Bon pour l'instant j'ai l'inspiration alors ça va, voici un autre chapitre. Il y a 2 parties, la première c l'histoire du héros, si vous êtes juste interessé par ma partie faut regarder la 2ème partie.
Au fait pour l'event y a juste besoin de le rajouter dans le fichier des events soviétiques?
4ème chapitre.
Souvenirs et actualitées.
1er septembre 1936, Kiev.
Alexei était accoudé à son balcon, en train de regarder le soleil se coucher sur sa chère ville. Kiev qui fut la capitale du premier Etat Russe, et qui finalement sera relegué ville de province par ces mêmes Russes. L'ironie de l'histoire, me jouera-t-elle des tours?
Le soleil rouge qui donnait des reflets de feu aux toits des immeubles et des maisons rappela de mauvais souvenirs à Alexei. Il lui rappellait son enfance dans son petit village; si ces premières années furent rudes elles n'en furent pas moins heureuse avec sa famille, son père si fière de ce fils si intelligent, sa mère si gentille, tout cela aurait pu durer pour toujours, mais le Destin en avait décidé autrement.
Alexei se souvenait parfaitement de ce jour funèbre, alors qu'il revenait de vadrouille avec ses amis, il s'arrêta à la place du village, et vit placarder un gros carton rouge, ce ne fut pas tant le carton qui l'intrigua mais plutot l'attitude des gens autour et l'ambiance du village, celle-ci était lourde, les gens avaient l'air abattus. Il avait alors courut à la maison pour en faire part à son père, en entendant la nouvelle on aurait dit que celui-ci avait vu la Mort devant lui. Alexei surpris par cette réaction lui demanda pourquoi il était comme ça, son père le mit alors sur ses genoux et lui expliqua que les cartons rouges signifiaient la mobilisation des hommes du village, c'était la guerre. La Guerre Impérialiste ou Grande Guerre comme l'appelle les Occidentaux. Alexei se souvenait aussi du jour du départ, une cinquantaine d'homme était en arme sur la place, prêt à partir. Toutes leurs familles étaient là, beaucoup pleuraient, Alexei non, il avait promis à son père qu'il resterait fort, mais il ne put s'empêcher de couler une larme en jetant un dernier regard au nuage de poussière dégagé par les soldats car son coeur lui disait que ce n'était que le début d'une triste histoire, et qu'il ne reverrait jamais son père. Et son coeur ne se trompait pas.
Après les hommes dans la force de l'age, on mobilisa les plus jeunes et Alexei vu partir ses cousins, puis on mobilisa ceux qui étaient à peine adulte et Alexei vit partir ses frères, finalement à 12 ans il se retrouva le chef de la famille. Travaillant la terre et s'occupant de ses jeunes soeurs, et essayant de réconforter sa mère quand les facteurs vinrent lui apporter la mort d'un de ses frères, puis de l'autre et enfin du suicide de son père qui n'avait pas supporter d'avoir perdu ses deux jambes. Le seul réconfort qu'avait Alexei était un communiste qui faisait des discours sur la place du village, même si Alexei était trop jeune pour s'inscrire, il était le plus assidus de la foule, pour lui qui n'était qu'un enfant les mots "égalité" et "monde meilleurs" correspondaient parfaitement à ses rêves. Toutefois la situation restait dure mais il croyait alors que rien ne pouvait être pire, il se trompait.
Alors même qu'il apprit la nouvelle de la fin de la guerre une nouvelle commençait, mais civile cette fois-ci. Une bataille éclata dans le village entre les communistes et les représentants de la république, les communistes l'emportèrent mais celui dont les discours faisais rêvé Alexei mourru dans la bataille. Ensuite les communistes prirent les rênes de la ville, pas pour longtemps car quelques semaines plus tard les gardes blancs arrivèrent. Tout se passa très vite, sa mère lui dit de prendre ses deux soeurs et de fuir tandis qu'elle allait retenir les gardes, Alexei fut incapable de l'en empêcher et il vit dans son regard qu'elle désirait mourir et le coeur brisé il partit avec ses soeurs. Sur la place c'était le chaos, les fonctionnaires communistes, dont la plupart n'en était pas, s'étaient lachement enfui et tout le monde était terrifié. Alexei réussit à calmer les gens et à les préparer à fuir, et là encore quelques vieillards et femmes voulurent rester pour leur donner le temps de fuir, arguant qu'avec des femmes et des enfants ils seraient trop lent pour s'échapper s'ils n'avaient pas assez d'avance. Une nouvelle fois Alexei fut obliger de partir les laissant à une mort certaine. Et c'est ainsi qu'avec une poignée de gardes rouges et une centaines de femmes et d'enfants Alexei s'enfuit de son village, la dernière vision qu'il en ait eu étant celui-ci en flamme tandis qu'il percevait les échos des derniers civils qu'on achevait.
