• We have updated our Community Code of Conduct. Please read through the new rules for the forum that are an integral part of Paradox Interactive’s User Agreement.
Roooo: t'as plier l'echine devant la france?

Rooo, t'avait des sous et du mp!!! pk t'as arreter la guerre?

Bon la prochaine fois rentre lui dans le lard!!;)
En effet, il me restait des ressources mais de plus en plus de renforts français arrivaient et menaçaient de me submerger :mad: Je n'aurais plus vraiment pu augmenter le warscore, une paix ne m'aurait côuté que beaucoup plus cher :wacko: De plus, je ne pouvais pas tirer grand-chose de la France mis à part de l'argent. Et comme garder mon armée en entretien maximal me coûte les yeux de la tête, il valait mieux signer la paix tout de suite et espérer de nouvelles guerres plus lucratives :)
 
Chapitre 5: 1440-1450

La réputation des guerriers autrichiens n'était plus à faire, Joseph Ier pensait beaucoup à de nouvelles guerres. La création d'une grande armée permanente n'avait été possible que grâce aux gigantesques revenus miniers. Elle coûtait fort cher, l'Empereur entendait l'utiliser à sa juste valeur. La gloire s'estompe au fil des années, il faut batailler derechef pour rester au firmament.

2uiam86.jpg

Les occasions étaient malheureusement de part trop rares. Les Habsbourgs maintenaient une immense toile de contacts diplomatiques, rien que les mariages dynastiques se comptaient au nombre de 28, aucun de ces pays ne pouvait être attaqué. La seule cible juteuse semblait être Aquileia, avec qui il restait des comptes à régler et qui était en proie à de nombreuses révoltes. En tant que membre de l'Empire, cet évêché jouissait d'une protection particulière, que l'Empereur lui-même la brise serait mal vu et compromettrait la prochaine élection impériale. Un évènement parfaitement imprévu facilita pourtant la chose de manière conséquente.

w9enup.jpg

Des cardinaux du Krain et de Carinthie avaient accédé à l'honneur suprême de conseillers du Pape. Leur influence était grande car leurs coeurs étaient purs. Leur loyauté envers l'Empereur n'était pas sujette à question, Joseph Ier pouvait compter sur eux. Une excommunication d'Aquileia semblait possible pour 1443.

Les préparatifs pour une guerre commencèrent dès juin 1441 avec la création d'un nouveau corps d'armée de 10 000 hommes. Le baron Samartán, empli de connaissances grâce à son âge vénérable, en prit le commandement. Bien plus à l'Ouest, un autre pays combattait nos ennemis. La Castille avait déclaré la guerre à la France pour une sombre histoire de dettes. Joseph proposa immédiatement une alliance militaire aux Ibères, persuadé de tenir là le début d'une grande ligue contre les Francs. La Reine Juana Ière accepta cette offre tentante, bien qu'en raison des traités de paix signés il y a peu avec la France, l'assistance militaire ne s'appliquat pas encore à cette guerre-ci.

Joseph s'était retiré en Bade pour y couler des journées agréables. Les vignes égayant le Nord du pays et les longues chasses en Forêt Noire le passionaient au plus haut point, parfois même plus que les affaires d'état ... Lors d'une chasse au sanglier, son cheval dérapa sur un flanc de colline très dangereux. Une pierre acérée l'énucla, le reste de son corps avait également gravement souffert. Il mourrut au nouveau château de Baden-Baden.

dy64ht.jpg

Son fils Franz fut rappelé d'urgence de Rome par le chancelier Johnas von Kulheim. Quelques semaines plus tard, il fut intronisé comme archiduc d'Autriche, puis comme nouvel Saint-Empereur. Ce jeune homme chétif mais alerte avait le goût des études et du travail bien fait, il saurait mener l'Autriche. La première preuve de son sens aigu de la politique fut l'unification définitive du margravat de Bade et de l'archiduché d'Autriche. Sa décision fut bien acceptée par les nobles du Bade. Cette unification fut confirmée lors de la réunion des membres de l'Empire à l'occasion du couronnement de Franz Ier.

wcmghx.jpg

Son éducation à Rome l'avait fait connaitre les Fugger, une richissime famille de banquiers aux méthodes efficaces. Les liens d'amitié qui les unissait et la grande confiance qu'ils se portaient conduisit à une coopération fructueuse. Jakob Fugger avait toujours un crédit aux taux appétissants de prêt quand des gouverneurs en avaient besoin. Ses méthodes de contrôle très strictes du travail de ses différentes filiales inspirèrent l'Empereur pour les réformes de sa propre administration.

