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Précise qu'en même que se sont les frères "Barbesrousse", qui infligeait ses supplices a leurs prisonniers. Et pas les marins Européens (quoi que ils ne devaient pas être en reste :( niveau vengeance sur les Barbaresque).
 
Floppe said:
Précise qu'en même que se sont les frères "Barbesrousse", qui infligeait ses supplices a leurs prisonniers. Et pas les marins Européens (quoi que ils ne devaient pas être en reste :( niveau vengeance sur les Barbaresque).

Il me semblait que c'était clair dans le discours de mon Juan II. Cependant ce ne sont pas les frères Barberousse qui torturaient ainsi mais simplement Arujd, l'aîné, Kheir, celui qui vécu jusqu'à 80 piges et finit couvert d'honneurs par le Sultan, était nettement moins cruel
 
Le vieux de la montagne

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L’ombre silencieuse découpa sans un bruit un pan de la tente de commandement de l’armée d’Aragon. Elle se glissa furtivement jusqu’à la couche du général Del Guerra. Elle leva les deux bras armés d’un long couteau sur lequel joua furtivement un rayon de lune. Puis elle l’abattit dans un mouvement sec. La lame se planta profondément dans le cœur de la victime. L’ombre, les yeux dilatés, resta un petit moment à regarder son oeuvre. Puis, tout aussi silencieusement retourna vers l’ouverture qu’il s’était frayée… laquelle se referma magiquement au moment même où il allait l’écarter de la main. L’ombre se figea. Elle entendit un rire derrière elle et mis quelques instants avant d’oser se retourner. Sa victime se tenait debout, le manche du poignard dépassant de son cœur. Le colosse blond et barbu retira le poignard sans cesser de sourire et joua négligemment avec. L’ombre se mit à trembler. Puis tendit le doigt en murmura d’un ton terrifié :
- Shaïtan ! Shaïtan !
- Pas tout à fait. Mais tu n’es pas tombé loin, répondit Arès.
- Le démon ! vous êtes un démon !
- Mieux que ça mon petit. Mais c’est un détail. Qui t’envoie ?
L’ombre se ressaisit, se redressa de toute sa taille et répondit fièrement :
- Je n’ai pas peur de toi, démon. Tu n’as aucun pouvoir sur mon âme !
Arès s’approcha, le couteau à la main. Il se pencha un peu sur l’ombre sans nom qui fit un effort surhumain pour ne pas reculer d’un pas. Il examina les pupilles dilatées et sourit à nouveau.
- Complètement défoncé. Tu n’as pas besoin de dire quoi que ce soit.
Il rendit son couteau à l’homme qui n’y comprenait plus rien et s’en saisit furtivement après un instant d’hésitation.
- Dis au vieux de la montagne que je vais bientôt venir lui parler. Vas.
En prononçant ce dernier mot il fit un léger geste de la main et l’ouverture dans la tente réapparut. L’ombre hésita encore un instant, puis s’enfuit sans demander son reste.


Ruines de la forteresse d’Alamout, quelques jours plus tard

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Un jardin luxuriant, frais, fleuri. Des chants de fontaines. Des rires de jeunes filles. Le bruissement d’étoffes légères. Les parfums entêtants des fleurs, des femmes, et du haschich. Allongé sur le dos sur une pile de coussins moelleux le vieil homme fume tranquillement sa pipe à eau. Il ne tressaille même pas lorsque la forme d’un homme se matérialise soudain devant lui et fait taire d’un geste les cris effrayés de ses houris. L’homme s’adresse à lui d’un ton ironique :
- Je vois que tu ne dédaignes pas de goûter aux petits plaisirs de ton paradis. Ce n’est pas réservé à tes Fedayins ?
- Il y en a assez pour tout le monde. Tu en veux, démon ?
- Bah, ya pas de mal à se faire du bien, comme dirait mon frère Dyonisos.
Notre dieu déchu prit la pipe que lui tendait le vieux et s’allongea confortablement face à lui.
- Ton frère Dionysos as-tu dit ?
- Oui, je suis Arès. Je suppose que tu t’appelles Hassan ?
- Evidemment. Il ne faut pas sous-estimer le pouvoir des mots et des mythes.
- Surtout lorsqu’on est censé ne plus exister depuis deux siècles.
- Certes. Mais ma puissance n’a rien à envier à celle du premier Hassan. Regarde.