Alexei et ses compagnons réussirent à s'enfuir, une fois arrivé à Voronej, Alexei s'inscrivit au Parti et s'engagea dans l'Armée Rouge, mais très vite il se rendit compte qu'il n'était pas fait pour être soldat. A chaque fois qu'il tuait un soldat il avait l'impression de perdre une partie de son humanité. Finalement il demanda à devenir comissaire politique et on accepta, mais là aussi Alexei ne se sentit pas à sa place, finalement on lui proposa un poste à l'arrière pour s'occuper de la logistique, Alexei accepta avec joie. Il travailla d'arrache pied, pendant quelque semaines il travailla avec un certains Khrouchtchev qu'il trouvait efficace même s'il portait trop peu d'intérêt à la vie humaine. Après la guerre, Alexei commença son ascension au sein du parti, avant de devenir secrétaire du Parti Ukrainien, et finalement Haut Comissaire au Peuple.
Alexei sortit de ses songes quand on frappa à la porte, c'était Toukatchevsky. Lui et Alexei étaient devenus amis. Et durant les jours précédents Toukatchevsky lui avait fait visité les armées présentes en Ukraine. Ce soir ils allaient parlé de la situation en Europe. Une fois Toukatchevsky entré et installé, la discussion s'engage.
T: Alors Alexei, qu'avez-vous pensé de votre visite d'aujourd'hui?
A: Très impressionant, vous faites du bon travail, nos troupes ont l'air bien organisé et bien entrainé.
T: Elles pourraient l'être plus si je n'avais pas à demander à chaque fois la permission d'un comissaire politique pour organiser telle ou telle chose.
A: Je vous l'ai déjà dit, je n'ai pas pouvoir pour modifier cela, seul Staline...
T: Staline me déteste.
A: Peut-être.
T: Surement, depuis la campagne contre la Pologne il me déteste, il me reproche la défaite alors que c'est bien plus de sa faute que de la mienne.
A: Soit, parlons d'autre chose. J'ai lu les derniers rapports de nos ambassadeurs et de nos espions, les nouvelles ne sont guères bonnes. Entre les Français qui ont à peine dépassé le Rhin et les Polonais qui essuient défaite sur défaite cela s'annonce mal.
T: C'est ce que j'avais pressentis, les Français refusent de prendre des risques, alors les Allemands en profitent et mettent le gros de leur troupes contre la Pologne. De plus ils ont désormais presque autant de troupe que les franco-polonais, même si une bonne part est de la milice. Je crois que la Pologne est presque finit, et une fois tombé je ne donne pas cher de la France.
A: Tant que ça? La France reste redoutable quand même. Elle occupe Stuttgart et Freiburg quand même.
T: Oh, depuis la Guerre Impérialiste ils ont perdu la flamme, la volonté de se battre. Et ce n'est pas l'election de leur "front populaire" qui va changer beaucoup de choses, au contraire, ils ont l'air encore plus divisé. Ils n'ont pas envie de faire la guerre, et ils vont perdre. C juste une question de temps. Ils vont bientot devoir retourner derrière le Rhin, et l'Allemagne ne perdra pas de temps pour le traverser.
A: Si ce que vous dites est vrai, cela s'annonce mal. L'Armée Rouge peut-elle tenir la comparaison avec la Wehrmacht?
T: Je crois, pour l'instant nous sommes plus nombreux et grâce à votre gestion nous commencons déjà à voir arriver les bénéfices, du nouveau matériel et une meilleur organisation. Oui je crois que nous pouvons gagner.
A: Parfait, j'ai aussi reçu un message de l'ambassadeur d'Espagne voulant savoir si l'aide était bien partit?
T: En effet, munitions, approvisionnements et quelques instructeurs.
A: D'ailleurs l'ambassadeur s'étonnait du faible nombre d'instructeurs.
T: Puis-je être sincère?
A: Oui.
T: Je n'ai pas envie de perdre de bons officiers pour une guerre perdu d'avance.
A: Vous êtes sur?
T: Ne vous leurrez pas, rien qu'au jour même de la révolution, les nationalistes controllaient les 4/5 de l'Espagne, les troupes républicaines se comptent sur les doigts d'une main, les nationalistes en ont cinq fois plus, bien que cela m'attriste c'est finit pour la république.
A: Ne pouvons-nous pas envoyer des troupes?
T: C'est trop tard, de plus nos moyens de transports navals sont trop insuffisants, le temps que la deuxième vague arrive la première ce sera faite décimer.
A: 1936 n'est vraiment pas une bonne année alors.
T: Non en effet.
Les deux hommes se taisent, leur pensé assombries par cet état de fait.