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P. Alavares Cab said:
et ben on peut dire que tu refait l'histoire :D
Et encore t'as rien vus.

Sinon ptêtre que ce soir je rajouterais un chapitre. D'ailleurs en exclusivité mondiale voilà une avant première du prochain épisode:


LA GUERRE!

:cool: :D
 
16èm chapitre.
Le feu de l’Amour, le feu de la Guerre.

2 avril 1941, Moscou.

Alexei avec une sensation étrange, lui qui n’avait connus pendant les derniers mois que la rigueur militaire ou les intrigues du Kremlin il se trouvait dans un endroit magnifique avec Maria à ses côtés, plus de mesquineries, plus de trahison, plus de cachotteries, plus de travail, juste lui et Maria. Ce théâtre venait juste d’être rénové et pour fêté l’événement un concert avait été organisé. Alexei avait du batailler ferme pour obtenir les ressources nécessaires à cette rénovation et à celles d’autres sites historiques et/ou culturel, on lui avait rétorqué que c’était bourgeois, que c’était inutile, que c’était du gaspillage. Mais Alexei avait tenu ferme, leur rétorquant que « le peuple a perdu de vue le but du communisme, qu’il ne fait plus que vivre au jour le jour en travaillant puis en allant dormir, il n’a plus de rêve. Il faut donc lui redonner la foi, lui montrer que le communisme ce n’est pas qu’un travail épuisant à vie, lui montrer le but de tout ça. Si nous leur donnons des loisirs, si nous leur permettons de profiter de la beauté de notre patrimoine, nous leur offrirons un avant goût du futur, ils comprendront ce pour quoi ils doivent donner le meilleur d’eux, cela devrait augmenter leur morale et leur volonté ».

Il avait finalement réussit à les convaincre, ce théâtre est le premier dont la rénovation est finie, il était magnifique, de la soie, de l’or, du velours, du bois vernis, Alexei avait réussit à convaincre les membres du Partis de faire appel aux plus grands artistes d’Europe. Pour fêté la rénovation on avait fait venir l’un des plus grands orchestres d’Europe pour un concert, de la musique classique. Ce qui fascinait Alexei c’était de voir ces ouvriers, ces ingénieurs, ces cadres du partis, ces soldats, ces paysans tous ensemble pour profiter du spectacle.

Et il y avait Maria, Maria plus resplendissante que jamais, Maria qui tenait une place toujours plus grande dans son cœur. Mais Alexei ne savait toujours pas si il devait essayer d’aller plus loin, après tout si ils devenaient amants elle pourrait devenir un moyen de pression sur lui, que sa vie pouvait être mise en danger si elle s’unissait à Alexei, et cela il ne pouvait l’accepter. Mais au fond de son cœur Alexei se sentait seul, il sentait que sa lutte contre les effets pernicieux du pouvoir lui faisait peu à peu perdre goût à la vie, il sentait que seul l’amour pourrait désormais l’aider à continuer, que seul il ne pouvait gagner.

Les premières notes de musique le tirèrent de ses pensées. Alexei ne garda pas vraiment souvenir de cette soirée, juste un sentiment d’émerveillement, de magie. L’orchestre réussissait à donner une âme à sa musique, elle pénétrait ceux qui l’écoutait d’une manière si profonde que c’en était bouleversant. L’orchestre finit par un magistral Kanon D-Dur de Johann Pachelbel, quand la dernière note se tut la salle entière se leva d’un seul tenant et fit une véritable ovation. Puis lentement la salle se vida, les occupants encore imprégnés du moment qu’il venait de vivre.

Alexei et Maria furent les derniers à sortirent, une fois dehors ils restèrent un moment à se regarder, sans rien dire. Puis Maria brisa le silence.

M : Pourquoi est-ce que tu te retiens ?

Cette question déclencha une profonde réflexion, et soudain Alexei s’aperçut qu’il n’avait aucune réponse à fournir, les mots sortirent alors de sa bouche sans qu’il n’y réfléchisse.

A : Je t’aime.

M, souriant : Etait-ce si dur ?

Et avant même qu’Alexei put répondre Maria l’embrassa. Tout devint flou alors pour Alexei, se rappelant vaguement qu’ils étaient rentré chez lui puis qu’ils avaient fait l’amour durant une bonne partie de la nuit. Alexei se réveilla avec Maria dormant dans ses bras, sereine. Alexei se sentit alors revivre, balayé ses ennuis, disparut sa fatigue ; pour la première fois depuis longtemps Alexei avait la conviction que toute cela ne pouvait que bien se finir.

