieuse, l'inventivité sclérosée. L'armée polonaise était maintenant prête pour un nouveau combat ! La Bulgarie fut un moment considérée comme cible potentielle, mais finalement on laissa tomber l'objectif, la population aurait du mal à digérer une déclaration de guerre aux motifs bellicistes aussi évidents.

Un bien plus lucratif et légitime était l'URSS. Oui l'URSS. Il est temps de terrasser le géant de l'Est comme jadis le firent les voïvodes unifiées sous le commandement du roi. von Aasen alla quérir le contrôle militaire des armées françaises et tchèques, qu'il obtint sans difficultés. Il put donc travailler à mettre un ordre de bataille digne de ce nom. Les forces qui s'opposaient étaient à peu près équivalentes. L'opération "Kurwa Kommunista" prévoyait un encerclement au Nord qui s'axerait sur les unités polonaises (les plus puissantes). Ce premier affaiblissement du bolchévique nous permettra ensuite de continuer d'infiltrer son front au Nord, tandis que le Sud se bornera à la défensive.

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Les peuples unifiés de Pologne se lancent à l'assaut de la bête qui nous sert dorénavant d'ennemi le 24 mai 1945. Les opérations visant à l'encerclement de Minsk se déroulent de manière satisfaisante, une manoeuvre d'enveloppement au Danemark réussit également, malgré la défense tenace des scandinaves, qui disposent de divisions mécanisées pour défendre leurs terres. Mais un problème surgit rapidement : Rokossovsky était sur le point de commencer les manoeuvres d'été avec ses troupes du front Ukrainien, et il décide de prendre l'initiative sans attendre les ordres de Staline, 2h après que les premiers tirs d'artilleries aient réveillés les soldats russes. 32 divisions soviétiques cr-vent le front à Rowne, tenue par les Français. Il faut dire que les troupes françaises, disparates (divisions 18, 36, 39 et 43 sur le tas), sans commandement unifié au niveau opérationnel, donnent de bien piètres résultats. Un décalage des forces permet d'ignorer ce mouvement offensif ennemi dans un premier temps. Après tout, il n'a qu'a avancer au Sud, cela nous laissera de la marge d'action au Nord.

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Le Kessel de Minsk connaît ses dernières heures d'existence le 7 juin 1945, 99 000 soldats russes sont fait prisonniers ou tués. Le front biélorusse craque, mais les Soviétiques renforcent leur offensive au Sud et prennent Stanislawow. Heureusement, leurs mouvements ne font pas craindre un encerclement !
L'état-major décide de laisser le front Nord à la seule responsabilité des troupes polonaises, et transfère de nombreuses divisions françaises vers le Sud. 130 divisions font ainsi face à Rokossovsky, qui doit désespérément essayer de sauver ses troupes à Pinsk

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Le Front Sud se stabilise à la suite de cette opération qui coûte 8 divisions aux Russes, malgré l'intervention des divisions de la garde et du NKVD.


L'opération "Kurwa Kommunista" commence bien !
 
Bouffe les ces saligauds de bolcheviks :D

Sinon, tu trouves où toutes ces photos? Je trouve toujours tes AARs bien illustrés :)
 
Les images s'accumulent par milliers sur mon disque dur au fil du temps :)

Bon sinon il n'y aura pas de mise à jour avant la semaine prochaine, je passe mon week-end loin de chez moi là :p
 
Une fois les poinets soviétiques du front Ukrainien maitrisées, la cavalerie blindée de l'armée Varsovie peut se permettre une offensive audacieuse en direction de Léningrad. L'armée opère en corps compact, capable de défendre plusieurs provinces à la fois grâce à sa célérité, remplaçant ainsi de nombreuses armées de couverture dont manque cruellement le commandement interallié. Les troupes soviétiques, lentes, mal organisées et dépendantes des décisions de Moscou en toutes occasions, ne peuvent qu'observer les véhicules blindés polonais en train de les encercler, bouchant peu à peu toutes les issues. 5 divisions se rendent à Pskov, et après la prise peu glorieuse de Léningrad qui n'avait été défendue ne serait-ce que par une quelconque milice locale, 1 division se rend dans la région de Kingisepp. De nombreux Scandinaves essayent de fuir en direction de la frontière estonienne, mais les troupes de frontière ne les laissent pas passer, livrant ainsi leurs voisins aux camps de prisonniers.

