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crash63

Pacifiste né
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Oct 11, 2003
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Nouvel enregistré sur le forum, je tente de me lancer dans mon premier AAR. Vu que ce forum est un peu déserté, j'ai decidé de me jeter à l'eau. Vous serez indulgent car je débute en éspérant m'améliorer petit à petit.





La vie se passait bien paisiblement dans notre bon sultanat de Brunei dans ces 1ers jours de 1419. Il faisait beau, les fêtes se succédaient au palais sans que personne n’eu à s’en plaindre : tout paraissait se passer dans le meilleur des mondes. Nous avions bien ce petit problème avec la province de Sabah qui refusait obstinément la vrai foi sunnite mais nous ne doutions pas que nous réussirions à les ramener à la raison.
Toutefois tout ceci semblait trop beau pour durer et un jour…patatras !

Notre sultan Ahmad 1er vint me voir pour m’annoncer de bien curieuses choses : Il s’était persuadé qu’il était promis à une grande destinée ( quelle idée ! ). Le voilà pris de rêve de grandeur qui l’amenait ni plus ni moins à penser que Brunei deviendrait l’état le plus prospère et le plus vaste du monde ( il savait pas qu’il était pas si restreint que ça le monde, le bougre ! ). Moi qui me croyait bien tranquille, c’était bien ma veine…
On pouvait pas dire que l’état roulait sur l’or et nous étions ma foi un peu isolés sur notre île. Je me demandais bien comment j’allais pouvoir répondre aux aspirations de mon souverain quand un incident éclata avec l’état voisin de Makassar. Il paraîtrait, mais aucune confirmation ne m’en ai jamais parvenu, que l’on avait osez mettre en doute les qualités d’athlète de notre sultan. Vous imaginez bien que pareille infamie ne pouvez avoir qu’une réaction possible : une déclaration de guerre en bonne et due forme !
Ainsi, le 8 septembre 1419, embarquaient nos quelques 8000 hommes en direction de Makassar avec la ferme intention de venger l’honneur de la nation bafouée… Le débarquement se passait sans grands problèmes et le siège était mis devant les murs de la capitale qui tombait 2 ans plus tard, notre glorieuse nation se trouvait agrandie d’une nouvelle province. Devant un tel succès, notre sultan ne voulait pas en rester là et celui-ci ordonna d’embarquer nos troupes en reconnaissance vers une île voisine qui semblait riche et propice à une colonisation. En effet Brunei étant isolé dans un archipel, l’expansion semblait passer par la colonisation des terres vierges. Toutefois cette pratique semblait bien obscure à notre bon peuple et les candidats ne semblait pas se bousculer pour le périlleux voyage. En faisant preuve de persuasion ( c’est comme ça qu’on appelle là-bas le couteau sous la gorge ), nous avons quand même pû trouver plusieurs colons prêts à partir pour cette contrée qu’on appela Jakarta. Les premières pierres de la nouvelle ville apparurent en 1425 mais les expéditions coûtaient fort cher pour notre petit état et la construction de la ville prit du temps. Pour patienter, notre nouveau sultan Sharif `Alî Bifakih qui avait succédé à un Ahmad 1er vieillissant, se lança dans une série de rapprochements diplomatiques avec les nations voisines et notamment avec la Chine et le Japon. Il les scella avec des mariages royaux, preuve d’amitié entre nos peuples.
La colonisation de Jakarta avançait et en 1434 notre nation s’agrandissait d’une nouvelle ville, bientôt accompagné d’une 5ème dans la province de Sunda en 1447.

Les rêves de grandeur instigués par Ahmad 1er prenaient doucement forme.




La suite au prochain numéro.
Je vais essayer de mettre des screens bientot !
 
bon courage :)

en tout cas je vois que tu commences tout en délicatesse :D
 
La situation en 1447:

brunei1447.jpg
 
Bienvenue et bon courage.

Pour les images, j'ai la célébrissime "croix rouge" donc ya un binz quelque part.

