La suite.
12èm chapitre.
La conspiration de la vérité.
10 août 1939, Yalta.
Alexei jetait un dernier coup d’œil aux rapports sur la défaite subit face au Japonais il y a 5 jours dans le bassin de l’Amour. Encore une erreur de ma part pensa amèrement Alexei, si je n’avais pas empêché Staline de se débarrasser de Blucher Joukov aurait réussit son attaque, malheureusement Blucher et sa bêtise ont tout fait raté, nous voilà désormais avec le risque d’une guerre sur 2 fronts.
Il prit le rapport et le jeta contre le mur, tout ceci ne serait jamais arrivé si je n’avais pas laissé ma haine de Staline obscurcir mon jugement !
Alexei avait eu énormément de mal à calmer Staline et à l’empêcher de supprimer Joukov. Résigné il avait décidé de lui donner Blucher en échange de Joukov pour satisfaire les pulsions vengeresses de Staline. Alexei se doutait bien que Staline se posait des questions face à cette attitude, Staline avec sa paranoïa se méfiait de tout le monde. Et Alexei devait certainement être celui dont il se méfiait le plus.
Mais qu’importe, Alexei avait grâce à ça encore augmenté son influence parmi l’Armée Rouge. Il était désormais assuré de la loyauté de Joukov et de Rokossovski. Il les avait d’ailleurs invité ici pour discuter, pour l’instant ils attendaient dans la pièce d’a côté, Alexei ayant eu besoin de réfléchir un peu avant de se lancer.
Finalement après avoir repris son calme il alla les rejoindre.
Quand il entra il vit Rokossovski tranquillement assis dans un fauteuil, tandis que Joukov se tenait près de la fenêtre et observait le paysage d’un air maussade, la défaite qu’il avait subit face aux Japonais l’avait considérablement renfrogné, surtout qu’il pensait qu’on lui avait volé la victoire, sa victoire.
Ses 2 officiers étaient ceux qui devaient le plus à Alexei, et ce dernier espérait bien que cela suffirait pour les convaincre de rejoindre sa cause. Rokossovki avait échappé de peu aux Purges, Staline se méfiant de lui tout simplement parce qu’il était Polonais, Alexei avait su que le sort de Rokossovski aurait été de croupir en prison pendant des années.
Quant à Joukov, c’est uniquement grâce à l’action d’Alexei qu’il était encore en vie après sa défaite.
R : Alors camarade Alexei, pourquoi nous avez-vous invité ?
A : Et bien, je n’irais pas par 4 chemins. Je pense que Staline mène l’URSS à sa perte, et par conséquent il ne peut pas rester secrétaire générale du PCUS trop longtemps.
Les 2 officiers furent abasourdis, même si aucun ne portait Staline dans son cœur cela était un sentiment qu’on gardait pour soi. L’entendre de vive voix les avait assommé.
A : Vous êtes des officiers de valeurs et...
J , sarcastique : Dommage que tout le monde ne pense pas comme vous.
A, se contentant d’un sourire approbateur : Vous êtes donc des officiers de valeurs et j’ai besoin d’homme de valeurs.
R : En gros vous nous demander de rejoindre une conspiration visant à destituer Staline ?
A : Oui. Staline est un fou, il vous avait condamné pour des motifs futiles, j’ai les dossiers si vous voulez voir.
R : Je n’ai pas besoin de dossier pour savoir ça.
J : Moi non plus.
A : L’Armée Rouge est le seul corps qui puisse s’opposer à Staline, le Parti étant depuis les purges de la fin des années 20 complètement inféodé à Staline. Alors, puis-je compter sur vous, ou du moins sur votre passivité si j’agis.
Pendant plusieurs minutes un silence lourd s’abattit. Puis Joukov rompit le silence.
J : Vous avez mon soutient, mais je vous avertis Alexei. Même si Staline est très loin d’être aimé au sein du corps des officiers et mêmes parmi les hommes de troupes. Les hommes le craignent, et plus encore ils craignent sa police politique. Le NKVD peut agir de multiples façons pour contraindre les hommes à obéir. Ce n’est pas parce que nous vous suivrons que l’Armée Rouge en fera de même.
R : Je suis d’accord, mais vous avez aussi mon soutient. Je voudrais aussi rajouter qu’il n’y a pas que le NKVD. Ces maudits commissaires politiques nous suivent comme des ombres, ils sont complètement soumis à Staline et ce dernier le leur a bien rendu avec cette maudite « double commande ». Cela sera dur de ne pas attirer leur méfiance.
Alexei sourit, il avait obtenu ce qu’il voulait.
Ce serait sympa un ou deux commentaires, parce que bon parler dans le vide j'aime pas trop...