On frappa alors la porte, avec insistance, trop d’insistance pensa Alexei. Il alla ouvrir sans que Maria ne puisse se réveiller, quand il ouvrit il vit qu’il avait affaire à un policier du NKVD.

Policier : Camarade, on a besoin de vous au Kremlin tout de suite.

A : Tout de suite ? Mais pourquoi ?

P : Je ne suis pas habilité à le savoir, on m’a donné l’ordre de vous conduire le plus rapidement possible au Kremlin, veuillez vous habillez nous devons y aller.

A : Mais...

P : On vous fournira toutes les explications au Kremlin, dépêchez-vous c’est tout.

Alexei commençait à avoir un mauvais pressentiment, il espérait se tromper. Il retourna dans sa chambre pour s’habiller. Maria s’était réveillé.

M : Que se passe-t-il ? Rien de grave j’espère ?

A : Je ne sais pas, je dois aller au Kremlin.

M : Est-ce que je peux rester ici ? Aujourd’hui je ne travaille pas et il faut que nous parlions de nous à ton retour..

Alexei comprit alors que sa vie avait vraiment changé quand Maria prononça « nous », Alexei n’était plus seul, il devait désormais compter sur Maria, ses attentes, il ne pouvait plus faire comme il voulait car Maria faisait désormais partie de sa vie.

A, juste avant de sortir de la pièce : Bien sur. A ce soir.

Alexei suivit le policier dans sa voiture, en allant au Kremlin Alexei remarqua que de la fumée s’échappait de l’ambassade allemande, Alexei commençait à de moins en moins apprécié la situation. Et ce fut bien pire en arrivant au Kremlin, alors que d’habitude tout semblait si ordonner on avait l’impression que tout le personnel était frappé d’hystérie, courant dans tout les sens, appelant ou répondant aux innombrables coups de téléphones. Finalement une fois arrivé à son bureau Alexei vit que Joukov y était déjà.

A : Ah, tu peux me dire ce qui se passe enfin ?

J, d’un regard sombre : On ne t’as rien dit ?

A : Non.

J : Nous avons reçus des rapports de nos troupes sur la frontière polonaise, elles se font bombarder par des avions à croix gammées et plusieurs unités rapportent qu’elles sont attaquées.

Alexei resta abasourdis par le choc, lui qui s’était tant préparé à la guerre il se trouva complètement désarmé en apprenant la nouvelle.

J : Et ce matin à 9 heures l’ambassadeur d’Allemagne nous à fait part qu’en réponse à « notre attitude belliqueuse » l’Allemagne nous déclarait la guerre. Alexei, c’est la guerre.
 
tchupppère!!!! :D

ca fait du bien des passages plus mimi comme ca :cool:
 
Maintenant ça va être moins mimi les passages. :D
 
j'imagine, :(




de la bonne boucherie :D
 
" Il faut vous préparer Alexei, vous devez quitter votre glorieuse patrie dès maintenant. "

- Alexei interrompit son AAR, un peu interloqué par l'intevention du Mikado. Il ne restait qu'à s'exécuter.
- Alexei se retourna une dernière fois vers la centaine de fideles lecteurs qui attendaient la suite de ses aventures..................
Mais le camp d'internement de Quang Hi Lyong etait trop impatient de le compter parmi ses prisonniers
 
ouah un crossover d'aar j'avais jamais vu ça...
 
Et Staline il est toujours vivant ?

Il faut sauver la Révolution de ce maudit Géorgien social-traître à la solde des capitalistes bourgeois juifs francs-maçons américains! Il a précipité la mère patrie dans le plus noir danger part ses accords contre nature avec la peste Nazie qui se retourne contre nous !

;)
 
Ta talala ta tataaaaaaa!

Après de multiples péripéties dans la jungle asiatique Alexei revient enfin dans sa Mère Patrie chérie pour continuer la lutte contre les hordes nazies et les laquets de Staline!