Marco Polo et le vieux de la montagne
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Le vieux claqua des doigts. Aussitôt deux de ses fedayins s’inclinèrent devant lui avant de se jeter par l’une des fenêtres avec une expression extatique… Alors Arès claqua des doigts à son tour et les deux hommes, plus abasourdis que Bataille et Fontaine découvrant, scanner à l’appui, qu’ils ont un cerveau, les deux hommes refirent le chemin en sens inverse. Vivants et stupéfaits ils s’agenouillèrent devant leur maître en implorant son pardon. Celui-ci leur fit signe de se retirer. Puis se tourna vers son hôte et rit de bon coeur :
- On ne me l’avait jamais faite celle-la !
- Tu n’es pas le seul à connaître quelques tours. On va se débarrasser tout de suite des sujets qui fâchent : pourquoi as-tu ordonné ma mort ?
- Le fric.
- Tu peux préciser qui a mis un contrat sur ma tête ?
- Tu ferais mieux de me demander qui n’en a pas mis. Depuis que le général Del Guerra a posé le pied en Afrique à la tête des armées ibériques tout le monde a voulu sa mort. La prise d’Alexandrie ça a été la ville de trop. Tous les chrétiens des autres royaumes, les musulmans, les juifs, ont voulu ta mort. Très bon pour les affaires une haine pareille. J’ai fait monter les prix. Un certain signor Del Zebutti m’a fait comprendre que tu n’étais pas humain, plutôt démoniaque, et qu’il fallait une arme spéciale pour te supprimer. J’ai fait bénir la lame sacrée du prophète Ismaël par les prêtres de toutes les religions disponibles. Apparemment ça n’a pas suffi.
- Normal. Je ne suis pas vraiment un démon. Juste un vieux dieu grec qui tente de se refaire une petite place. Mais franchement, l’Europe, l’Afrique, l’Arabie, j’en ai ma claque. Depuis 3000 ans je suis allé porter la guerre partout. En plus je suis victime de harcèlement moral dans ma boîte. Parfois j’ai envie de tout foutre en l’air et de me casser.
- Je te comprends. Moi-même j’étais livreur d’olives en gros avant de trouver ma vocation dans le haschich. J’ai poignardé mon patron, je me suis barré avec la caisse. Pourquoi t’en ferais pas autant ?
- Le mien est immortel. Lucifer. A un moment je voulais monter une OPA sur la boîte, avec mes frangins Dionysos et Hadès, mais il est actionnaire majoritaire, ce con.

Ça commence à faire de l’effet
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- Coincé quoi.
- (gros soupir) Ouais.
- (songeur) Ouais.
- (dépité) Ouais.
- Tu sais, ya d’autres continents sur cette terre.
- (interrogatif) Ouais ?
- L’Asie déjà. C’est sympa l’Asie. C’est chaud. Coloré. Exotique. Différent.
- Déjà vu avec Alex. Le Grand.
- Je pensais à plus loin. Plus coloré. Plus exotique. Plus différent.
- Genre ?
- La Chine.
- La Chine ?
- Ouais.
- Ah… ouais. Pourquoi pas.
- Et… euh… si tu pouvais faire semblant de mourir avant ça m’arrangerait. Niveau contrats tu vois.
- Pas de problème. Allez on va fêter ça : fais péter les houris !


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L’allaitement

Le royaume d’austria commençait à prendre de plus en plus forme. Pour le moment il était coupé en deux, une partie au nord et une au sud, englobant la capitale, Wien. Le bon roy, fier de ses conquêtes, se réjouissait aussi de la bonne santé de sa fille. Celle ci n’était encore qu’un enfant, mais elle faisait preuve d’un épanouissement hors du commun pour un enfant de son âge. Elle arrivait déjà à aligner trois rôts consécutifs sans souci. Bref elle ressemblait à sa maman.

