Famille des Régnier

[Landelin]

Pourquoi cet AAR ? Parce que je m'ennuis un peu et que j'ai eu l'envie de tenter de transformer une famille comtale en grande famille pesant dans le "game" comme certains aiment dire.

La lignée des Régnier est proche des Carolingiens dès la première génération connue, car l'ancêtre de la lignée Gislebert, comte de Meuse se marie avec Emengarde, fille de l'empereur Lothaire Ier, qu'il avait enlevée. Heureusement pour le couple (et surtout pour l'époux), le roi Charles réussit à convaincre son frère Lothaire de pardonner à son comte d'avoir enlever sa fille. L’enlèvement vous choque ? Ce n'est rien comparé aux actes de la famille des Carolingiens. Vous en doutez ? Laissez moi vous rappeler l'histoire de cette famille avant de parler des Régnier ...

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Remontons à l'origine de la famille. Le premier digne de ce nom est Pépin de Herstal. C'était un noble franc, maire de palais qui, dès Thierry III, s'amusa à remplacer les rois des francs comme bon lui semble. Déclenchant l'inévitable fin des Mérovingiens. Son fils, Charles Martel, alla jusqu'à ne pas nommer de nouveau roi pendant un moment (sept année), histoire de dire aux nobles d'Austrasie et de Neustrie "regardez, ces rois sont si inutiles qu'on n'a plus besoin d'en avoir". Certains disent qu'il comptait se proclamer roi lui même mais qu'il mourut avant d'avoir eu le temps.

Charles Martel laissa deux fils légitimes et plusieurs illégitimes. Si certains batards sont restés sagement dans l'ombre, comme Bernard (qui fit fortune et carrière auprès de ses frères, comme son fils Adalard auprès de son cousin Charlemagne comme comte de palais et tuteur du Bernard d'Italie dont j'en parlerai plus long); d'autres comme Griffon voulait une part du gâteau (surtout sa mère, qui fit des pieds et des mains, surement aussi de la bouche, pour que le pouvoir soit partagé en trois et non en deux). Mais Carloman et Pépin le Bref ne l'entendirent pas de cette façon, et privèrent leur demi frère Griffon de la plupart de son héritage. Griffon fit quelques troubles, surtout quand le roi Childéric III fut dépossédé de sa couronne par Pépin.

Pépin ne se sentait plus. Après avoir conquit l'Alémanie au détriment de Carloman en 745. Carloman fait un massacre auprès des partisans francs et alamans de son frère en 746. En 747, Carloman rejoint les ordres. Là, c'est le boulevard pour Pépin le Bref. En 753, il force Childéric III à rejoindre les ordres (ainsi qu'un fils illégitime qu'il aurait eu), lui pique sa couronne de roi des Francs, pique les biens de son neveu Drogon (où il meurt peut après), voit son demi-frère Griffon mourir. Carloman ne peut rien faire et meurt (comme par hasard) l'année suivante lors d'un voyage diplomatique (en territoire franc).

Pépin le Bref laisse deux fils et un royaume. Je vous laisse deviner comment ca se passa. L'un des fils mourut étrangement, ses enfants furent envoyé finir leurs jours dans un monastère et la noblesse franque diminua subitement. Coup d'épée, tonsure, coup d'épée, tonsure. Voilà la méthode qui transforma Charles en Charlemagne. Il réussit à conquérir un vaste territoire.

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Charlemagne avait eu Pépin le Bossu, d'abord héritier, il fut écarté et envoyé par son père finir sa vie dans un monastère. Charles le jeune devint l'héritier en titre, reçut des honneurs, des terres et compagnie, mais mourut avant le paternel et sans enfant. Carloman dût changer de nom mais reçut l'Italie en compensation. Malheureusement, il mourut aussi avant le paternel et son fils Bernard, d'abord reconnu ne profita pas longtemps de son royaume. Et enfin, Louis.

Parlons de ce bon roi, Louis le Pieux. Ce dernier, sous l'influence de sa femme, n'hésita pas à retirer à Bernard, son neveu, sa couronne. Poussé à la rébellion, ce dernier fut finalement vaincu. Condamné à mort par Louis le Pieux, ce pauvre Bernard n'eut la vie sauve qu'à l'intervention de ses cousins et de hauts dignitaires. Enfin, quand je dis qu'il eut la vie sauve, il fut certes gracier mais sa peine fut commuée par aveuglement au fer incandescent ... Trois jours après son jugement, il succomba des suites de son supplice.