12èm chapitre.
La conspiration de la vérité.
10 août 1939, Yalta.
Alexei jetait un dernier coup d’œil aux rapports sur la défaite subit face au Japonais il y a 5 jours dans le bassin de l’Amour. Encore une erreur de ma part pensa amèrement Alexei, si je n’avais pas empêché Staline de se débarrasser de Blucher Joukov aurait réussit son attaque, malheureusement Blucher et sa bêtise ont tout fait raté, nous voilà désormais avec le risque d’une guerre sur 2 fronts.
Il prit le rapport et le jeta contre le mur, tout ceci ne serait jamais arrivé si je n’avais pas laissé ma haine de Staline obscurcir mon jugement !
Alexei avait eu énormément de mal à calmer Staline et à l’empêcher de supprimer Joukov. Résigné il avait décidé de lui donner Blucher en échange de Joukov pour satisfaire les pulsions vengeresses de Staline. Alexei se doutait bien que Staline se posait des questions face à cette attitude, Staline avec sa paranoïa se méfiait de tout le monde. Et Alexei devait certainement être celui dont il se méfiait le plus.
Mais qu’importe, Alexei avait grâce à ça encore augmenté son influence parmi l’Armée Rouge. Il était désormais assuré de la loyauté de Joukov et de Rokossovski. Il les avait d’ailleurs invité ici pour discuter, pour l’instant ils attendaient dans la pièce d’a côté, Alexei ayant eu besoin de réfléchir un peu avant de se lancer.
Finalement après avoir repris son calme il alla les rejoindre.
Quand il entra il vit Rokossovski tranquillement assis dans un fauteuil, tandis que Joukov se tenait près de la fenêtre et observait le paysage d’un air maussade, la défaite qu’il avait subit face aux Japonais l’avait considérablement renfrogné, surtout qu’il pensait qu’on lui avait volé la victoire, sa victoire.
Ses 2 officiers étaient ceux qui devaient le plus à Alexei, et ce dernier espérait bien que cela suffirait pour les convaincre de rejoindre sa cause. Rokossovki avait échappé de peu aux Purges, Staline se méfiant de lui tout simplement parce qu’il était Polonais, Alexei avait su que le sort de Rokossovski aurait été de croupir en prison pendant des années.
Quant à Joukov, c’est uniquement grâce à l’action d’Alexei qu’il était encore en vie après sa défaite.
R : Alors camarade Alexei, pourquoi nous avez-vous invité ?
A : Et bien, je n’irais pas par 4 chemins. Je pense que Staline mène l’URSS à sa perte, et par conséquent il ne peut pas rester secrétaire générale du PCUS trop longtemps.
Les 2 officiers furent abasourdis, même si aucun ne portait Staline dans son cœur cela était un sentiment qu’on gardait pour soi. L’entendre de vive voix les avait assommé.
A : Vous êtes des officiers de valeurs et...
J , sarcastique : Dommage que tout le monde ne pense pas comme vous.
A, se contentant d’un sourire approbateur : Vous êtes donc des officiers de valeurs et j’ai besoin d’homme de valeurs.
R : En gros vous nous demander de rejoindre une conspiration visant à destituer Staline ?
A : Oui. Staline est un fou, il vous avait condamné pour des motifs futiles, j’ai les dossiers si vous voulez voir.
R : Je n’ai pas besoin de dossier pour savoir ça.
J : Moi non plus.
A : L’Armée Rouge est le seul corps qui puisse s’opposer à Staline, le Parti étant depuis les purges de la fin des années 20 complètement inféodé à Staline. Alors, puis-je compter sur vous, ou du moins sur votre passivité si j’agis.
Pendant plusieurs minutes un silence lourd s’abattit. Puis Joukov rompit le silence.
J : Vous avez mon soutient, mais je vous avertis Alexei. Même si Staline est très loin d’être aimé au sein du corps des officiers et mêmes parmi les hommes de troupes. Les hommes le craignent, et plus encore ils craignent sa police politique. Le NKVD peut agir de multiples façons pour contraindre les hommes à obéir. Ce n’est pas parce que nous vous suivrons que l’Armée Rouge en fera de même.
R : Je suis d’accord, mais vous avez aussi mon soutient. Je voudrais aussi rajouter qu’il n’y a pas que le NKVD. Ces maudits commissaires politiques nous suivent comme des ombres, ils sont complètement soumis à Staline et ce dernier le leur a bien rendu avec cette maudite « double commande ». Cela sera dur de ne pas attirer leur méfiance.
Alexei sourit, il avait obtenu ce qu’il voulait.
Ce serait sympa un ou deux commentaires, parce que bon parler dans le vide j'aime pas trop...