17èm chapitres (qui aurait crus hein? :D )
Aux armes, Slaves !

stal44.jpeg

« Camarades, citoyens, frères et soeurs, combattants de notre armée et de notre marine ! Je m’adresse à vous mes amis ! [...] L’Armée Rouge, la Marine et le peuple soviétique tout entier doivent se battre pour la moindre parcelle du sol soviétique, se battre jusqu'à la dernière goutte de sang pour nos villes et nos villages. [...] Toute la puissance de notre peuple doit être mise en œuvre pour écraser l’ennemis. En avant, pour la victoire ! »
Allocution radiophonique de Staline le 3 avril 1941 au soir.


Une réunion d’urgence avait été ordonné, Staline avait ordonné à Alexei, Joukov, Litivnov et Kaganovith de venir. La tension était palpable, et cela fut pire lorsque Staline arriva. Ses yeux, déjà habituellement remplis de froide résolution, lançaient des poignards et la présence de deux gigantesques gardes du corps du NKVD n’aidait en rien à rassurer toutes les personnes présentes. Tout le monde savait comment Staline réagissait lorsque que quelque chose se passait mal, les têtes tombaient.

S :Litivnov ! Pourquoi vos agents ont été incapable d’apprendre qu’une attaque se préparait contre nous ? Que valent vos informations si vous ne pouvez apprendre quelque chose d’aussi important !

L : Et bien, les Allemands se sont montrés très prudent, seuls les très hauts gradés allemands étaient au courant et les hautes sphères militaires sont très difficiles à infiltrer et puis...

S : Assez ! Je ne veux pas d’excuse ! Je veux les noms des responsables de cet échec. Ils paieront de leurs vies leurs incompétences !

L : Mais...

A : Vous ne pouvez pas faire ça.

S, furieux : Pardon !?

A : Nos agents n’ont pas été démasqué, nous ne pouvons pas nous permettre de les supprimer, il nous faudrait des mois voire des années avant d’avoir de nouveau un réseau solide, c’est un luxe que nous ne pouvons pas nous permettre.

S : ci c’est moi qui commande ! Ils ont été incapable de trouver une information de cette importance, ils ne nous sont d’aucune utilité. Et vous aussi vous êtes responsables Alexei, vous qui passiez votre temps à jouer les Cassandre vous avez été incapable de voir ça.

A : Nous ne savions peut-être pas la date exacte, mais nous avions eu des informations nous montrant que les Allemands préparaient quelque chose, comme ces tracts russo-allemands imprimé il y a peu de temps, les concentrations de troupes, et nous avons eu aussi ce plan, l’opération « Barberousse ». C’est vous qui nous avez ordonné de les ignorer, vous êtes tout autant responsable que nous.

S : Vous osez !


Objectifs de l’opération Barberousse, la ligne Archangel/Astrakhan.​
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Staline frappa violemment du poing sur la table et jeta un regard noir sur Alexei, regard que ce dernier renvoya. Litivnov et Kaganovith avait l’air terrorisé, jamais quelqu’un ne s’était opposé à Staline avec tant de vigueur, Joukov, lui, prenait un air apeuré mais on voyait dans ses yeux qu’il exultait à l’idée que quelqu’un se dresse enfin contre Staline. Mais dans son for intérieur il savait que ce n’était pas le moment, il fallait donc éviter de se confronter aussi directement avec Staline.

J : Il y a plus important camarade Staline, il nous faut préparer notre offensive. Notre Etat Major avait d’ailleurs préparé un plan en cas d’agression. L’opération « Hachoir ».

Joukov donna alors un à chacun un exemplaire du plan. Staline avait toujours son regard noirs mais visiblement Joukov avait réussit à détourner son attention. Pour le moment, mais tôt ou tard il faudra résoudre le problème que représentait Staline, et ceci de manière définitive.



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1ère phase
2ème phase
3ème phase


J : Cette opération se découpe en 3 phases. Nous devons d’abord concentrer un grand nombre de troupes dans la province de Lwow, d’ailleurs cette province doit à tout prix être gardée, elle a une position stratégique de première importance. Ensuite à partir de cette province nous lancerons une grande offensive contre les alliés de l’Allemagnes dans les Balkans. Nous devrons ainsi prendre rapidement le contrôle de la Slovaquie et de la Hongrie pour empêcher l’Allemagne d’envoyer des renforts, la prise de la moitié nord de la Roumanie est aussi un de nos objectifs, car d’après nos sources la politique du « Conducator » Antonescu n’est pas très populaire, notamment auprès du roi. Nous pouvons espérer une révolution de palais.