Quand on vous dit que cette famille est cruelle, surtout entre ses membres. Suffit de voir les relations entre Louis et ses fils. D'abord, Pépin et Louis le Germanique qui rassemblèrent une armée et prirent de force le palais de leur père, il fallut l'arrivée de Lothaire depuis l'Italie pour que Louis le Pieux soit libéré. Judith, la mère de Charles et belle-mère des trois premiers fils de Louis le Pieux, tenta de faire hériter à Charles une partie du territoire. Louis le Pieux accepte de partager l'empire en quatre et non plus en trois, mais ce n'est pas assez pour Judith qui s'arrange avec Lothaire pour partager l'empire en deux. Lothaire force par deux fois la main à son père. Ce qui n'est pas du gout des deux autres frères, Pépin d'Aquitaine et Louis le Germanique; qui s'allièrent avec leur père pour combattre Lothaire.

Au final, Louis le Pieux reprend l'ascendant sur son fils Lothaire et une répartition des royaumes est fait. Lothaire garde la Francie Médiane et la couronne impériale, Louis le Germanique choppe la Francie Orientale et Charles récupère la Francie Occidentale, ainsi que l'Aquitaine (tant pis pour les fils de Pépin qui sont écartés de l'héritage de leur père, ce dernier n'avait qu'à pas mourir avant son père à lui, Louis le Pieux).

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Nous voilà dont au début du jeu. Charles le Chauve avait d'abord passé l'Aquitaine à son fils Charles mais ce dernier mourut, il décida dont de le confier à son autre fils, Louis le Bègue. Louis le Germanique refila des petites royaumes à ses deux fils cadets (le royaume de Saxe pour Louis et le royaume de Souabe pour Charles le Gros) tandis que Carloman recevait la Bavière; Louis de Saxe (fils de Louis le Germanique, petit-fils de Louis le Pieux, oui ca fait beaucoup de Louis, surtout si on compte les autres Louis de la famille) fut sollicité par les Aquitains pour devenir leur roi (ils supportaient mal l'usurpation des droits des héritiers de Pépin) mais Charles le Chauve fut plus rapide. Lothaire divisa son empire en trois parts (avant d'aller finir sa vie dans un monastère), la couronne impériale et l'Italie fut donné à Louis, la Lotharingie à Lothaire et la province à Charles. Quand ce dernier mourrut, son royaume fut partagé entre les deux frères survivants.

 

[The Number 9]

Cool un AAR où on va taper sur du Carolingien !

Attention, quelques petites fautes (priva au lieu de privèrent par exemple). Rien de très grave, je suis bien placé pour savoir que quand on écrit, il n'est pas toujours facile de les repérer.

 

[Landelin]

Cool un AAR où on va taper sur du Carolingien !

Ils vont surtout se taper dessus entre eux ^^ Il n'y a pas plus dangereux pour un carolingien qu'un autre carolingien.

 

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Liste des comtes du Hainaut​

Giselbert de Hainaut, dit "le Gros"
Comte de Hainaut et de Brabant
Duc de Brabant
Véritable fondateur de la dynastie comtale. Il tenta régulièrement de s'étendre et de diminuer la souveraineté des Carolingiens sur ses terres, mais sans succès.

Reginar de Hainaut
fils ainé du précédent
Comte de Hainaut
Duc de Brabant
Il fit en sorte d'unir les trois branches de la famille qui s'étaient séparés et affrontés.

Olivier de Hainaut, dit "le Téméraire"
neveu du précédent et petit-fils de Giselbert
Comte de Brabant et de Hainaut
Duc de Brabant
Maréchal de Lothinragie

Thierry de Hainaut, dit "le Bâtard"
fils bâtard mais légitimé du précédent
Comte de Hainaut et de Brabant
Duc de Brabant

Centule de Hainaut, dit "l'Usurpateur"
demi-frère du précédent et fils d'Olivier
Comte de Brabant
Duc de Brabant
D'abord comte de Brabant, il usurpa le duché à son demi-frère. Mais n'ayant eut que deux filles, ses terres et le titre de duc retourna aux mains de Thierry.
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Olivier II de Hainaut,
fils de Thierry
Comte de Hainaut et de Brabant
Duc de Brabant

Godefroy de Hainaut, dit "l'Exilé"
fils du précédent
Comte de Hainaut
Duc de Brabant
Il tente de se révolter contre son roi, Robert de Lotharingie, où il perd tout.

