AAR de la Hollande 1483-1494
Sans Jacquette
ou les temps troubles (1483-1494)
Nicolas Chuquet fermement à la tête du comté de Hollande, Zélande et de la Baronie de Breda s’était donné un objectif : sortir la Hollande de l’inertie qui l’avait caractérisé durant tout le XVe siècle. Jacquette, Comtesse veuve aux enfants nombreux, lui laissait toute la marge de manœuvre dont il avait besoin. Sa première tâche fut celle de contenir la menace pirate dunkerquoise le long des côtes hollandaises et zélandaises. Sur ce, une entente avait permis de coordonner les efforts avec l’escadre du Duc de Gueldre qui ne demandait pas mieux que de faciliter le commerce par cabotage entre les villes du Zuiderzee et les ports danois, allemands, français et anglais. Une première flotte de quatre barques mouilla les quais de Vlissingen afin de mettre un terme à la piraterie. Afin de compléter le
Raad van Holland, Chuquet employa les efforts du célèbre peintre Alexander von Kapfenberg, auteur du dernier portrait de Son Altesse Jacquette Iere ainsi que de Philip Buckingham, vieil amiral anglais, récemment exclu de la cour d’Édouard IV pour avoir insulté la Reine. [
3 conseillers ont été engagés, Nicolat Chuquet (scientifique naturaliste), Alexander von Kapfenberg (artiste) et Philip Buckingham (contre-amiral)]
Les mois passèrent, mais la santé déjà fragile de la Comtesse inquiéta subitement la cour. Le 21 avril 1483, quelques jours à peine après la conquête de la Grenade par les Rois Catholiques, Jacquette eut droit à l’extrême-onction. Alors que l’on œuvrait à l’expiation des derniers péchés et que ce cœur vieilli arrêtait de battre, la cour hollando-zélandaise ne se doutait pas encore que le trépas de la Comtesse bien-aimé allait entraîner, à terme, onze années de guerres civiles constantes et d’agressions extérieures répétées.
Lodewijck Ier (21 avril 1483 – 1er avril 1486) et la Première Guerre hollando-impériale
La succession de Jacquette avait été planifiée, cependant le ressentiment animait la relation entre les deux princes héritier. Lodewijck, l’aîné et déjà quinquagénaire à l’accession au trône, sans héritier mâle s’était appuyé sur la classe bourgeoise hollandaise afin d’assurer son sacre. Raes, plus jeune d’une dizaine d’années, avait donc décidé de se retirer en Zélande afin de cultiver le mécontentement des patriciens de la province envers les villes hollandaises et leur nouveau comte. Nicolas Chuquet prit, dès lors, un rôle beaucoup moins prépondérant dans la gestion courante des affaires d’État; les investissements dans l’armée terrestre prirent le pas sur ceux qu’il avait entamés dans la marine.
Les actions belliqueuses du Roi anglais contre l’Écosse avaient soulevé l’ire de Sa Majesté Très-Chrétienne, Louis XI de France et du coup, les diplomates hollandais ne tardèrent pas à nourrir le feu de ces critiques envers l’absorption rapide de la Couronne d’Écosse au domaine des Lancastres. L’Empereur autrichien étant décédé en armes contre les Hongrois, le prince d’Hesse fut élu au siège du Saint-Empire. La connivence anglo-autrichienne durant ces crises répugna Lodewijck Ier autant que Louis XI qui se résigna à guerroyer contre la perfidie anglaise pendant l’année suivante, mais en vain; la
Royal Navy agit en rempart efficace contre toute tentative française en sol britannique.
Peu doué, brouillon et surtout animé d’un idéal chevaleresque, Lodewijck décida d’agir alors que la torpeur des royaumes voisins les empêchait de contrecarrer ses desseins de gloire et de victoires faciles. D’une pierre deux coups, celles-ci allaient, pensait-il cimenter sa légitimité minée par les actions de son frère dans son propre précarré. L’archevêché d’Utrecht, aux portes d’Amsterdam n’avait pas voulu s’ingérer dans les disputes dynastiques suite à la mort de la Comtesse, ce qu’avait pris en offense Lodewijck. Prétextant que l’archevêque ne remplissait plus adéquatement ses fonctions, qu’il permettait l’enseignement d’hérésie, la Hollande lui déclara la guerre le 1er mars 1485. L'année 1485 a aussi vu la peste emporter 20% de la population hollandaise et l'intervention énergique du Trésor afin d'éviter que ce ne soit le double ou même le triple des hommes qui périssent.