- Buuuuuurp.
- Ah mon enfant je vous ai entendu ! N’avez vous pas honte de vous comporter de la sorte ?
- Laissez mon chéri, c’est de son âge.
- Mais voyons qu’elle le fasse, je n’y vois pas de souci, mais pas devant Lord Poppelnut.
- Oh vous avez raison. L’excusez là, my lord, elle n’entends rien et n’en fait qu’à sa tête.
- Il n’y as pas de mal, cher reine. Veillez à nous faire signe lorsqu’elle sera plus grande, je pense que notre seigneur Erispoe sera aise de lui trouver une école par chez nous où elle pourra apprendre les manières.
- Euh, oui, hem bon venez, Lord, allons à côté discuter affaire.

Les anglais envoyaient souvent des émissaires à Wien, depuis la bonne entente austro-anglaise. Lord Poppelnut avait même été depuis 3 mois désigné comme résident permanent auprès de la cour. Il était ce jour invité du roy pour y discuter de la future invasion de la bourgogne et du partage des terres en cas de victoire.

La guerre était déclarée.
Les deux chefs se présentaient face à face. D’un côté, le chef suprême des armées du duc de bourgogne, Mathieu le fourbe. De l’autre, la petite Manon. Il se toisaient l’un et l’autre. Chacun cherchait à intimider l’autre, en gonflant les joues, en grognant, en montrant les dents. De la bave en venait même à couler de la bouche de Mathieu. La petite Manon, elle lâcha un formidable glaviot qui fracassa le sol. A cet endroit précis, l’herbe ne repoussera plus de sitôt. Et c’est alors qu'en même temps les deux protagoniste s’élancèrent l’un vers l’autre, à quatre pattes sur le sol ils avançaient le plus vite possible. Manon trébucha et s’étala de tout son long. Le Mathieu fut gêné tout à coup par un glaive qui traînait sur sa route et du le contourner. La petite Manon reparti de plus belle et rattrapait son retour, et alors que Mathieu s’essoufflait, elle s’approchait de plus en plus, et là ce fut la victoire, elle pris en premier le biberon qui traînait entre eux deux.

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- Buuuuuuuuuuurp fut le son de la victoire, qui laissa amère les bourguignons cédant plusieurs terres aux Austriens.

Toutefois tout ne fut pas rose, car pendant que les troupes du roy assiégeaient le duché, le comte de Brandebourg attaqua un vassal de l’Austria et malheureusement la guerre qui s’ensuivit fut plus rude. Le temps que les troupes traversent l’Europe, le Brandebourg et son allié polonais possédaient déjà la province de Pommern ainsi que les capitales des alliés. Bref la situation était mauvaise.

- Nous n’avons pas le choix, sire. soupira Di Kaesolo. La proposition de paix nous est plutôt favorable, et si nous refusons encore une fois, c’est toute la cohésion, la stabilité de notre pays qui s’en trouvera diminué.
- Soit, alors donnez aux polonais ce qu'ils exigent. Cela me fend le cœur mais dîtes leur bien que nous récupérerons ces terres bientôt !
- Bien Messire.
- Ce n’est pas de votre faute, mon amour, nous sommes tout de même triomphant en Borugogne, et puis si ces anglais ne nous avaient pas lâchés.
- Ah, oui je sais. Mais leur seigneur nous a assuré son soutien et il nous as dis qu’il avait de dures révoltes dans tout son royaume.
- Ce n’est que partie remise. Profitons de cette paix à bon escient.
 
