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Joukov6

Rédempteur et Destructeur
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Feb 26, 2004
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Bon alors je me lance moi aussi dans un AAR.

HoI avec URSS, version 1.06 avec CORE 0.82, normal/normal.

Je m'excuse d'avance pour les fautes qui pourront être plus ou moins nombreuses et aussi les nombreux "arrangeme le non respect total de l'Histoire qui arrivera assez vite, mais pas de ma faute. Enfin bon voilà.

Pour les images j'en ai pris mais pour l'instant j'ai pas où les stocké. Je sais que Free offre 100Mo donc je devrais bientot l'avoir voilà.
 
1er chapitre.
Rêves et réalités, espoir et réalisme.


1er décembre 1935, Moscou.

Il fait froid, aussi froid qu'un jour d'hiver russe peut l'être. Mais ce n'est pas ça qui fait frissoner Alexei Gradenko, le froid il l'a déjà connu à maintes reprises durant son enfance à Kiev, non ce qu'il le fait frissoner c'est la peur. Il y a un semaine qu'il a reçu l'ordre du Bureau Central de se rendre à Moscou le plus vite possible. Même si les purges au seins du Parti étaient finit depuis longtemps, un tel ordre était quand même inquiétant, de plus des rumeurs couraient au sein des membres du Parti comme quoi une nouvelle purge serait en préparation. La tension était palpable et la suspicion était presque poussé à son comble, Alexei avait même commencé à recevoir des lettres de "loyale bolchévik" voulant faire état de cas de "non croyance en nos nobles idéaux". Des profiteurs et des laches! pensa Alexei. Lui qui avait été presque le seul épargné du Parti Ukrainien il avait vu nombres de véritables communistes mourir pour des raisons grotesques alors que des profiteurs et des bourgeois continuaient à abuser du Peuple en toute quiétude. Il fallait donc rester prudent, surtout qu'Alexei était Ukrainien ce qui n'était pas pour plaire à beaucoup parmis les hautes sphères du Parti. Alexei prit une dernière inspiration et rentra, il était bientot l'heure, on allait le chercher.

Alexeï était de plus en plus stressé voire paniqué. Les personnes qui étaient allé le chercher étaient des gardes du NKVD et on l'avait emmené dans le QG du Commissariat du Peuple aux Affaires Intérieure, dont la réputation n'est plus à faire dans tout le pays, surtout pour les cadres du Parti. Un nombre innombrable de personne sont entrées dans ce batiment pour ne plus jamais en sortir. Cela faisait maintenant une heure qu'il attendait devant le bureau du Commissaire du Peuple, le lui aussi tristement célèbre Yagoda. Pourquoi était-ce aussi long? Est-ce que tout ceci est fait exprès? Juste pour le faire paniqué un peu plus? Alexei ne supporterait pas cela plus longtemps. Puis enfin la porte s'ouvrit.

_Le camarade Yagoda peut vous recevoir.

Alexei entra dans la pièce, Yagoda l'attendait calmement assis derrière son bureau. Alexei observa Yagoda tandis qu'il gagnait la place que Yagoda lui avait désigné. Alexei trouvait que Yagoda n'avait rien d'impressionant, pas très grand, mince, une moustache qu'il trouvait ridicule; tout cela ne collait pas avec les rumeurs qui couraient sur le sombre Comissaire, même si dans ses yeux brillaient parfois une lueur de démence. Mais Alexei savait que bien peu de personnes avaient eu "l'honneur" de rentrer dans son bureau, et encore moins la chance d'en sortir vivant ou libre, ce qui revenait au même vu le sort réservé au prisonnier.
Un silence pesant s'installait entre les deux personnages, puis soudain Yagoda brisa le silence.