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La commission pour le plan quinquennal semble avoir réagi dès le début de la guerre et avoir prévu des levées très rapides, ainsi qu'un regroupement des forces les plus puissantes. Nous nous heurtons pour la première fois le 2 août 1945 à une armée d'assaut, celle du maréchal Vatutin. 4 divisions de la garde surentrainées, formées de vétérans de la guerre de Chine, écrasent nos premières lignes habituées à bien moins de vigueur et de professionalisme. La 2e ligne elle ne se laisse pas faire, elle a été prévenue et en a vu d'autres, notamment lors des combats pour les Sudètes. La témérité russe a cependant donné à réfléchir à nos généraux, ils réalisent tout à coup à quel colosse ils s'en sont pris. L'industrie russe doit absolument être neutralisée dans un laps de temps très court, si la machine de guerre soviétique se met en route, nous aurons peu de chances d'en réchapper.

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Il faut profiter de la désorganisation russe en Ukraine également. Les renforts arrivés de France n'ont pas encore été beaucoup sollicitées, les Bolcheviks cependant sont totalement épuisés par 3 offensives successives, et les retraites qui en ont résulté. La SNCF contribue fortement à notre campagne et a remis en état le réseau ferré et routier russe d'une manière si efficace qu'il peut porter le poids logistique de l'avancée des troupes françaises. Les 80 divisions du secteur passent à l'attaque selon un plan soigneusement préparé par le général von Aasen, qui vise à l'encerclement des retardataires de la dernière retraite à Zhitomir. Le maréchal de l'Union Soviétique, une des plus grandes figures militaires contemporaines, tente de maintenir la cohésion au sein de ses troupes d'arrière-guarde, très disparates. Les nouvelles divisions de type 45' cotoient les cavaliers touvans formés aux méthodes de combat de la Grande Guerre. Sous la pression des 28 divisions du maréchal Leclerc, la défense du Kessel s'effondre en quelques jours. Le front ukrainien souffre de ce manque de forces, tandis que 20 nouvelles divisions françaises rejoignent la zone de combats. Une offensive hâtivement organisée prend alors sa pleine mesure et parvient à encercler les troupes russes accolées au Dnjestr. La mauvaise organisation franco-polonaise laissera les flancs de la pointe de l'offensive découverts pendant une journée entière, mais il semble que le chaos qui règne dans les bureaux d'état-major des divisions russes soit encore plus grand. 11 divisions russes, dont certaines connaissent leur baptême de feu durant cette bataille, sont anéanties dans les faubourgs d'Odessa. Une division de forteresse parvient à tenir tête à tous les assauts français pendant une semaine entière, fébrilement épaulée par les restes des autres divisions. Tout espoir pour la garnison de s'en sortir est réduit à néant le 9 septembre 1945. Le retard pris est d'autant plus considérable que seules quelques maigres formations ennemies défendent les vastes contrées ukrainiennes.

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Des renforts français sont également arrivés au Mecklembourg, en vue de juguler la crise déclenchée par des opérations scandinaves partant de Copenhague. Après de très durs combats, l'ex-capitale danoise est prise, mais l'avancée en Holstein s'avère totalement impossible. L'absence de QG limite nos offensives à 9 divisions, et les Scandinaves en alignent 8 de meilleure qualité. La situation est donc bloqué jusqu'a l'arrivée d'un QG. La Pologne se hâte d'en constituer un, ce qui risque de prendre 6 mois malgré tout.
Le front en Russie blanche, à l'origine très mal défendu, a profité de l'arrivée de nouvelles forces tchèques, si bien que tandis que Leclerc occupe toute l'Ukraine en balayant les quelques divisions qui essayent de lui faire face devant lui, il peut organiser une offensive à grande échelle, soutenue par les troupes en défense prêt de Moscou au Nord, ainsi que par les Français en Ukraine. Le résultat est monstreux : 5 divisions soviétiques sont encerclées, et tout le front recule jusqu'a Briansk et Koursk, le tout dans une parfaite organisation et sans laisser le moindre flanc à la merci de l'ennemi. Le rouleau compresseur allié s'approche dangereusement de Moscou.

