In nomine imperium
Notes de gameplay : De 1402 à 1433, j’ai joué en « très facile ». Le 29 novembre 1433, date où je commence réellement cet AAR, j’ai replacé le niveau de difficulté à normal. Si je le change ensuite, ce sera précisé.
Concernant les reprises de sauvegarde, je vais tenter d’en faire le moins souvent. Je ne veux pas conquérir le monde, mais bien diriger un empire de l’époque, avec ses hauts et ses bas. Si cependant j’en viens à un point extrême, il est possible que j’y recoure. Dans ce cas et dans le cas où j’aurais un crash, je le noterai quelque part dans l’AAR.
Ceci est mon deuxième AAR. Je vais essayer de faire des chapitres moins longs, mais je ne me départis pas encore du style littéraire. Je ne vais donc pas donner de chiffres exacts, et surtout pas les stats du monarque!
Concernant les images, les premières sont celles que j'ai fait avant de vouloir faire un long AAR de tout ça, alors excusez moi si elles ne sont pas très ciblées. J'en aurai plus plus tard.
À part le niveau de difficulté, j’ai mis les rois aléatoires (je ne voudrais pas avoir un Constantin XI jusqu’en 1820…) et ait supprimé les « lucky nation ».
PS : Je ne m’y connais pas en latin. Le tire devrait vouloir dire « Au nom d’un empire », ou quelque chose du genre. Si ce n’est pas le cas, avertissez-moi et je pourrai faire les modifications.
PPS : Il semble que je ne puisse plus changer le niveau de difficulté pendant la partie. Je risque donc de rester en facile…
Prologue : Tel le phénix (1402-1433)
En ce beau matin du 29 novembre 1433 après la naissance du Christ, Ionanne se promène au bord du Bosphore. Constantinople est une ville magnifique à toute heure du jour, mais c’est le matin qu’on est aveuglé par le soleil qui resplendit au dessus du détroit. La côte d’Asie Mineure est alors noyée sous cette lumière si ardente qu’elle paraît divine.
Ionanne regarde rêveusement l’autre rive en pensant à la menace turque. Que de chemin parcouru en moins de 25 ans! Le 1er février 1408, Théodoros 1er, un obscur parent de Manuel II, le précédent empereur, s’était emparé du trône impérial. L’engouement qu’avait déclenché ce coup d’État a contribué à précipiter la paix avec un empire Ottoman plus déstabilisé que son alter ego byzantin par l’invasion de Tamerlan. Bref, c’était la chance historique, la dernière, pour que l’Empire Byzantin renaisse de ses cendres. Quelques années plus tard, c’était la victoire, et l’Empire Byzantin récupérait la Macédoine et Andrinople, réunissant ainsi presque toutes ses possessions.
Puis, après la trêve, ça a été la victoire presque complète. Dans la foulée, Théodoros a proclamé le retour de l’Empire Romain d’Orient, puis est mort, laissant le trône à son ambitieux fils.
Ioanne ne se souvient pas de tout ça, il n’était pas né en 1408, cependant il a vécu la fin de ces aventures, y compris la renaissance de l’Empire. Car Ioanne n’est pas un simple passant. Il est l’Empereur de l’Empire Romain d’Orient, aussi appelé « Byzantin », en occident. Ioanne VII, ou si l’on voulait occidentaliser encore plus, Jean VII, est l’un des trop rares porphyrogénètes que l’Empire Byzantin a connu.
Pour autant, tout n’est pas rose. Si le règne de son père a vu l’abaissement de la menace ottomane, le sien n’aura pas été de tout repos, jusque là. L’empereur qui a succédé au néanmoins faible Théodoros 1er n’était pas un faible d’esprit, mais il a pris trop à cœur son but de restauration finale. Cette obsession dont il cache mal la gêne aujourd’hui l’a conduit à une ruineuse guerre contre l’Empire Timouride, celui là même qui avait ébranlé l’Empire Ottoman quelques années auparavant.