S, regardant Litivnov : Est-ce vrai ?

L : En effet, Antonescu tient son pouvoir des Allemands, si nous le coupons de l’Allemagne il en sera affaiblis.

J : Quand nous aurons atteint ses objectifs nous pourrons commencer la deuxième phase, nous couperons en deux la Yougoslavie et nous achèverons la Roumanie. La troisième phase consistera à écraser les dernières poches de résistances yougoslaves et à contrôler la Bulgarie. Par chance les exercices que nos troupes effectuaient en Ukraine nous permettent de les déployer très vite et de commencer l’opération très bientôt.

S, en jetant un regard à Alexei : Par chance mmh... Kaganovith, notre industrie est-elle prêt pour une guerre de grande ampleur ?

K : Oui, nos stocks sont largement suffisants, de plus la reconversion des usines est en train de se faire et pour l’instant tout se passe bien. Par contre, nous aimerions savoir quoi faire des usines près du front, en Ukraine et Biélorussie, faut-il les laisser là où les déplacer ?

S : Elles resteront à leurs places, il ne sera tolérer aucune retraite de la part de nos troupes.

La journée était enfin finie, réunions diverses, demande d’ordres et rapports de situation avaient afflué de toutes parts. Mais c’était enfin finis. Alexei avait pris place dans la même voiture que Joukov, le chauffeur était un homme de confiance, Joukov put ainsi demander :

J : Alexei, que faisons-nous de Staline ?

A : Rien, pour le moment. Tant que nous sommes en guerre nous ne pouvons nous permettre de dépenser nos forces contre Staline.
 
et c'est reparti! :)
 
Ah Pedro, fidèle parmis les fidèles. :)

Qui a dit "le seul"? :mad: :D
 
Staline est toujours agréable à vivre :D

Bon tu vas pulvériser les balkans vite fait là :)
 
vi vas-y mais tues aussi staline il fait chier là...
 
La mort de Staline est déjà prévut, programmé et scripté. :cool:

Pour l'instant l'URSS va écraser les hordes nazies!
 
La guerre commence

Attention, la guerre commence donc ceux qui préfèrent les amourettes de Maria et Alexei et pour qui la simple évocation d'une arme donne des sueurs froides vous pouvez sauter ce chapitre, vu qu'il est assez guerrier.

18èm chapitre.
Première victoire.



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« Vous devez savoir monsieur le Président que si les troupes Allemandes ne font pas de réelles avancées il n’y aura point de salut pour nous. »
Général Mannerheim au Président Finlandais.


7 mai 1941, 4h00, quelque part en Carélie.

Aaro Pajari regarda sa compagnie, tous de bon soldats et loyaux à la Finlande. A cette vue un sentiment de culpabilité l’envahit, il ne sentait pas cette mission, cette campagne, il avait l’impression qu’il allait tous les mener à la mort. Il prit conscience alors de l’immense responsabilité des officiers, chacune de ses décisions pouvaient entraîner la mort de ses soldats, la moindre erreur de jugement serait immédiatement sanctionné, c’était un poids écrasant. Il essaya de se rassurer en se disant que si il avait été promus c’est que ses supérieurs estimaient qu’il avait les compétences pour, ce ne fut qu’un demi-succès. Il tourna alors la tête vers la ligne Mannerheim, rebaptisé ligne Timochenko par les Rouges.

A : Attaquer l’URSS, quelle folie....

Mais les ordres étaient les ordres, et les siens étaient de prendre la première ligne des défenses soviétiques. Il regarda sa montre, il était l’heure. Il prit une grande inspiration puis il fit signe à son peloton d’avancer.

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Devant la supériorité numérique des Rouges l’Etat Major avait décidé une attaque surprise en pleine nuit. Tous les soldats de Aaro étaient des enfants du pays, ils connaissaient parfaitement la région et ils avaient reçus un entraînement spécial pour être le plus silencieux possible. La nuit était calme, sans lune, et même avec leurs expériences et les nombreuses reconnaissances qu’ils avaient fait ils avaient du mal à se repérer. Puis ils la virent, la première tranchée, leurs objectifs. Ils avaient repéré des petites cachettes près de la tranchée, c’étaient la dernière étape avant l’assaut, quelques minutes supplémentaires et ces cachettes étaient atteintes.