Thierry II de Hainaut,
frère du précédent
Comte de Brabant
Duc de Brabant
Il réussit a récupérer le titre de Duc mais ne réussit pas à récupérer le comté de Hainaut.

Mathieu de Hainaut
fils du précédent
Comte de Hainaut et de Brabant
Duc de Brabant

 

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Giselbert, de la maison Reginar​

Giselbert était un serviteur du roi Lothaire premier du nom, mais ça ne l'a cependant pas empêché de prendre le parti du jeune Charles le Chauve dans la guerre fratricide de 840. D'abord comte le long de la Meuse, le comté de Maasgau. Il prit de force Ermengarde et s'enfuit avec elle en Aquitaine. Le but de la manoeuvre était de provoquer Lothaire et le forcer à lui rendre ses terres (mais pas fou, Giselbert savait qu'il valait mieux s'éloigner de la zone d'influence de Lothaire, d'où la fuite en Aquitaine).

--> Giselbert forçant Ermengarde à l'épouser​

Revenu en grâce aux yeux de Lothaire, il reçu les comtés de Hainaut et de Brabant. Si le Nord de son domaine était plus riche, c'est dans le Sud qu'il aimait mieux se trouver. Depuis Ath, il avait un point d'observation vers le royaume de Lothaire et il était proche du Vermandois, dépendant de Charles le Chauve, son bienfaiteur. De plus, c'est dans le Sud, que se trouve les restes de nombreux saint, comme Saint Vincent de Soignies (né Maldegaire à l'époque des Mérovingiens) sur ses ossements que les comtes de Hainaut aiment jurer; ou Sainte Waudru de Mons (femme de Maldegaire, née Waldetrude, fille d'un maire de palais de Clotaire II) ayant construit un oratoire sur une colline entourée de marais; à l'initiative de Saint Ghislain son confesseur, qui a fait construire une abbaye non loin de Mons; ou Sainte Aldegonde de Maubeuge (soeur de Waudru) ... Le Hainaut regorge de Saints et de Saintes, qu'il faut promouvoir afin d'encrer profondément le christianisme

Profitant que les neveux de sa femme, Lothaire II de Lotharingie et Louis II d'Italie, se disputaient le royaume de leur défunt frère, Charles de Provence; Giselbert se nomma duc de Brabant. Lothaire II n'a pas plus empêché ce "couronnement" que son père avait su empêcher le mariage de Giselbert avec Ermangarde.

Le vieux satyre prit, en cachette, comme maitresse la princesse Hildegard (fille de Charles le Chauve), la femme de son fils Reginar. Non content d'avoir une maitresse,de faire cocu son fils, le vieux Giselbert réussit l'exploit de mettre enceinte la princesse. Heureusement, l'enfant n'était qu'une fille (donc pas un gros risque pour l'ordre de sucession) et Reginar prit l'enfant pour le sien.

Giselbert aura trois fils (officiellement). Afin d'éviter de voir son duché être trop divisé, il maria son troisième fils, Giselbert à la vieille et veuve reine Onea de Navarre. Le pauvre Giselbert, alors âgé d'à peine 16 ans, se retrouva avec une femme de 40 ans ayant enfanté trois enfants. Mais ce n'est pas tout. En plus d'avoir peu de chance d'avoir des héritiers, ceux ci seraient de la famille de la mère; Giselbert n'est que l'époux de la reine et non l'héritier du royaume (les fils du précédant mariage ne comptent pas céder leurs droits à leur beau-père, plus jeune qu'eux en plus).

Giselbert ne récupéra jamais son ancien comté, même après le pardon de l'empereur Lothaire. Il tenta bien de réessayer auprès du roi Lothaire II, son seigneur. Il tenta en 884 de reprendre le comté de Maasgau (devenu celui de Bréda) mais ses troupes furent massacrés au nord de Bruxelles. Il s'enfuit vers Ath avec la petite centaine d'hommes qui lui restait afin de penser ses plaies. Giselbert fut sévèrement blessé lors des combats. Voyant que c'était sans espoir d'arracher la victoire, il proposa la paix au comte de Bréda (et un gros gros gros coffre d'or).

