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Toujours aussi beau! :) Digne de figurer dans un livre en librairie.
 
ducnominoë said:
Toujours aussi beau! :) Digne de figurer dans un livre en librairie.
Ouah merci c'est gentil. :)


J'attend la baston quand même :rofl:
T'inquiète pas, le prochain épisode y aura un peu plus de baston et dans le suivant normalement y a tout qui pète! :D (avec notamment une manoeuvre stratégique magistrale mais chut... ;) )
 
C'est toujours bon. Mais pourquoi n'utilises-tu pas un correcteur automatique? Ce serait génial sans fautes d'orthographe:)
 
Lieutenant_Dan said:
C'est toujours bon. Mais pourquoi n'utilises-tu pas un correcteur automatique? Ce serait génial sans fautes d'orthographe:)
J'en utilise un. :p :eek:o
 
oui mais ça protège pas des fautes de frappes,(mot à la place de mort)
 
et pis si tu regarde bien le p'tit joukov a déjà écrit une bonne 50aine de page en format word :eek:o
 
forezjohn said:
oui mais ça protège pas des fautes de frappes,(mot à la place de mort)
Ouais mais dans le contexte t'as vu que c'était mort et pas mot donc en fait on peut dire que la faute se voit pas. :D

et pis si tu regarde bien le p'tit joukov a déjà écrit une bonne 50aine de page en format word :eek:o
31 pages, 555 paragraphes, 1779 lignes et 18123 mots. :cool:
Pffuuuuuuuuuuiiiiiiiiiiiiiiii. :D
 
19èm chapitre.
Entrevue.


"L'ennemi de mon ennemi est mon ami."
Dicton populaire.



20 juin 1941, 2h00, Moscou.

Alexeï était inquiet, que pouvait bien lui vouloir Staline ? Surtout à cette heure-ci. Cela ne pouvait être en rapport avec la guerre car sinon Joukov l’aurait prévenus. Non cela devait être autre chose, quelque chose de plus grave… Alexeï frissonna. Le Kremlin était vide, à part quelques soldats du NKVD, ce qui n’était pas pour rassurer Alexeï.
Il arriva enfin devant la porte du bureau du «Suprême Guide», il frappa à la porte puis entra. Staline était tranquillement assis en train de lire quelques rapports, sa pipe à la bouche et un verre de vodka sur le bureau. Alexeï resta debout devant le bureau en attendant que Staline daigne s’intéresser à lui. Après une ou deux minutes Staline eut l’air satisfait de sa lecture et posa les rapports sur le bureau puis regarda Alexeï dans les yeux, Alexeï soutint on regard.

A : Vous m’avez demandé camarade Staline ?

S : En effet, mais je vous en prie asseyez-vous.

A, en s’exécutant : Tous ceci ne me dit rien de bon. Staline ne s’embarrasse jamais de manières.

S, après avoir finit son verre : Voyez-vous Alexeï, j’estime que dans notre monde il a y 3 catégories de personne. Les vainqueurs, les vaincus et les lâches. Les vainqueurs sont au sommet, car ils ont eu le courage de se battre pour ce qu’ils estimaient juste et ils ont eu la force pour y arriver. Ensuite viennent les vaincus, eux aussi ont eu le courage de se battre mais ils sont tombés sur plus fort qu’eux. Et loin derrière nous avons les lâches, qui ont préférés laisser les autres se battre car ils ne voulaient surtout pas mettre en danger leurs conforts personnels. Les «démocraties» en sont les meilleurs représentants, des lâches doublés d’arrogants. Elles se croient supérieurs aux autres pays et ne manquent pas une occasion de traiter les autres pays de primitifs ou d’arriérés. Mais cette arrogance cache mal le fait que leurs seuls faits d’armes viennent de l’asservissement de quelques tribus africaines ou d’ailleurs. Et dès que leurs adversaires peut résister un peu elles préfèrent se cacher derrière quelques pitoyables excuses afin d’éviter d’intervenir, car finalement les démocraties n’aiment rien plus que leurs propres petites existence, et ne feront rien qui puissent les mettrent en périls, même si cela signifie oublier leurs si précieux principes.

Staline se tu quelques instants, comme pour laisser Alexeï le temps à Alexeï d’assimiler tout ce qui venait d’être dit.

A : Qu’est-ce que cela à voir avec moi ?