Aaro trouvait cela un peu trop facile, mais peut-être que les racontars étaient vrais, l’Armée Rouge était de piètre qualité. Il serra son fusils mitrailleurs contre son corps, prit une longue inspiration puis se lança d’un coups dans la tranchée ennemie suivit immédiatement par ses soldats, très rapidement tous prirent leurs positions et la porte menant à la salle de repos enterré fut fracturé par les soldats. Les Finlandais eurent alors un choc, il n’y avait personne, pas la moindre sentinelle, aucune réserve de nourriture ou de munitions, pas d’armes, rien, la tranchée semblait déserté. Aaro prit alors conscience que le « dos » de la tranchée n’existait pas, à la place il y avait une pente douce. Soudain il comprit :

A : Quitter la...

Avant d’avoir pu finir sa phrase la salle de repos souterraine explosa, le souffle de l’explosion projeta les deux soldats la gardant dans les airs, tels des pantins désarticulés, Aaro les entendit retomber dans un craquement sinistre. Soudain plusieurs fusées s’élancèrent à partir des terres soviétiques et quand elles arrivèrent à leurs hauteurs maximales elles émirent une très forte lumière. Pendant un bref instant le temps eut alors l’air d’être suspendus, soudain une balle fendit l’air et traversa de par en par la tête de l’un des soldats Finlandais qui s’écroula aussitôt. Puis l’enfer se déchaîna.

Des dizaines de mitrailleuses lourdes ouvrirent le feu presque simultanément, la topologie du terrain interdisant aux Finlandais de pouvoir trouver un refuge ils constituaient ainsi des cibles faciles. Les balles fauchaient les soldats sans que ceux-ci aient la possibilité de répondre, certains furent littéralement hachée lorsqu’ils furent pris sous le feu concentrique de plusieurs mitrailleuses, certains essayèrent de trouver refuge derrière les cadavres de leurs compagnons, remparts désuets surtout lorsque les mortiers russes ouvrirent le feu à leurs tours.

Aaro regardait horrifié ce qui se passait :
A : Ce n’est pas une bataille, c’est un massacre, une exécution...

Soudain une balle lui traversa l’épaule, ce qui lui coupa le souffle et le contraignit à se mettre assis contre le muret de la tranchée, ses perceptions furent altérées, il voyait flous et n’entendait plus très bien. Il était néanmoins conscient que ses soldats se faisaient massacrés, il essaya de leurs crier de se sauver, il ouvrit la bouche mais il ne sut pas s’il avait réussit à dire quelque chose, et encore moins si il avait crié assez fort pour que sa voix puisse être entendus malgré le bruit des explosions et les sifflements de balles.

Tandis que dans sa torpeur il regardait le massacre continuer il sentit une nouvelle résolution montée en lui, il ne se laisserait pas mourir ici, pas comme ça. Il prit appuis sur le rebord de la tranchée et arriva à se hisser en dehors de la tranchée. Il se mit alors à ramper pour échappé à tout cela, il vit un de ses soldats passer en courant à côté de lui, il voulut lui ordonner de se mettre à terre mais dès qu’il ouvrit la bouche plusieurs rafales de balles atteignirent le soldat aux jambes le faisant s’écrouler par terre, le soldat pris une de ses jambes dans ses mains et Aaro pu alors voire que tout ce qui était en dessous du genoux ne tenait que grâce à quelques lambeaux de peaux. Aaro se dirigea vers le soldat quand un obus de mortier explosa juste au dessus de la position du blessé, en explosant l’obus projeta des dizaines de shrapnels qui vinrent s’enfoncer dans la poitrine du soldat blessé, mettant ainsi fin à ses souffrances. Aaro sentit monter la colère en lui, il se sentait si impuissant face à ce qui se passait, les larmes se mirent à couler sur ses joues, un autre obus explosa alors juste au de lui et ses éclats se plantèrent dans les jambes d’Aaro. Malgré la douleurs Aaro continua à ramper, d’autres fusées éclairantes vinrent alors éblouir le terrain se trouvant devant Aaro, il vit alors la deuxième vague finlandaise qui était venus porter main forte à la première.