Giselbert a rendu l'âme en 885 d'une horrible mutilation à l'âge de 64 ans. Bien qu'il n'ait pas particulièrement fait preuve de dévotion, il est à espérer qu'il trouva la paix dans l'au-delà.

 

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Reginar, de la maison Reginar​

Reginar succéda à son père Gilsebert (francisé en Gilbert) en tant que comte de Hainaut et duc de Brabant, et son frère Richwin en tant que comte de Brabant. Son frère Giselbert n'obtient rien de l'héritage paternel. Il faut dire que Reginar avait marié sa fille Adelheid au nouveau roi de Navarre, certaines mauvaises langues ont racontés qu'en échange de la main de la belle Adelheid, le roi de Navarre devait mettre sur une voie de garage le pauvre Gilsebert.

Quoi ? Ca ne se fait pas des coups pareils entre frères ? Allez dire cela à Richwin. Malgré son comté de Brabant, Richwin estimait qu'il méritait plus. Il menaça Reginar et lui réclama le titre de duc. Les troupes de Richwin réussir à dominer sur le champ de bataille et à piller le Hainaut ... Mais, ironie de l'histoire, la variole se déclara dans plus d'une région. Reginar n'eut aucun mal à convaincre Richwin d'en rester là. Reginar gardait son titre de Duc et Richwin n'était pas puni pour sa rébellion.

Le conflit entre les deux frères se termina à la mi décembre de l'an 888. Reginar redoutait de voir Richwin retenter le coup mais en mars de l'an 889, Richwin mourut d'une grave maladie (on pense à la variole mais en on est pas sûr). Son fils, Olivier, âgé d'à peine un an, fut reconnu comme nouveau comte de Brabant. Un bouillant frère mort, un autre frère loin d'ici, un neveu tétant encore sa mère ... La sécurité de sa succession était solide. Son fils, nommé lui aussi Reginar, était assuré d'être reconnu comme le prochain duc ... Mais la mort frappa. Reginar fils mourut, ne laissant qu'une fille, Benecdita. La succession de Reginar père était mise en danger.

Reginar se retourna vers sa fille Adelheid, reine de Navarre, afin d'avoir un allié de poids. Mais Adelheid était la prison... pardon ... l'invitée de marque, du duc de Gasconie, Gartzia le Gros. Gartzia s'était constitué un gros fief, au point d'être l'homme fort de Francie Occidentale. En plus d'être un puissant duc, il était chancelier et sénéchal de Francie. Pour faire libérer sa fille Adelheid, il maria son autre fille, Clara (enfin, la fille qu'a eu sa femme Hildegard avec son père Giselbert) au prince Josselin d'Aquitaine. Il fallut quelques années pour que la stratégie marcha mais Adelheid fut libérée et put rejoindre son royaume.

Sans héritier mâle, le duché allait être donné à Giselbert. Olivier étant encore trop jeune pour être vu comme potentiel héritier. Cependant, Reginar savait que Giselbert faisait carrière comme chef de guerre dans le Sud, contre les musulmans. Le risque de le voir disparaitre trop tot poussa Reginar à agir. Il maria sa petite fille Benedicta à son neveu Olivier. Ce mariage, bien qu'entre cousins, avait l'avantage de réunifier les deux comtés.

De faite, Giselbert, maréchal des armées de Navarre mourut. On raconte qu'il bu dans un ruisseau afin d'étancher sa soif. Mal lui en a prit. L'eau de ce ruisseau était tout sauf buvable. Trop occupé par ce qui se passait en Lotharingie, Reginar n'eut pas le temps de pleurer son frère. Son cousin, Hugues des Carolingiens, tenta de prendre le trône de Lotharingie à son frère Lothaire III. Hugues prit le Luxembourg et Liège. Hildegard, épouse de Reginar, tenta d'intervenir pour calmer les deux frères, mais se fit capturer par des révoltés.

Apprenant la nouvelle, Reginar mourut d'une crise cardiaque. Reginar laissa le souvenir d'un homme chaste, plaçant son honneur au-dessus de tout soupçon, d'un homme qui fit ainsi preuve de dévotion et qui a surement rejoint le Seigneur.