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Deux nouvelles contradictoires arrivent sur le bureau de von Aasen le 15 octobre 1945. D'une part, l'armée Varsovie, l'élite de l'armée polonaise, annonce qu'elle a échoué dans son assaut de la ligne Mannerheim. D'autre part, les deux armées polonaises qui avaient lancé un assaut à la va-vite sur Moscou annoncent la prise du Kremlin. Moscou est tombé !!! C'est encore un coup fatal porté à l'économie russe, qui doit déjà essayer de se passer de la production de 400 000t de charbon du Donetz ! Militairement, les choses sont moins glorieuses. Un encerclement à partir des positions moscovites permet l'encerclement de 3 divisions d'élite, les Anglais débarquent à Mourmansk, la poche de Briansk s'est rendue, mais les Soviétiques disposent toujours de 178 divisions et 289 PP. La progression sera sûrement facile jusqu'a l'Oural si la STAVKA ne réagit pas dans le Caucase et si les Scandinaves ne s'accrochent pas trop à la Finlande, mais comment continuer à partir de là ? Les combats font rages en Chine, et sont relativement indécis, avec un petit gain de territoire pour l'URSS. Comment progresser en Sibérie, et ensuite l'occuper ?? L'état-major décide de remettre cette décision à plus tard, et d'attendre d'avoir établi une position solide sur l'Oural.

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Après une longue discussion avec le commandement unifié allié, von Aasen décide des objectifs à atteindre pour 1946 :

Objectif I :

Atteindre une position de défense idéale dans les régions montagneuses de l'Oural :

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Objectif II :

Annexer la Scandinavie, en vue de libérer des troupes pour le front de l'Est et augmenter notre capacité de production.

Objectif III :

Encercler un maximum de troupes soviétiques avant que celles-ci ne se replient en Sibérie.

Les services de renseignements estiment que si nous arrivons à prendre tout l'Ouest de la Russie et la Scandinavie, les troupes du Komintern ne seront plus à même de représenter une menace d'ordre offensif dans l'immédiat. Ils pensent également que l'industrie en Sibérie et dans le Nord de la Chine ne sera pas assez puissante pour donner la possibilité à Staline de lever de nombreuses troupes capables de renforcer décisivement l'Armée Rouge en train de se disloquer. A long terme, l'URSS serait donc condamnée, et peut-être que si nous arrivons à nous débarasser de têtes dures comme Staline, le PCUS acceptera un traité de paix largement en notre faveur.

Le Royaume-Uni voit que la guerre va durer longtemps, et que le peuple indien, qui contribue fortement à la force de l'armée royale, ne se contentera pas comme pendant la 1ère guerre mondiale de vagues promesses d'auto-gestion dans une durée indéterminée. Le mécontentement croissant en Inde fait prendre la décision au Roi d'Angleterre de donner son indépendance à l'Inde, à la condition qu'elle assiste le Royaume-Uni durant la durée de cette guerre. Les frontières n'étant pas admises par musulmans et hindous, une solution maladroite est trouvée en donnant une partie des terres promises à l'Inde à une autre nation, le Pakistan. Ces évènements font frémir la France, qui redoute un sort comparable quand à ses colonies, mais les Alliés doivent faire preuve d'union dans cette guerre, et après quelques grognements diplomatiques, la France accepte de reconnaître l'Inde et le Pakistan.