Avant même qu’il ait pu leur crier quoi que ce soit, Aaro entendit comme un hurlement déchiré l’air, il apprit plus tard que ce fut le tir simultané d’une centaine de lance-fusées mobiles que les Russes appellent Katiouchas qui provoqua ce son. Les fusées s’abattirent ensuite sur les troupes Finlandaises, semant la mort et la terreur. Aaro vit une fusée s’abattre à 20 mètres de lui, l’explosion happa plusieurs soldats et Aaro vit leurs membres projeter dans les airs. Au même moment, Aaro entendit au-delà du fracas des armes et des explosions des sons qui le remplirent d’horreur, en effet il put entendre le râle des mourants, les appels à l’aide et les pleurs des blessés, Aaro se sentit alors sombrer dans la folie quand soudain une fusée vint exploser tout près de lui, il sentit que la terre s’effondra sous lui puis il sombra dans les ténèbres.
 
Ah voila qui est excellent dans le genre brutal que j'affectionne :D

Vas-y Jouk : SGB Rules ! ;)

Bonne idée de se placer du côté des victimes pour la 1ere victoire, ça donne un je ne sais quoi de pathétique et d'inéxorable tout à fait dans l'optique du rouleau compresseur rouge qui va déferler sur le monde.
 
Excellent, très bien écrit et très agréable à lire :)

(je sens que ça va être encore plus fort quand tu seras en guerre contre l'allemagne (ou quand staline crèvera :D )

Continue :cool:
 
Un peu long mais je suis allé au bout de mon idée alors voilà quoi. :eek:o
Episode intermédiaire en attendant d'autres combats.

Et pis faut bien remonter l'enfilade de temps en temps. :D

18èm chapitre, suite.

« Il n’y a aucune honte à s’avouer vaincus, c’est dans l’ordre naturel des choses, dans toutes guerres il y a un vainqueur et un vaincus. »
Paroles d’un sage.



Quand Aaro se réveilla, il avait l’impression de baigner dans la lumière. Puis quelque chose se forma au-dessus de lui, après quelques instants les traits se précisèrent et il reconnut le visage d’une femme, une femme très belle. Malgré sa bouche pâteuse il arriva à articuler :

A : Je… je suis au paradis ?

La femme lui sourit puis brusquement ses yeux s’habituèrent à la luminosité et il comprit alors qu’il était à l’hôpital. L’infirmière tourna le visage vers quelqu’un ou quelque chose hors de son champ de vision :

I : Docteur, il se réveille.

D : Ah, bien, très bien

Un autre visage apparut alors dans le champ de vision d’Aaro, l’image même du médecin bienveillant, un homme âgé au sourire rassurant avec une petite barbichette et des lunettes rondes.

D : Une bien belle frayeur que vous nous avez fait là jeune homme, mais visiblement il n’était pas encore temps pour vous de mourir.

A, en essayant de se lever : Et mes hommes, et la guerre et…

D : Chut, rester calme. Ne vous préoccupez plus de la guerre, il faut que vous repreniez des forces. Reposez-vous.

A : Co… comment m’avez-vous trouvé ?

D : Et après vous vous reposerez ?

Aaro acquiesça lentement de la tête.

D : Bien, un soldat vous a trouvé et grâces à quelques connaissances en médecines il a réussit à voir que vous n’étiez pas mas mort et il vous a amené jusqu'à une unité de soins du front qui vous a ensuite envoyé ici.

A : Est-ce que… je…

D : Ah ah ah, il faut vous reposez. Vous êtes blessé, la guerre ce n’est plus pour vous.

Aaro s’enfonça dans son lit puis prit une grande inspiration.

D : Voilà qui est mieux. Et si vous avez besoin de quelque chose nous ne serons pas loin.



Le docteur et l’infirmière partirent et juste avant que cette dernière ne sorte Aaro croisa son regard puis il sombra à nouveau dans les ténèbres, mais cette fois-ci ils lui parurent moins sombres.
Cela faisait trois jours que Aaro s’était réveillé, et un sentiment de malaise s’était installé en lui. Bien que tout le monde soit très gentil dès que le thème de la guerre était abordé les réponses devenaient confuses et évasives pour finir invariablement par « vous devez vous reposer ». Il arrivait un peu à marcher et malgré les contestations du médecin et des infirmières qui disaient qu’il avait eu de la chance d’avoir pu garder ses jambes il passait tout son temps à essayer de marcher. Et il voulait savoir ce qui se passe, alors aujourd’hui il était arriver à quitter les quelques pièces qui semblaient constituer le service où il était interné et maintenant il déambulait dans les couloirs, cherchant n’importe quoi qui pourrait l’aider à savoir ce qui se passe dehors.
Au bout de quelques instants il trouva une porte sur laquelle était inscrit « Docteur » suivit par quelque chose d’effacé.