Y: Je suppose que vous ne savez pas le motif de votre convocation camarade?
A, ayant du mal à cacher son agoisse: Non en effet.
Y, souriant: Ne craignez rien camarade, il ne vous sera fait aucun mal, bien au contraire. Voyez-vous notre Camarade Staline a regardé avec intérêt votre dossier, et il vous trouve brillant. Il souhaite vous offrir un poste où vous serez plus à même de servir le Peuple.
A, abasourdis: Vraiment?
Y: Tout à fait, un ouveau poste va être crée, "Haut Comissaire au Peuple", et vous serez le premier à être affecté à ce poste. Vous serez le conseiller et l'homme à tout faire de notre camarade Staline.
A: J'aurais tout pouvoir sur les autres Commisariats?
Y: Non, le Comissariat du Peuple aux Affaires Intérieurs reste sous le controle exclusif de notre Camarade Staline. Voix plus menaçante: Vous n'avez AUCUN controle sur celui-ci, est-ce bien clair?
A: Parfaitement.
Y: Excellent. Pour l'instant le Camarade Staline est occupé, vous allez donc vous familiarisez avec votre nouveau poste et faire un compte-rendu complet de la situation de notre Patrie, que vous devrez présentez à notre Camarade Staline le 1er janvier prochain. Avez-vous des questions?
A: Aucune.
Y: Bien dans cas disposez, j'ai encore du travail. Demain à la première heure 2 gardes du NKVD vous escorterons à votre bureau.

Une fois sortit du batiment, Alexei se sentit presque euphorique, non seulement il allait vivre mais en plus il allait avoir l'occasion de servir le Peuple comme il se l'était juré lors de son inscription au Parti après que les Gardes blancs est massacré sa famille et rasé son village vers la fin de de la Guerre Civile. Et peut-être qu'avec de la chance il pourrait faire de l'URSS le pays dont il rêvait.


Tandis qu'Alexei s'éloignait avec ses rêves, un homme entra dans le bureau de Yagoda et s'asseya là où il y a à peine 5 minutes Alexeï écoutait la nouvelle de sa nomination.

_ Alors?
Y: Je maintiens ce que j'ai dit camarade, il est bien trop dangereux de lui donner autant de pouvoir.
_ Mais selon vos services c'est quelqu'un de brillant et un communiste convaincu.
Y: Justement, il pourrait venir ce mêler d'affaire qui ne le regarde pas.
_ Dans un premier temps il sera bien assez occupé. Et puis il serait dommage de ne pas utiliser ces compétences avant de s'en débarasser. Vous ne croyez pas?
Y: Peut-être, en tout cas il faudra bien le surveiler.
_ N'est-ce pas votre travail?
Y: Oui, j'y veillerais personnellement.
_ Excellent.
Y: Au fait camarade, j'ai le dossier introductif sur la loyauté de l'armée que vous m'aviez demandez.
_ Très bon travail, donnez le moi je l'étudierais plus tard. Et quant à notre jeune ami, ne vous inquiétez pas, une fois qu'il ne nous sera plus utile vous serez libre d'agir.
Y, souriant: Merci, camarade Staline.
 
On sent que c'est l'été, Jukov n'a pas ses cahiers de vacances à faire :p.
deux fautes que j'ai relevé : il s'assit(pas s'asseya)
tu as mis un est au lieu de ait mais je retrouve plus où
bon début en tout cas, bonne chance pour la suite... :)
 
forezjohn said:
On sent que c'est l'été, Jukov n'a pas ses cahiers de vacances à faire :p.
deux fautes que j'ai relevé : il s'assit(pas s'asseya)
tu as mis un est au lieu de ait mais je retrouve plus où
bon début en tout cas, bonne chance pour la suite... :)
Il y a plus de cahier de vacances après la terminale. :p :D
2 fautes, ça va, heureusement que t'as pas vu hier c'étaient bien pire.
Sinon pour la chance tu parles de la partie où de l'AAR?
 
De l'AAR!
Une partie avec le russe c'est dans la poche...
 
çà commence bien :)
 
hildoceras said:
2 fautes :eek: tu es sur que tu n'es pas étranger aussi ?