On attend la suite :)
 
J'ai la carte moi. :)

Allez vite la suite !
 
moi ça s'est affiché après un reload...

mais c'est vrai qu'on attend la suite :)
 
L’activité coloniale se poursuivait ainsi tranquillement, les volontaires se faisant de plus en plus nombreux. Nos maigres moyens financiers s’étaient étoffés et nous permettaient d’intensifier cette politique d’expansion. Les autochtones de Flores se montraient fort accueillants et une nouvelle ville fut achevée en 1452 puis une à Sumbawa en 1457. Cette belle réussite n’était pas aussi brillante dans le commerce où nos marchands nous coûtaient fort cher et nous amenaient beaucoup de déconvenues. Il était bien difficile de garder plus de 2 marchands dans le Centre de commerce de Malacca. Le sultan en gestionnaire avisé ordonna alors de nous consacrer sur notre politique d’expansion territoriale qui était d’après lui garante de notre succès.
Les populations locales se montraient de moins en moins hostiles envers notre bon pays et après quelques insuccès de nouvelles cités apparurent à Salabanka et Kalimantan. Cette dernière province ne rapportait que peu de revenus mais se trouvait à nos frontières et nous rapprochaient des contrées se situant à l’autre bout de notre belle île que l’ont disait fort riches.
L’année 1465 nous apporta une grande nouvelle, une nation sunnite nommée Bengale venait d’être découverte. Nous établissions avec tout de suite des relations diplomatiques qui débouchèrent peu après sur un échanges de nos découvertes. Nous étions enthousiasmés par la découverte de nouvelles terres inconnues s’étendant vers l’ouest, toutefois notre souverain paraissait emprunt de dépit. En effet celui-ci croyait encore que son beau pays constituait le centre du monde ( et oui, il y a des optimistes sur terre ! ) et il se trouvait fort désappointé de se rendre compte que ses rêves de grandeur étaient mise à mal au fur et à mesure que l’on découvrait de nouveaux pays.

Nous tentions maintenant de coloniser Jambi qui se situait aux frontières d’Ajeh avec qui nous entretenions d’excellentes relations. Il convient de préciser que du fait de notre position géographique, le sultanat avait bien peu d’ennemis et nous nous tenions bien à l’écart des nombreuses querelles intestines qui secouaient la région et entretenaient d’innombrables guerres. Notre nation avait préféré ne pas s’engager dans une alliance militaire qui auraient pu nous entraîner dans des conflits inutiles qui auraient pu compromettre notre avenir. Ainsi nous avions tout le loisir de continuer notre politique d’expansion en Indonésie.
L’année 1470 vit un exceptionnel programme de fortifications qui nous permit de protéger Jakarta et de renforcer les défenses de notre capitale. Encore trop cher pour notre état, nous préférions remettre ce type d’investissement à plus tard. Ceci tomba de ce fait comme une excellente nouvelle qui donna l’occasion d'une immense fête au palais ( faut bien dire que notre bon sultan cherchait un peu tous les prétextes pour ça ! ).
Mais ce fut avant tout 1483 qui devint une des grandes années dans l’histoire de notre nation : en effet après plusieurs rapprochements avec Ajeh, cette dernière reconnaissait notre suzeraineté sur ses terres. Cet événement représentait une magnifique victoire diplomatique et gonflait le cœur de notre peuple d’un grand sentiment patriotique. Les années continuaient ainsi tranquillement et en 1493 les fondations d’une nouvelle ville furent établies à Palembang et en 1506 c’est à Selatan que la même chose se produisait.
Mais c’est 1503 qui constitua le couronnement de notre action diplomatique. Ajeh acceptait de rejoindre notre nation et permettait ainsi au sultanat de devenir un état puissant dans la région. Ce pouvoir s’accrut par l’apparition de nouveaux établissement à Sulawesi et Manado et en 1520 notre diplomatie nous rapportait encore une excellente nouvelle : Aden qui se trouvait être un lointain état sunnite nous faisait partager ses connaissances géographiques. Toutefois nous fumes stupéfaits de découvrir encore de nouveaux territoires et un nouveau continent nommé Europe. « Le monde semble bien vaste… » se disait mélancoliquement notre sultan, un peu dépité de découvrir des pays qui semblaient beaucoup plus avancés technologiquement que Brunei.

La situation en 1509:

brunei1509.jpg



Notre activité coloniale reprenait pourtant de plus belle avec les premières fondations d’une nouvelle ville à Bandjarmasin en 1527 et un évènement inattendu qui se produisit en 1537. Un jeune homme se présenta en effet à la cour pour exprimer à notre bon souverain qu’il souhaitait aller explorer des terres inconnues pour la gloire de notre nation. Notre nouveau sultan, Abd al-Qahhar, d’abord interloqué accepta en prenant connaissance des faibles demandes que ce jeune freluquet avait pour mener à bien sa mission. Il se disait au fond de lui que ceci tombait à pic car notre œuvre coloniale s’était étendue sur quasiment toutes les provinces répertoriés sur nos cartes et que notre expansion s’en trouverait bientôt bloquée.
Cette décision se révéla excellente car bientôt des nouvelles nous firent savoir que les explorations se passaient au mieux vers l’est et que de nouvelles îles peuplées que de quelques autochtones bien peu belliqueux avaient été découvertes. Rien de bien exaltant ne se produisit pendant les 60 années suivantes : nous poursuivions à répandre la vrai foi sunnite aux autochtones peuplant les nouveaux territoires et nous réussissions enfin à convertir la province de Sabah.
En 1598, Mataram acceptait de devenir notre vassale et Brunei se retrouvait ainsi seul maître de l’Indonésie et une des premières puissances du monde asiatique : les rêves d’Ahmad 1er étaient en train de s’exaucer.
Pour affirmer cette nouvelle puissance, Le sultan décidait de mettre fin à notre neutralité militaire. Un camouflet diplomatique avait assombri nos relations avec Malacca et notre armée était bien décidé à mettre au pas ce petit état. Nos soldats débarquèrent ainsi en septembre 1607 et fort de notre supériorité technologique nous écrasâmes rapidement toute opposition pour entamer les sièges. En moins de 3 ans le pays était dévasté et acceptait de devenir notre vassal tout en nous cédant Johor et une forte indemnité. Cette grande victoire constituait la première démonstration de force de notre armée et eu un grand retentissement dans tous les pays de la région.
En 1615, Mataram rejoignait notre nation et nous entamions immédiatement la conversion des populations locales. A cette même époque nous nous rapprochions d’un nouvel état européen appelé Sardaigne qui finissait par accepter de partager ses cartes avec nous. Nous découvrions un nouvel océan appelé « Atlantique » et l’on devinait les côtes d’un nouveau continent que ces infidèles de catholiques avait commencé à coloniser. Il l’avait baptisé « les Amériques ».


La situation en 1615 (juste avant l'annexion de Mataram) :

indon%e9sie1615.jpg
 
Last edited:
Bien :)

Mais ya un petit probleme avec les photos on dirait
 
Coté Hoi par contre c'est loin d'être deserté, n'est ce pas ? ;)
 
Désolé pour les photos, c'est pas de mon fait. C'est le serveur free qui déconne un max.
Ca je constate bien que HOI marche bien sur ce forum. C'est parce qu'on peut pas dire que EU2 tourne ausssi bien que je me suis dit qu'il fallait pas que je me plaigne si je faisais rien. Alors j'ai retroussé les manches pour me lancer ds ce premier AAR.
 
C vrai qu'on est bien sur ifrance :rolleyes:
 