Rapidement, l’Empereur d’Hesse fit savoir qu’il défendrait tout prince de l’Empire contre quelque agression qu’elle soit, la Hollande dut ainsi ouvrir un second front à l’est pour contenir l’invasion hessienne, forte de 8 000 hommes, plus du double des forces hollandaises. Un premier prêt fut ainsi acquis pour faire face aux dépenses projetées de l’année.
Avec les premiers affrontements, où Lodewijck mena lui-même les troupes au combat, la ville d’Utrecht céda rapidement. Devant un tollé de remontrances européennes, Lodewijck n'eut d'autres choix que de parlementer afin de s'assurer d'avoir mis la scène diplomatique devant un fait accompli plutôt que de renoncer à sa nouvelle conquête. Cette victoire fut bientôt assombrie par des défaites répétées aux mains de l’Empereur qui, de subterfuges, garantit l’amnistie aux villes zélandaises si celles-ci se liguaient contre le Comte de Hollande. Bientôt subjuguées, les armées hollandaises durent battre en retraite et que Raes van Briel leva une armée et fonça droit sur la Hollande afin de déposséder son frère. Ne pouvant combattre deux ennemis, le Raad van Holland dut accepter les termes de l’Empereur et la Baronie de Breda repris sa forme indépendante qu’elle avait perdue depuis des décennies lorsque la Comtesse en avait hérité. [
Après avoir annexé Utrecht, sous le coup des armées impériales de Hesse et des rebelles menés par Raes, prétendant au trône, mon gouvernement tomba et l'Empereur me força à reconnaître l'indépendance du Brabant (Breda). Ayant cependant hérité d'un nouveau monarque aux statistiques peu impressionnantes et d'une armée imposante, je redéclarai la guerre aussitôt à la Frise et l'Empereur reprit le sentier de guerre.]
Raes, ayant accueilli les offres hessiennes à bras ouvert lorsque l’occasion s’était présentée, refusa net de reconnaître ce traité et se rallia, de facto, les dernières villes hollandaises encore fidèles à l’autorité de son frère. Voyant le danger d’une reprise des hostilités, l’Autriche avait traversé la frontière afin mettre en déroute les armées de Raes mais en vain. La Castille d’Isabelle-la-Catholique avait aussi décidé de subventionner Lodewijck Ier à contrer son frère, certes, jugé aussi belliqueux que le premier, mais plus dangereux de par ses capacités militaires réelles. Raes vint à bout de Lodewijck qui fut exécuté deux jours avant le sacre du nouveau Comte de Hollande et Zélande qui eut lieu le 1er avril 1486 alors que les Autrichiens n’avaient atteint que Dordrecht.
Raes Ier (1er avril 1486 – 1er mars 1494) et la Deuxième Guerre hollando-impériale
Maintenant doté d’une armée de 9 000 hommes, Raes Ier avait décidé de renouer la guerre contre l’Empereur, de subjuguer l’indépendante Breda et du même coup, amener la Frise, reconnue pour ses sympathies hessiennes, dans le giron hollandais.