Mais c'est bien, y a de l'ambiance, même si c'est une ambiance glaciale :p

Ah ben bravo!
bon j'avoue que je relis pas mes posts ce qui tend à me "coufiser".
Pour l'étranger c'est à toi de voir, j'habite près de Saint-Etienne depuis ma naissance...
 
attention il pas écrit que c'était l'hiver mais qu'il faisait aussi froid qu'un jour d'hiver...
 
Pour l'instant il n'y a pas de faute de gout dans ce début d'AAR et c'est ça le plus important!
Continu Joukov66 et je trouve que tu ne dois pas te laisser troubler par ces fautes que trouvent ces fauteurs de troubles!
Pour le titre, je crois que tu as bien fais d'éviter "Les Glorieuses pAARties du chef du Glorieux pAARtie qui dirige notre Glorieuse pAArtrie", un rien trop long. :D
 
Last edited:
FFFootix said:
1ère ligne : une faute : le 1er décembre c'est encore l'automne pas l'hiver (21 décembre) ;)
Va dire ça aux soldats allemands de l'opération typhon, je suis pas sur qu'ils soient tout à fait d'accord avec toi. :D

Sinon je viens de m'apercevoir que j'était pas en CORE0.82 mais en 0.8, bon ça change pas grand chose mais voilà.

Quant à la partie c vrai que c pas trop dut avec le russe (en même temps je sais pas si Mat est d'accord avec nous :D ), d'ailleurs je conseil à Yndenwal et Viper d'éviter de regarder cet AAR, le choc pourrait être trop dur à supporter. :D

Normalement le 2ème chapitre ce soit ou demain.
 
Je suppose que tu connais la signification du mot "Yagoda" en russe ?

le personnage est d'un seul coup moins inquiétant ;) :rofl:
 
Heu ben mon russe est légèrement... inexistant. :eek:o :D
Donc je sais pas ce que ça veut dire. C ptêtre pour ça qu'il a été autant dur quand il est arrivé au pouvoir, petit on arrêtait pas de le charrier.
 
Allez les rouges! Allez les rouges! :D

encore un AAR bien sympa en perspective :)
 
Lord_Klou said:
Je suppose que tu connais la signification du mot "Yagoda" en russe ?

le personnage est d'un seul coup moins inquiétant ;) :rofl:

Je crois que ça veut dire fraise :D
Comme c'est mignon :p
 
moi, fraise, çà me fait penser à dentiste, et tout d'un coup, je le trouve moins sympahique...

Et alors? tu avais laissé entendre qu'un autre chapitre devait suivre ce soir...
 
Te laisse pas faire Joukov, ils en veulent toujours plus et après tu t'uses la santé et tu fais du mauvais travail.
Je sais de quoi je parles...
 
mosquito said:
Et alors? tu avais laissé entendre qu'un autre chapitre devait suivre ce soir...
Puisque la foule à l'air en délire, voilà le deuxième épisode de nos folles aventures! :D




2ème chapitre.
Premières entrevues.


1er janvier 1936, Moscou.


Alexeï se retrouvait dans une situation dont il commencait à avoir l'habitude, attendre qu'on daigne le faire rentrer dans le bureau. Comment puis-je travailler si je perds mon temps dans les halls d'attentes? Pensa Alexei. Mais cette fois c'était pour une occasion bien plus importante, il allait faire son rapport de la situation à Staline, le secrétaire générale du Parti, l'homme le plus puissant de l'URSS. Une légende dans le pays, mais une légende crée et entretenu par une propagande omniprésente. Alexei, bien que n'aimant pas cet état de fait et le trouvant contraire au communisme, savait que le communisme était trop abstrait pour la plupart des gens, ils avaient besoins de quelque chose en quoi croire, et un homme prétendumment infaillible était la chose la plus facile en quoi croire. Mais Staline n'était pas infaillible, en tant que membre du Parti Alexei savait des choses que bien peu de gens savaient, et Alexei n'aimait pas ce qu'il savait. Certe Staline avait fait de l'URSS une puissance industrielle, cependant il avait purgé le Parti causant la mort et l'emprisonnement de dizaines de milliers d'hommes et de femmes, et la plupart de bons communistes dont le seul crime avait été de refuser de se soumettre à la loi de Staline, et pire que tout pour Alexei, il avait consciemment laissé mourir de faim des centaines de milliers d'Ukrainiens, et cela Alexei ne pourra jamais le pardonner et encore moins l'oublier. Mais il était prêt à mettre de côté sa rancoeur, voire sa haine, pour travailler avec lui et ainsi oeuvrer pour le Peuple comme il se l'était promis.