Tout allait pour le mieux dans notre beau sultanat. Certes la conversion des anciennes provinces de Mataram coûtaient fort cher mais les caisses de l’Etat étaient pleines d’or. Les européens paraissaient notamment très friands de nos épices et son commerce nous apportait une grande prospérité.
Dès 1626, Malacca acceptait de rejoindre notre nation et Brunei prenait ainsi une place de premier ordre dans le commerce en Asie par le contrôle de cette province stratégique.
Les années suivantes servaient à coloniser les dernières îles indonésiennes et à calmer les sentiments indépendantistes qui régnaient encore dans les derniers territoires annexés. En 1640 nous fondions une nouvelle ville à Mindoro mais les autochtones assez agressifs nous obligeaient à garder un fort contingent militaire sur place. Nous nous lancions à la même époque dans une intense activité commerciale qui nous permettait d’enrichir toujours plus notre beau pays.
En 1655, des rapprochements diplomatiques avec l’Angleterre nous permettaient d’élargir nos connaissance géographiques. Notre souverain était répugné à entretenir des relations parfois amicales avec ces pays lointains : « Ces chiens de catholiques ne mériteraient que mon fouet ! » se plaisait-il à dire mais il restait avant tout pragmatique. Il était parfaitement conscient que les européens possédaient plus de connaissances que nous, aussi bien au plan technologique que géographique. Il était donc souhaitable de ne pas se les mettre à dos et ce d’autant plus qu’ils étaient disposés à payer des fortunes les épices, sucre ou coton que nous produisions en abondance. Nous continuions donc de mener une politique de neutralité avec d’autant plus de facilité que nous étions bien loin d’eux.
Le tournant de l’histoire de Brunei se situa au début de l’année 1657. Notre expansion géographique était quasiment arrivé à son terme en Indonésie et c’est l’Inde qui occupait toutes les pensés de notre sultan. Nous avions acquis un profond ressentiment envers les Moghols qui avaient oser annexer le territoire de nos frères bengalais quelques années plus tôt. Nous ne pouvions tolérer une telle ignominie et le peuple réclamait vengeance. Notre souverain après ces premiers succès militaires se sentait grisé et se voyait investi du rôle de gendarme du monde ( il n’ avait pas encore lu les histoires de Boggie 1er, roi de Poméranie et beaucoup plus modestement gendarme de la Baltique que Iche écrira quelques siècles plus tard…).
Nous n’attendions que l’occasion pour venger le monde de l’oppresseur Moghol ( les boucheries passent beaucoup mieux quand on les explique avec des jolies envolées lyriques !). Prétextant un problème commercial, l’occasion était enfin venue de déclarer cette guerre. Aussitôt, l’appel aux réservistes était lancé et nous fourbissions nos armes. Notre puissante armada embarqua en direction de Ganges forte de 20 000 hommes tandis que près de 30 000 hommes de renfort attendaient les ordres pour s’engager dans le combat. Ainsi arrivé au large des côtes ennemies, une déclaration de guerre fut envoyée le 7 juillet 1657.
Nous faisions tomber la forteresse de Ganges en moins d’un an puis Horwah, Bihar… Tout semblait se passer au mieux mais les combats étaient rudes et même s’ils étaient quasiment toujours victorieux, ils nécessitaient toujours plus d’hommes. La guerre se prolongeait et au bout de 4 ans de conflit, les premières révoltes apparaissaient dans nos provinces. Nos émissaires tentaient d’entamer des premières négociations de paix fort de notre avantage substantiel mais se faisaient éconduire. Les combats continuaient donc mais notre armée bien que plus puissante souffraient d’un désavantage numérique certain et l’inquiétude commençait à poindre car l’adversaire refusait toujours de nous céder l’important centre de commerce de Ganges. Finalement les Moghols subissaient eux aussi de nombreuses révoltes et avec un pays dévasté, ils se rendaient à l’évidence et signait la paix en juillet 1663 en nous cédant Ganges et Howrah. Le triomphe avait été total : notre armée avait montré sa puissance et sa supériorité qui ne pouvait plus maintenant être contestée dans la région et notre pays avait démontré qu’il était capable de tenir une guerre d’usure de 6 ans sans faiblir. L’ adversaire s’était humilié à devoir proposer lui même l’armistice et les conditions en étaient draconiennes pour lui. Ces magnifiques faits d’armes entraînèrent une immense fierté dans la population et les festivités de la victoire durèrent tout une semaine. Le sultan envoya un contingent fort de 50 000 hommes pour pacifier la zone et répondre militairement si besoin est aux éventuelles attaques.
En 1674 était ouverte notre première manufacture de marchandises dans la ville de Bandung tandis que notre musée d’arts ouvert dans la capitale depuis déjà plusieurs années connaissait toujours un succès qui ne se démentissait pas. Arakan reconnaissait notre suzeraineté en 1683 et l’année suivante notre pays se proclama unilatéralement unique défenseur de la foi sunnite dans le monde. Ce coup d’éclat nous permettait de nous faire reconnaître comme une des principales forces du monde et rappelait à tout le monde que rien de se ferait à l’est de l’Afrique sans nous. Notre armée maintenant redoutée dans toute l’Asie se sentait assez forte pour relever tous les devoirs que cela entraînait.
En 1685 une des provinces qui appartenait anciennement à Mataram reniait enfin sa foi pour rejoindre le sunnisme. En 1696, Arakan rejoignait à son tour notre nation qui s’ était maintenant fermement implanté en Inde. Notre sultan travaillait à renforcer toujours plus notre économie qui était gage de notre succès : en 1698 était achevée une manufacture d’armes à Tarakan tandis qu’une deuxième manufacture de marchandises s’ouvraient en 1699 a Surabaja.
Dès 1700 nous affirmions notre statut d’ennemi des Moghols en concluant une alliance militaire avec Vijayanagar et Hyderabad mais malgré nos rapprochements diplomatiques ces derniers refusaient de devenir nos vassaux. Ce n’était toutefois pas très grave car en 1719 s’ouvrit un nouveau conflit militaire. Un important camouflet diplomatique nous avait été infligé par notre voisin d’Orissa qui n’avait aucune crainte à défier notre puissance. « Voilà qui ne peut être toléré ! » s’exclama la bouche pleine notre sultan, surpris en plein repas par l’annonce de cette nouvelle, et qui faillit l’étouffer. La guerre fut immédiatement déclaré à Orissa et, en à peine 2 ans, nous réduisions son territoire à sa simple capitale.
En 1726, les Moghols étaient soumis à d’importants problèmes intérieurs qui amenèrent des provinces à déclarer leur indépendance : voilà une occasion qui paraissait rêvée pour anéantir notre ennemi héréditaire. Un prétexte nous permit de déclencher un conflit en 1729 et avec l’aide de nos alliés nous allions le mettre à genoux. En 1735, l’empire Moghol était contraint à reconnaître notre suzeraineté sur ses terres.