A : Enfin, il devrait bien avoir quelque chose d’intéressant là-dedans.

A peine eut-il touché la poignée qu’il sentit quelque chose de dur et froid sur sa nuque. Aaro s’immobilisa d’un coup. Son expérience de soldat lui permit de savoir que c’était le canon ‘une arme. Puis il entendit une voix familière.

D : Enfin ce n’est pas sérieux, vous devez vous reposez, pourquoi vous contraindre à faire tout ça ?

A : Je… je veux savoir ce qui se passe.

D, poussant un soupir : Très bien. Vous pouvez vous retourner.

Aaro se retourna lentement, il vit alors le docteur mais surtout il vit à côté de lui un soldat de l’Armée Rouge. Aaro se sentit défaillir, un soldat de l’Armée Rouge, ici ! Aaro ne comprit plus rien à la situation, surtout que le docteur se mit à parler en russe au soldat, et le soldat acquiesça, rangea son arme et partit.

D : Vous voulez la vérité ? Très bien, suivez-moi…. Non j’ai une meilleure idée. Nadia !

Aaro vit alors l’infirmière qu’il avait vue lors de son réveil.

N : Oui docteur ?

D : Apporter un fauteuil roulant pour notre jeune ami puis conduisez-le, il a assez fait d’effort pour aujourd’hui.

N : Bien docteur.

L’infirmière réapparut vite en apportant le fauteuil. Aaro s’y écroula, il n’avait toujours pas digéré le choc mais il réussit à articuler.

A : Qui êtes-vous ?

D : Docteur major Sergeï Granin, et voici l’infirmière Nadia Sheschenko. Nous appartenons au Service de Soins de l’Armée Rouge. Mais allons dehors, nous serons mieux pour discuter.



Lors du petit trajet les menant dehors Aaro se demandait où il pouvait bien se trouver, il ne savait même pas combien de temps il avait été dans le coma, il pouvait être n’importe où. En Ukraine, dans l’Oural, en Sibérie ou Dieu sait où. Des histoires sinistres couraient dans les rangs de l’armée finlandaise sur ce qui advenait des soldats tombés dans les mains des Rouges. Aaro était en train de se remémorer tous ces racontars lorsqu’ils sortirent.
Ils étaient sur une terrasse, il faisait beau et l’air était doux quoiqu’un peu frais pour Aaro. Aaro vit qu’il y avait une ville autour de « l’hôpital ».

A : Au moins je ne suis pas perdu en Sibérie.

S : Est-ce que vous reconnaissez ?

A : Je suis sensé ?

Le docteur se contenta d’un hochement de tête. Aaro regarda alors avec plus d’attention la ville puis cela lui sauta aux.

A : Non, c’est impossible… c’est… c’est Helsinki ! Co…comment ? Vous êtes des Soviétiques et et…

S : Regarder de plus près.

Aaro regarda alors avidement pour voir un détail, quelque chose qui lui aurait échappé. Puis il vit le Parlement finlandais, et il comprit alors. Là où flottait normalement le drapeau finlandais se trouvait le drapeau rouge frappé de la faucille et du marteau.

A : N… non.

S : Après l’échec de votre attaque contre la ligne Timochenko le 8 mai nous avons contre attaqué, le 11 mai nous sommes arrivé aux portes de Helsinki et le 15 mai cette dernière est tombé. Aujourd’hui nous sommes le 11 juin. Et si la Finlande n’à toujours pas déposé les armes elle le fera sans doute d’ici peu

Aaro accusa le coup et resta sans rien dire pendant plusieurs minutes.

A : Comment m’avez-vous trouvé ?

S : Après la bataille alors que nous ramassions tous les corps un de nos soldats vous a trouvé et par miracle il avait quelques connaissances médicales et il a pu se rendre compte que vous étiez encore vivant. Il vous a amené dans un hôpital de campagne puis vous avez été transféré ici. Allons, c’est assez pour aujourd’hui, il faut que vous retourniez dans votre chambre. Si vous le désirez nous reparlerons. Nadia, si vous voulez bien le reconduire dans sa chambre.