Deux gardes du NKVD arrivèrent.

_Le camarade Staline est prêt à vous recevoir, nous allons vous escorter.

Alexei sourit. M'escorter? Me surveiller plutot.

Une fois entrée dans le bureau Alexeï vit Staline tranquillement assis dans son fauteuil en train de fumer une pipe. Alexei ne doutait pas un seul instant qu'une dizaine de gardes du NKVD les écoutaient et étaient prêt à le tuer aux moindres faux mouvements.

S: Ah camarade, je vous attendais avec impatience. Il me tarde d'écouter votre exposé.
A: Et il me tardais aussi de vous rencontrer camarade, c'est un grand honneur que vous me faites en m'octroyant cette fonction. J'essaierais de m'en montrer digne.
S: Je ne doute pas un seul instant que vous y arriverez. Et bien allez-y, je vous écoute.

Alexei avait appris par coeur ce qu'il avait à dire, tout était là dans sa tête. L'industrie puissante, l'armée la plus nombreuse au monde possédant un matériel efficace et dirigé par de bons officiers, le seul point noir étant l'agitation qui règne dans le pays avec les rumeurs de purge. Et tandis qu'Alexei parlait, Staline l'écoutait tranquillement en fumant et en lissant sa moustache, ce qui d'après les personnes avec lesquelles il avait discuté et qui avaient déjà eu affaire à Staline était un bon présage. Quand Alexei eut finit Staline prit le temps de remettre du tabac dans sa pipe et de l'allumer avant de parler.

S: Tout ceci est très impressionant camarade, vous avez fait du très bon travail. Et maintenant dites-moi un peu quels sont vos projets pour notre Mère Patrie?
A: Et bien tout d'abord nous devrons continuer l'industrialisations de notre Patrie, le mieux serait de pouvoir doubler notre capacité industrielle dans les 2 ou 3 ans. Ensuite il nous faudra d'abord concentrer nos ressources sur la recherche pour nous assurer une avance considérable sur les autres pays, nos secteurs de recherches seront l'infanterie, l'artillerie, les blindés, la recherche de nouvelle tactique et de nouveaux procédés industriels. Pour l'instant nous n'avons pas besoin de donner beaucoup de ressource dans la création de nouvelles unités car nous en avons assez pour satisfaire nos besoins actuels. Néanmoins une fois assuré d'une bonne avance dans les domaines scientifiques nous devrons créer une puissante armée, d'abord avec une grande masse d'infanterie pour assurer la défense de nos frontières, dont un certain nombre avec des brigades d'artillerie d'anti-chars et autres, et ensuite créer un grand nombre d'armées motorisées et blindées pour porter le fer chez quiconque nous défiera.
S: Des armées blindées?
A: Heu oui des groupes de 8 divisions blindées, de préférences des chars moyens armées de canons au calibre supérieur à 70mm.
S: Je trouve cette idée ridicule.
A: Mais d'autre pays suivent cette voie, et puis le maréchal Toukatchevsky...
S: Toukatchevsky! Ces idées sont absurdes, je crois que nous ne devrions pas perdre de temps là-dedans.
A: Néanmoins il serait nécessaire de posséder une force blindée puissante.
S, prenant une longue inspiration de sa pipe: Pourquoi pas. Parlons d'autre chose, j'ai vu que vous avez refuser notre plan d'industrialisation, pourtant vous dites vouloir industrialiser la Mère Patrie, pourquoi?
A: Et bien j'ai changer les zones devant être industrialiser, en suivant ce plan nous aurions été grandement gêné pour maintenir à niveau les autres industries. Alors qu'avec les nouvelles dispositions pour des pertes modestes nous allons gagner beaucoup plus.
S: Interessant, que pensez-vous de la situation en Europe et dans le reste du Monde?
A: Je crois que rien ne bougera avant plusieurs années, d'une part parce que les démocraties ne bougeront pas, et d'autre part parce que les pays qui en ont la volonté n'en ont pas la capacité pour l'instant. Je crois que notre principal danger provient de l'Allemagne, depuis que ce Hitler est au pouvoir le réarmement bat son plein, et il ne cache pas sa haine des communistes et sa volonté de se battre. Je crains que ce ne soit qu'une question de temps avant que l'URSS et l'Allemagne soit en guerre, heureusement nous sommes plus avancé qu'eux et nous pouvons garder cette avance.
S: Et le Japon?
A: Je pense que le Japon n'a que peu d'intérêt à venir nous ennuyer, ses objectifs semblent se situer plus au sud, dans les régions riches en matière première, en tout cas c'est ce que nous rapporte Sorge.
S, sombre: Oui Sorge. Et bien tout ceci m'a l'air très bien. Avez-vous d'autres choses à ajouter?
A: Niet, camarade.
S: Alors disposez. J'ai encore beaucoup de travail.
A: Je n'en doutes pas.