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La Perse passe d'un état mono-province à 7$/mois, à un gros état à près de 25$/mois.
Au passage Ak Konyulu rossée par l'ottoman et le russe, ne me cède pas Tabriz :mad:
Conversion de Khokasan, Awhaz et Birjand.
Une ch'tite guerre face au Califat qui avait piqué Hamadan à Ak Konyulu, et tentait de convertir au sunnisme MA province.
L'intervention d'Ismail Ier et l'appui des Mamelouks sont décisifs.
Dans sa grande magnanimité, la Perse accepte une paix généreuse avec le Califat, après la chute de Bagdad : cession de Hamadan, Bassrah et Damman (colonie). Le Mamelouk en profitera surement pour piquer Kirkouk au Califat.
Damman est convertie au Chiisme par l'envoi d'un colon :)
Les cartes irakiennes sont sympas aussi. Elles permettent à la Perse de coloniser Massawa.
 
Le fils du ciel

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- La caresse du vent. Son sifflement soyeux. La chaleur des courants ascendants. Je m’élève. Haut. Plus haut. Je tutoie le soleil. Je déploie encore mes ailes pour prendre de la vitesse. Je vois défiler les plaines fertiles. Les collines aménagées de plateaux, plantées de rizières luisantes dans la lumière. Les rivières limpides festonnées de brumes. Plus haut. Plus loin. Une liberté inouïe. Je remonte vers Beijing et ses palais de tuiles multicolores. L’ordre immuable de ses jardins zen. Un peu plus loin vers le nord, vers la Mandchourie…

Un choc. Soudain. L’air semble se figer et me frappe avec la dureté d’une vitre. Affolé, je cherche à passer. Mes ailes battent en vain. La frontière scintille, s’élève en une ligne d’acier dans le ciel. Je ne suis plus dehors : je suis en cage ! Les barreaux se rapprochent. Je cherche mon souffle. Je suis serré. Ecrasé… et je me réveille.

Vénérable maître, que signifie ce songe qui me hante ? Qui me laisse chaque nuit haletant, ruisselant de sueur, un poids énorme dans la poitrine ?


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Le fils du ciel semblait désemparé malgré toute une vie passée à feindre l’impassibilité. Le vieux maître Kô Lu Tchi ne se troubla pas pour autant et prit le temps de servir le thé. Les gestes parfaits du vieil homme apaisèrent le jeune Empereur Hongchi. Ils prirent le temps de déguster ensemble le breuvage, divinement préparé par le maître. Enfin ce dernier prit la parole :

- Votre majesté impériale est jeune, fougueuse, ambitieuse. Elle rêve de dépasser les limites de ses ancêtres. D’aller plus loin. De se libérer du carcan de la Grande Muraille. Mais elle ne l’ose pas encore.
- Vos paroles me troublent, vénérable. Que pourrions-nous trouver chez les barbares ? Le grand Zheng Hé lui-même malgré toutes ses découvertes n’a pu convaincre mon grand-père de l’intérêt du monde extérieur.
- Nous restons immuables. Mais le monde a changé. Des nouvelles nous sont parvenues par les marchands arabes et indiens friands de nos soieries. Chez les sauvages de l’ouest de nouveaux royaumes ont surgi enfin des décombres de Rome. Des royaumes terriblement agressifs. Jeunes. Fougueux. Ambitieux… ils savent que la grandeur est dans la quête. Ils ont soif de tout ce qui leur manque. Et nous, hélas, nous sommes repus.
- Je vous entends, maître. Mais eux n’ont pas de passé. Ils n’avaient que Rome, et elle a sombré dans l’oubli. Nous avons six millénaires de sagesse pour freiner nos passions, nos actions.
- Même dans les vieux pays il y a des hommes jeunes.
- Autour de moi même les enfants ont la mine compassée des vieillards ! Des fonctionnaires bornés. Des êtres incapables d’imagination. Ils entendent le grondement du tonnerre et croient avoir l’ouie fine. Ils voient le soleil et la lune et croient avoir la vue perçante.
- Un homme jeune va venir. Sa fougue répondra à votre fougue. Son ambition à votre ambition.
- Le croyez-vous, maître ? Je rêve d’un monde si vaste qu’il n’ait plus de frontières…
- Il viendra.