2e4xhjm.jpg

Franz prévoyait de poursuivre les plans de son père en ce qui concernait une guerre contre Aquileia. Malheureusement les cardinaux autrichiens perdirent de l'influence auprès du Pape, ce qui força le jeune Empereur à attaquer sans grande excuse l'évêché. Sa hâte d'en découdre et de prouver sa valeur eut pour conséquence de lui faire perdre quelques sympathies dans le Saint-Empire. Néanmoins, l'occasion était l'on ne peut plus belle. Aquileia était en guerre depuis plusieurs années avec Milan, l'Empire Byzantin, l'Empire Ottoman, et mains autres alliés mineurs. Venise était dans la même situation, elle qui pensait pouvoir protéger sa voisine. Le seul grand inconvénient était la défection de la Castille, elle-même bien trop occupée par l'immense guerre contre la France qui faisait toujours rage dans les Pyrénées. Cette alliance fut de bien courte durée ...

nq23jp.jpg

Il ne fallut que quelques jours avant que la majorité du pays dalmate soit envahit par les armées autrichiennes. Cette guerre n'était pas de celle qui apportaient beaucoup de gloires, mais les richesses conquises compensaient allègrement ce manque. Les nobles autrichiens sous l'influence du vicomte Ahecio tentèrent bien de faire pression pour que l'administration impériale perdit de son pouvoir à leur profit; las! Ils ne savaient pas que Franz n'avait pas peur d'eux, ses caisses étaient remplies jusqu'a ras-bord et son armée lui était fidèle, pourquoi aurait-il été partisan d'une décentralisation? Il préféra déléguer une partie de son pouvoir à Anton Frantsits, un officier bien éduqué qui s'efforça de rappeller à toutes et à tous les traditions des armées autrichiennes, la consolidant ainsi d'une manière bien fructueuse.

Franz avait mené la campagne à bien avec une célérité tout à fait remarquable. Il engagea des pourparlers avec le patriarche d'Aquilea en main 1445, tous atouts en main. L'ensemble de l'évêché était occupé, aucune armée aquiléenne ne subsistait, la défaite était totale. Les provinces de Görz et d'Istrie changèrent de main, les prétentions aquiléennes sur le Krain furent abandonnées. Seul le Frioul restait sous contrôle d'Aquileia.

24czgcl.jpg

La mise au pas de Venise prenait un peu plus de temps, notamment à cause de la guerre de la Sérénissime contre Milan, qui avait vu les Lombards perdre une bonne partie de leurs villes. Trévise était assiégée par Franz Ier en personne, lorsque l'évêché d'Utrecht appella l'Empereur à l'aide, attaqué qu'il était par les Pays-Bas.

L'Autriche accorda son soutien pour ce combat injuste et pressa le pas en Italie, pour libérer au plus tôt les armées. Avant même que celà puisse être fait, la ville de Lüneburg envoya également quérir l'aide de Franz au sujet d'une agression danoise. La mort dans l'âme, Franz reconnut qu'il ne pouvait pas mener trois guerres en même temps et que Lüneburg serait probablement mise à feu et à sang avant qu'il puisse intervenir. Il refusa donc d'entrer en guerre, provoquant un grand scandale dans l'Empire. Les fidèles électeurs de Cologne, Trèves et Mayence étaient allées jusqu'a préférer le prince du Palatinat pour la prochaine élection. Il fallait agir pour sauver ce qui pouvait encore l'être.