Le 19 mai 1486, les troupes de Raes avaient traversé l’estuaire qui séparait le Zuyderzee de la mer du Nord grâce à la protection de la flotte hollandaise qui s’était ralliée sans broncher au nouveau comte. Un deuxième prêt fut contracté au prix de mains efforts afin d’assurer de nouvelles victoires contre l’Empereur. La Frise succomba rapidement, mais des nouvelles inquiétantes parvenaient aux oreilles de la nouvelle administration du château de Lovenstein à La Haye : des dissidents hérétiques avaient pris le contrôle de Breda et du pays qui lui est rattaché. Les attaques de l’Empereur et de l’allié frison furent repoussées alors qu’un second front fut ouvert contre la baronnie de Bréda qui avait suivi par nécessité l’Empereur contre les Hollandais. Raes, profitant des heurs religieux de la Cité s’en empara rapidement avant d’annexer définitivement le pays. L’Empereur en déroute, Raes bifurqua et décida d’assiéger Utrecht, l’élusive Utrecht qui avait échappé de peu à son frère l‘année précédente.
Le Danemark ayant entrepris de réduire Hambourg, l’Empereur dut donc concentrer ses troupes au nord de l’Allemagne et délaissa le front néerlandais. Malheureusement pour le Raad van Holland, Raes se montra tout aussi incapable que son frère à la tâche d’écuyer de son peuple et les hérétiques de Bréda, pacifié par les convulsions durant le siège de Bréda, reprirent le sentier de la guerre alors que Raes fit l’imprudente manœuvre de porter la guerre sur les terres de l’Empereur lui-même. Un troisième prêt fut ainsi contracté et une extension était négociée pour les prêts antérieurs, mettant à mal les recettes hollandaises alors que Raes se dirigeait en Rhénanie à la tête de 6 000 hommes mal ravitaillés et peu préparés.
Ayant, pris coup sur coup les villes d’Utrecht et de Breda, les flagellants se dirigèrent vers le Limbourg autrichien, ce qui porta aux portes de Bruxelles un conflit mêlé de croyances mystiques, de flagellations et de nationalisme flamand. L’Empereur bientôt exténué de ses conflits multiples, une paix fut signée avec le Raad van Hollande alors que le Comte retourna rapidement sur ses pas, traversant le Rhin; une armée autrichienne avait franchi la frontière et avait décidé de pourchasser jusqu’à Utrecht la bande armée défendant l’hérésie des flagellants. La guerre hollando-hessienne avait résulté en l’intégration au Comté de l’archevêché d’Utrecht et de la Frise, mais l’instabilité religieuse et la fragilisation des institutions domestiques avaient entraîné une décadence des défenses en Hollande. Trop peu, trop tard, embourbée dans une traversée qui ralentit la marche de son armée, les hérétiques étaient parvenus jusqu’à La Haye et avait fait fléchir le gouvernement hollandais qui dû reconnaître et toléré les nouvelles pratiques religieuses de cette secte pourtant dénoncée par le Pape. [
Le gouvernement hollandais tomba, du coup, je dois endurer l’étiquette d’état hérétique jusqu’en 1499 avec plusieurs effets néfastes, mais je pus compter sur de nouvelles armées en nombre important qui me permirent de dissoudre les armées hollandaises de Rhénanie suite à la paix avec L’Empereur. J'ai annexé la Frise, Brabant (Bréda) et ultérieurement l'Utrecht.]
Une fois de retour à La Haye au début de l’an 1490, Raes dû assumer le fiasco financier de l’État ainsi que les critiques acerbes des gouvernements provinciaux qui n’avaient pu compter sur aucune aide face aux hérésies de flagellants des dernières années. Le trésor hollandais cumulait des dettes et croulait sous l’inflation alors que l’activité pirate reprenait le long de la côte hollandaise. Les dernières années avaient poussé Nicolas Chuquet à se surpasser en ingéniosité pour assurer financièrement la poursuite de la guerre, mais à ce moment même, le Comté était acculé au bord de la faillite et l’armée fut dissoute. Reprenant les rênes de la chancellerie, ce scientifique infléchit les politiques financières pour voir au remboursement progressif des dettes, d’autant plus que l’Utrecht et la Frise ne contribuaient pas encore pleinement aux coffres tant les dispositifs tardaient à être mis en place. L’exemple breton, qui accumulait depuis quelques mois déjà banqueroutes sur banqueroute, ne manqua pas de frapper les esprits à La Haye. Les deux années suivantes furent cruciales et permirent au redressement progressif du Comté.