Les opérations ont considérablement diminuées en URSS depuis le début de l'hiver, empêchant les armées alliées d'exploiter l'énorme avantage qui s'offre à eux, n'ayant plus de résistance organisée devant eux. L'avancée continue, mais le rythme est sérieusement freiné. Deux divisions soviétiques se rendent à Murom, von Aasen pense à réduire également l'armée de Stalingrad à l'état de prisonniers. Pour cela, il déclenche une vaste opération d'encerclement de la ville, une entreprise rendue possible par le surplus de forces dans la région moscovite, surplus qui est transféré au Sud aussi rapidement que les moyens de transports primitifs de la région le permettent.

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La STAVKA réagit vite et complète sur-le-champ des divisions presque formées, portant le nombre de divisions de forteresse défendant la ville à 5. Les Alliés progressent sans grandes pertes, mais très lentement. Von Aasen ne se fait pas plus de soucis que cela : le front Sud a besoin d'être réorganisé, 1 mois de plus ou de moins dans la prise de Stalingrad est loin d'être gênant.
Il pensait surtout à l'emploi de la 19e armée, composée de 3 divisions mécanisées 44', qui venait d'être complétée. Il décida de redéployer cette troupe d'élite vers Astrakhan, où les Français en sous-nombre avaient du mal à s'imposer face à la milice caucasienne.

Le seul grand défi militaire (= qui ne requérait pas une simple attente en vue de réorganiser les troupes attaquantes) dans l'immédiat était le Danemark. Mais comme les armées étaient de part et d'autre momentanément quasiment invincibles en défense, l'impossibilité d'avancer ne signifiait pas une menace d'ordre offensif. Après la prise de la Suède et de la Finlande, les choses devraient se régler d'elles-mêmes. Mais encore fallait-il prendre ces pays à l'infrastructure faible ! Les Anglais décidèrent d'accélerer les choses : après le débarquement de Mourmansk, l'opération "Icewind" comprenait 3 débarquements simultanés, dont deux en Suède et un en Norvège, 7 divisions y participaient :

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Mais les choses ne se passaient pas si facilement à Stalingrad, où les Soviétiques avaient encore renforcés leurs positions, cette fois-ci avec la milice des ouvriers. La bataille se tirait en longueur, déjà 3 mois de combats sans relache ! Malgré le renfort de 7 divisions françaises, l'offensive patinait. Toute l'avancée du front Sud était ralentie ! Et pour comble, les faibles troupes soviétiques du Caucase se retranchaient dans les montagnes et résistaient aux troupes tchèques et françaises engagées dans la région !

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Grâce aux débarquements anglais cependant, la 7e armée polonaise, retirée du front d'Arkhangelsk et engagée en Laponie, arrivait avec la 12e armée et l'armée Varsovie à percer la ligne Mannerheim ! Désormais, la Finlande était à notre merci ! Les Anglais n'étaient pas en reste non plus et engagaient les forces suédoises à Lulea avec 20 divisions. La progression polonaise ne s'essoufla qu'en arrivant à l'île de Mariehamn, menant directement à Stockholm, passage obligé si l'on voulait éviter les montagnes de Suède que les Anglais tentaient de prendre.

En mars 1946 se déclarèrent les premières grandes opérations de partisans russes, qui touchèrent particulièrement Moscou, Ryazan et Kuybyshev. Une division de cavalerie française fut dépêchée pour remettre ces régions au pas.

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La situation au 6 avril 1946 était satisfaisante, malgré la résistance soviétique à Stalingrad et dans le Caucase.

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Le 22 avril 1946, Stalingrad cédait enfin au rouleau compresseur allié, après plus d'une centaine de jours de résistance acharnée. Cette expérience désastreuse du combat urbain fit craindre le pire au commandement américain, qui s'apprêtait à envahir les métropoles japonaises après la destruction de la flotte de guerre principale de l'Empire au large des îles Saipan. Le combat urbain moderne devra-t-il se limiter au siège des villes concernées ? Heureusement, les grandes villes soviétiques étaient déjà pratiquement toutes tombées !
En Chine, toute la ligne de front s'était embrasée, et les positions des Rouges fondaient à vue d'oeil. Les régiments de Sa Majesté le Roi d'Angleterre, habitués au climat des colonies de la Couronne, avancent à marches forcées malgré la logistique déplorable et les conditions météorologiques immondes.