S : Je vous ai mal jugé Alexeï, je croyais que vous étiez un de ces soi-disant démocrates, bouffit d’arrogance et de supériorité. Mais je me trompais, depuis un certain temps j’ai remarqué que tous ne se passaient pas comme je l’avais voulus, et je sais que vous y êtes pour quelque chose. Tout les deux nous nous ressemblons, nous sommes tous les deux des hommes d’actions, pas des hommes d’idées. Vous comme moi sommes prêt à tout pour atteindre nos objectifs. Et nos objectifs divergent, par conséquent il n’y a pas de place pour nos deux à la tête de l’URSS.

Les derniers mots de Staline étaient lourds de menace, et Alexeï était désormais surs que jamais il ne ressortirait vivant de ce bureau. Staline se mit alors face à la fenêtre de son bureau.

S : Néanmoins, nous sommes en guerre. Et quoi que vous puissiez pensez je cherche comme vous à rendre meilleur notre Mère Patrie. Et vous tuez maintenant ne ferait qu’entraîner une crise voire une guerre civile, nous ne pouvons nous le permettre. C’est pourquoi je n’ai pas signé votre avis d’exécution. Sachez cependant que quand la guerre sera finie l’un de nous devra mourir, et je ferais tout pour que ce ne soit pas moi. Vous pouvez partir.

Alexeï sortit lentement, et quand il fut dehors il pensa :

A : Alors ça y est, nous jouons carte sur table désormais.
 
Et non je n'ai pas abandonné et compte bien allé jusqu'au bout de cet AAR, même si ça me prendra encore des mois. :p :D


20èm chapitre.
Défection.



04.bmp

« Je regardais cet homme s’approcher, et l’émotion qui m’étreignait était un indéfinissable mélange de satisfaction, d’angoisse et de pitié. Mais de mépris aussi. Je me souvenais de la domination que le maréchal avait exercé sur moi au début de mon règne, puis comment j’avais appris, petit à petit, à le voir tel qu’il était en réalité : un aventurier ambitieux, jouant avec l’existence du pays et de ses habitants. Tout cela m’apparut dans un éclair. Et, tandis qu’il approchait de l’entrée, je me souvins brusquement que je n’avais pas grand-chose à opposer à l’homme qui détenait le pouvoir et disposait du soutient des Allemands : la volonté d’une poignée de militaires et d’homme politiques, la mienne dont tout dépendait en cet instant. C’était tout ! »
Roi Michel Ier de Roumanie, Souvenirs de la Seconde Guerre Mondiale.



23 juin 1941, tôt le matin, palais royal de Bucarest.

Michel s’assoupit, la réunion discrète avec ses rares alliés venait de se terminer et tout était désormais au point. Il ne restait plus qu’à agir. Il se souvint alors de ce que son père lui disait quand il était jeune.

« Etre roi c’est être un chef, mais c’est aussi et surtout être un protecteur. Cette dernière fonction devra d’ailleurs toujours être ta première préoccupation, et même si cette responsabilité est écrasante tu devras toujours t’en acquitter. »

Et aujourd’hui Michel se rendit compte à quel point il l’avait délaissé, il avait laissé Antonescu prendre le pouvoir, laissé celui-ci rejoindre l’Axe, laissé celui-ci donné la Dobroudja à la Bulgarie, et surtout il l’avait laissé rejoindre l’Allemagne dans sa guerre contre l’URSS. Et aujourd’hui les Soviétiques étaient au porte de Bucarest, des dizaines de milliers de soldats Roumains étaient morts, mais pire que tout était l’attitude de l’Allemagne envers la Roumanie : dédain et mépris.
Oui, Michel n’avait que trop tardé, il fallait que Antonescu abandonne le pouvoir… d’une façon ou d’une autre.




16h20, salle du trône.

Michel sent la tension monté en lui, Antonescu aurait du arriver depuis 20 minutes mais il se faisait attendre, comme pour montrer que c’était lui le maître. Pour essayer de se calmer Michel se remémora ce qu’il avait été convenu de faire, d’abord essayer de convaincre de signer une armistice avec l’URSS, si il refusait il fallait qu’il abdique et si il refusait toujours et bien plusieurs sous-officiers attendaient dans une pièce adjacente pour mettre Antonescu aux arrêts. Michel espérait ne pas devoir en arriver là, qui sait ce qui se passerait alors ? Antonescu possède des alliés dans l’armée et il a l’appuis des Allemands, tout ceci pourrait bien dégénérer en une guerre civile.

Mais Michel devait agir, son peuple n’avait que trop souffert, il fallait mettre un terme à tout cela. Et alors qu’une nouvelle détermination montait en lui Antonescu fut introduit. Michel décida de rentrer tout de suite dans le vif du sujet.


02.bmp
Le conducator Antonescu


A : Vous m’avez demandé sire ?