L’Indonésie en 1735 :

Indon%e9sie1735.jpg




L’Inde en 1735 :

inde1735.jpg
 
Last edited:
Ce coup d’éclat nous permettait de nous faire reconnaître comme une des principales forces du monde et rappelait à tout le monde que rien de se ferait à l’ouest de l’Afrique sans nous.

même à l'ouest de l'Afrique tu imposes ta loi??? bah je dois dire que je suis impressionné :D ;)
 
Originally posted by crash63
Façon de parler ;)
Ca veut juste dire que tout la partie ouest du monde, c'est pour moi et les euros avaient pas à s'en mêler...:D

t'es sur que tu veux pas dire l'Est? :D ;)
 
L’avenir pour notre nation semblait glorieux, nous finissions d’ériger nos dernières villes en Indonésie et développions des fonctionnaires dans chacune.
Une intense politique commerciale faisait prospérer toujours plus notre sultanat mais incitait nos voisins à nous décréter de plus en plus d’embargos commerciaux.

Notre activité diplomatique portait finalement ses fruits car le 1er janvier 1748, notre ennemi Moghol acceptait de nous céder tous ses droits sur ses terres. Notre sultan proclama lors d’une grande cérémonie dans notre belle capitale de Brunei le monde oriental enfin pacifié grâce à la grandeur de notre nation. Le peuple était fou de joie, l’étendard du sultanat brillait aussi bien en Indonésie qu’en Inde. L’ Etat était un des plus riches du monde, il était respecté de tous et même craint de la plupart. La seule ombre au tableau venait des refus répétés d’Hyderabad de reconnaître notre suzeraineté sur leurs provinces.

La situation en Inde en 1748:

inde1748.jpg


Les années suivantes voyaient de fréquentes altercations entre nos armées et les paysans des anciennes provinces Moghols. L’évident manque de reconnaissance d’Hyderabad et Vijayanagar d’avoir sécuriser leurs frontières de leur ennemi héréditaire amena notre sultanat à nous détourner d’eux et à conclure une nouvelle alliance militaire avec l’Afghanistan, les Khanat Ouzbeks et Aden.
En 1755, les Khanat Ouzbeks se reconnaissaient comme notre vassal puis c’était le cas de l’Afghanistan en 1756. Dès 1767, ces deux états acceptaient la fusion de nos nations en prêtant allégeance à notre sultan.

Une nouvelle étape vers l’unification des provinces sunnites de l’Inde se produisit en 1773 quand nous décidâmes de rompre tous nos liens historiques avec Hyderabad pour lui déclarer la guerre. 3 ans après, nous leur imposions notre vassalité comme condition de la fin des hostilités et nous annexions leur allié Jodhpur. Cette stratégie se poursuivit par l’ouverture en 1779 d’un conflit avec Gujarat qui reconnut notre suzeraineté après moins de 2 ans de combats. Notre machine de guerre était bien rôdée et notre armée largement supérieure à tous nos voisins nous assurait des victoires faciles et rapides.
Hyderabad puis Gujarat finissait par rejoindre notre nation quelques années après grâce aux multiples approches de notre diplomatie.

Les derniers coups d’éclat de Brunei se traduisirent par l’annexion diplomatique de Panjab et des Khanat Chatagai et l’installation d’une petite base sur un nouveau continent appelé Australie. Nos connaissances géographiques s’étaient étoffées grâce aux échanges avec les européens et nos cartes recensaient toutes les mers du monde et une grande partie des continents ou seules quelques contrées reculées nous étaient encore inconnues.

En 1820, le sultanat s’étendait ainsi de l’Australie à la Perse et regroupait la quasi totalité des provinces sunnites à l’est de l’Afrique. Les rêves de grandeur d’Ahmad 1er avaient été exhaussés et le petit état indonésien était devenu le nouvel empire d’Orient.

La situation finale en Inde:

inde1812.jpg


et les points de victoire en 1819:

brunei1819.jpg
 
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