Mes 2 sympathiques collègues décident enfin de se calmer quelque peu. L’Egypte connaît en effet de graves troubles intérieurs et l’alliance a fort à faire pour ramener les choses dans l’ordre. Enfin moi je regarde de loin et je vais pas les aider car j’espère bien en profiter des fois que certains veulent s’abandonner aux joies de rejoindre nos terres. Malheureusement que dalle... L’alliance submergée n’arrivent pas à contrôler les rebelles du nord et le Liban et la Syrie préfère s’en remettre à la souveraineté de Qara Koynulu ces enflures. L’Egypte se la ferme pour préserver l'alliance
On est bon à faire contre mauvaise fortune bon cœur puisque je n’est pas pu profiter des révoltes, je n’ai plus qu’à m’occuper à accumuler doucement des sous dans le trésor. Le Liban qui était encore un bastion chrétien connaîtra vite un sort tragique car tous les catholiques sont exterminés et nous restons le seul espoir du pape pour répandre la vraie foi.
Après tout ça, les guerres recommencent leur petit train-train et comme d’hab notre petit royaume reste bien sagement à l’abri en se contentant de partager les indemnités de guerre.
Le tournant arrive lors de la nième guerre contre l’Empire Timuride en 1470 que Qara Koynulu détestait toujours autant. On avait tous en tête la taule qu’on s’était pris 30 ans plus tôt mais vu que la déclaration de guerre avait été envoyée on n’avait plus qu’à y aller. La situation pécuniaire s’était nettement améliorée avec le temps et vu qu’on ne doutait de rien, on décide de créer la première armée permanente du royaume. On lève 7000 gusses à la suite d’un sévère recrutement mais rien qu’à voir leur tête ça faisait plutôt pitié. Fallait vite comprendre que les combats c’étaient pas pour nos éclopés et qu’il fallait laisser les grands jouaient entre eux.
Pour autant, on les envoie aussi sec assiéger Basrah. Curieusement, tout le monde devant rire sans la prendre au sérieux, notre petite armée ne rencontre strictement personne et le siège est installé. 9 mois après la ville tombe tandis qu’en Irak ça bastonne sévère. Le sort de cette guerre semble vraiment pas clair et hors de question de payer pour les autres qui sont en train de ramer. Y a qu’à tenter le coup de poker. On envoie un petit groupe commando (oui je sais faut pas rire) en plein milieu de la campagne adverse où les espions nous disent que les grosses villes sont sans défenses. Tout se passe comme dans un rêve : nos pauvres gars ramassent les cités sans effort et si le Timuride tente de récupérer Basrah, notre prise à revers lui cause quelques soucis. On tente alors une approche diplomatique pour négocier la paix mais ces enflures nous le déchiquetent. Enfoiré, on en a pas tant que ça des diplomates. Ca prend du temps à les former les gars et voilà ce que les autres en font pour son baptême du feu... On refait un deuxième essai car on va pas tenir éternellement. Ils finissent enfin par accepter pour se concentrer sur Qara Koynulu où là tout se passe au plus mal pour notre allié.
C’est la fête à Jérusalem. On récupère Basrah en laissant les autres se débrouiller. Ils sont évidemment pas contents car ils finissent par lâcher l’Irak dans l’affaire mais ils avaient qu’à pas déclarer la guerre ces cons. Vu que notre ambition ne connaît plus de bornes (on s’enflamme pour peu quand on a un pays de la taille d’un nain de jardin à côté de ses voisins), on décimera même le trésor pour envoyer des missionnaires répandre la sainte parole en cette terre d’infidèles.
Le triomphe des glandus qui défilent fièrement dans Basrah :