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La ligne-clé de défense, l'Oural, est bientôt dépassée par les troupes alliées, qui ne rencontrent plus qu'une maigre résistance, principalement composée d'attaques de harcèlement de partisans. Ces attaques épuisent considérablement nos hommes, mais l'avantage qu'elles offrent ne peut être pleinement exploité si des masses de manoeuvre opérationnelles ne se tiennent prêtes à bousculer les envahisseurs malmenés !
Enfin, dans le Holstein, un QG moderne permet aux troupes longtemps peu coordonnées de tenter une percée sur la maigre front danois. Après une préparation d'artillerie intensive, la troupe, parfaitement familiarisée avec le terrain de l'offensive, s'élance baïonnette au canon vers les proches positions défensives ennemies. Pas de casemates en béton, pas d'artillerie sur chemin de fer qui tonne des arrières, mais mines, terrain accidenté par les nombreux barrages , et cela, c'est déjà bien assez pour transformer un paisible no man's land en enfer dantesque ! Mais pas assez pour enrayer une offensive massive et bien organisée : le front danois s'écroule et les Scandinaves ne parviennent à reformer une ligne de défense que bien tard, de telle sorte que Copenhague tombe au cours des opérations annexes.

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Tandis que l'intégralité de la Suède tombe aux mains du corps expéditionnaire anglais, les maigres troupes scandinavo-russes du Danemark se voient contraintes de reculer jusqu'a une ultime forteresse, Odense. La finesse tactique des commandants soviétiques rend une percée sans appui massif d'artillerie de marine et d'aviation pratiquement impossible. Malheureusement, la Pologne n'est pas à même de financer pareil matériel, et ses alliés en ont cruellement besoin dans le Pacifique et en Chine. Comme les troupes ne manquent pas, l'Alliance décide de maintenir les troupes ennemies encerclées, mais de ne pas les attaquer.
A l'Est, c'est toute la république socialiste soviétique du Kazakhstan qui tombe sous les coups répétés des Polonais sur le flanc gauche et des Anglais sur le flanc droit. Ces énormes territoires, en partie très riches en ressources, auraient pu créer d'excellents points de défense, mais l'Armée Rouge est tellement saignée qu'elle ne peut même freiner l'offensive alliée. Face à cette faiblesse évidente, mêmes les troupes polonaises, pourtant bien installées sur les flancs de l'Oural, passent à l'offensive en Sibérie, bousculant les restes des Régiments de Joukov. Même dans le Caucase, les Russes à bout de souffle et à court de munitions doivent se rendre, faisant migrer 80 000 hommes vers les camps de prisonniers.

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Après la prise du Turkmenistan, l'URSS perd tout espoir. Un cessez-le-feu est signé le 9 septembre 1946, et les négociations commencent mi-octobre. Malgré tous ses efforts, le praesidium soviétique n'obtiendra que l'amnistie des officiers russes, et l'assurance qu'aucun d'entre eux ne sera jugé ou fusillé pour des actes commis pendant la guerre. L'Union, elle, subit un sort désastreux :
dépecée, les territoires ukrainien et biélorusses sont annexés par la Pologne. Ce qui reste à l'Ouest de l'Oural forme la nouvelle république démocratique russe. Enfin, la Sibérie est décolonisée et devient indépendante. La Mongolie et la Chine deviennent colonies anglaises.
Ainsi, la puissance russe qui terrorisait la Pologne depuis des siècles est complètement brisée, et l'hégémonie de l'ancien royaume en Europe de l'Est à nouveau rétabli, comme au Xve siècle.

Le XXe siècle a vu une renaissance de l'état jadis fondé par la dynastie des Piast et par les courageux hommes qui peuplaient les rivages de la Vistule. La Pologne est de nouveau grande, et capable d'assumer seule la stabilité de l'énorme zone d'influence qu'elle revendique. Elle n'a plus rien à craindre.

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Un AAR tout simplement magnifique !

Bravo pour cette belle victoire ;)
 
Oh oh, je vais suivre ça. :)