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comme d´hab un aar qui ne se finit pas...
en plus il etait bien celui la...

Si Jean apparait par ici j´ai deux mots a lui dire... :eek:o
 
Mais si il se finit! :mad:

Un peu de patience que diable! C bien les jeunes ça, veulent tout tout de suite, ah de mon temps... heu ben zut on est du même temps. :eek:o :D

M'enfin c pas une raison! Le prochain chapitre est presque finit. Le seul problème c que la guerre commence qu'en 41 pour moi, alors jusque là ça va faire que brasser sans trop d'actions, par contre juré dès que la guerre commence va y avoir de l'action. :cool:
 
Tiens voilà la suite non mais! :mad: :D :p

8ème chapitre.
Déchirement et apaisement.


7 septembre 37, Moscou.

Alexei regardait Moscou du haut de son balcon, la ville avait l'air si calme. Les russes sont un peuple si obéissant, si respectueux de la hiérarchie, et tellement confiant dans l'avenir, l'idéal communiste et la discipline de fer du Partis avait trouvé le terreau parfait pour croître. Le Partis, non Staline pensa Alexei, ordonne le calme alors le calme règne, ou du moins l'apparence du calme car on sent nettement quelque chose de pesant dans l'atmosphère. Car les purges continuent et même si Alexei veillent les prisonniers se comptent par millier, tout cela à fait prendre conscience à Alexei qu'il agissait comme un Dieu, décidant qui doit vivre ou mourir et cela le mettait très mal à l'aise.

A ce moment les rayons du soleil couchant firent rougeoyer les coupoles du Kremlin ce qui attira immédiatement l'oeil d'Alexei. Le Kremlin... siège de Staline, seul maître après Dieu... non! Seul maître tout court.

Alexei se rendit alors compte qu'il faisait la même chose que Staline, lui aussi faisait des purges. Non ce n'est pas pareil, je ne suis pas guidé par la haine moi! Et alors une idée, horrible, vint à l'esprit d'Alexei, et si inconsciemment il avait choisit non pas juste en regardant les qualités mais aussi parce qu'il détestait ou aimait tel ou tel homme. Cette idée lui était intolérable,, il comprit alors à quel point le pouvoir était nuisible et corruptible, lui qui avait en tant que secrétaire du Partis Ukrainien toujours dit que le pouvoir n'avait aucune prise sur lui. Fou qu’il était ! Il n’avait jamais eu de pouvoir en tant que secrétaire, et désormais il se rendait compte qu’il était tout aussi sujet à la corruption du pouvoir. Il avait eu beau jeu de critiquer Staline, mais dans son cœur il savait désormais qu’il pouvait lui aussi devenir un Staline.

Il fut tiré de ses noirs pensées par quelqu’un qui frappa à la porte.

Cela doit être Maria. Rien que la fait de pensée à elle fit partir les ombres de son cœur, et par un heureux hasard au même moment un brillant rayon de soleil éclaira le visage d’Alexei. Tout n’est pas encore noir et je ne suis pas Staline.

C’était la première fois que Alexei revoyait Maria depuis qu’il l’avait vu à Sebastopol. Il n’avait pas eu beaucoup de mal à la retrouver, elle travaillait dans les usines de Moscou, elle construisait les camions des divisions motorisées dont Alexei avait ordonné la production. Alexei alla ouvrir, c’était bien elle, elle était habillé de l’uniforme de l’ouvrier mais même là-dedans elle était radieuse, Alexei la regarda un moment sans rien dire et Maria lui rendait son regard, elle avait l’air très impressionné.

Finalement ce fut elle qui rompit le silence en premier.

M : Je peux rentrer ?
A : Bien sur pardon. Installe toi je vais me préparer.
M : Tu n’es pas encore prêt ?
A : J’avais la tête ailleurs.
M : C’est vrai, j’avais oublié que tu étais quelqu’un d’important. J’ai été très heu... surprise que tu m’invites.
A : Nous n’avions pas eu le temps de bien faire connaissance au port. Et comme tu étais ici cela aurait été dommage de ne pas faire plus ample connaissance.
M : Où allons-nous ?
A : Dans un restaurant pour les membres important du Partis.
M : N’est-ce pas un privilège ?
A, mal à l’aise : Et bien je ne sais pas, c’est plus un endroit où nous pouvons nous reposer, et puis la nourriture n’est pas meilleur que dans les autres restaurants, il n’y a rien de mieux à part le décors et le service. Bon, je suis prêt, nous pouvons y aller.