Trévise tomba en février 1446 après un assaut sanglant, Venise fut convaincue rapidement de signer une paix cédant cette ville à l'Autriche, car déjà des rescapés des galères menaçaient la ville alors que l'armée était en campagne en Italie Centrale. Les armées impériales marchèrent aussi vite que possible vers Utrecht.

jidq1u.jpg

Franz craignait énormément pour sa réputation. Les mercenaires au service des Pays-Bas n'étaient pas des amateurs, ses propres armées étaient affaiblies et auraient bien apprécié quelques mois de quartiers d'hiver pour se refaire une santé. La marche à travers les Alpes, les sombres forêts badoises et les hostiles contrées françaises qui faisaient encore partie de l'Empire laissèrent des traces ineffaçables. Fouettant les trainards comme un possédé et refusant toute pause à ses hommes, Franz ne fut bientôt plus que l'ombre de lui-même. Une fièvre chaude le frappa près de Trèves, il sombra dans la folie avant de mourir peu après.

C'était bien le pire moment pour mourir! Son fils Matthias n'avait que onze ans et ne pouvait aspirer à la couronne. Les électeurs étaient aigris et n'accepteraient sûrement pas de laisser la couronne impériale vacante en faveur de l'Autriche. Un conseil de régence prit en main les rênes du pays.

s2s9bt.jpg

23ibgyg.jpg
 
C'st dingue le prestige que tu as mon grand!!!!


Toujour un peu embetant ces regence, d'autant qu'historiquement ca n'a jamais empecher l'autriche de toujours etre l'empereur...( sauf erreur)
 
Toujour un peu embetant ces regence, d'autant qu'historiquement ca n'a jamais empecher l'autriche de toujours etre l'empereur...( sauf erreur)

C'est tout de même vrai. Peut-être que ça pourrait changer dans HTTT. D'ailleurs, pour un électeur soucieux de son indépendance, voter pour un enfant, c'est parfait, à première vue. Enfin, jusqu'à ce qu'il devienne un adulte aigri.

Concernant les finances impériales, ça m'a joué le tours dans ma partie multijoueur, mais être empereur ne te donne pas plus de ressources financières, seulement plus d'hommes. Alors tu es un colosse au pieds d'argile, car dans une longue guerre contre la France (admettons), même si tu avait une armée plus grande que la sienne, tu es étouffé économiquement plus rapidement qu'elle.

Dommage pour l'empire, en tout cas. Mais bon, ce sont des choses qui arrivent. Je ne sais pas quelles sont tes relations avec la Pologne, mais je crois qu'il faudrait les ménager, quitte à les poignarder dans le dos plus tard.
 
C'st dingue le prestige que tu as mon grand!!!!
L'Autriche a bataillé dur pour l'obtenir :eek:o
Au fait, Johnas von Kulheim, c'est toi :p

Toujour un peu embetant ces regence, d'autant qu'historiquement ca n'a jamais empecher l'autriche de toujours etre l'empereur...( sauf erreur)
Ouaip, manque de chance, le Franz a pas fait long feu. Surtout qu'a ce moment-là j'étais encore en train de remonter les relations avec les électeurs (l'affaire de Lüneburg attaquée).


C'est tout de même vrai. Peut-être que ça pourrait changer dans HTTT. D'ailleurs, pour un électeur soucieux de son indépendance, voter pour un enfant, c'est parfait, à première vue. Enfin, jusqu'à ce qu'il devienne un adulte aigri.

Concernant les finances impériales, ça m'a joué le tours dans ma partie multijoueur, mais être empereur ne te donne pas plus de ressources financières, seulement plus d'hommes. Alors tu es un colosse au pieds d'argile, car dans une longue guerre contre la France (admettons), même si tu avait une armée plus grande que la sienne, tu es étouffé économiquement plus rapidement qu'elle.
Ah mais j'ai de meilleurs revenus que la France, et une plus petite armée! J'essaye de ne pas trop la grossir, il me faut de l'or pour les techs et pour conquérir de nouveaux marchés. Mon armée entretenue au max ne me laisse qu'un maigre profit annuel, mais je peux continuer indéfiniment comme ça (seul le War Exhaustion freine).