 

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Olivier, de la maison Reginar​

Son père Richwin était mort trop tôt, laissant un héritier bien jeune à la tête du comté de Brabant. Olivier a longtemps crut que son oncle, le duc Reginar, allait en profiter pour lui prendre son comté et l'enfermer dans un monastère. Il faut dire que c'était presque une coutume chez les Francs. Mais son cousin Reginar (fils du duc Reginar) mourut lui aussi trop tot, ne laissant qu'une fille. Olivier fut donc obligé d'épouser sa petite-cousine Benedicta.

Ce mariage arrangé n'était pas du gout d'Olivier qui n'hésita pas une seconde a fréquenter d'autres femmes. D'ailleurs, de l'une d'elle, il eut un fils, Thierry, qu'il reconnu. Néanmoins, les années passant, Benedicta et Olivier se sont rapprochés et ont formés un véritable couple. C'est ainsi que naquit Manassès (mort suite à sa faible constitution alors qu'il n'avait pas encore un an) et Centule. Malheureusement pour le couple enfin unit, Benedicta mourut en donnant la vie à Centule.

Le roi Lothaire III de Lothinragie et de Bourgogne, reconnut l'importance d'Olivier et le duc fut comblé plus d'une fois (rien de sexuel). Le roi donnant des vassaux au duc. C'est ainsi que le comte d'Argovie, Berthold. Son fils, Lothaire IV fit de même en transmettant la vassalité de Folki de Trèves et de Boson, comte de Lorraine. Ces changements n'étaient pas du goût de l'évêque Folki. Le duc Olivier en profita pour l'emprisonner et lui retirer ses charges, les refilant à son jeune fils Savary.

Benedicta morte, Olivier se remaria avec Marta, une femme de la petite noblesse brabançonne. Mais elle mourut deux ans après. Olivier se tourna donc vers la jeune (15 ans) Ada, de la maison Mac Alpin qui contrôle une grosse partie de l'Ecosse et du Nord de l'Angleterre. C'est à cette époque que le duc reçut le surnom de téméraire. Certains disent que c'est suite à ses prouesses martiales, d'autres disent que c'est pour avoir tenté de renverser son roi, Amédée. Des complots eurent bien lieu, mais le roi Amédée de Lothinragie ne reprocha jamais à son duc quoi que ce soit. Bien au contraire, le roi aimait avoir le duc près de lui.

Le duc Olivier participa aux expéditions de son roi contre les sauvages du Nord. C'est d'ailleurs durant l'une de ces expéditions qu'il fut gravement mutilé. Un certain Jedvard Porfinnsson, commandant de Bergslagen, le fit tomber de cheval avant de lui planter sa lame dans l'une de ses jambes. Le duc Olivier dût renoncer à sa charge de maréchal de Lothinragie.

Rentrant à Ath en juillet 940, il mourut en janvier 941. Son fils Thierry lui succéda.

 

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Thierry, de la maison Reginar​

Bien que né bâtard, son père le reconnu et en fait son héritier principal. Le titre de Duc lui revint ainsi que le Hainaut, mais il dût accepter que son demi-frère Centule ai le Brabant et son autre demi-frère Savary soit le prince-évêque de Trèves. Cependant, pour bien faire comprendre qu'il était le chef de famille, il maria sa demi-soeur Margot au prince Leon, fils et héritier du basileus Kyros de Constantinople.

Thierry pensa qu'il pouvait égaler les grands seigneurs de ce monde, il déchanta vite fait quand son demi-frère, le comte Centule, vint lui annoncer, qu'il comptait prendre le titre de Duc et qu'il n'était lui, Thierry, plus que le comte de Hainaut. La menace était à peine cachée, si Thierry refusait de céder sa couronne ducale, Centule l’arrêterait et le mettrait certainement à mort. Thierry choisit donc de vivre.

Centule, de la maison Reginar​

Centule devient ainsi duc de Bravant en décembre 943 et il mourut en novembre 949. Ne laissant que deux jeunes filles comme héritiers. Impossible pour lui de concrétiser sa prise de pouvoir. Thierry, son demi-frère, hérita donc de ses biens et récupéra sa couronne ducale.

