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sayagh said:
Je crois que ça veut dire fraise :D
Comme c'est mignon :p

Le camarade Sayagh a gagné la reconnaissance de la mère patrie :D

@ Joukov : flingue-moi ce bouffon de Staline et amène le communisme au monde ébloui ! ;)
 
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Lord_Klou said:
Le camarade Sayagh a gagné la reconnaissance de la mère patrie :D

@ Joukov : flingue-moi ce bouffon de Staline et amène le communisme au monde ébloui ! ;)
@SAyagh: Tout à fait, et en reconnaissance la Mère Patrie t'offre un paquet de fraise Tagada. :D

@Klou: J'y ais pensé, je pense même bricolé un event et faire d'Alexei le nouveau chef de l'URSS. Par contre je sais pas si je le fout Leninist ou socialiste reformé (voire radicaux de gauche mais bof). Z'en pensez quoi?
 
marrant la France qui DG l'Allemagne en 36! le pauvre Chautemps doit se demander ce qui lui a pris :D ;)
 
Je n'ai aucun mérite (même si j'ai fait 5 ans de russe), c'est le même mot en croate :eek:o
 
Sam Vimes said:
marrant la France qui DG l'Allemagne en 36! le pauvre Chautemps doit se demander ce qui lui a pris :D ;)
Ouais j'ai trouvé ça super bizarre, mais pour enfoncer le clou juste après c la Pologne qui déclare la guerre parce que l'Allemagne a refusé de céder à des demandes territoriales (Dantzig à l'envers! :D ).
 
sayagh said:
Je n'ai aucun mérite (même si j'ai fait 5 ans de russe), c'est le même mot en croate :eek:o

Je n'ai pas plus de mérite que toi : c'est aussi le même mot en Bulgare :D

Ah les langues slaves c'est formidable : on en apprend une et on en comprend une demi-douzaine :rofl:

@ Joukov : Léninism ça sonne mieux mais je ne sais pas quels en sont les avantages en terme de jeu. Fais-toi plaisir avec l'event de succession : c'est toujours rigolo de bricoler comme ça, demande à Sayagh ;)
 
Siltrek said:
C'est curieux d'ailleurs HOI est le jeu Paradox qui me plait le moins, et les AAR HOI sont ceux qui me plaisent le plus...

tout pareil :)
 
Bon pour l'instant j'ai l'inspiration alors ça va, voici un autre chapitre. Il y a 2 parties, la première c l'histoire du héros, si vous êtes juste interessé par ma partie faut regarder la 2ème partie.

Au fait pour l'event y a juste besoin de le rajouter dans le fichier des events soviétiques?



4ème chapitre.
Souvenirs et actualitées.



1er septembre 1936, Kiev.

Alexei était accoudé à son balcon, en train de regarder le soleil se coucher sur sa chère ville. Kiev qui fut la capitale du premier Etat Russe, et qui finalement sera relegué ville de province par ces mêmes Russes. L'ironie de l'histoire, me jouera-t-elle des tours?

Le soleil rouge qui donnait des reflets de feu aux toits des immeubles et des maisons rappela de mauvais souvenirs à Alexei. Il lui rappellait son enfance dans son petit village; si ces premières années furent rudes elles n'en furent pas moins heureuse avec sa famille, son père si fière de ce fils si intelligent, sa mère si gentille, tout cela aurait pu durer pour toujours, mais le Destin en avait décidé autrement.