Dommage pour l'empire, en tout cas. Mais bon, ce sont des choses qui arrivent. Je ne sais pas quelles sont tes relations avec la Pologne, mais je crois qu'il faudrait les ménager, quitte à les poignarder dans le dos plus tard.
Une évaluation complète de la situation en Europe est prévue pour la prochaine mise à jour. J'exposerai alors tous les points qui causent problème où qui offrent des possibilités. Celà permettra de voir aussi comment ont évolué d'autres pays depuis le début du jeu :)
 
Les hauts dignitaires du conseil de régence s'accordèrent à poursuivre la guerre contre les Pays-Bas pour sauver l'honneur autrichien. Les premiers contacts avec l'armée ennemie s'étaient bien passés, un millier de cavaliers en maraude avait été surpris en train de piller une petite ville et éradiqués. La richissime ville d'Anvers, point tournant de l'économie néerlandaise et centre de commerce vital pour toute l'Europe, fut assiégée le 7 mai 1446. Le chevalier Greif de Wolfsberg méprisait tout ce qui touchait à la poliorcétique et comptait en finir rapidement avec ce ramassis de gardes urbains mal entrainés. Il ordonna un assaut frontal, extrêmement sanglant et d'une brutalité sans pareil.

Les milices néerlandaises étaient pour la plupart des gens qui n'exercaient le métier des armes qu'occasionnellement et redoutaient le corps à corps. Leurs flèches manquaient souvent leur cible et l'huile bouillante vint à leur manquer rapidement. Après trois jours de combats ininterrompus, les remparts tombèrent les uns après les autres, livrant la ville au pillage. Ce fut une grande victoire pour l'Autriche. L'une des plus grandes métropoles tombait entre les mains de l'archiduché.

1zxkqo0.jpg

Les richesses incalculables d'Anvers éveillèrent bien des envies. Les régents pressèrent Greif von Wolfsberg de négocier une paix rapide avec les Pays-Bas, car un usurpateur tentait de conquérir le trône en Autriche avec l'appui du comte de Throax! Utrecht ayant miraculeusement repoussé tous les assauts ennemis, la paix fut conclue ... en nous laissant Anvers! De nombreuses provinces néerlandaises avaient refusé de soutenir financièrement la campagne, la comtesse de Hollande était désespérée et accepta l'immense prix de la paix.

L'usurpateur Siegfried von Oberg et sa troupe de conspirateurs furent défaits à la bataille de Heiligenblut en Carinthie. Le comte de Throax réussit à s'enfuir en Hongrie, où il resta en exil. Ses titres furent annulés par le conseil de régence, le comte von Lockberg s'occuperait désormais des mines d'or et de toutes les provinces de l'Adriatique en plus du Krain. L'archiduché pouvait désormais à nouveau s'occuper un peu de lui-même. Et il y avait de quoi faire! L'expansion territoriale des dernières années avait été immense. Les provinces badoises, dalmates, Trévise, Anvers ... c'était là un gros morceau à digérer pour l'Autriche. Il fallait aussi un peu freiner le bellicisme en ce pays, car sans souverain en âge de régner, des révoltes pouvaient vite arriver. Et qui prendrait la responsabilité d'une défaite face à un ennemi qui occuperait le pays?

2libnzl.jpg

À peu près trois sujets sur quatre étaient d'ascendance autrichienne, le reste se répartissant entre Lombards, Rhénans, Bavarois, Croates et Flamands. Environ un quart de nos provinces n'étaient pas reconnues par les autres puissances comme étant intrinsèquement autrichiennes. L'archiduché était, après la prise d'Anvers, l'état le plus riche que l'on connaisse, avec 68 500 Gulden d'impôts levés chaque mois, et près de 130 000 Gulden de taxes commerciales annuelles. Cette richesse avait le don de créer amis comme ennemis.

En Europe de l'Ouest, la Castille avait souffert une vilaine défaite contre la France et demeurait un allié militaire probable. Le contact diplomatique était fréquent, car les marchands autrichiens étaient bien installés en Andalousie, et la petite-nièce du défunt Empereur Franz Ier était mariée à l'infant. Le Portugal et l'Aragon avaient eux eu à se soumettre à la Castille, peu de terres restèrent indépendantes. La France est notre grande ennemie. Elle est très puissante et coriace, sujette à déclarer la guerre pour un oui ou pour un non, grandement peuplée et menée par des souverains capables. Sa faiblesse réside dans la myriade d'ennemis qui l'entourent. La Castille haïssait le royaume à cause du traité de paix outrageant de 1447, qui avait vu l'implantation des Français sur la côte méditerranéenne. L'Angleterre était en conflit constant avec Charles VIII, ayant hérité du duché de Bretagne et lorgnant sur les anciennes possessions anglaises de Calais et du Sud de la France. La maison de Savoie était liée d'amitié avec les Habsbourgs.