Thierry, de la maison Reginar​

De retour au pouvoir, le duc Thierry se montra impardonnable envers les partisans de son demi-frère Centule. Il fit enfermé son demi-frère Savary. Il maria la veuve de son père, Ada Mac Ailpin, avec un autre demi-frère (du coté de sa mère), Gilbert. Même sa fille, Euphrosine, fut remariée de force au vieux comte Elemér de Wurtzbourg.

Le duc Thierry passa le reste de sa vie à renforcer son pouvoir, à le centraliser. Il rencontra pas mal de résistance, surtout auprès des bourgeois de ses différentes villes. Le Duc avait misé sur le développement économique de celles ci, mais qui dit développement, dit aussi enrichissement. Et ces nouveaux riches réclamés des privilèges.

 

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Olivier, de la maison Reginar​

Son père Thierry est l'âge vénérable de 70 ans. C'est donc un vieux "jeune duc" qui monte sur le trone ducale de Brabant. Olivier a en effet 36 ans déjà. Mais c'est mieux que son suzerain, le jeune roi Robert de Lotharingie qui a ... 4 ans. Beaucoup dans le royaume se demande si le roi Robert sera résister à la pression des Hongrois qui ont déjà mangé la Francie Orientale (ou Germanie).

L'empire de Charlemagne a perdu beaucoup de territoires et nombres de rois étrangers veulent prendre ce qu'il a conquit. Comme les Arpad qui ont prit de vastes régions aux branches "germaniques" des Karling. Ou les Ua Briuin Ai d'Irlande qui ont épousés les héritières de Francie Occidentale.

La petite décennie de son règne à la tête du duché, fut marqué par les troupes de croyants lollards qui surgissaient dans la région. Il se dit même qu'avant de mourir, le duc Olivier se convertit officiellement à la foie Lollarde. Il faut dire aussi que le duc fit assassiner l'évêque Diederick de Thérouanne, chancelier du comte Reinaerd d'Artois. Certains diront que c'est parce que l'évêque chercher des documents et des soutiens pour usurper la légitimité du duc dans le Hainaut; mais pour d'autres, c'est parce que le duc avait déjà des convictions lollardes.

 

[Landelin]

Godefroy, de la maison Reginar​

Godefroy pouvait penser qu'étant le fils légitime et ainé, d'avoir servit longtemps comme chef de guerre auprès de son père, qu'il aurait été à l'abris des complots cherchant à le déligitimer. Mais non. Le duc Antoine de Lorraine, pourtant l'époux de sa soeur Agnès, cherchait à lui prendre son duché. Les choses allaient tellement mal entre les deux beau-frères, que Godefroy poussa sa soeur Agnès a rejoindre un complot visant à assassiner son époux Antoine.

Si les Makedon avaient perdus le trône impériale de Constatinople au détrimant des Palaiologos, Godefroy réussit à bien placer sa famille en faisant épouser sa demi-soeur, Elisabeth, au basileus Phokas deuxième du nom.

Trop occupé à arranger le mariage de sa demi-soeur, qu'il en oublia le complot contre son beau-frère Antoine. Ce dernier en profita pour tenter sa chance. Un soir, Godefroy retrouva un serpent caché dans les couvertures de son lit. Godefroy voulu faire payer à Antoine son arrogance, mais ce dernier étant proche du roi Robert de Lotharingie.

La guerre tourna au désastre. Alors qu'il remontait le Rhin avec son armée, Godefroy tomba sur l'armée royale venu l'empecher de s'enprendre à Antoine. En infériorité numérique, en pleine marche, le fleuve dans le dos, l'armée royale n'eut aucun mal à écraser son armée. Godefroy fut arrêté et conduit au roi Robert.

Voulant marquer les esprits et imposer le respect à ses vassaux, le roi Robert se montra sévère envers Godefroy. Il lui retira toutes ses terres, son titre de duc et priva ses fils de la succession paternelle.

 

[Landelin]

Thierry, de la maison Reginar​

Frère cadet de Godefroy et fils du duc Olivier, Thierry fut épargné par le roi Robert, bien qu'il ne posséda plus que le comté de Brabant. La couronne ducale et le comté de Hainaut allèrent à d'autres. Ainsi que les autres grands vassaux, ce qui était logique, comment un comte ou un prince-évêque pouvaient être des vassaux d'un simple petit comte.