Le serveur n’avait pas l’air surpris en voyant un membre du Partis avec une ouvrière, il devait sans doutes être habitué aux caprices des hauts dignitaires. Pendant les quelques heures qu’ils passèrent ensemble ils parlèrent de tout et de rien. Alexei entendit l’histoire de Maria.

Elle était née à Madrid, ses parents étaient tout les deux des communistes et elle avait grandis en étant bercé d’idéal communiste et de rêve de monde où tout le monde serait égaux. Puis la guerre civile est arrivée et son père s’est engagé dans l’armée républicaine, puis un jour il est arrivé tout essoufflé et leur a dit de partir tout de suite car les nationalistes arrivaient, ce fut la dernière fois qu’elle vit son père et elle ne sait toujours pas ce qu’il est devenu. Mais le destin s’acharna sur Maria, la colonne de réfugiée où elle était fut attaqué par des avions et dans la panique Maria perdit sa mère, et là aussi elle ne l’a jamais revu, une fois arrivé au port elle décida de s’occuper de ceux qui comme elle avaient tout perdu. Alexei parla un peu de sa jeunesse mais il n’aimait guère parlé de cette période de sa vie surtout lors de la guerre.

M : Bon, et que se passe-t-il dans le monde ?
A : Tu ne lis pas le journal ?
M : Au début si, mais à force de lire que l’industrie soviétique battait tout les records ça m’a fatigué.
A, souriant : Tu ne devrais pas dire ça aussi fort.
M : Pourquoi ? Les murs ont des oreilles en URSS ?
A : En URSS on ne peut jurer de rien. Sinon les principales nouvelles sont qu’à l’Ouest l’Allemagne avance encore contre la France, et qu’à l’est le Japon a déclaré la guerre aux différentes Chines, qui se sont alliés ensemble pour lutter contre le Japon. Et nous avons décidé de soutenir les Chinois. Voilà en gros ce qui se passe, la guerre s’étend tout autour de nous, ce n’est plus qu’une question de temps avant qu’elle nous frappe à notre tour.
M, sombre : Encore la guerre...
A : Encore, mais nous ne nous laisserons pas faire. L’heure venue nous serons prêts.

Le silence s’installa, puis ils décidèrent qu’il était temps de partir. Et Alexei raccompagna Maria jusqu'à son appartement. Pendant qu’Alexei rentrait chez lui il pensa à toute cette soirée et à Maria, grâce à tout cela il avait échappé à ses responsabilités et à ses doutes, mais demain le cours des choses reprendra et il redeviendrait le Haut Commissaire au Peuple avec toutes les charges qui accompagnent ce titre. Il leva la tête et il vit alors la Lune et les étoiles briller de milles feux, et cette lumière lui redonna courage.

Mais ce soir, je suis redevenu un homme grâce à elle.
 
Last edited:
aller!

tu n´est qu ´en 37, on attend tous la suite...
 
En y pensant je tiens à remercier mes nombreux... mes quelques... enfin merci Pedro pour ton soutient. :rolleyes: :p
 
Je suis a fond ton AAR, les autres ont juste la flemme de poster. ;)
 
mais non il y a pas que Pedro! Il y a aussi Alvares et Cabral :D ;)

en tout cas toujours très sympa.
 
Allez hop j'avais un peu de temps libre, voilà la suite, aves des images en plus. :eek:o :cool:


9ème chapitre.
La fin du début.


15 février 1938, Moscou.

Il était tard, mais Alexei était encore à son bureau. Il commençait à être habitué à ses longues veillées. Tant de chose nécessitait son attention, c’était une somme de travail immense et le plus souvent répétitive et lourde. Mais ces temps-ci les choses s’étaient accélérer, et Alexei craignait que la situation n’échappe à tout contrôle, alors il faisait le maximum pour que cela n’arrive pas. Il se leva et alla se prendre un verre de vodka, et tandis qu’il buvait son verre il jeta un coup d’œil sur son bureau, il régnait sur celui-ci un désordre total.