2z733vn.jpg

En Italie, c'étaient les États du Pape qui se disputaient la suprématie de la péninsule avec le duché d'Urbino, fort adroit lorsqu'il s'agissait de rassembler d'immenses armées de mercenaires en peu de temps pour se défendre. Le Nord était plutôt dominé par Milan, mais cette position était contestée par Venise et Gênes. Ferrara, rarement en guerre, séparait les puissantes entités du Nord et du Sud. Les princes musulmans étaient bien incapables de mener une quelconque invasion en terre italienne et se contentaient de la piraterie.

11bopqs.jpg

Les Balkans étaient solidement tenus par les royaumes chrétiens de Hongrie, Bosnie et Serbie. La Pologne avait honteusement empiété sur la Hongrie, mais cette avancée avait été stoppée net par notre alliance avec ce voisin menacé. Au-delà la situation était grave. L'Empire Byzantin s'écroulait, faisant place à un Empire Ottoman de plus en plus arrogant. Même le Tsar de Bulgarie avait dû se soumettre aux sultans, exposant les principautés de Transylvanie et de Vallachie à des invasions musulmanes. Le Moyen-Orient était très divisé, califats et émirats s'y disputaient le pouvoir.

2ntgwg8.jpg

Au Nord, Novgorod avait réussi à s'établir comme puissance russe dominante. La Horde d'Or donnait quelques signes de faiblesse, mais avait quand même pu soumettre la petite principauté de Moscovie et chasser les génois de Crimée. La Lituanie avait pu défendre ses intérêts face à l'Ordre Teutonique, peut-être se tournera peut-être bientôt contre la Pologne. De nombreuses demandes d'alliance émanaient du Royaume de Lituanie, elles avaient toutes été refusées.

144bm9j.jpg

Le 3 mars 1449, Matthias Ier de Habsbourg pouvait enfin diriger le pays. Il avait seize ans. Ses éducateurs l'avaient formé à l'art discret de la diplomatie, mis à part ce domaine ses qualités étaient limitées, sans en être catastrophiques. Ce fut donc grâce à de nombreux voyages, réceptions, cadeaux et invitations qu'il put gagner l'estime du collège électoral. Même le margrave de Ferrara lui accorda son soutien, une première dans l'histoire du Saint-Empire!

oh03ex.jpg
 
On peut savoir depuis combien de temps règne Joseph Wilhem Ier de Palatinat? En tout cas, la situation me semble probable historiquement, sauf peut-être pour le Pape. Et je n'ai pas non plus l'impression qu'Anvers va être facile à défendre dans le cas d'une guerre contre la France. Dommage que la Bourgogne ait explosée avant d'avoir pu être héritée.
 
On peut savoir depuis combien de temps règne Joseph Wilhem Ier de Palatinat? En tout cas, la situation me semble probable historiquement, sauf peut-être pour le Pape. Et je n'ai pas non plus l'impression qu'Anvers va être facile à défendre dans le cas d'une guerre contre la France. Dommage que la Bourgogne ait explosée avant d'avoir pu être héritée.
Hmmm, je ne sais pas trop depuis combien de temps il règne, mais il me semblait l'avoir déjà vu à la tête du Palatinat il y a quelques années. La durée de vie des monarques est par contre tellement aléatoire (comme dans la vie réelle) qu'il est difficile de parier sur une mort rapide.

En effet Anvers est très exposée. Son CoT et ses impôts sont si grands que j'ai quand même pris, c'était "gratuit" après tout :D
 
va y von ! ecrase les tous ! :D
 
Chapitre 6: 1450-1460

Le règne du jeune Matthias Ier de Habsbourg commença avec de graves nouvelles. La France et ses perfides alliés (la Lorraine, l'Orléanais et la Provence) comptaient arrondir leur territoire en choisissant le Rhin comme frontière. L'Alsace, la Bavière, la Hesse et le Brandebourg entrèrent unis dans cette guerre décisive. Le Palatinat honora son statut de protecteur de l'Empire et entra dans la guerre également. Les principautés allemandes savaient pourtant qu'une Autriche à la tête de l'Empire aurait eu infiniment plus de chances de damer le pion aux Francs. Le soutien pour une prochaine candidature autrichienne croissait immanquablement, même la Saxe était désormais prête à voter pour l'archiduc!

Ce dernier avait d'autres problèmes. Le comte de Thuringe était mort sans successeur, Matthias devait donc mener les deux pays au sein d'une union personnelle, avec la perspective de les unifier à l'avenir, comme il avait été fait avec le margaviat de Bade. Le Royaume de Pologne voyait cette expansion avec grande anxiété et s'opposa à cette succession. Celà ne pouvait signifier qu'une chose: la guerre!

2w2iydt.jpg

Une guerre pour le moins inopportune, car les armées n'avaient pu encore se remettre des innombrables batailles de ces dernières années. Du moins pouvions-nous compter sur l'assistance de nos alliés palatins, hongrois, génois, et de nos nouveaux frères de Thuringe. Venise refusa de suivre la Pologne, Milan s'y prêta avec joie, menaçant gravement nos arrières. Il fallait espérer que les cités lombardes se combattent entre elles et empêchent les Milanais d'envahir le Tyrol ou Trévise.

Matthias Ier prit le commandement de l'armée duchale, malgré son inexpérience dans l'art de la guerre, et s'enfonça en terre polonaise. Les Hongrois avaient déjà assiégé leur ancienne ville de Sopron, Jan Albert Ostroróg et un faible corps polonais défendaient la cité de Pressburg, très proche de Vienne.

2ajbali.jpg

L'absence de l'archiduc provoqua une révolte des Croates d'Istrie, qui réclamaient un propre marquis et plus d'indépendance vis-à-vis de l'Autriche. Pour combler le tout, de dangereux hérétiques sympathisant avec les thèses de l'affabulateur Wyclif se déclarèrent à Görz. Voilà ce que ces traitres prêchaient sans se cacher:

"De quel droit ceux qui s'appellent seigneurs, dominent-ils sur nous ? À quel titre ont-ils mérité cette position ? Pourquoi nous traitent-ils comme des serfs ? Puisque nous descendons des mêmes parents, Adam et Ève, comment peuvent-ils prouver qu'ils valent mieux que nous, si ce n'est qu'en exploitant nos labeurs, ils peuvent satisfaire leur luxe orgueilleux ?"
Comment ces gueux osent-ils remettre en question la légitimité divine de notre archiduc? Leurs prêtres ne leur ont-ils pas appris qu'ils risquent la damnation éternelle en se révoltant contre leur souverain? La garnison d'Anvers avait été rappellée pour mater ces illuminés, qui commençaient déjà à montrer leurs véritables intentions en pillant et attaquant des châteaux. Ces envoyés de l'enfer voulaient provoquer chaos et désordre en nos terres! Le fer et la croix auront raison de ces pantins démoniaques.

sop9vk.jpg

Les Palatins soutenaient Gênes en Italie, mais un retournement brusque mit fin à la participation de nos alliés. Le roi de Pologne avait capturé la fille du doge et menaçait de la vendre aux Turcs comme esclave. Gênes se retira du conflit, payant de plus 325 000 ducats pour la libération de cette pauvre dame. Ce crime ne passa pas inaperçu en Europe ...

La chance était changeante pour l'archiduc en Pologne. Il avait pu conquérir Pressburg, un général polonais put intercepter les renforts autrichiens à Vienne et assiéger un court moment la ville. Ce ne fut que grâce au retrait du conflit de Milan (apparement ruinée) que la garnison d'Anvers pu être libérée pour la campagne de Pologne durant l'été 1451 après avoir écrasé les révoltes croates et lollardes, donnant une nouvelle dynamique à l'ensemble. L'armée royale ennemie était en Hongrie, il n'était pas trop difficile de battre les autres troupes polonaises. Toutefois, les forteresses résistaient bien à nos assauts et les hommes d'armes commencèrent à manquer. La guerre du Rhin nous privait des armées palatines; d'ailleurs cette guerre tournait très mal pour le Saint-Empire, l'hégémonie française s'y imposait avec force: l'Alsace avait déjà plié sous le nombre.

15yhnjn.jpg

La situation prit un tournant inattendu lorsqu'Alexandre Ier de Pologne écrasa impitoyablement l'armée duchale avec une douzaine de milliers de cavaliers. Après une poursuite éfrénée des survivants, il ne restait à Matthias que 1 500 hommes en état de combattre. Les possibilités de recrutement étant minimes, il dut se résoudre à rester à Vienne pour plusieurs mois, laissant ses alliés combattre les Polonais. La garnison d'Anvers s'en prit à la Vallachie. Le commandant autrichien, le marquis de Palpise, apprit durant son passage en Transylvanie que des patriotes roumains avaient déclenché une grande révolte en Bessarabie. Alexandre Ier devait lutter à la fois contre les incursions thuringeoises et palatines, les armées hongroises et les rebelles roumains. Une aubaine pour l'Autriche! La Pologne se refusait pourtant toujours à accepter l'union personnelle que nous visions.

En Juin 1452 Matthias retenta une petite expédition en Slovaquie, qui échoua lamentablement et vit l'armée duchale échapper de peu à la destruction complète. Une révolte en Lombardie put être évitée de peu. Ce n'était vraiment pas le bon moment pour avoir des révoltés dans son dos!

1z3sb3p.jpg

La Vallachie capitula durant l'hiver 1452/53, ôtant un précieux allié à nos ennemis. Le Palatinat s'engagea de plus en plus dans cette guerre, car Johann Wilhelm Ier comptait redorer son blason après son odieuse défaite contre la France, qui avait l'annexion de Cologne et la subjuguation de Trèves! Une avancée aussi impressionante qu'intolérable, Matthias savait où se trouvaient les prochains champs de bataille de l'Autriche ...

Ceci étant, même la Hongrie reprit du mordant, les rebelles roumains tenaient bon, et la garnison d'Anvers sema la zizanie en Pologne centrale. Alexandre Ier refusa néanmoins une paix raisonnable.

244bpd2.jpg

Il faut dire que les armées autrichiennes avait été réduites à peau de chagrin, seuls 6 000 hommes portaient encore la bannière des Habsbourgs! Les vassaux de l'archiduc ne pouvaient envoyer des renforts, sous peine de mettre en danger la récolte. Et ce Matthias qui se refusait à recruter des mercenaires!

Les combats se poursuivaient après la prise de Lublin, Alexandre refusait d'abandonner car son armée principale était quasiment intacte. L'archiduc commit l'erreur de l'attaquer de front, en flagrante infériorité numérique. Mes braves amis, ce fut là une des journées les plus noires de l'Autriche! La fine fleur de la chevalerire y laissa sa vie dans un combat sans issue, condamnant les quelques blessés défendant Matthias Ier à retraiter en pagaille. Hélas! Les Polonais n'abandonnèrent leur poursuite que devant les portes de Vienne, où les 547 derniers courageux moururent lors d'une dernière bataille. C'en était fini, il n'y avait plus d'armée duchale! L'archiduc ne pouvait plus que compter sur ses forteresses. Sa grande chance fut que les nobles polonais menacèrent leur roi de révolte en cas de continuation de cette guerre. Son royaume était déchiré de toutes parts et menaçait de s'écrouler. Les pourparlers prirent fin en octobre 1453. L'Autriche avait frôlé la catastrophe.

2aqgp3.jpg
 
Ouf, pas de tout repos d'être pris entre deux feux de cette façon... Reconstruis toi vite une armée, tu vas en avoir besoin...
 
Ouf, pas de tout repos d'être pris entre deux feux de cette façon... Reconstruis toi vite une armée, tu vas en avoir besoin...
Oui faut que je me magne (pas facile avec 2 000 de manpower en réserve mais bon), sinon la Thuringe va commencer à m'insulter :wacko:
La France quelle plaie... elle bouffe toujours la moitie du SERGE :mad:
Je te le fais pas dire, ils commencent vraiment à me les briser :mad:

Comprend aps trop pourquoi la Pologne propose une paix si désavantageuses alors qu'elle est sur le point de rafler tout ton territoire...
Faut qu'elle ait le temps de tout rafler aussi ;) La moitié de ses provinces sont occupées, tendance croissante, son war exhaustion est plus haut que le Mont Blanc et à mon avis tout doucement le manpower devait commencer à lui manquer. :eek:
 
Ouais mais bon, de là à te concéder ce qui étaient les raisons de cette guerre, c'est assez étrange....

C'est la beauté de l'IA de EU3, qu'elle ne fasse plus des paix complètement aberrantes. Je trouve que la proposition polonaise était intelligente, pour ma part, si le pays était vraiment à bout. Ce qui est dommage, c'est qu'en refusant l'offre et en le redonnant un mois plus tard, l'IA ne veut plus, ce qui me semble étrange. J'aimerais tellement que la diplomatie soit mieux couverte par les jeux de paradox...
 
Ben ouais maisn les autricheins étaient eux aussi à bout... Je crois que s'ils avaient proposé une paix en demandanr quelque argent, Von Aasen aurais accepté non?

Je suis d'accord, mais il aurait pu aussi réagir en engageant des milliers de mercenaires pour terminer la Pologne, ou alors prolonger encore la guerre aurait signifié que la Pologne aurait pu se faire anéantir par un autre adversaire (quel était l'état de la Hongrie?).

Je sais que j'ai un problème, avec ces jeux. C'est de toujours vouloir que l'IA me donne tout alors que quand c'est moi qui doit donner, je ne cède rien. Ça peut causer des tensions, en multijoueur...

Quoi qu'il en soit, la position de la Pologne était défendable, puisqu'elle avait en plus de tout le reste pas un grand intérêt à avoir une union personnelle dans le Saint Empire. Elle n'a perdu que du prestige.
 
Ben ouais maisn les autricheins étaient eux aussi à bout... Je crois que s'ils avaient proposé une paix en demandanr quelque argent, Von Aasen aurais accepté non?
Je n'aurais pas accepté, et ce pour une raison assez simple: la seule armée polonaise encore en état de combattre était chez moi. Elle était composée en majorité de cavaliers, mortels pour les combats entre armées, mais pas franchement utiles pour les sièges. L'armée d'Alexandre Ier aurait mis des années à conquérir ne serait-ce qu'une poignée de provinces. Pendant ce temps, trois alliés et des rebelles tapaient à qui mieux mieux sur une Pologne déjà dangereusement affaiblie. J'avais donc de bons atouts, et au final, la paix ne leur a pas coûté si cher que celà. L'union personnelle avec la Thuringe était certes un gros morceau, mais en soi, ça ne les affaiblit pas directement que de me la concéder. Les 25 000 ducats que j'ai demandés étaient plus symboliques :) D'ailleurs, la Pologne me proposait régulièrement des paix blanches.
Si mon armée n'avait pas été détruite, j'aurais sûrement pu réclamer la Slovaquie entière! La victoire polonaise n'a rééquilibré une situation déjà désastreuse que marginalement.

Je suis d'accord, mais il aurait pu aussi réagir en engageant des milliers de mercenaires pour terminer la Pologne, ou alors prolonger encore la guerre aurait signifié que la Pologne aurait pu se faire anéantir par un autre adversaire (quel était l'état de la Hongrie?).

Je sais que j'ai un problème, avec ces jeux. C'est de toujours vouloir que l'IA me donne tout alors que quand c'est moi qui doit donner, je ne cède rien. Ça peut causer des tensions, en multijoueur...

Quoi qu'il en soit, la position de la Pologne était défendable, puisqu'elle avait en plus de tout le reste pas un grand intérêt à avoir une union personnelle dans le Saint Empire. Elle n'a perdu que du prestige.
La Hongrie se portait très bien et assiégeait Cracovie. Pareil pour les Palatins qui étaient à Gdansk, les Thuringeois qui étaient en Masovie, et les rebelles roumains qui en étaient à leur troisième province. La Pologne avait tout intérêt à faire la paix rapidement, sinon elle aurait éclaté. Chaque bataille qu'elle aurait perdue aurait engendré des pertes irremplacables :wacko:

Il m'est aussi arrivé de conclure des paix négatives, contre la France, contre Venise. Ce n'est pas une rareté en soi mais celà deviendra plus improbable si je deviens plus puissant. En 1410, une paix désavantageuse avec Venise était tout à fait normal. Maintenant, ils n'ont plus aucune chance, il faut rameuter des grandes puissances pour me péter les rotules :D