Si les conflits extérieurs étaient bien écartés, la stabilité intérieure ne put tenir lorsqu’un général dont les charges avaient été éliminées en juin 1490 par les décisions financières de Nicolas Chuquet, avait pris en charge la milice de Harlingen puis avait, armes au poing, levé une armée qui avait rapidement grossi dans le pays frison avoisinant. Frustré des manoeuvres de la marine hollandaise, ce dernier passa outre le duché de Gueldre afin de demander la reddition d’Utrecht. Se drapant de pourpre et dénommé Willem V par ses partisans, il sut compter sur les anciens séides bourgeois hollandais de Lodewijck Ier afin de forcer Raes 1er à l’exil vers l’Angleterre. Le Raad van Holland, maintenant purgé des éléments les plus conservateurs, Willem V fut proclamé comte de Hollande à même une tension survoltée où les zélandais refusèrent de coopérer avec les détrousseurs de Raes. Nicolas de Chuquet se réfugia en Zélande afin d’entretenir la résistance au coup d’État de Willem V. [
N’ayant plus les moyens de maintenir une armée, je dus assister au malheureux spectacle de voir des armées de prétendants – 16 000 hommes - déferler depuis la Frise et raser tout sur leur passage en deux ans. Mon gouvernement tomba et Willem V déposséda Raes Ier.]
Willem V (1er mars 1494 – 1er janvier 1495), la Guerre de Lorraine et Willem VI (1er déc. 1494 - ...)
Durant les dernières années, alors que Raes Ier avait été contraint par le réalisme économique de ses conseillers à dissoudre l’armée hollandaise pendant que le futur Willem V parcourait les tavernes de Harlingen pour fomenter la révolte de 1492, la France s’était éveillée à la menace que constitué l’alliance austro-castillane directement à ses frontières. Cette alliance, secondée des sympathies luso-anglaises devenait chaque jour, de plus en plus intolérable à Louis XI. Deux guerres avaient attisé de petites escarmouches où la patience d’un côté comme de l’autre [
Guerre de Bretagne et Guerre de Navarre]. L’assujettissement du duché de Lorraine à un lourd tribut suite à la Guerre bretonne avait irrité passablement l’Autriche et la Castille qui avaient décidé de prendre leur vengeance sur les armées françaises à moyen terme. Alors que l’Angleterre avait gagné une douzaine de provinces en moins de dix ans, il semblait plus important aux cours viennoises et madrilènes de harceler Sa Majesté Louis XI pour quelques mesquines questions transfrontalières. La
Guerre de Lorraine éclata alors que la Hollande, tourmentée par les campagnes de Willem V contre Raes 1er prenaient un semblant des plus sanglants, paralysant toute action de la Hollande au concours de la défense et à l’entraide du royaume allié. [
Paralysé par la guerre civile, je signifiai au royaume de France qu’il ne devait pas compter sur moi pour les prochains mois]
Une fois le gouvernement en scelle, les premières informations que le nouveau Comte voulut consulter concernaient l’évolution du conflit opposant la France et ses vassaux à la Castille et l’Autriche. Le rapport fut sans équivoque, les Autrichiens étaient en déroute totale en Flandre et même une armée de patriotes flamands assiégeait les villes du Limbourg. Comme Lodewijck Ier, une décennie auparavant, Willem V tenta de renforcer sa position intérieure en rejoignant les Français dans la guerre contre la Ligue austro-castillane, déclarant la guerre à la Gueldre le 26 mars 1494. [
Je déclarai la guerre à l’allié des Autrichiens, la Gueldre et ayant hérité d’une armée de 14 000 hommes des rebelles de Willem V, je tentai d’assiéger la Gueldre et le Brabant autrichien au même moment.]
C’était sans compter sur l’action de sape des partisans zélandais de Raes Ier en exil et l’intervention de l’Empereur, prince de Hesse qui tenait à renouer l’affrontement avec les Hollandais depuis sa défaite 4 années plus tôt. Ceux-ci prirent rapidement la Frise, mais furent contraint à abandonner leur marche vers la Hollande à cause du blocus opportun de la marine hollandaise. À l’été 1494, un soulèvement général fut orchestré par Nicolas Chuquet afin de ramener Raes Ier à la tête du comté au moment même où les forces de Willem V forcaient leur chemin à travers les campagnes de Münster pour rejoindre les Hessiens en Frise. En déroute totale, la première armée avait été dissoute sous les nouveaux canons des impériaux. La seconde armée, dirigée par Willem V lui-même, mais mal soldée, ne put délaisser son siège de Bruxelles assez rapidement et l’aide française ne venant pas, elle dut se contenter de se retirer en Gueldre lorsqu'il devint évident que la marche via Münster n'aurait pas raison des Impériaux.
Alors que les premiers pourparlers de paix entre la France et l’Autriche résonnaient à travers l’Europe et que Raes Ier traversait la Manche pour réclamer son trône, le destin intervint. Une tempête fit sombrer le navire qui transportait le Comte en exil alors que Nicolas Chuquet était aux portes de La Haye. Son fils, alors resté derrière, en Zélande, fut dûment acclamé comme légitime héritier lorsqu'il rejoignit Chuquet quelques jours plus tard aux portes de La Haye. L'armée insurrectionelle fit plier le Raad van Holland, ce qui consacra la déchéance du Comte présentement en poste. Willem V, l’usurpateur de mars 1494, fut dépossédé et décapité le 1er décembre 1494. Willem VI, fils de Raes Ier prit en main le gouvernement hollandais, bénéficiant de l'expérience du vieux chancelier Nicolas de Chuquet. Le jeune Willem VI avait cependant décidé de régner de sa propre personne; intellectuel doué, administrateur et militaire de renom lors des campagnes orchestrées par Chuquet, il entreprit de conclure une paix rapidement avec l’Autriche et l’Empereur, laissant les alliés français à leur propre sort. À ce titre, ce fut Chuquet qui fut envoyé à titre de ministre plénipotentiaire à Vienne. Il en revint avec une paix blanche qui ne pouvait qu'être bénéfique aux deux partis. Le « Duc de Gueldre l'a échappé belle...» raillait-on dans les cours allemandes à la fin de 1494.
Le Comté de Hollande était maintenant stabilisé et il était temps pour le nouveau Comte de réformer ses structures, en commençant par les Finances qui souffraient encore de l’extension de deux prêts et par les dédoublements administratifs. L’Appel au Pape fut aboli quelques jours avant la fin de l’année 1494 de par la firme conviction dans la cour hollandaise que les agents pontificaux s'étaient laissé aller aux pires corruptions dans les dernières décennies. Une nouvelle direction attendait la Hollande et Willem VI pouvait enfin compter sur la fin de la guerre civile qui avait mis à sac le pays durant onze longues années pour y donner l’impulsion nécessaire. Pendant ce temps, les armées castillanes durent faire face à des révoltes nationalistes en Galicie et à une insurrection hérétique au sud de la péninsule. Certaines cités flamandes de l'est des pays-bas autrichiens étaient en révolte ouverte contre l'Archiduc. La Russie était maintenant formée, les Anglais avaient entrepris d'avaler un deuxième mineur irlandais sans que personne ne s'en aperçoive tout en monopolisant le commerce d'Anvers au profit de Londres... [
Je fis la paix avec l’Autriche quelques jours avant de succomber une fois de plus à l’instabilité du royaume et Willem VI fut couronné. J’héritai du meilleur souverain de mon histoire et d’armées nombreuses, mais mes curseurs ont beaucoup bougé à cause de l’instabilité répétitive de la dernière décennie.]
«Il faut une nouvelle politique navale, une nouvelle politique étrangère et financière. Il ne faut plus être la proie des conflits français ou impériaux… une nouvelle ère s’ouvre devant nous. L'Église de Rome est corrompue depuis trop longtemps et ne remplis plus son rôle. Il faut qu'elle puisse assurer le salut des hollandais et jusqu'à date le Pape est resté sourd aux demandes de ses enfants...» - Willem VI