Si le début des opérations s’est bien déroulé, tout a dérapé quand Ioanne s’est heurté au refus constant de l’Empereur adverse de lui donner Smyrne, qu’il avait annexé quelques années plus tôt. À ce moment, l’Empire Ottoman moribond a cru bond de sauter sur l’occasion pour déclarer une autre guerre et répéter l’exploit de Théodoros. De même Candar, qui avait finalement battu Trébizonde, s’était précipité sur la proie facile que semblait être un empire en crise, avec son armée à l’autre bout de l’Asie Mineure. Enfin, la Serbie, dont le conseil de régence était déçu du peu de gains des précédentes guerres, déçu en fin de compte de s’être battu uniquement pour Byzance, déclara la guerre.
C’était quelques mois à peine après l’accession au trône d’Ioanne, en 1430. Assailli de toute part, Ioanne a dû céder la Grèce et l’Albanie. Heureusement, ce sont un roi et une reine orthodoxe, qui ont été mis en place. Après quelques tentatives de déstabilisations de ces nouveaux royaumes, l’Empereur en est arrivé à cesser de les prendre pour des ennemis irréductibles. De ce règne, au moins, Ioanne a pu retirer la réduction à néant de la menace ottomane. Dans une glorieuse campagne menée après la conclusion de paix souvent désavantageuses, Ioanne a pu se rattraper un peu en mettant à genoux l’Empire Ottoman. Il y avait trois pays se réclamant d’un empire en Asie Mineure… Il n’en restera qu’un!
Mais pour le moment, l’empereur soupire, à la vue magnifique du Bosphore. Certes, l’Empire est sauvé. Théodoros, son père, passera à l’histoire comme l’égal de César, d’Auguste, de Justinien, de Basile II, d’Alexis Comnène, d’Héraclius et de Michel VIII Paléologue… Mais son fils est las des guerres. Soit, l’Empire est restauré, du moins partiellement. Maintenant, il faut s’appliquer à le pacifier, à ramener à la vraie foi les islamiques d’Asie Mineure. Car à quoi sert un empire, sinon à garantir l’ordre et la civilisation? Ioanne ne peut pas se comparer à ce mythique Marc Aurèle, mais il sait que ce n’est pas en faisant continuellement la guerre que son empire retrouvera la place qu’il a perdu lors des derniers siècles. Après un début de règne tumultueux, le jeune empereur ne rêve plus que de paix… Jusqu’à ce que l’ordre soit bien institué…
Notes de gameplay : De 1402 à 1433, j’ai joué en « très facile ». Le 29 novembre 1433, date où je commence réellement cet AAR, j’ai replacé le niveau de difficulté à normal. Si je le change ensuite, ce sera précisé.
Concernant les reprises de sauvegarde, je vais tenter d’en faire le moins souvent. Je ne veux pas conquérir le monde, mais bien diriger un empire de l’époque, avec ses hauts et ses bas. Si cependant j’en viens à un point extrême, il est possible que j’y recoure. Dans ce cas et dans le cas où j’aurais un crash, je le noterai quelque part dans l’AAR.
Ceci est mon deuxième AAR. Je vais essayer de faire des chapitres moins longs, mais je ne me départis pas encore du style littéraire. Je ne vais donc pas donner de chiffres exacts, et surtout pas les stats du monarque!
Concernant les images, les premières sont celles que j'ai fait avant de vouloir faire un long AAR de tout ça, alors excusez moi si elles ne sont pas très ciblées. J'en aurai plus plus tard.
À part le niveau de difficulté, j’ai mis les rois aléatoires (je ne voudrais pas avoir un Constantin XI jusqu’en 1820…) et ait supprimé les « lucky nation ».
PS : Je ne m’y connais pas en latin. Le tire devrait vouloir dire « Au nom d’un empire », ou quelque chose du genre. Si ce n’est pas le cas, avertissez-moi et je pourrai faire les modifications.
PPS : Il semble que je ne puisse plus changer le niveau de difficulté pendant la partie. Je risque donc de rester en facile…
Prologue : Tel le phénix (1402-1433)
En ce beau matin du 29 novembre 1433 après la naissance du Christ, Ionanne se promène au bord du Bosphore. Constantinople est une ville magnifique à toute heure du jour, mais c’est le matin qu’on est aveuglé par le soleil qui resplendit au dessus du détroit. La côte d’Asie Mineure est alors noyée sous cette lumière si ardente qu’elle paraît divine.