Le vénérable Kô Lu Tchi
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Le fils du ciel inclina respectueusement la tête envers son vieux maître. Il se retira. A peine avait-il fait quelques pas dans le jardin qu’il était déjà entouré de sa cour. Dans la maison du vieil homme un panneau coulissa. Un barbare blond avança vers le vieil homme et s’assit en face de lui. De sous sa tunique il sortit une bourse de cuir imposante et gonflée. Il la renversa devant le vieil homme dont le regard s’alluma à la vue des splendides pierres précieuses, saphirs, émeraudes, diamants, rubis, qu’elle contenait.
- Tu es décidément de très bon conseil vieil homme.
- facile après les rêves que tu lui envoies. Mais écoute encore celui-la, il est gratuit : prends les traits d’un asiatique. Jamais un barbare ne sera accepté à la cour et encore moins présenté à l’Empereur.
Le visage du barbare se modifia en conséquence.
- Comme cela ?
- Cela fera l’affaire. As-tu songé à un nom ?
- Lee. Bruce Lee.

Le nouveau look d’Arès
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- Bruce ? pas très chinois ça.
- Crois-moi sur parole : un jour ce sera le nom chinois le plus célèbre du monde. Mais toi, que vas-tu faire d’une telle fortune ?
- La maîtrise des arts sacrés confère à celui qui la possède la vigueur de la jeunesse.
- En clair ?
- Je vais me payer des putes.

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ILS NE SONT PAS A MANGER !!!!

Notre alliance avec les humains moscovites a été enfin rentable. Nous avons agrandit notre empire dans l'Est. Ni Candar, ni Karam n'ont réussit a nous empecher de combattre victorieusement l'empire de Ak Konyulu. Cette guerre permit ausi a notre empire d'avoir une frontiere commune avec nos alliés moscovites.

Nous avons du supporter l'assaut des troupe venico-modaviennes. Une petite guerre qui se solda par une paix blanche. La Pologne profita que nous avions detruit les troupes moldaves pour l'attaquer et lui prendre pas mal de territoire.


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--> Des ambassadeurs de Moscou

Malheureusement, une menace se leve depuis l'Est, une ombre s'agrandit le long de notre frontière, une tribue primitive mais combattante (ce que nous apprécions) répondant au nom de "persan" en serait à l'origine. Que veulent ils ? Nous n'en savons rien. Commencer a entreprendre des "pour-parlers" ? Impossible, tant que nous n'arons pas de traducteur, c'est impossible de comprendre leur langage de sauvage.

 
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Objectif n°... euh non... Guest Star seulement

Highway to Hell, Ibarrategui s'en retourne en guerre


Dans les jardins du palais Impérial d'Ispahan, un jour quelconque de 1503


Le gardien intérimaire stagiaire Ismail Hassan fumait de l'opium dissimulé derrière un des plus beaux bosquets du jardin impérial lorsque survint un évènement qui allait bouleverser sa vie. La drogue provenait des stocks des Timurides, qui occupaient la région quelques années plus tôt. Ils avaient été chassés si rapidement qu'ils avaient du laisser la plupart de leurs réserves. Ismail Hassan, qui avait bénéficié d'un emploi jeune sous le gouvernement précédent, et que l'intendant général, Touari Britton, avait refusé de titulariser, et bien il avait découvert quelques semaines plus tôt, dans une petite grotte du parc du palais, un tas de sac d'opium à fumer. Depuis, il se moquait complètement de ses conditions de travail scandaleuses et de son contrat illégal. Le chef de section locale de la Confrérie des Geignards Turbulents (CGT) avait beau se démener pour qu'il porte plainte, Ismail Hassan n'en avait strictement rien à carrer. Les effets désastreux des substances illicites absorbées quotidiennement rendaient Ismail totalement inapte à tout profession, sauf la sienne, en fait.