Finalement cela ne c'est pas si mal passé, pensa Alexei en sortant. Et tandis qu'il s'apprétait à regagner son bureau et à reprendre son travail, Yagoda rentre dans le bureau de Staline.

Y: Vous voyez camarade, il ne nous est pas fidèle.
S: A nous non, à notre Patrie oui. Et pour l'instant il croit que ça le met à l'abri. Il ne sait pas que nous savons qu'il nous déteste, mais une fois qu'il le saura, il sera trop tard pour lui.
Y: Oui camarade.
 
Attention les dérives historiques commencent.


3ème chapitre.
Premier déconvenue.


2 fevrier 1396, Moscou.

Alexei courait presque dans les couloirs pour arriver à la salle de réunion où l'attendaient tout les autres Comissaires et Staline, une réunion avait été ordonné pour savoir quelles mesures devaient être prises après les récents évènements en Europe, Alexei ne doutait pas que Staline lui demanderait des comptes.
Une fois entré dans la salle il vit sur certains visages une certaine impatience. Alexei connaissait tout les autres Comissaires, et il arrivait à bien s'entendre avec eux, mais aucuns n'étaient des amis, des connaissances tout au plus. Aucun sauf peut-être Toukatchevsky, Alexei l'appréciait beaucoup, il voyait en lui un homme brillant doublé d'un patriote, l'homme tout désigné pour la place de commandant suprême des forces soviétiques. Alexei avait perdu tout ses amis durant la dernière purge, et il ne s'en était pas fait de nouveau de crainte de les voir encore devenir des victimes de Staline, et même si Alexei trouvait dommage que Staline ne partageait pas son point de vue il ne croyait pas que Staline pourrait gacher un si bon élément.
Une fois Alexei assit Staline prit la parole.

S: Peut-être serait-il bon avant de commencer cette session de résumer ce qui s'est passé le mois dernier en Europe. Camarade Alexei?
A: Bien camarade Staline. Comme tout le monde doit le savoir, le 18 janvier les troupes allemandes sous ordre de Hitler en réoccupé la Rhénanie au mépris du traité de Versaille, et contre toute attente la France a adressé un ultimatum à l'Allemagne pour qu'elle retire ses troupes sous menace de guerre. Hitler a refusé et la France a déclaré la guerre, le Royaume-Uni ayant refusé de suivre la France celle-ci se retrouve seule façe à l'Allemagne, du moins c'est ce que nous pensions. Mais il y a 5 jours nos services de renseignement nous ont informé que la Pologne demandait qu'on lui donne le contrôle de plusieurs villes en Haute-Silésie et en Prusse Orientale, l'Allemagne ayant refusé la Pologne a décidé de prendre ces villes par la force et la guerre a été déclaré entre les deux pays aujourd'hui même.
S: Excellent, mais ce que vous ne savez pas, c'est qu'il y a eu une évolution de la situation. N'est-ce pas camarade Litivnov?
L: Tout à fait, ce matin l'ambassadeur d'Allemagne est venu m'entretenir pour nous proposé un marché.
A: Un marché?
L: En effet, si nous n'intervenons pas durant la guerre entre l'Allemagne et la Pologne, l'Allemagne nous donnera la Pologne Orientale une fois qu'elle aura gagné, de plus elle s'engage à reconnaitre nos justes revendications sur les pays Baltes, la Finlande et la Roumanie. Et ce traité contient aussi une clause de non-aggression entre nos 2 pays.
A: Nous n'allons pas signé ça.
S: Et pourquoi pas?
A: C'est un piège, tandis que nous respecterons ce traité l'Allemagne pourra tranquillement abattre ces ennemis, et quand elle en aura finit elle se retournera contre nous, on ne peut pas se fier à la parole d'Hitler.
S: Qu'en savez-vous?
A: Il n'y a qu'à écouter ses discours, ou de lire son "Mein Kampf", il nous hait non seulement parce que nous sommes communistes mais aussi parce que nous sommes slaves. Nous ne sommes même pas des hommes pour lui, nous ne pouvons pas lui faire confiance.
S: Et que proposez-vous alors?
A: Il faut refuser et aider la Pologne et la France.
S: Aider la Pologne! Alors qu'elle a bien faillit nous battre lors de la Guerre Civile, pourquoi?
A: C'est le moment rêvé, l'Allemagne n'est pas prête à la guerre. Il ne faudrait pas grand chose pour la vaincre.
S: Mais qu'est-ce que notre Mère Patrie pourrait y gagner?
A: La reconnaissance des Occidentaux.
S, avec un air de dédain: Et qu'est-ce que cela nous apportera?
A: Nous n'aurons plus alors le besoin de dépenser autant de ressource dans l'armée, et nous pourrons enfin rompre notre isolement diplomatique.
S: Voilà des avantages bien légers. Camarade Toukatchevsky, comment pensez-vous que cette guerre va tourner si nous restons neutre?
T: Et bien, même si la France et la Pologne ont près de deux fois plus de divisions que l'Allemagne, celle-ci possède de meilleurs officiers et un meilleur matériel et surtout un potentiel industriel bien supérieur, sans aides extérieures et si la victoire n'est pas rapidement remporté par les Franco-Polonais, je crois que l'Allemagne en sortira vainqueur. Je serais d'avis de suivre ce que dit le Haut Comissaire.
S: Mais le Haut Comissaire m'avait assuré que nous aurions toujours une longueur d'avance sur l'Allemagne, alors qu'avons nous à craindre, à part si bien sur vous vous être trompez, comme vous vous êtes trompé pour votre appréciation sur l'Europe.
A, pris au dépourvu: Et bien... si l'Allemagne gagne, elle aura plus de potentiel industriel, alors il devient plus dur de se prononcé, mais normalement nous devrions toujours être un peu en avance.
S: Bien, alors passons au vote.

Finalement le oui l'emporta, seul Alexei et Toukatchevsky se prononcant contre. Alexei sortit en colère de la salle, se rendant compte que dans la situation actuelle il n'avait aucun pouvoirs, il fallait que cela change, et cela changera se promit Alexei. Oui cela changer, quelque soit le temps que cela me prendra.