Nadia inclina la tête et emmena Aaro, celui-ci se sentit vidé, il avait tant cherché la vérité et maintenant qu’il la connaissait il ne voulait plus la connaître.
Les jours suivant Aaro se rendit sur la terrasse et discuta avec Sergeï, de la guerre mais d’autre chose. Et un jour il lui demanda :

A : Pourquoi faîtes-vous ça ?

S : Pourquoi pas ?

A : Ce n’est pas une réponse.

S : Oh si, peut-être pas la réponse que vous attendiez mais c’en est une. Il n’y aurait eu aucun avantage à vous laisser mourir sur ce champ de bataille ou à vous envoyer dans un camp de prisonniers où vous seriez mort à petit feu. Cela nous aurait dévalué aux yeux des autres pays. Nous en revenons donc à : pourquoi pas ?

A : Oui mais vous, pourquoi vous faîtes ça ? Pourquoi me soignez ? Nous sommes en guerre, nous sommes ennemis.

S : Vous, vous servez votre pays n’est-ce pas ? Votre cause c’est votre pays ?

Aaro acquiesça d’un hochement de la tête.

S : Et bien moi ma cause c’est la vie. Je suis médecin, j’ai fait serment de protéger la vie, de la chérir, mon métier c’est de sauver des vies. Et peu m’importe que l’uniforme que mes patients portent soit marrons, blancs, gris ou vert, peu m’importe qu’ils parlent russes, français, anglais, polonais ou allemands. Une vie est une vie, cette cause transcende tout, les bannières, les frontières, les langues ou les nations.

Alors qu’Aaro réfléchissait à ce que venait de lui dire Sergeï Nadia arriva en courant.

N : Docteur ! Venez vite, le général Mannerheim fait une allocution à la radio.

S, regardant Aaro : Je crois que devriez venir aussi.

Aaro hocha la tête et se leva pour suivre Nadia. Ils arrivèrent juste quand Mannerheim commença à parler, Aaro n’oublia jamais les mots qu’il entendit.



Général Mannerheim​
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M : Citoyens, soldats, mes frères. Cela fait désormais plus d’un mois que nos soldats se battent avec courage contre l’Armée Rouge, et nous devons nous rendre à l’évidence : nous sommes vaincus. L’Armée Rouge occupe notre capitale ainsi que l’essentiel de notre pays, nos alliés Allemands n’ont fait aucunes avancées nous ne pouvons donc attendre aucun salut venant de ce côté. Le but de l’armée finlandaise a toujours été de protéger notre peuple, or continuer le combat équivaudrait à lui faire supporter encore plus de souffrance. J’ai ainsi obtenus aujourd’hui la permission du président d’ordonner la capitulation sans condition de nos troupes, de plus notre gouvernement accepte lui aussi de se rendre sans conditions à l’URSS. Nous avons fait tout ce qui était humainement réalisable, l’heure est désormais venue de pleurer nos mots, panser nos plaies et rebâtir nos cités. Ainsi depuis ce matin 6 heures la guerre contre l’URSS est finit. De plus j’ai décidé de remettre ma démission du poste de commandant en chef des armées et de me mettre à disposition des autorités soviétiques pour rejoindre nos soldats prisonniers.

Aaro cessa d’écouter à partir de ce moment là.

A : Ca y est, c’est finit, finit…

Puis il sentit une main sur son épaule, il se retourna et il vit Nadia lui sourire.

N : Allons, la guerre est finit, vous êtes jeune et vous êtes en vie. Il y a encore de l’espoir.

Ce fut comme si Aaro vit s’envolé tous ses soucis.

A : De l’espoir…



Moscou, le même jour.

J : Alors Alexeï, pourquoi vous n’avez pas annexez ces maudits Finlandais ?

A : Cela ne nous aurait rien apporté, avec ce traité la Finlande va devoir nous donner beaucoup de ressources, quitter l’Axe, rejoindre notre alliance. La Finlande n’est pas notre problème principal, c’est l’Allemagne. Et la Finlande nous à déjà assez retarder dans la mise en place de l’opération Hachoir.
 
voila mont petit AAR russ qui reprend :D

Allez joujou je suis avec toi.

J'attend la baston quand même :rofl: