Commerce, guerre et colonies : Ambitions napoléoniennes. Les AAR

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y a plusieurs joueurs par pays Oo je comprend pas comment faite vous?
Eldar est supposé remplacer Tem_Probe lorsque celui-ci n'est pas disponible le lundi soir.

Juste une demande de mise au point. Est-ce la même Grande -Bretagne qui a annexé l'Ecosse et Connaught qui demande à la France de laisser sa souveraineté à la Lorraine ?

:rofl:OUI:rofl::rofl::rofl::rofl:
 
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Juste une demande de mise au point. Est-ce la même Grande -Bretagne qui a annexé l'Ecosse et Connaught qui demande à la France de laisser sa souveraineté à la Lorraine ?

Nos annexions de l'Écosse et de Connaught étaient dûs à la menace qu'ils représentaient pour notre sécurité nationale. De plus, depuis notre transformation en Grande-Bretagne, ce provinces font partie de notre territoire nationale et nous nous devons de les acquérir.

De plus, ces annexions ne représentent en rien une menace envers la balance des pouvoirs en Europe. Alors qu'une annexion de la Lorraine par la France ferait d'elle une puissance encore plus grande qu'elle l'est maintenant, et elle est déjà capable de vaincre deux pays à elle seule.
 
La Guerre de Cent Ans est terminée, et il sera sage que l'Angleterre ne se mèle pas des dossiers dans lesquels elle n'est pas solicitée.
 
Archiduché d'Autriche,
Chapitre I: Le désastre impérial (1483-1495)
En ce jour de la naissance du Christ de l’an mille quatre cent quatre-vingt quinze, Ferdinand 1er, archiduc d’Autriche, rencontre son principal conseiller politique et ami, Filips Wielant, en poste depuis 13 ans. Ce dernier a vu la fin du règne de Frédéric V, qui fut aussi Frédéric III du Saint Empire, et est catastrophé par la situation de l’archiduché.

Filips : Gaston des Herbies assiège à présent le Tyrol. Le pape a demandé un arrêt du conflit, mais la Bohème occupe toujours les Sudètes.


Rentré à Vienne, temporairement prise par la Bohème, quelques jours plus tôt, l’archiduc ne peut pas réprimer un sanglot. Lui qui, petit, pensait devenir un Empereur juste et sage, est maintenant réduit à quêter la clémence du pape et de la France. Son règne est un échec militaire autant que diplomatique…


Celui qui règne depuis la fin de l’année 1483 sur l’Autriche est fatigué et désillusionné. En outre, il se sent trahi par presque tout le monde. Seule Isabelle la Catholique semble rester une alliée, mais surtout amie fidèle.

Ferdinand : Vous transmettrez également mes remerciements les plus sincères à Georges, pour son aide contre la Bohème. Je dois maintenant partir au Tyrol, en espérant pouvoir faire la paix avec Louis XI. De toute façon, l’universelle araigne n’a pas intérêt à ce que l’Autriche s’effondre totalement.


Filips : Vous n’avez pas changé d’idée sur les conditions à la paix?


Ferdinand : De quelles conditions parlez-vous? L’Autriche n’a même plus d’armée! Il ne nous reste plus qu’une parcelle d’honneur, que le duc de Hesse a bien voulu me concéder. La paix, la voici : la France a les mains libres en Bretagne et en Lorraine. Je ne pose qu’une seule condition, de principe : la Lorraine doit continuer à faire partie nominalement du Saint Empire.

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Filips : Ressaisissez-vous! Les temps sont difficiles, mais avec l’aide de Dieu


Ferdinand : Dieu ne peut rien pour nous. Il me punit de… de quoi? Qu’ai-je fais de mal? Peut-être que j’aurais dû soutenir Isabelle lors de la crise de Navarre…


Filips : Ridicule! Vous auriez été balayé encore plus vite. D’ailleurs, quand vous avez déclaré la guerre pour le conflit de Lorraine, le trésor était à sec.


Ferdinand : Laissez tomber… Je vais aller à Trêves, rencontrer le pape Grégoire XIII et Louis XI… En espérant qu’il ne me réserve pas le même sort qu’à Charles le Téméraire. Dites moi une chose dont je puisse être fier de mon règne, jusqu’à maintenant.


Filips : Hé bien racontons-le-nous, ce fabuleux règne!

Vous avez accédés au trône en pleine guerre contre la Hongrie, alors que votre père est mort au combat contre Matthias Corvin. À cette accession, l’Autriche a perdue la dignité impériale, qui est allée à la Hesse. L’Autriche fut engluée dans la guerre contre Corvin jusqu’en 1488, année de la mort de ce dernier.

La fin de la menace que faisait planer Matthias Corvin est probablement votre première véritable victoire, même si elle fut longue et coûteuse. D’ailleurs, il ne vous a pas été possible de faire grand-chose pendant toute cette première période. Les appels répétés du chancelier de Hollande, qui se plaignait de l’expansion de l’Angleterre, sont restées lettre morte. Qu’auriez-vous pu faire, avec une armée décimée?



Ferdinand : Il n’y avait pas que ça. J’ai eu connaissance, à mon accession au trône, qu’un accord avait déjà été signé avec l’Angleterre pour lui laisser le champ libre en Écosse en échange d’une cession de Calais et d’une paix éternelle avec la France. Cela dit, Louis XI est d’une telle gratitude…


Filips : Passons… Après la paix hongroise, Corvin est rapidement mort, avec ses rêves d’une grande Hongrie. Il a toutefois eu le temps de préparer l’annexion de la Transylvanie. Ulazlos 1er lui a succédé le 9 juin 1488. L’année 1489 a débuté sur la première vraie paix de l’archiduché depuis longtemps. Mais la Hollande, qui était en guerre civile depuis son annexion de l’Utrecht et les mesures prises sur elle par le reste de la chrétienté, devenait un vrai problème pour la stabilité des Pays-Bas autrichiens.


Ferdinand : Raes 1er avait beaucoup de difficulté à établir son autorité, oui. Le seul élément de stabilité dans cet État à la dérive était le chancelier de Chuquet, qui n’appréciait pas particulièrement l’Autriche. Viktor von Riedesel, un officier qui s’était distingué au cours de la guerre de succession de Bourgogne, a donc été dépêché là bas pour tenter de ramener l’ordre. Ce fut un succès mitigé, mais j’aurais espéré que la Hollande se souvienne de la main tendue autrichienne.


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Filips : Nous aurions tous espérés que l’on se souvienne de vos bonnes actions, mais je vous avais prévenu que nous ne pouvions pas faire confiance en…



Ferdinand : Suffit! Je suis un bon souverain chrétien, et tant que je n’en ai pas de preuve absolue, je ne peux pas accuser injustement mes semblables.


Devant cet aveuglement grandissant, Filips ne sait que faire. Il laisse donc poursuivre celui qui est le second prince du Saint Empire après l’empereur, le duc de Hesse.

Ferdinand : À la fin de l’été 1489, la France a traîtreusement déclarée la guerre à la Navarre, entraînant ainsi la Castille d’Isabelle 1ère contre elle. On a baptisé cette crise la crise de Navarre, mais nous concernait-elle vraiment? Selon l’accord signé avec la Castille, l’alliance était directement dirigée contre le grand Turc, dès que les conditions seraient réunies.


À ce moment, le geste imperceptible des yeux du premier conseiller diplomatique de l’archiduc vers le haut fait brusquement sursauter Ferdinand.


Ferdinand : Vous semblez sceptique. Cet accord stipulait que l’Autriche viendrait en aide à la Castille en cas d’attaque extérieure directe et que cette alliance n’était offensive qu’envers l’Empire Ottoman, n’est ce pas? La France a par contre interprété cette alliance comme dirigée contre elle et s’est empressée de vouloir nous brouiller avec Isabelle. C’était le prétexte idéal, n’est ce pas?


Filips : Avec tout le respect que je vous dois, vous faites enfin preuve de bon sens. La manœuvre française devait effectivement viser à attaquer la Castille pendant que l’Autriche était encore affaiblie par la précédente guerre. De plus, comme souvent en diplomatie, il y avait une zone d’ombre dans l’alliance entre vous et Isabelle. La vérité était certainement qu’Isabelle s’attendait à votre intervention dans n’importe quelle affaire se passant dans la péninsule Ibérique. Ce ne fut pas le cas… Pendant deux mois, vous restâtes paralysé, incapable de prendre une décision.


Ferdinand : J’aurais dû signifier à la Castille, clairement, que je n’étais pas prêt et qu’une guerre sur ce motif contreviendrait aux termes de l’alliance. Je n’ai qu’une seule parole, je voulais bâtir mon règne là-dessus. Au lieu de ça, par mon silence, j’ai alourdis les rumeurs à mon sujet pendant deux mois, avant de finalement envoyer un avertissement à Louis XI.



Filips : Devant le défi français, vous avez commencé à accélérer les préparatifs pour une guerre éventuelle. Et en décembre, vous avez voulus agir en tant que médiateur, de concert avec l’Angleterre, alors même que vous signiez des accords pour éventuellement intervenir. Vous auriez dû clarifier votre position dès le début…


Ferdinand : Je sais, je sais.


Filips : Ne vous apitoyez pas. Ce ne fut qu’un demi-échec. Isabelle est restée fidèle, malgré une remontrance assez foudroyante, et vous avez évités une guerre totale. La France a toutefois rencontré son objectif, affaiblir l’armée castillane, sans toutefois se sentir rassurée par vos déclarations ainsi que celles d’Isabelle, beaucoup plus tièdes.

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Filips : Ce n’est qu’en janvier 1492 que le drame a véritablement commencé. Alors que la Russie se formait à l’est, la France attaquait la Bretagne, entraînant votre réaction beaucoup plus immédiate.



Ferdinand : Après la Navarre, c’était la Bretagne. Je n’ai pas tout de suite vu l’implication de cette guerre, mais il était évident que l’annexion de territoires bretons était une politique très agressive. Le fait que le roi de France prétende que ces territoires lui appartenaient de droit était faux. La Bretagne a été indépendante tout au long du siècle dernier et rien ne justifiait cette agression. Ça tombait cependant très mal, puisqu’au début de cette année, j’avais beaucoup dépensé pour ouvrir le centre de commerce de Vienne.



Filips : L’état d’impréparation de l’Autriche ainsi que le désir de ne pas aller en guerre avant que la France n’ait commis une dernière et ultime incartade vous a alors retenu. De plus, la Castille se remettait tout juste, elle, de sa dernière guerre contre la France.


Ferdinand : C’est pendant le printemps que nous nous sommes rendu compte que cette guerre contre la Bretagne signifiait également une guerre contre le duché de Lorraine. J’ai alors officiellement demandé à la France de laisser intacte la Lorraine. J’aurais peut-être dû être plus précis, car plutôt que de dépecer cet État du Saint Empire, Louis XI s’est contenté de le vassaliser, le mettant alors dans une situation de double vassalisation.


Filips : Et tout s’est emballé. Pendant l’été, entre le 23 mai et la déclaration de guerre, vous avez ressuscité la dignité impériale de votre père et avez décidé de venir au secours de la Lorraine. Dans votre esprit, comme la France avait agressé le Saint Empire, ça revenait au même que quand cette dernière avait attaquée la Navarre, 3 ans plus tôt. Et comme à ce moment Isabelle avait considérée que vous auriez dû intervenir, vous espériez qu’elle pense encore la même chose, malgré le faux bond qui avait précédé.



Ferdinand : En août, donc, la Castille m’a rejoint dans ma guerre, mais entretemps, la Bohème de Vladislav II m’avait déclaré la guerre, m’empêchant de tourner toutes mes troupes contre la France. En novembre, j’assistais déjà à mes dernières victoires. Louis XI lui-même battait mes armées le 26 novembre, au moment même où sa Sainteté décidait de soutenir l’Autriche, de crainte que tout s’effondre et que l’Europe s’épuise dans une longue guerre. Mais c’est le 26 mars de l’année suivante que j’ai vraiment reçu un coup de poignard dans le dos.


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Filips : Certes, la déclaration de guerre de la Hollande est survenue dans un contexte de déroute totale. Jusque là, vous aviez considéré que De Chuquet ne tenterait rien contre celui qui l’avait aidé, quasiment plus que la France, à mettre fin aux révoltes. Mais vous souvenez-vous de qui a lancé ce cycle infernal en Hollande?


Ferdinand : Quoi qu’il en soit, le 31 mars, Vladislav II défaisait à ma grande surprise l’une des seules armées restées en Autriche aux portes de Prague.


Filips : La guerre s’est éternisée. Le 9 avril 1494, c’était votre dernière victoire. Pendant que le petit-petit cousin de l’inventeur de l’imprimerie, Anton von Guttenberg, tentait de reprendre les Sudètes avec l’une des dernières armées encore en état de combattre, vos armées battaient Charles II de Bourbon à Valenciennes. Mais quelques jours plus tard, cette même armée était détruite par Louis XI au Luxembourg. À la fin juin, vous empruntiez, pour tenter de vous refaire une armée.

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Ferdinand : Le 7 juillet, je faisais face à un ultime affront quand les nobles se sont mis à déstabiliser totalement mes États, prétextant que la réforme de l’armée leur accordait trop peu de place. Et en août, quand ma dernière armée a été défaite en Bohème, j’ai appris que Georges 1er accédait à la dignité impériale. Cela dit, je n’en veux pas vraiment aux électeurs. Pourquoi auraient-ils choisis un prince désargenté et faible pour les représenter?


Filips : En octobre, le 25, pour être exact, alors que la Hollande semblait frappée par le châtiment divin, vous adressiez au roi de France, en toute transparence, une supplique visant à mettre fin à la guerre. Et Le 14 novembre, la Hollande acceptait une paix blanche, vue sa situation catastrophique.


Ferdinand : Et nous en sommes à aujourd’hui, alors que la France envahit mes terres héréditaires et que je vais quasiment seul à Trêves, pour négocier une paix convenable. Le pape, l’Empereur et le Royaume-Uni me soutiennent, apparemment.


Filips : Alors tout est perdu sauf l’honneur, n’est ce pas?

Ferdinand : Espérons que l’honneur suffise…


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c'est quoi ca ! :( frederic !! pas de screen rien ! pff je suis deçu ... :p

bonne chance a vous ! :)
 
Juste une remarque. Commencer en 148- en espérant un plus grand équilibre des pouvoirs avec la France grâce à la vassalité de l'Aragon d'un côté, et aux Pays-Bas autrichiens de l'autre, c'était pas très réaliste. La France commence avec des idées militaires qui s'ajoutent à un territoire élargie, avec des revendications sur la Bretagne et sur les Flandres en bonus.
La France étant la première puissance militaire dans EU3, deux joueurs c'est très insuffisant pour combattre. Vu les pays joués, je ne vois pas vraiment comment vous allez pouvoir arrêter la France. :D
 
Au très aimé et craint sire Willem VI, Comte de Hollande, de Zélande, de Frise et d'Utrecht,

Étant donnée la situation domestique dans le royaume de Castille, Sa Majesté Très Catholique ne pourra se rendre à Trêves de par sa personne.

Elle enverra un ambassadeur plénipotentiaire, Monsignor Juan Olivierà Jimenez, Evêque de Salamanque, avec les lettres de créance et documents officiels nécessaires. Elle espère que son ambassadeur bénéficiera des sauf-conduits et protections nécessaires afin de pouvoir représenter la Castille dans ces négociations de paix.

Que la volonté de Dieu soit faite,

Isabella
Reine de Castille et de Leòn, Reine d'Aragon, de Majorque, de Naples et de Valence, Comtesse de Barcelone
 
c'est quoi ca ! :( frederic !! pas de screen rien ! pff je suis deçu ... :p

bonne chance a vous ! :)

Les screens s'en viennent, mais ayant recommencé l'école et ayant d'habitude plusieurs jours devant moi pour les organiser, je n'ai pas pu les mettre directement. Je vais probablement pouvoir les mettre vendredi ou en fin de semaine.
 
j'attend cela avec impatience :) car la c'est un peu sec a lire sans screen ^^
 
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2 janvier 1495​
 
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outch avec les screen on voit bien que ta pris cher Frederic !

s'attaquer au français etait... hem... courageux :D
 
La France n'aura plus rien à prendre sur ses ennemis suicidaires. Vivement, qu'ils fondent des colonies qu'il cederont en tribu à la France :eek:o


mououhahahaha oui ! tu as raison babass ! :rofl:
 
Portugal - Introduction

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Étant assez éloigné de ton centre d'activité, je dois dire que je suis bien content de lire ce qui s'est passé dans ton coin Filou !
 
Oui, c'est très bien, et surtout assez court pour le lire en entier en quelques minutes.
 
oui claire, net qui donne le ton et une bonne idée de l'ambiance portugaise :) , (contrairement a moi qui en fait des tonnes :p).

felicitations ^^