Son œil fut alors attiré par quelques cartes représentant l’avance japonaise en Chine :

URSS2.jpg




URSS5.jpg



Ah la Chine, les Chinois sont ou fous ou géniales.
En effet, les armées chinoises ne montraient guère d’humeur belliqueuse et les Japonais avançaient sans trop de peine, de plus courant juillet la Chine Nationaliste avait refusé de délocaliser ses usines vers l’intérieur des terres. Et fin octobre la Chine Nationaliste avait demandé une aide internationale.
Leur logique m’échappe...
Malgré cela l’URSS commençait à envoyer de l’aide à la Chine, enfin aux Chines.




Un peu plus loin il vit d’autres cartes mais celles-ci montraient l’avancée allemande en France :

URSS3.jpg




URSS4.jpg


Après avoir percé la ligne Maginot les Allemands avaient submergés la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg puis continué leurs avances dans le nord de la France. Leurs folles avancées furent alors impossible à arrêter et Paris fut encerclé. Et finalement l’Allemagne mis en place « l’Etat Français », tout en occupant le nord et la côte atlantique de la France.
Désormais l’Allemagne est libre de concentrer ses forces contre nous...



Mais l’URSS n’était pas resté inactive, la Lettonie puis la Lituanie avait finalement accepté de devenir des Républiques Soviétiques. Ainsi le territoire russe n’était pas directement menacé par l’Allemagne. De plus l’industrialisation était désormais achevé et l’URSS était désormais la 2ème puissance industrielle au monde, les avances technologiques continuaient d’arriver à un rythme régulier tout comme les divisions supplémentaires.

Situation en 1937 :
Situation2.jpg


Situation en 1938 :
Situation1.jpg


Alexei trouva alors la carte de la situation en Europe ce jour même :


URSS6.jpg



Et en comparaison celle de novembre 1937 :

URSS1.jpg





Il vit alors divers rapport, l’Italie rejoignant le Pacte Anti-Kominterm fin novembre 1937 ; la crise entre Haïti et la République Dominicaine ; mais plus intéressant était cet incident survenu dans les eaux norvégiennes, un navire Allemand l’Altmark a été abordé par la Royal Navy et les Norvégiens n’ont pas appréciés, mais pour l’instant aucun gouvernement n’a agit suite à cet incident mais cela ne saurait tarder.
 
Mort de rire c'est n'importe quoi cette partie, Vichy est déja en place tandis que l'autriche et la tchécosolvaquie sont pépères...
 
ca prépare la prise de pouvoir d'alexei comme grand souverain des russies libre d'europe :D
 
tu voulais dire soviets, pas Russie :eek:o
 
je ne pensais pas qu'il visait aussi large...
 
forezjohn said:
Mort de rire c'est n'importe quoi cette partie, Vichy est déja en place tandis que l'autriche et la tchécosolvaquie sont pépères...
Et encore t'as pas vu la carte de 45. :D


ca prépare la prise de pouvoir d'alexei comme grand souverain des russies libre d'europe :D
Pourquoi juste d'Europe? :D :cool:
 
Ca va etre pas mal en fait :D
Alexei va se rendre compte qu'il est un monstre sanguinaire, un dictateur sans moral et sans conpassion qui asservit tout les peuples du monde comme celui qu'il ne voulait jamais ressemblé.





Et pour attenuer ca il va épouser Maria :D :D
 
Hum, en fait j'ai prévus une fin plutot triste mais chut je vais pas dévoiler le suspens. :p
 
tu vas tuer Maria




naaooooooon,
je l'amais bienc ette danseuse de flamenco. :D
 
Peut-être que oui, peut-être que non. :D :p
 
Salopin!!! :eek: :eek:



l'idée meme de l'imaginer me donne envie... :mad: :mad:







































de lire la suite pour savoir si tu vas la pendre ou la bruler :D :D
 
Parce qu'il faut bien remonter le thread de temps en temps

Tada! Et voici la suite des folles aventures d'Alexei en URSS.

10ème chapitre.
Récapitulatif.

1er octobre, Moscou.


Alexei était dans le bureau de Staline avec Litivnov, Staline les avait convoqué pour faire le point sur la progression de l’Allemagne durant l’année.


S : J’attends votre compte-rendu.


Il y avait de la colère dans sa voix, Alexei et Litivnov le sentaient et cela les inquiétaient, Staline pouvait faire n’importe quoi si il était en colère.

Alexei prit la parole en premier.


A : Comme vous vous en souvenez camarades, le début de l’année a été très bon pour l’Allemagne avec la création de « l’Etat Français » en grande partie sous contrôle allemand. Ce succès incontestable a néanmoins été suivit par un échec relatif avec le refus de l’Espagne nationaliste de s’engager pleinement dans l’Axe, l’Allemagne devant se contenter d’une division de volontaire. Ensuite l’Allemagne a subit un autre revers, beaucoup plus important celui-ci. Mais je laisse notre camarade Litivnov le présenter.

L : Par diverses sources nous nous doutions que l’Allemagne préparait un coup de force en Autriche, et certaines sources nous ont prévenus que l’action allait être imminente. Nous avons alors fait agir quelques uns de nos agents pour faire en sorte que Schuschnigg soit mis au courant, par chance il a fait bonne usage de ses informations et a réussit à démanteler le noyau de conspirateur. Ce que les Allemands appelaient Anschluss avait échoué. Ce échec cinglant a diminué l’aura de l’Allemagne dans le monde.


L’échec de l’Allemagne avait l’air d’avoir un peu calmer Staline, Alexei savait que cela n’allait pas durer longtemps avec ce qu’il allait dire.


A : Mais l’Allemagne n’a pas tardé à reprendre l’offensive, et la voie du succès. Le 30 mars elle déclare la guerre au Danemark et à la Norvège en prenant prétexte de l’incident de l’Altmark. Le Danemark mettra moins d’un mois à succomber, ses possessions dans l’Océan Arctique ont été alors envahis par le Royaume-Uni. Quant à la Norvège elle continue encore la lutte mais la fin ne devrait pas tarder, et sa nature ne laisse que peu de doutes.

L : Ces succès militaires ont permis à l’Allemagne de redorer son blason, l’Italie a alors été convaincu de rentrer dans ce qu’ils appellent « l’Axe » le 9 juin. Elle sera suivit par la Hongrie le 5 juillet et la Bulgarie le 25 juillet. L’Allemagne est en train de créer une forte alliance en Europe, même si on peut admettre que ses alliés sont loin d’être au niveau de l’Allemagne, que ce soit sur le plan économique ou sur le plan militaire. Le seul bon point pour les Alliés durant cette période est la rentrée de l’Egypte dans l’Alliance.


Alexei avait désormais le plus difficile à dire, la raison de la colère de Staline.


A : Et hier, l’Allemagne a convoqué le chef d’Etat Tchèque et lui a ordonné de remettre les Sudètes aux mains de l’Allemagne. Et celui-ci s’est exécuté.


Staline frappa alors la table de son.


S : Et ceci sans nous avertir ! Alors même que nous sommes l’une des plus grandes puissances aux mondes ! Et vous ! Vous n’avez même pas été capable de voir ce qui se passait !

L : C’est que camarade Staline, s’infiltrer au sein du Parti ou de l’Etat n’est pas chose aisée, les Allemands sont très méfiants et...

S : Je ne veux pas d’excuses ! Je veux des résultats ! Est-ce que c’est clair ? !


Alexei et Litivnov acquiescèrent de la tête.


S : Je ne tolérerais pas une nouvelle erreur de ce genre.

Staline se tut un court instant puis reprit.

S : Pour l’instant nous allons continuer notre partenariat avec l’Allemagne, mais il faut désormais accélérer notre développement militaire, me suis-je fait comprendre ?

A : Parfaitement. Crois-tu réellement que j’ai attendu que tu me le dises pour le faire ?

S : Bien, vous pouvez disposez.


En sortant Alexei se dit que cela ne s’était pas si mal passez, et puis l’incident contre les Japonais à Chasan Lake et la bataille de Changkufeng n’avait pas été évoqué, ainsi le fait que Blucher était encore à son poste même après que Staline est très clairement signifié sa radiation de l’Armée ne lui était pas encore arrivé.
 
Et l'aventure continu

Hop encore un chapitre, demain je pense en rajouter 2 autres car là j'ai trouvé quelques idées interessantes.

En espérant des commentaires. :p
pour une fois qu'on vous encourage àaugmenter votre post count profitez-en
:eek:o :D


11èm chapitre.
Le temps des moissons.

30 avril 1939, Kiev.

Vendeur : Demander la Pravda ! Toutes les informations sur a faiblesse des démocraties ploutocrate face à la vermine fasciste ! Demander la Pravda ! Le récapitulatif des opérations de l’Axe ces derniers mois ! De...

Alexei : J’en prends un.

V : Voilà camarade.

Alexei prit le journal qu’on lui tendit et le roula en cylindre le temps qu’il arrive à son bureau. La rue était animée, peu à peu les tension nées des purges s’étaient apaisées et la population avait commencé à reprendre son train de vie normale. Alexei échappait à ce schéma, chaque jour il était un peu plus stressé, chaque soir il craignait qu’on le réveil en urgence la nuit parce que les allemands avaient attaqué. Pour évacuer, ou du moins oublier, ce stress, Alexei travaillait, beaucoup, énormément. Les seuls moments de répit qu’il avait était les rares, et brèves, sorties avec Maria. Mais au moins son travail portait ses fruits, ses allées et retours dans l’URSS, les nominations d’ingénieur, les grands projets ordonnés tout cela avait permis de rendre l’URSS encore plus puissante. Son potentiel industriel s’est encore amélioré tout comme son niveau technologique.

Situation de l’URSS en avril 1939 :


Situation3.jpg




Alexei arriva enfin à son bureau, il se servit un verre de vodka et s’assit dans son fauteuil puis prit le journal. Même si de par sa position Alexei avait accès à toutes, enfin à la plupart, des informations, cela l’amusait de lire la presse. Les faits en eux-mêmes étaient souvent vrais mais la façon de les traités étaient généralement grossière et manichéenne au possible.

Le journal commença par décrié « l’alliance entre les ploutocrates et les fascistes », avec notamment la reconnaissance de l’Etat Nationaliste du général Franco par les Etats-Unis le 22 novembre 1938, alors que l’URSS n’avait aucun contact avec celui-ci et avait pris sous son aile le gouvernement en exil de la défunte République Espagnole.

Ensuite le journal continua ensuite en parlant de l’annexion de la Norvège par l’Allemagne le 30 décembre de la même année, prouvant ainsi la faiblesse des ploutocraties incapable de se défendre efficacement contre les hordes fascistes. Le fait que juste avant le journal dénonçait l’alliance entre l’Axe et les Alliés n’a visiblement en rien troublé les journalistes.

C’est ensuite « l’extension pernicieuse de la zone d’influence des fascistes dans des régions historiquement affilié avec la Mère Patrie », avec la signature d’un pacte d’acier limité par la Yougoslavie avec l’Allemagne. Cette signature sera suivit de l’entrée dans l’Axe de la Yougoslavie le 7 janvier 1939.

Après 2 mois de calme, en Europe tout du moins, l’Allemagne reprend son avancée en rompant le traité de Munich en prenant le contrôle de la Bohème Moravie et en créant un Etat Slovaque croupion qui rejoint l’Axe le 15 mars 1937. Preuve flagrante de « la perfidie naturelle de la vermine fasciste ». Evidemment le journal ne mentionne pas le départ de l’ambassadeur des Etats-Unis le même mois pour désavouer cette action.

Ensuite le journal fait mention de la déclaration de guerre de l’Italie contre l’Albanie le 26 mars 1939 et l’annexion de cette dernière par la Yougoslavie le 22 avril 1939. Là encore la réaction de l’Angleterre avec les garanties données à la Grèce en cas d’agression de l’Axe.

Pour finir le journal fait une longue liste des atrocités commises par les Japonais en Chine, avec notamment le désormais tristement célèbre massacre de Nankin survenu le 20 décembre 1938. Là encore le journal fait l’impasse sur un incident survenu quelque jours plus tôt à Panay entre forces japonaises et forces américaines, et où le gouvernement japonais envoya ses plus plates excuses aux Etats-Unis.
L’article se termine par une carte montrant la situation en Chine en courant avril :



URSS7.jpg





La guerre approche, Alexei le sent, et même si la Finlande a accepté de céder la Carélie le 10 janvier permettant ainsi de sécuriser un peu mieux Leningrad. Alexei doute encore.