Un état hongrois qui deviendrAAR grand ... ou un fantasme lointain

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unmerged(61042)

Tordu Première Classe
Sep 20, 2006
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Le Prélude

Les journaux hongrois said:
Ce Diktat de Trianon nous a réduit au rang d’état mineur et faible. Maudits soient les Moraves, qui nous ont pris Pozsony (Bratislava), Zsolna (Zilina), Besztercebánya (Banská Bystrica), Kassa (Kosice) et Eperjes (Presov), les Roumains, qui nous ont volé Nagyvárad (Arad), Kolozsvár (Cluj Napoca) et Szatmárnémeti (Satu Mare), et les Serbes, qui, non seulement, nous ont subtilisé Újvidék (Novi Sad), et qui, dans le même temps, ont incité les Croates et les Slavons à nous faire défection. Ils ont profité de la faiblesse de notre nation alors jeune et aux mains de Béla Kun et des communistes.

Nous devons nous venger pour nous purger de cet opprobre. Pour cela je propose le plan « Reneszánszhoz és Hatalomba » (en route vers la renaissance et la puissance) qui vise à à renforcer notre pays et notre armée puis à partir en croisade pour créer un grand état hongrois muni de colonies et d’états satellites.

Moi, Miklós Rhydderch Horthy, je m’engage à redonner à la Hongrie la grandeur et la puissance qui lui sont dues.


C’était un communiqué de votre Régent-Amiral M. R. Horthy pour le Nouvel An 1936.

Dès lors l'armée de la Hongrie s’agrandissait, ses techniques et son industrie s’amélioraient, et le monde changeait : la Guerre Civile Espagnole (du 18 juin 1936 au 1er février 1937) avait conforté les Républicains, l’Ethiopie avait annexé par l’Italie, une guerre sino-japonaise faisait rage depuis le 5/6/37 et l’Allemagne s’étendait peu à peu. L’Allemagne nous offrit le 15 mars 1939 une bonne surprise : après l’Anschluss du 7 mars 1938 et la prise des Sudètes le 30 septembre 1938, le Führer prit la Bohême-Moravie et nous donna toute la Slovaquie, ce qui avait doublé notre efficacité industrielle. Le Régent-Amiral aurait bien voulu les envahir mais cela permettait d’accélérer au niveau du plan RéH. Le 24 mars suivant, l’Allemagne prit Memel, puis, le 15 avril, le Duce annexa l'Albanie. Enfin au grand damne des Alliés, un pacte de non-agression entre Hitler et Staline fut signé le 24 août. Cela ne présageait rien de bon pour la Pologne.
 
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Je souhaite au moins prendre les territoires qui sont revendiqués (il reste maintenant plus que Novi Sad, Arad, Cluj Napoca et Satu Mare. Merci les Allemands!). En bonus des terres vassales et des colonies, prises sur des états dits mineurs ou intermédiaires. Au mieux chaparder quelques provinces munies de beaucoup de ressources aux nations majeures avoisinantes.
Cependant j'ai pas de grandes prétentions :D

Mais on peut faire beaucoup avec la Hongrie, regardez cette image (1er lien) et l'AAR correspondant (2nd lien)
http://img297.imageshack.us/img297/7186/19460630cesa11oi.jpg
http://forum.paradoxplaza.com/forum/showthread.php?t=224022&page=1&pp=20 (attention y a 70 pages alors que l'AAR se finit, si je m'en souviens bien, à la 65e page)
 
Amusant, j'ai joué une partie Hongroise 36 il y a 10 jours (et actuellement Tchekoslovaque). C'est vrai que c'est fun, en bouffant la Roumanie avant 41, on partage reellement en 2 le front Est.
Reste que comme tous les pays centraux, on est totalement bloqué par les garanties sur tous les voisins et que souvent (en tout cas pour 36), le fait de toucher à ces voisins casse la chaine d'evenement conduisant à la guerre ...

Bon courage avec ce pays ...
 
J'ai justement fait exprès d'attendre Fall Weiss car dès que l'Allemand se fait le Polonais il y a quelques garanties d'indépendance qui sautent (notamment en Yougoslavie), mais merci quand même.



PS : Je tiens aussi à remercier le modo qui a gentiment effacé ma petite bêtise.
 