Ionanne regarde rêveusement l’autre rive en pensant à la menace turque. Que de chemin parcouru en moins de 25 ans! Le 1er février 1408, Théodoros 1er, un obscur parent de Manuel II, le précédent empereur, s’était emparé du trône impérial. L’engouement qu’avait déclenché ce coup d’État a contribué à précipiter la paix avec un empire Ottoman plus déstabilisé que son alter ego byzantin par l’invasion de Tamerlan. Bref, c’était la chance historique, la dernière, pour que l’Empire Byzantin renaisse de ses cendres. Quelques années plus tard, c’était la victoire, et l’Empire Byzantin récupérait la Macédoine et Andrinople, réunissant ainsi presque toutes ses possessions.
Puis, après la trêve, ça a été la victoire presque complète. Dans la foulée, Théodoros a proclamé le retour de l’Empire Romain d’Orient, puis est mort, laissant le trône à son ambitieux fils.
Ioanne ne se souvient pas de tout ça, il n’était pas né en 1408, cependant il a vécu la fin de ces aventures, y compris la renaissance de l’Empire. Car Ioanne n’est pas un simple passant. Il est l’Empereur de l’Empire Romain d’Orient, aussi appelé « Byzantin », en occident. Ioanne VII, ou si l’on voulait occidentaliser encore plus, Jean VII, est l’un des trop rares porphyrogénètes que l’Empire Byzantin a connu.
Pour autant, tout n’est pas rose. Si le règne de son père a vu l’abaissement de la menace ottomane, le sien n’aura pas été de tout repos, jusque là. L’empereur qui a succédé au néanmoins faible Théodoros 1er n’était pas un faible d’esprit, mais il a pris trop à cœur son but de restauration finale. Cette obsession dont il cache mal la gêne aujourd’hui l’a conduit à une ruineuse guerre contre l’Empire Timouride, celui là même qui avait ébranlé l’Empire Ottoman quelques années auparavant.
Si le début des opérations s’est bien déroulé, tout a dérapé quand Ioanne s’est heurté au refus constant de l’Empereur adverse de lui donner Smyrne, qu’il avait annexé quelques années plus tôt. À ce moment, l’Empire Ottoman moribond a cru bond de sauter sur l’occasion pour déclarer une autre guerre et répéter l’exploit de Théodoros. De même Candar, qui avait finalement battu Trébizonde, s’était précipité sur la proie facile que semblait être un empire en crise, avec son armée à l’autre bout de l’Asie Mineure. Enfin, la Serbie, dont le conseil de régence était déçu du peu de gains des précédentes guerres, déçu en fin de compte de s’être battu uniquement pour Byzance, déclara la guerre.
C’était quelques mois à peine après l’accession au trône d’Ioanne, en 1430. Assailli de toute part, Ioanne a dû céder la Grèce et l’Albanie. Heureusement, ce sont un roi et une reine orthodoxe, qui ont été mis en place. Après quelques tentatives de déstabilisations de ces nouveaux royaumes, l’Empereur en est arrivé à cesser de les prendre pour des ennemis irréductibles. De ce règne, au moins, Ioanne a pu retirer la réduction à néant de la menace ottomane. Dans une glorieuse campagne menée après la conclusion de paix souvent désavantageuses, Ioanne a pu se rattraper un peu en mettant à genoux l’Empire Ottoman. Il y avait trois pays se réclamant d’un empire en Asie Mineure… Il n’en restera qu’un!
Mais pour le moment, l’empereur soupire, à la vue magnifique du Bosphore. Certes, l’Empire est sauvé. Théodoros, son père, passera à l’histoire comme l’égal de César, d’Auguste, de Justinien, de Basile II, d’Alexis Comnène, d’Héraclius et de Michel VIII Paléologue… Mais son fils est las des guerres. Soit, l’Empire est restauré, du moins partiellement. Maintenant, il faut s’appliquer à le pacifier, à ramener à la vraie foi les islamiques d’Asie Mineure. Car à quoi sert un empire, sinon à garantir l’ordre et la civilisation? Ioanne ne peut pas se comparer à ce mythique Marc Aurèle, mais il sait que ce n’est pas en faisant continuellement la guerre que son empire retrouvera la place qu’il a perdu lors des derniers siècles. Après un début de règne tumultueux, le jeune empereur ne rêve plus que de paix… Jusqu’à ce que l’ordre soit bien institué…
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