Néanmoins, par la flatterie et l'umilité, Thierry réussit à retrouver son titre de Duc, mais toujours pas le comté de Hainaut. Thierry convainquit même le roi Robert de libérer son frère Godefroy. Si le roi accepta, il poussa Godefroy à l'exil. Les trois fils de ce dernier, Godefroy, Gills et Olivier, choisir de partir avec leur père.

La fièvre des campements ravagea la campagne. La guerre faisait rage dans toute la Lotharingie. Entre les attaques des normands, les luttes de pouvoir entre le roi Robert et ses vassaux, beaucoup d'hommes périrent. Craignant pour l'intégrité de son duché, le duc Thierry appela à lui son neveu, Godefroy. Ce dernier avait fait du chemin durant son exil. Il épousa Héloise, une carolingienne; guerroiera auprès du comte franc de Alger. Thierry donna le titre de maréchal de Brabant.

Devant la tyrannie du roi Robert, Mats, seigneur de Looz, se révolte. Le duc Thierry le rejoint. Désirant mettre à l’abri les intérêts de son fils Mathieu en cas de défaite, il le maria à la princesse Kuningunda, fille du roi de Hongrie, dont la famille, les Arpad, a conquit depuis longtemps la Francie Orientale. Cette alliance était parfaite, trop parfaite. Le Destin montra son désaccord et fit mourir la princesse d'une pneumonie, trois ans après le mariage. A peine veuf, Mathieu, sur les ordres de son père, se maria avec la princesse Beileag d'Ecosse, de la maison Mac Ailpin. Bien que dominant la guerre, une terrible bataille eut lieu devant Liège. L'armée royale écrasa la petite troupe conduit par le duc Thierry. Ce dernier en sortit sérieusement blessé.

Alors qu'il luttait pour la survie de sa famille et sa propre survie, son fils Mathieu ne trouva rien de mieux que "d'agresser" la fille d'un hôte qui le recevait chez lui. Le duc n'eut d'autre choix que d'enfermer, pendant un petit moment, son propre fils. Ce n'était pas le moment de se mettre à dos ses propres vassaux à cause du comportement honteux de son fils.

Alors qu'à la tête d'une petite troupe, il mettait les comtés de Bar et de Saintois à feu et à sang, le duc Mats de Luxembourg accepta la paix du roi Robert. La guerre en Lotharingie était terminée.

Le duc Thierry s'emporta quand il apprit que son neveu, Godefroy, tenta de prendre l'Irlande. Godefroy leva une troupe de mercenaires et d'aventuriers afin de prendre Dublin. Que croyait il ? Pouvoir réussir avec quelques brigands, renverser l'un des plus puissants rois d'Occident ? Même Olivier, frère du fou Godefroy, vint chercher refuge auprès du duc Thierry. Pour le mettre à l'abris du roi Robert, qui avait rejoind entre temps la cause du roi d'Irlande, son neveu Olivier, il le fit épouser la comtesse Raina de Dymin. Une jeune veuve de Poméranie. Olivier était ainsi, loin des éventuelles représailles du roi Robert.

Mais il n'en oublia pas ses fils. Eustache épousa la comtesse Halina de Anhalt. Godefroy (l'un de ses fils, non son neveu ou son frère du même nom) épousa Elodie, une carolingienne. Il fit aussi épousa à son petit-fils Thierry la comtesse Kyra.

Le duc Thierry était devenu un parent de nombreux seigneurs d'Occident. Sans être un grand seigneur lui même, il avait des liens familiaux un peu partout. A un tel point que pour s'attirer ses bonnes grâces, le roi Robert lui redonna le comté de Hainaut. Mais pas directement, le comte Sigismond de Hainaut lui fut donné comme vassal. Le duc Thierry s'en satisfaisant dans un premier temps. Après tout, une chute de cheval était si vite arrivée.

Comme si le cas de Godefroy n'avait pas servit d'exemple, son petit-fils Pierre tenta de faire pareil ... en Bulgarie. Il leva une troupe, loua des bateaux et partit pour Karvuna. Le sachant condamné, le duc Thierry perdit beaucoup de sa force de vivre. Et quand il choppa la petite vérole, il mourut dans la semaine.