M : En effet. Je suis informé des développements de l’offensive russe et j’aimerais connaître, Monsieur le Maréchal, les mesures que vous avez envisagées.

A : Il est vrai que l’armée soviétique a avancé. Je l’avais prévus. Mais je suis en mesure de l’arrêter au moment et à l’endroit que je choisirai.

M : La situation est des plus critiques. Vous devez sans tarder, Monsieur le Maréchal, proposer un armistice.

A, explosant : Il n’en est pas question !

M : Monsieur le Maréchal, des milliers de nos frères sont morts, sans compter les dommages causés par la guerre, la Roumanie risque la destruction. Il faut stopper cette folie !

A : Non ! Je suis très capable de retourner la situation à notre avantage, nous vaincrons !

M : Nous ne pouvons pas payer ce prix ! Il n’est plus question de victoire ou de défaite, il est question de notre peuple qui souffre !

A : Je ne demanderai jamais d’armistice !

M : Si vous le ferez ! Votre loyauté envers notre peuple doit être plus forte que votre ambition !

Antonescu se mit alors à rire d’un rire plein de dédain.

M : Monsieur le Maréchal, si vous vous obstinez ainsi, il ne vous reste qu’à démissionner.

A : Jamais !

Après une courte pause il rajouta d’un ton plein de mépris.

A : Et qui remplacerait Antonescu ? Qui serait à la hauteur ? Sûrement pas vous. Si vous avez pu imaginer que je vous confierais le pays, vous vous êtes trompé. Vous le confier ? Allons donc, ce n’est pas sérieux. Le remettre entre les mains d’un enfant !

Antonescu venait de franchir l’ultime limite avec cet outrage à la personne royale. Il ne pouvait plus y avoir de négociation, il fallait utiliser la force.

M : Gardes ! Le maréchal Antonescu est mis aux arrêts, et il y restera tant que je n’aurais pas donné l’ordre express de le libérer, me suis-je bien fait comprendre ?

Les gardes qui étaient entrés au moment où Michel les avait appelé acquiescèrent et emmenèrent Antonescu hors de la salle du trône, mais sans arriver à faire taire Antonescu.

A : Vous avez peut-être gagné cette bataille, mais j’ai des alliés et vous pouvez être sur que vous payerez le prix cher pour ce que vous venez de faire !

M : Nous verrons.




Appartement du roi, tard dans la nuit.

L’horloge sonna les 12 coups de minuit quand Michel se remémora la journée.

M : Tout s’est passé tellement vite.

Dès que Antonescu fut arrêté sa garde fut désarmée par la Garde Royale, ensuite les collaborateurs d’Antonescu furent appelés tour à tour au palais puis arrêté, tandis que dans le même temps un gouvernement d’union nationale était instauré et que l’ordre de cessez le combat était envoyé aux armées. Tard le soir un avion avait décollé pour Moscou afin de préparer l’armistice, même si officieusement la guerre était finie entre l’URSS et la Roumanie.

M : J’ai réussit à sortir mon pays de la guerre, maintenant je vais devoir le sortir de la paix sans tout sacrifier…




23 juin 1941, 21 heures, Moscou.

Alexeï n’écoutait pas vraiment ce qui disait Joukov, depuis que Staline lui avait parlé il ne faisait que se répéter la scène dans sa tête, il l’a trouvait irréel, il ne savait plus quoi penser.

J : Et selon nos renseignements depuis que le cessez le feu a été appliqué les Roumains commenceraient à masser leurs troupes à la frontière bulgare… ils doivent s’attendre à une attaque… disons de la part de… Dracula… c’est malheureux à dire mais qu’attendre d’autre de la part de rongeurs.

Alexeï, qui venait de reprendre contact avec ce qui se passait, tourna la tête vers Joukov.

J : Pardon, vous auriez préféré une autre créature ?

A : Ce que je préfèrerais c’est…

J : Quoi ? Que se passe-t-il Alexeï ? Depuis trois jours on a l’impression que vous êtes ailleurs.

Comme Alexeï ne disait rien Joukov croisa les bras et attendit, au bout de plusieurs minutes Alexeï excédé finit par parlé.

A : Très bien, il y a trois jours Staline m’a parlé, il sait Joukov, il sait ce que nous préparons, et il se prépare.

Joukov mit quelques instants à assimiler ce qu’il venait d’entendre.

J : Mmh, ceci explique donc cela.

A : Quoi ?

J : Attendez je vais le chercher.

Joukov alla à son bureau, fouilla dans le tas de papier qui reposait dessus et finalement extirpa une feuille qu’il donna à Alexeï. Ce dernier fronça les sourcils en la lisant.

J : Je me demandais pourquoi Staline créerait un nouveau service de police politique, mais maintenant la réponse est évidente. Il prépare ses troupes, il doit savoir que nous avons des alliés au sein du NKVD alors il crée cette unité en s’assurant que tous ses membres lui seront fidèles. Je connais quelques uns des premiers rentrés, ce ne sont pas des tendres et ils sont très loin de nous appréciés. Cela ne promet rien de bon. Peuh, le SMERSH.

Alexeï se contenta d’hocher la tête.
 
youpi ca continu !!!

vas y fais nous deux trois chapitres là dans la foulée ;)
 
NDLR (ouah ça en jette non? :D):

Michel a réellement écrit l'intro de ce chapitre (pas dans souvenir de 2GM mais il l'a écrit), sinon quelques uns des échanges entre Antonescu et le roi ainsi que le déroulement global de la destitution d'Antonescu sont réellement ce qui s'est passé quand Michel a fait tomber Antonescu (par exemple quand le conducator arrive avec 20 minutes de retard, quand il traite le roi d'enfant, quand il prétend pouvoir arrêter les soviets, ...).

Le SMERSH a quant lui aussi réellement exister, il a été crée en 45 par Staline pour réinstaller la terreur dans l'armée rouge (vu que désormais elle avait accomplit son boulot), SMERSH est la contraction de deux mots russes: SMERt' SHpionam, morts aux espions.
 
personnelement je prefere toujours les dialogues avec alexei, ils sont toujours aussi bons. :)
 
Pedro Cabral said:
personnelement je prefere toujours les dialogues avec alexei, ils sont toujours aussi bons. :)
Mais... heu... rassure moi le reste est bon aussi? :eek:o :D
 
bha les roumains je les conaissais pas trop donc j'arrive pas trop a rentrer dans leurs angoisses ect.

C'est different d'alexei qu'on commence a bien connaitre et à bien comprendre.

Mais bon c'est bien enmené l'affaire à Michel. :rofl:
 
Lord_Klou said:
Cool, la longue pause s'arrête et la glorieuse patrie repart : Staline au poteau ! ;)
Bientôt, pas encore mais bientôt. ;)
 
il y a bien deux trois fautes d'accord assez regrettables mais sinon... :eek:o
 
Pedro Cabral said:
il y a bien deux trois fautes d'accord assez regrettables mais sinon... :eek:o
Baaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhh. :p
 
Joukov n'abandonne jamais!

21èm chapitre
Préparatifs

"L'opération Cercle fut, après l'opération Unité, la plus grande opération militaire de tout les temps. 5000 blindés, 20 000 canons, plus de 1 million de soldats, cette opération fut l'occasion pour l'Armée Rouge de démontrer sa supériorité numérique, logistique, tactique et stratégique sur la Wehrmacht. C'est cette opération qui révéla au monde l'Armée Rouge comme la plus puissante armée de tout les temps. Après ce jour, elle ne connut jamais la défaite."
Partie V, chapitre V du manuel d’Histoire de Terminale, URSS édition 2002.


Moscou, Kremlin.

Staline avait convié Alexeï et Joukov à venir leur présenter la prochaine opération, maintenant que les Balkans étaient tombés. Avant de rentrer dans le bureau de Staline, ils avaient du attendre plusieurs minutes qu’on les fouille, faisant ainsi la connaissance des premiers membres du SMERSH, et le contact ne fut pas des plus amical. Depuis sa dernière discussion avec Alexeï, Staline avait crée cet organisme et il lui avait donné pour charge de surveiller tout les lieux clés de l’URSS. Ainsi les laboratoires, les usines, les administrations, tout ce qui revêtait une importance était désormais sous étroite surveillance. De son côté Alexeï avait agrandis son cercle de conspirateurs, dans les milieux de l’armée et de la police politique, et il commençait également à recevoir des soutiens venant de membres du parti.

Alexeï sentait, non il craignait, que cette situation ne pourrait perdurer. Tôt ou tard un conflit éclatera, et le prix à payer sera lourd. Alexeï aurait tellement aimé trouver une autre solution, mais avec Staline on ne pouvait pas discuter. Seul un conflit pourrait le faire chuter de sa position.
Mais combien d’hommes mourront pour cela ?


Joukov avait d’abord fait un résumé rapide de l’opération Hachoir, la percée en Hongrie et en Roumanie, la chute de ces deux pays puis l’invasion de la Yougoslavie et le partage de la Bulgarie avec le Royaume-Uni. L’opération Hachoir était une réussite totale, la deuxième phase de l’offensive contre l’Axe pouvait commencer.


Images Balkans


La première partie était d’ailleurs déjà terminé, des batailles avaient eu lieu en Tchécoslovaquie, Prague était tombé entre nos mains, abandonnées par manque de troupes d’occupation, puis reprise, réabandonnée pour être finalement occupée ainsi que toute la plaine de Bohême. De plus, au vue des faibles effectifs allemands en Prusse, une offensive de moyenne envergure fut lancée, aboutissant à la conquête de l'ensemble de la Prusse. L’opération Kolsto, Cercle, pouvait commencer.


Images combats Prague

L’opération Kolsto était simple dans son idée, mais impressionnante par son ampleur. La totalité des forces blindées et motorisées de l’Armée Rouge a été rassemblée en Slovaquie. Le but est simple, cette masse doit percer le front en Silésie et rejoindre la mer Baltique, quelque 500 kilomètres plus au nord. Ce faisant la quasi-totalité des forces allemandes se retrouveraient bloquées dans un gigantesque kessel de la taille de la Pologne. Ensuite des assauts simultanés sur l’ensemble des fronts feraient se désagréger le dispositif allemand. La victoire serait alors totale, les forces soviétiques n’auraient plus alors qu’à se retourner contre le reste de l’Allemagne, sans défense.

Images opération Kolsto

Durant tout l’exposé, Staline resta silencieux dans son fauteuil, en fumant sa pipe et caressant sa moustache. Joukov et Alexeï savait que cela signifiait que Staline était satisfait.


S : Pensez-vous que cette opération réussira général ?

J : Je le pense.

S : Et quelles seraient les pertes ?

J : Difficile à dire, il y a assez peu de troupes en Silésie, la majeure partie est en Pologne, pour faire face au gros de nos forces. Les pertes dépendront de la vitesse et du nombre de renforts que les Allemands peuvent faire parvenir pour nous bloquer. Et aussi cela dépendra de la Luftwaffe.

La Luftwaffe, elle avait la maîtrise absolue du ciel et causait beaucoup de dégâts, les forces aériennes de l’URSS n’étaient pas de taille, que ce soit qualitativement ou quantitativement, pour lui disputer la maîtrise du ciel. Cet état de fait venait de la concentration des moyens sur l’armée de terre, les autres corps avaient par conséquent du se contenter des restes.

J : Nous estimons que les pertes s’étaleront entre 10 et 30%.

S : C’est acceptable.

A : Acceptable…

Alexeï n’avait jamais aimé ce mot quand on parlait de vies humaines.

S, se tournant vers Alexeï : Quand pensez-vous camarade ?

A, après un court silence : La victoire est à ce prix.

S, souriant : Je suis tout à fait d’accord. Général, faîtes tout pour que cette opération réussisse, quoi que vous ayez besoin, vous l’aurez. Très bien, si vous n’avez rien d’autre vous pouvez vous retirer.



Plus tard, à la Stavka.

J : Alexeï je vous en prie, renoncez à votre projet.

A : Ma décision est prise.

J : C’est de la folie.

A : J’en prends bonne note et je vous en remercie. Mais je dois le faire.

J : Mais pourquoi ? Ce n’est pas votre travail, que croyez-vous y gagner ?

A : Il faut que je le fasse, je DOIS voire ça de mes yeux. Je dois me rendre compte par moi-même de ce qu’est la guerre, et des conséquences des ordres que j’envois. Je ne peux pas me contenter de lire les rapports, je ne dois pas perdre le contact avec la réalité.

J : De quoi avez-vous peur ? De devenir comme Staline ? Un homme sans cœur capable d’envoyer à la mort des centaines de milliers d’homme sans sourciller ?

Alexeï baissa la tête et ne répondit rien.

J : Ecoutez Alexeï, croyez-en mon expérience, la seule chose que l’on peut obtenir sur un champ de bataille, c’est la mort. Il n’y a ni illumination, ni prise de conscience, il n’y a rien d’autre que la mort. Je connais des généraux qui ont subi l’épreuve du feu en tant que trouffion, cela ne les empêchent pas d’envoyer à la mort leurs soldats sans aucunes compassions. Vous avez un travail, et il est ici, nous avons un but rappelez-vous. Voulez-vous vraiment prendre le risque de tout perdre ?

A : Je dois le faire.

J, poussant un soupir : Je déteste quand vous faîtes ça Alexeï… Très bien, quand voulez-vous partir ?
 
Last edited:
Comme vous avez du le remarquer il n'y a ni image ni date, c'est juste que je ne suis pas chez moi, je n'ai donc pas accès aux images, et pour faire des dates il faut que je saches les dates des images. Voilà voilà.