Alexei se souvenait parfaitement de ce jour funèbre, alors qu'il revenait de vadrouille avec ses amis, il s'arrêta à la place du village, et vit placarder un gros carton rouge, ce ne fut pas tant le carton qui l'intrigua mais plutot l'attitude des gens autour et l'ambiance du village, celle-ci était lourde, les gens avaient l'air abattus. Il avait alors courut à la maison pour en faire part à son père, en entendant la nouvelle on aurait dit que celui-ci avait vu la Mort devant lui. Alexei surpris par cette réaction lui demanda pourquoi il était comme ça, son père le mit alors sur ses genoux et lui expliqua que les cartons rouges signifiaient la mobilisation des hommes du village, c'était la guerre. La Guerre Impérialiste ou Grande Guerre comme l'appelle les Occidentaux. Alexei se souvenait aussi du jour du départ, une cinquantaine d'homme était en arme sur la place, prêt à partir. Toutes leurs familles étaient là, beaucoup pleuraient, Alexei non, il avait promis à son père qu'il resterait fort, mais il ne put s'empêcher de couler une larme en jetant un dernier regard au nuage de poussière dégagé par les soldats car son coeur lui disait que ce n'était que le début d'une triste histoire, et qu'il ne reverrait jamais son père. Et son coeur ne se trompait pas.

Après les hommes dans la force de l'age, on mobilisa les plus jeunes et Alexei vu partir ses cousins, puis on mobilisa ceux qui étaient à peine adulte et Alexei vit partir ses frères, finalement à 12 ans il se retrouva le chef de la famille. Travaillant la terre et s'occupant de ses jeunes soeurs, et essayant de réconforter sa mère quand les facteurs vinrent lui apporter la mort d'un de ses frères, puis de l'autre et enfin du suicide de son père qui n'avait pas supporter d'avoir perdu ses deux jambes. Le seul réconfort qu'avait Alexei était un communiste qui faisait des discours sur la place du village, même si Alexei était trop jeune pour s'inscrire, il était le plus assidus de la foule, pour lui qui n'était qu'un enfant les mots "égalité" et "monde meilleurs" correspondaient parfaitement à ses rêves. Toutefois la situation restait dure mais il croyait alors que rien ne pouvait être pire, il se trompait.

Alors même qu'il apprit la nouvelle de la fin de la guerre une nouvelle commençait, mais civile cette fois-ci. Une bataille éclata dans le village entre les communistes et les représentants de la république, les communistes l'emportèrent mais celui dont les discours faisais rêvé Alexei mourru dans la bataille. Ensuite les communistes prirent les rênes de la ville, pas pour longtemps car quelques semaines plus tard les gardes blancs arrivèrent. Tout se passa très vite, sa mère lui dit de prendre ses deux soeurs et de fuir tandis qu'elle allait retenir les gardes, Alexei fut incapable de l'en empêcher et il vit dans son regard qu'elle désirait mourir et le coeur brisé il partit avec ses soeurs. Sur la place c'était le chaos, les fonctionnaires communistes, dont la plupart n'en était pas, s'étaient lachement enfui et tout le monde était terrifié. Alexei réussit à calmer les gens et à les préparer à fuir, et là encore quelques vieillards et femmes voulurent rester pour leur donner le temps de fuir, arguant qu'avec des femmes et des enfants ils seraient trop lent pour s'échapper s'ils n'avaient pas assez d'avance. Une nouvelle fois Alexei fut obliger de partir les laissant à une mort certaine. Et c'est ainsi qu'avec une poignée de gardes rouges et une centaines de femmes et d'enfants Alexei s'enfuit de son village, la dernière vision qu'il en ait eu étant celui-ci en flamme tandis qu'il percevait les échos des derniers civils qu'on achevait.

Alexei et ses compagnons réussirent à s'enfuir, une fois arrivé à Voronej, Alexei s'inscrivit au Parti et s'engagea dans l'Armée Rouge, mais très vite il se rendit compte qu'il n'était pas fait pour être soldat. A chaque fois qu'il tuait un soldat il avait l'impression de perdre une partie de son humanité. Finalement il demanda à devenir comissaire politique et on accepta, mais là aussi Alexei ne se sentit pas à sa place, finalement on lui proposa un poste à l'arrière pour s'occuper de la logistique, Alexei accepta avec joie. Il travailla d'arrache pied, pendant quelque semaines il travailla avec un certains Khrouchtchev qu'il trouvait efficace même s'il portait trop peu d'intérêt à la vie humaine. Après la guerre, Alexei commença son ascension au sein du parti, avant de devenir secrétaire du Parti Ukrainien, et finalement Haut Comissaire au Peuple.


Alexei sortit de ses songes quand on frappa à la porte, c'était Toukatchevsky. Lui et Alexei étaient devenus amis. Et durant les jours précédents Toukatchevsky lui avait fait visité les armées présentes en Ukraine. Ce soir ils allaient parlé de la situation en Europe. Une fois Toukatchevsky entré et installé, la discussion s'engage.

T: Alors Alexei, qu'avez-vous pensé de votre visite d'aujourd'hui?
A: Très impressionant, vous faites du bon travail, nos troupes ont l'air bien organisé et bien entrainé.
T: Elles pourraient l'être plus si je n'avais pas à demander à chaque fois la permission d'un comissaire politique pour organiser telle ou telle chose.
A: Je vous l'ai déjà dit, je n'ai pas pouvoir pour modifier cela, seul Staline...
T: Staline me déteste.
A: Peut-être.
T: Surement, depuis la campagne contre la Pologne il me déteste, il me reproche la défaite alors que c'est bien plus de sa faute que de la mienne.
A: Soit, parlons d'autre chose. J'ai lu les derniers rapports de nos ambassadeurs et de nos espions, les nouvelles ne sont guères bonnes. Entre les Français qui ont à peine dépassé le Rhin et les Polonais qui essuient défaite sur défaite cela s'annonce mal.
T: C'est ce que j'avais pressentis, les Français refusent de prendre des risques, alors les Allemands en profitent et mettent le gros de leur troupes contre la Pologne. De plus ils ont désormais presque autant de troupe que les franco-polonais, même si une bonne part est de la milice. Je crois que la Pologne est presque finit, et une fois tombé je ne donne pas cher de la France.
A: Tant que ça? La France reste redoutable quand même. Elle occupe Stuttgart et Freiburg quand même.
T: Oh, depuis la Guerre Impérialiste ils ont perdu la flamme, la volonté de se battre. Et ce n'est pas l'election de leur "front populaire" qui va changer beaucoup de choses, au contraire, ils ont l'air encore plus divisé. Ils n'ont pas envie de faire la guerre, et ils vont perdre. C juste une question de temps. Ils vont bientot devoir retourner derrière le Rhin, et l'Allemagne ne perdra pas de temps pour le traverser.
A: Si ce que vous dites est vrai, cela s'annonce mal. L'Armée Rouge peut-elle tenir la comparaison avec la Wehrmacht?
T: Je crois, pour l'instant nous sommes plus nombreux et grâce à votre gestion nous commencons déjà à voir arriver les bénéfices, du nouveau matériel et une meilleur organisation. Oui je crois que nous pouvons gagner.
A: Parfait, j'ai aussi reçu un message de l'ambassadeur d'Espagne voulant savoir si l'aide était bien partit?
T: En effet, munitions, approvisionnements et quelques instructeurs.
A: D'ailleurs l'ambassadeur s'étonnait du faible nombre d'instructeurs.
T: Puis-je être sincère?
A: Oui.
T: Je n'ai pas envie de perdre de bons officiers pour une guerre perdu d'avance.
A: Vous êtes sur?
T: Ne vous leurrez pas, rien qu'au jour même de la révolution, les nationalistes controllaient les 4/5 de l'Espagne, les troupes républicaines se comptent sur les doigts d'une main, les nationalistes en ont cinq fois plus, bien que cela m'attriste c'est finit pour la république.
A: Ne pouvons-nous pas envoyer des troupes?
T: C'est trop tard, de plus nos moyens de transports navals sont trop insuffisants, le temps que la deuxième vague arrive la première ce sera faite décimer.
A: 1936 n'est vraiment pas une bonne année alors.
T: Non en effet.

Les deux hommes se taisent, leur pensé assombries par cet état de fait.
 
Last edited:
Essaie de faire des paragraphes je suis pas forcément un modèle mais là le pavé de 35 lignes sans coupure c'est dur...

Sinon, ça le fait...
 
Last edited:
Ouais l'est sympathique mais les idéalistes finissent toujours corrompus ou morts précoces, enfin ce que j'en dis...
 
forezjohn said:
Ouais l'est sympathique mais les idéalistes finissent toujours corrompus ou morts précoces, enfin ce que j'en dis...
Tiens c bizarre je pense la même chose. Après à vous de deviner ce qui va arriver à notre pauvre ami Alexei, mais chut j'en ai déjà trop dit. :eek:o :D

Essaie de faire des paragraphes je suis pas forcément un modèle mais là le pavé de 35 lignes sans coupure c'est dur...
Bon ben puisque le public le demande (pis y parait que le client est roi :D ) je vais le faire.

EDIT: Alors, c mieux comme ça?
 
J'ai pas relu mais je pense que certains apprécieront...
 
Parce que moi aussi j'aime voir mon thread en haut

Voilà la suite de nos aventures.

5ème chapitre.
Fin d'année peu encourageante.


18 décembre 1936, Sebastopol.

Alexei regardait la masse grouillante qui descendait des bateaux, hommes, femmes, enfants, vieillards, rescapés d'un naufrage que nul n'avait put empêché. Sur les visages des hommes se lisaient l'abattement voire la honte des hommes vaincus, sur les visages des femmes se lisaient la peur d'un avenir désormais bien incertain, les enfants avaient les yeux vides, ils avaient vu l'horreur et avaient perdu leurs innocences, et quant aux vieillards ils semblaient déjà morts comme si on les avaient vidés de leurs dernières energies. Toukatchevsky avait eu raison, la République Espagnole est tombé vite, si vite; pensa Alexei.

Et la déclaration d'indépendance de la Catalogne n'avait fait qu'accélerer la chute. Mais pourtant Alexei sentait que sous cette couche de peur et d'incertitude se cachait l'espoir, l'espoir d'une vie nouvelle, l'espoir d'une nouvelle chance, l'espoir d'une revanche. Et tout cela grâce à lui, Alexei avait réussit à convaincre Staline d'accepter tout les réfugiés espagnoles et non pas seulement les communistes les plus zélés, ou soumis, comme Staline le souhaitait. Le dernier argument d'Alexei avait finit par le convaincre: "Par ce geste noble, nous leur ferons comprendre la noblesse du communisme, et nous obtiendrons une loyauté indéfectible de leur part, car nous aurons été les seuls à ne pas les avoir abandonner." Alexei se doutait que c'était bien plus la "loyauté indéfectible" plus que tout le reste qui avait convaincu Staline, mais le résultat était le même.

Et désormais des dizaines de milliers, voire des centaines de milliers d'espagnols prenaient la mer pour l'URSS. Cela n'était pas sans causé des problèmes de logistique, mais cela permettrait à l'URSS d'augmenter sa main d'oeuvre et surtout de lui donner une nouvelle dignité aux yeux des habitants des autres pays, et il fallait bien ça car l'URSS était seul, désespérement seul. Solitude aggravé par la signature un mois plus tôt du pacte Anti-Kominterm entre l'Allemagne et le Japon. Alors même que l'URSS était lié par un pacte de non-agression avec l'Allemagne, celle-ci signait un autre traité appellant à lutter contre le Kominterm, et Staline ne voulait rien faire "pour ne pas désobliger l'Allemagne"! Staline semblait aveugle à la menace Allemande, ou alors il ne la prenait pas au sérieux. Cea pourrait être dangereux.




Alexei fut arraché de ses réflexions par quelque chose qui semblait l'attirer, alors que la foule semblait vouté par le poids des misères qu'elle avait subit, une personne venait d'apparaître donnant l'air d'être plus droite que tout les autres, elle allait voir les différents groupes qui s'étaient formés, et partout où elle passait elle semblait rallumer la volonté des gens.

Quand elle fut assez proche Alexei eut la surprise de constaté que c'était une femme, et une femme d'une grande beauté qui plus est, des traits fins, une longue chevelure noire, et un regrard d'une grande douceur, Alexei comprenait pourquoi les gens semblaient apaisé et rassuré après son passage. Mais Alexei n'était pas au bout de ses surprises, alors que la femme venait de quitter un groupe son visage changea pour devenir dur, elle devait surement penser que personne ne l'observait. Cette femme n'avait l'air ni humilié ni vaincu et encore moins résigné, elle avait l'air au contraire impatiente de repartir se battre, au plus profond de ses yeux noirs Alexei croyait discerner une flamme, on ne pourra jamais briser cette femme pensa-t-il.




Alexei fut soudain pris d'une envie irrésistible de la connaitre, il appella alors un officier du NKVD pour lui demander qui était cette femme, étant donné que le NKVD savait tout ce qu'il fallait savoir, mais l'officier n'avait pas l'air pressé de lui répondre.

A: Je vous ai posé une question.
Officier: Vous semblez oubliez que je n'ai pas à répondre à vos questions ou à obéir à vos ordres.

Maudite police politique! Il va falloir que je trouve rapidement un moyen de m'en débarasser ou de la faire obéir, je ne peux rien faire sinon.

Alexei décida alors d'aller la voir directement, ce que visiblement n'appréciaient pas les soldats de l'Armée qui l'escortaient, alors que cela n'avait pas l'air de toucher les gardes du NKVD qui l'escortaient également.

Soldat: Je ne crois pas que ce soit une bonne idée Haut Comissaire.
A: Ne soyez pas paranoïaque, vous ne croyez pas qu'un assassin se cache ici?
S: On ne sait jamais...
A: Assez. C'est votre role de me protéger, alors faite le.
S: Bien.




Quand Alexei arriva à côté de la jeune femme, celle-ci s'occupait d'enfants, qui visiblement devaient être orphelins puisqu'aucun adulte ne les surveillaient.

A: Pourrais-je vous parler mademoiselle?
Femme: Deux minutes, vous ne voyez pas que je suis occupé.
A, souriant à cette réponse: Cela ne prendra pas longtemps.
Femme: Et bien dites moi votre nom en attendant.
A: Je suis Alexei Gradenko.

A ce nom la femme se retourna d'un coup, les joues rouges.

F: Vous êtes Alexei Gradenko?
A: C'est ce que j'ai dit non?
F: Alexei Gradenko? Le Haut Comissaire du Peuple?
A: En effet.
F: Je... je suis désolé pour ce que je vous ai dit.
A: Il n'y a pas de quoi. Bon, puisque j'ai toute votre attention, vous pouvez me dire votre nom? Et aussi d'où vous venez?
F: Je m'appelle Maria Galdeano, je suis originaire de Madrid.
A: Et bien Maria, ces gens ont l'air heureux de vous avoir.
M: Même si la nouvelle que l'URSS les acceptaient tous les a soulagés, beaucoup sont encore traumatisé par la Guerre. Alors il faut bien les réconforter.
A: Vous vous en sortez très bien.
M: Merci.

Leur regard se croisa et pendant quelques secondes ils restèrent là à se regarder, jusqu'a ce qu'une voix lance:

_Tous les réfugiés sont priés de se rendre dans les zones qu'on leur a donné à leurs arrivés pour qu'on leur explique ce qu'il va se passer une fois qu'ils seront arrivé à leurs villes d'accueil.

Alors que la foule commencait à bouger, ce qui rendaient nerveux les soldats escortant Alexei, et que Maria était entrainé, Alexei eu le temps de lui demander:

A: Dans quelle ville tu as été assigné?
M: A Moscou.
 
notre alexei ne va plus etre seul :p
Au fait, Maria a pris russe comme deuxieme langue au lycée? ;)
Sinon c'est tres bien continu
 
Last edited:
P. Alavares Cab said:
notre alexei ne va plus etre seul :p
Au fait, Mariage a pris russe comme deuxieme langue au lycée? ;)
Sinon c'est tres bien continu
"Mariage"? Non pas encore, et sais pas encore prévu pour l'instant. :D

Sinon oui je vais continuer, d'ailleur grande nouvelle, j'ai résolu mon prob et je vais pouvoir poster des images (en fait mon niveau de sécurité était trop élevé, belle connerie ça d'ailleur, ça te protège de que dalle et ça t'empêche de faire pas mal de trucs :mad: ).

Prochain épisode de l'émotion, mais pas pour la raison que vous pensez. ;)
 
désolé, mes doigts ont fourché :D
je parlais de Maria qui maitrise le russe drolement bien. ;)
C'est dommage, la partie "feux de l'amour à Moscou" aurait pu etre romantique. :p
 
Hop, nouvelle épisode. Bon moins d'émotions que je ne le pensais.

6ème chapitre.
Trahison et chantage.


Les purges de 1937 firent des milliers de victimes, la principale cible de Staline fut le corps des officiers de l'Armée Rouge. La victime la plus célèbre fut le maréchal Toukatchevsky, mais des milliers d'autres officiers furent tués, emprisonnés ou forcés à la soumission. Pourtant, si l'on y regarde bien seul Toukatchevsky fut une victime d'envergure, tout les autres officiers avaient un grade inférieur à celui de lieutenant-colonel, ce qui permit à l'Armée Rouge d'être pleinement opérationnel pour la Grande Guerre Patriotique. On appris pourquoi lors du XXVIème congrès du PCUS, ou le premier du PCH, où commença la ...
Histoire de l'URSS de 1921 à nos jours, chapitre X "Expansion et déclin du Stalinisme".


2 mars 1937, Moscou


Alexei n'y croyait pas, comment Staline peut faire ça? se demanda Alexei. Il sentit la colère montée en lui, il se dirigeait vers le bureau de Staline, et nul ne l'en empêcherai. Dès qu'il avait appris la nouvelle il s'était immédiatement rendu au Kremlin. Cela ne se passera pas comme ça!

Alexei rencontra Staline dans la salle où les ordonnances de Staline travaillaient. Staline lisait tranquillement un papier qui venait d'être rédigé tout en fumant sa pipe. Comment un homme qui à l'air si inoffensif peut cacher un tel fou.

Staline le vit arriver et lui adressa la parole.
S: Camarade, je ne me rappelle pas vous avoir demandé de venir.
A: Il faut que je vous parle.
S: Vraiment?

Alexei sortit une feuille de sa poche et lui tendit devant les yeux.

A: Qu'est-ce que cela signifie?
S: Vous savez lire non? Alors vous savez très bien ce que cela signifie.
A: Pourquoi ne m'a-t-on prévenu de rien?
S: Avez-vous déjà oublié? La police politique ne dépend pas de vous.
A: Mais l'armée oui!
S: L'Armée est soumise à la police politique. Nous n'avions pas à vous prévenir.
A: Et comment puis-je mener une politique si vous pouvez défaire tout ce que j'ai fait?
S: C'est votre problème, cet officier est un traitre et il doit être traité comme tel.
A, explosant: Le maréchal Toukatchevsky est un brillant officier doublé d'un patriote, l'URSS a besoin d'un officier tel que lui pour préparer l'Armée. Qui va mener l'Armée au combat si vous envoyer à la mort tout les officiers que nous avons? Vous mener l'URSS à sa perte!

Alexei se rappella soudain à qui il parlait et il se sentit vaciller, beaucoup de personnes avait disparus pour moins que ça. Tout les témoins de la scène était terrorisé, ils savaient Staline parfaitement capable de tous les tuer pour que personne ne sache jamais ce qui s'est passé. Le temps semblait s'être arrêté, comme si une force omnisciente avait suspendue le cours du temps et se demandait comment faire continuer l'histoire. Alexei s'attendait à être tué, mais Staline prit la parole.

S, les yeux remplis de cruauté: Il est trop tard, il a été emmené ce matin et le procès aura bientot lieu. Mais si vous tenez tant à votre ami vous pouvez l'accompagner.
A, serrant les poings: Cela ira.
S: Excellent, vous avez du travail camarade.

Sans attendre une quelconque réponse, Staline retourna dans son bureau. Alexei resta quelques instants plantés au milieu de la pièce, puis il retourna lui aussi à son bureau. Une fois arrivé à celui-ci, il trouva une feuille sur son bureau, et quand il finit de la lire, un grand sourire se forma sur son visage. Enfin, mes efforts commencent à donner des résultats.

Il prit bonne note de ce qu'il venait de lire et se rendit immédiatement au siège du NKVD. Cette fois il ne resta pas à attendre qu'on daigne l'accepter, il rentra immédiatement dans le bureau de Yagoda, qui visiblement n'apprécia que fort moyennement cette venue.

Y: Camarade Alexei, que me vaut le plaisir?

Alexei, sans répondre, s'installa tranquillement sur un siège et toisa Yagoda d'un regard complaisant. Ce qui n'était pas au gout de Yagoda.

Y: Je ne me rappelle pas vous avoir fait mander, pas plus que de vous avoir permis de vous asseoir.
A, l'air de rien: Connaissez-vous un dénommé Yezhov?
Y: Je n'ai pas à vous divulguer ce genre d'informations.
A: Comme vous voulez, mais des rumeurs courent sur cette personne.
Y, fatigué de l'attitude d'Alexei: Des rumeurs dîtes-vous. Je n'ai que faire des rumeurs.
A: Pourtant celle-ci vous concerne.
Y, soudain plus intéressé: Comment cela.
A, souriant: Et bien des rumeurs courent, notre cher camarade Staline aurait parait-il l'intention de nommer un nouveau chef du NKVD. Et ce Yezhov serait le premier de la liste des heureux prétendants.
Y, visiblement troublé par cette nouvelle: Pourquoi me dire ça?

Alexei prit alors un air beaucoup plus grave.

A: Les purges.
Y: Les purges?
A: Oui, je veux désormais que vous me donniez les listes des militaires qui doivent être jugés, et vous ne pourrez les présentez à Staline que si je vous le permet.
Y, devenu rouge: Comment osez-vous!
A: J'ose! Voyez-vous, Staline n'a pas encore d'idée claire à votre sujet, mais j'ai des amis qui peuvent lui donner des idées, de plus j'ai beaucoup appris à votre côté, et j'ai des "preuves" vous accusant d'être un trotskyste.
Y: Absurde!
A: Pas plus que Toukatchevsky en traitre! A vous de choisir, ou vous acceptez que je vous supervize, ou alors vous allez faire connaissance avec vos propres méthodes.

Yagoda avait l'air paniqué, jamais cela ne lui était venue à l'esprit que Staline puisse se passer de lui. Et pourtant ils avaient été nombreux à le précéder à ce poste, et un bon nombre n'étaient pas sortis par la grande porte.

Alexei portait un regard noir sur Yagoda qui réfléchissait, il aurait préféré pouvoir sauver tout les officiers, mais cela était impossible. Alors il ferait son possible pour que ceux indispensable à la bonne marche de l'Armée ne soient pas inquiéter.

Y, dans un effort immense: C'est d'accord.
A, souriant: Excellent camarade. J'attends votre rapport avec impatience, et n'oubliez pas, un faux pas de votre part et ils se pourraient bien que ce soit votre dernier pas.

Une fois dans la rue, Alexei put se décontracter. Même si Alexei possédait véritablement de quoi faire tomber Yagoda, tout ce qu'il venait de faire était fondé sur l'hypothèse que Yagoda ne serait pas assez courageux pour refuser. Car si il avait refusé Alexei était coincé, si il ne faisait rien Yagoda en parlerait à Staline et ce serait la fin d'Alexei, si Alexei donnait les documents, Yagoda serait remplacé mais cela n'avancerait pas plus Alexei. Mais il avait réussit.

Les pions se mettent en place, les crimes de Staline ne resteront pas impunis éternellement.
 
pas mal ! :)
PCH c'est quoi?
parti des chiens humanistes? :D