Fall Weiss

M. Léon NOËL, Ambassadeur de France à Varsovie,
à M. Georges BONNET, Ministre des Affaires Etrangères

Varsovie le 1er septembre 1939 (Reçu par téléphone à 8h20)

L’Etat-Major polonais annonce que les troupes allemandes, débouchant de Dantzig, ont franchi ce matin à partir de 4 heures sur plusieurs points la frontière et du Corridor, notamment du côté de Kartuzy et de Gardeja. Les avions allemands ont attaqué au sud de Dantzig la localité polonaise de Tczew.
Une agression de bandes allemandes armées, ainsi que des survols d’avions, sont signalés d’autre part sur différents points de la frontière silésienne.

Léon NOËL​
M. Léon NOËL, Ambassadeur de France à Varsovie,
à M. Georges BONNET, Ministre des Affaires Etrangères

Varsovie le 1er septembre 1939 (Reçu par téléphone à 8h30)

D’après les derniers renseignements qui parviennent à l’instant à l’Etat-Major, l’attaque allemande est générale sur toutes les frontières.
En Prusse orientale, en Posnanie du sud, en Silésie et à la frontière slovaque, des bombardements sans préavis ont eu lieu en de nombreux points.
D’autre part, Dantzig a proclamé l’Anschluss avec le Reich.

Léon NOËL​
M. CORBIN, Ambassadeur de France à Londres,
à M. Georges BONNET, Ministre des Affaires Etrangères

Londres, le 1er septembre 1939 (Reçu par téléphone à 17h30)

Je me réfère à la communication téléphonique que j’ai faite tout à l’heure à la Direction Politique.
Sir Alexander Cadogan vient de me donner connaissance des instructions que le Gouvernement britannique se propose d’adresser à Sir Nevile Henderson, et dont celui-ci sera invité à s’acquitter à 5 heures de l’après-midi.
Voici la traduction du texte :
« Conformément aux instructions du Principal Secrétaire d’Etat de Sa Majesté aux Affaires Etrangères, j’ai l’honneur de vous adresser la communication suivante :
« De bonne heure ce matin, le Chancelier allemand a lancé une proclamation à l’armée allemande indiquant clairement qu’il était sur le point d’attaquer la Pologne. Les informations parvenues au Gouvernement de Sa Majesté dans le Royaume-Uni et au Gouvernement français indiquent que les troupes allemandes ont franchi la frontière polonaise et que des attaques contre les villes polonaises sont en cours.
« Dans ces circonstances, il apparaît au Gouvernement du Royaume-Uni au Gouvernement français que, par son action, le Gouvernement allemand a créé des conditions (c’est-à-dire un acte d’agression par la force contre la Pologne menaçant l’indépendance de ce pays), qui appellent l’accomplissement par les Gouvernements de Royaume-Uni et de la France des engagements qu’ils ont pris envers la Pologne de venir à son aide.
« Je suis en conséquence chargé d’informer Votre Excellence que, à moins que le Gouvernement allemand ne soit prêt à donner au Gouvernement de Sa Majesté des assurances suffisantes que le Gouvernement allemand a suspendu toute action agressive contre la Pologne, et est disposé à retirer rapidement ses forces du territoire polonais, le Gouvernement de Sa Majesté de Royaume-Uni remplira sans hésitation ses obligations envers la Pologne. »
Sir Alexander Cadogan m’a précisé que dans l’esprit du Gouvernement britannique la communication dont il s’agit devra revêtir la forme d’une note identique et conjointe remise par notre Ambassadeur au nom de nos deux Gouvernements.

CORBIN​
M. COULONDRE, Ambassadeur de France à Berlin,
à M. Georges BONNET, Ministre des Affaires Etrangères

Berlin, le 3 septembre 1939 (Reçu par téléphone à 17h50)

J’ai l’honneur de confirmer ci-dessous la communication que j’ai faite à Votre Excellence par le téléphone, à 13 heures.
M. de Ribbentrop est rentré à midi. J’ai été reçu à cette heure par le Secrétaire d’Etat, mais celui-ci m’a déclaré qu’il n’était pas en mesure de me dire si une réponse satisfaisante était faite à ma lettre du 1er septembre, ni même si une réponse pouvait y être faite. Il a insisté pour que je voie M. de Ribbentrop lui-même. Dans ces conditions, j’ai demandé à être reçu par le Ministre des Affaires Etrangères dans le plus bref délai.
J’ai été conduit auprès de M. de Ribbentrop à midi 30.
Je lui ai demandé s’il pouvait me donner une réponse satisfaisante à ma lettre que je lui avais remise le 1er septembre, à 22 heures.
Il m’a répondu ce qui suit :
« Après la remise de votre lettre, le Gouvernement italien a saisi le Gouvernement allemand d’un projet de compromis, en indiquant que le Gouvernement français était d’accord. Plus tard, M. Mussolini nous a fait savoir que le compromis envisagé avait échoué devant l’intransigeance britannique. Ce matin, l’Ambassadeur d’Angleterre nous a remis un ultimatum qui expirait deux heures plus tard. Nous l’avons rejeté, pour la raison qui est exposée dans le mémorandum que j’ai remis à l’Ambassadeur d’Angleterre aujourd’hui et dont je vous donne une copie.
Si le Gouvernement français se croit tenu par ses engagements envers la Pologne d’entrer dans le conflit, je ne puis que le regretter, car nous n’avons pas de sentiments d’hostilité envers la France. C’est seulement si la France nous attaque que nous nous battrons contre elle, et ce sera de sa part une guerre d’agression. »
Je demande alors au Ministre des Affaires Etrangères si je devais conclure de ces propos que la réponse du Gouvernement du Reich à ma lettre du 1er septembre était négative : « Oui », m’a-t-il répondu.
« Dans ces conditions, je dois, de la part de mon Gouvernement, vous rappeler une dernière fois la lourde responsabilité assumée par le Gouvernement du Reich en engageant sans déclaration de guerre les hostilités contre la Pologne et en ne donnant pas suite à la suggestion faites par les Gouvernements de la République française et de Sa Majesté britannique de suspendre toute action agressive contre la Pologne et de se déclarer prêt à retirer promptement ses forces du territoire polonais.
J’ai la pénible mission de vous notifier qu’à partir d’aujourd’hui, 3 septembre, à 17 heures, le Gouvernement français se trouvera dans l’obligation de remplir les engagements que la France a contractés à l’égard de la Pologne et qui sont connus du Gouvernement allemand. »
« Eh bien, a déclaré M. de Ribbentrop, ce sera la France qui sera l’agresseur. »
Je lui ai répondu que l’histoire en jugera.

COULONDRE​
M. Georges BONNET, Ministre des Affaires Etrangères
A tous les Chefs de Missions diplomatiques accréditées à Paris

Paris, le 3 septembre 1939

En conformité de l’article 2 de la Convention III de la Haye du 18 octobre 1907, j’ai l’honneur de vous faire parvenir ci-joint la notification relative à l’état de guerre existant entre la France et l’Allemagne.
Agréez, Monsieur le Ministre, les assurances de ma haute considération.

Georges BONNET​
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L’agression que le Gouvernement allemand, au mépris des méthodes de règlement pacifique des différends, auxquelles il s’était engagé à recourir, et de appels à la libre discussion ou à la médiation que lui adressaient les voix les plus autorisées, a commise contre la Pologne le 1er septembre, en violation des engagements les plus librement acceptés tant envers la Pologne elle-même qu’envers tous les Etats signataires du pacte de renonciation à la guerre du 17 août 1928, a mis la République française en face de ses obligations d’assistances à la Pologne, obligations résultant de traités publics et connus du Gouvernement du Reich.
K’effort suprême, tenté par le Gouvernement de la République française et par le Gouvernement britannique en vue de maintenir la paix par la cessation de l’agression, s’est heurté à une refus du Gouvernement allemand.
En conséquence, par suite de l’agression dirigée par l’Allemagne contre la Pologne, l’état en guerre se trouve exister entre la France et l’Allemagne à dater du 3 septembre 1939, à 17 heures.
La présente notification est faite en conformité de l’article 2 de la Convention III de la Haye du 18 octobre 1907, relative à l’ouverture des hostilités.
.
En effet le pacte Molotov-Ribbentrop était de mauvais augure pour la Pologne mais sa répercussion fut plus grande que prévu par le Régent-Amiral : la France, le Royaume-Uni et leurs alliés prirent par à la guerre aux côtés des Polonais. Néanmoins Hitler prit la Pologne en deux semaines. « Une vitesse d’attaque fulgurante, s’exclama le Régent-Amiral abasourdi par cette victoire éclair ! Ca c’est de la Blitzkrieg ! » L’Allemagne laissa bien sûr la partie orientale de la Pologne aux Soviétiques comme prévoyaiit leurs accords.

Commença ensuite la Drôle de Guerre : les troupes françaises et allemandes restaient de part et d’autre de la frontière et s’observaient tels des chiens de faïence. Les Allemands étaient fiers de la victoire foudroyante sur la Pologne et les Français l’étaient tout autant derrière leur « splendide » Ligne Maginot réputée être construite pour être infranchissable. De notre côté nous continuions à nous armer en espérant que quelques garanties d’indépendance s’évanouissent dans la nature pour nous laisser le champ libre.



PS : Les cinq messages diplomatiques sont des vrais messages diplomatiques envoyés juste avant la Seconde Guerre Mondiale.
 
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Campagne de Yougoslavie

D’un côté de l’Europe la Drôle de Guerre et de l’autre la Talvisota (dès le 18 novembre 1939). Les pays majeurs s’affairaient chacun de leur côté et quelques garanties d’indépendance sautèrent. Ce fut le cas de la Yougoslavie : il n’avait plus aucune garantie de défense contre un agresseur quel qu’il soit. Une occasion quasi-inespérée s’était donc présentée à nous et nous en profitâmes bien évidemment. Nous amassâmes toutes nos troupes sur les frontières : 12 divisions d’infanterie à Györ, 6 divisions d’infanterie à Pécs, 6 autres à Debrecen et 6 dernières à Szeged accompagnées de 6 divisions de cavalerie et de 3 divisions alpines. La campagne militaire commença le 16 janvier 1940.
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Elle se termina le 30 juin par la capitulation des quinze dernières divisions yougoslaves retranchée à Ragusa (Dubrovnik) et l’annexion totale de la Yougoslavie. Par ailleurs l’Europe avait bien changé : Fall Gelb avait soumis les Néerlandais, les Belges, les Luxembourgeois et les Français (malgré la création de l’Etat de Vichy), Weserübung les Danois et les Norvégiens, la Finlande avait été contrainte à reculer sa frontière par rapport à Leningrad et s’était alliée avec l’Allemagne tout comme le Duce qui venait juste d’attaquer les Grecs.
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Rhydderch said:
Je m'amuse encore un petit peu dans le coin et c'est seulement après que je libère du fantoche.
Il faut le liberer apres car sinon, il ne sera d'aucune utilité militaire...
 
Rhydderch said:
@Sylla : De toute façon y aura bien un ou deux états que je vassaliserai sans les annexer justement pour leur utilité militaire (et aussi pour éviter une hausse d'instabilité :D ).
Le plus difficile et de faire en sorte qu'ils aient encore une puissante armée, histoire de soutenir assez efficacement... Assez inutile un allié sans armée...
 
Campagne de Roumanie

Après notre première victoire où nous avions expérimenté quelques tactiques, nous amassâmes nos troupes sur les frontières roumaines. Pendant ce temps les autres s’amusaient : Staline guerroya contre les trois états baltes puis les annexa tous la seconde moitié de juillet 1940, la perfide Albion annexa les terres syriaques le 30 août (après quinze jours de combats) et cætera.
Le 5 septembre 1940 arriva un heureux évènement : les Arbitrages de Vienne. Nous pûmes reprendre Kolozsvár et Szatmárnémeti et les Bulgares prirent Konstanca/Kioustendja (Constanta). Nous redéfinîmes la répartition des troupes à la frontière car Nagyvárad demeurait roumaine. Le 15 nous persuadâmes les bulgares de s’allier avec nous pour une « éventuelle » guerre vengeresse contre Bucarest. Cette guerre eut effectivement lieu du 9 octobre au 30 novembre 1940, où l’Armée hongroise battit à plate couture l’Armée roumaine, et, où l’Armée bulgare ne servit que de soutien pour les batailles de Krajova (Craiova) et de Bucarest. A la capitulation le front était sur la ligne Bacău (2 divisions de cavalerie parties d’Eperjes) – Brassó/Braşov (2 divisions alpines parties d’Eperjes et 9 divisions d’infanterie parties de Kolozsvár) – Ploeşti (9 divisions d’infanterie parties de Debrecen) – Bucarest (12 divisions d’infanterie parties de Nagybecskerek/Zrenjanin et de Niš).

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Le reste du monde faisait aussi son petit bonhomme de chemin.
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:eek:o Il essaie de controler la zone "thraco-illyrienne" de l'Antiquité...