Car garder le jardin du chah était une vraie sinécure. Nul ne se serait aventuré dans les propriétés du grand souverain de Perse. Donc Ismail n'en foutait pas une de ses journées. Déjà qu'il se signalait par une certaine corpulence auparavant, autant dire que la sédentarité de son activité l'avait transformé en véritable loukoum. Loukoum chiite cependant. Car Ismail était très pieux. Il croyait dur comme fer qu'Allah lui parlerait un jour et qu'un Imam Caché se présenterait bientôt pour sauver le royaume des hommes. Bref, il yoyotait sévère du tambourin et c'est pas la drogue qui allait le sortir de là.

Ce jour-là, donc, Ismail Hassan fumotait pépère son opium lorsqu'il entendit un immense bruit derrière les buissons. Une voix rugit immédiatement, qui glaça le sang de notre infortuné gardien.

"Hiiiiiiiiiiiiiiiiiighwaaaaaaaay toooooooooooooooo Heeeeeeeeeeeeeeeeelllllllllllllllllllllllllllll"


Hassan écarquilla grand les yeux, posa sa pipe à opium et tenta, maladroitement de se lever. Les kilos de graisse et la drogue l'en empêchèrent bien vite. Il essayait de voir à travers le bosquet mais ne put distinguer qu'une masse humaine indistincte.

"Holà! Qui va là? demanda-t-il
-Je suis l'Imam Caché qui vient révéler l'Apocalypse aux hommes! Tremble carcasse, car demain déjà le sang des impurs se répandra en gros bouillons sur cette terre!
-Allah est grand! Allah est grand! Oh, mon Imam, je t'attendais depuis tant d'années, enfin il va se passer quelque chose dans ce Palais et dans ce parc! Mais enfin est-ce bien vrai? Est-ce bien toi? Après ces années de prières, je n'arrive pas à y croire.
-Mais non ducon, je te fais marcher, ton Imam caché, c'est qu'une troufignolerie de bouseux, moi c'est Stissime, Célé Stissime, Empereur mégalomniaquissime, boucher génocidaire notoire, assassin d'innocents, aussi surnommé le Tyran Suprême. Mais tu peux m'appeler Allah, si ça te chante, car je suis le tout et le rien, l'infini et l'absolu, ce qui a existé, ce qui existe et ce qui existera, je suis l'intégralité des potentialités de la matière et de l'antimatière, je suis l'alpha et l'oméga de l'univers et j'ai été appelé dans une invocation sataniste (avec écorchage de vierges super mignonnes - si si ça existe en Perse, faut soulever le voile pour le voir - et tout et tout) de ton boss! Je suis la guest star de l'AAR et de la partie. T'en as de la chance de me rencontrer pov' nouille!"

Le pauvre gardien ne sut que répondre, surtout lorsqu'il vit enfin le Célestissime surgir de derrière les bosquets en chantant très fort...

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Living easy, living free
Season ticket on a one-way ride
Asking nothing, leave me be
Taking everything in my stride
Don't need reason, don't need rhyme
Ain't nothing I would rather do
Going down, party time
My friends are gonna be there too

I'm on the highway to hell

No stop signs, speed limit
Nobody's gonna slow me down
Like a wheel, gonna spin it
Nobody's gonna mess me round
Hey Satan, payin' my dues
Playing in a rocking band
Hey Momma, look at me
I'm on my way to the promised land

I'm on the highway to hell
(Don't stop me)

And I'm going down, all the way down
I'm on the highway to hell​

"ça te la coupe pecnaud hein?" souffla le Célestissime à la fin d'un rock endiablé. Le pauvre Ismail Hassan, qui ne savait déjà plus trop que faire se prosterna devant ce qui devait être un puissant démon sorti des enfers. Il s'interrogeait cependant sur sa Djellabah un peu courte... Un kolt? ou un Kilt? un truc du genre...
Ismail mena son nouveau maître dans les arcanes du Palais. Le chah était en train de se prélasser mollement sur un loukoum géant. Il sursauta à peine quand il entendit la porte s'ouvrir dans un fracas pourtant épouvantable.

"C'est Monsieur Marie qui vient d'apporter ta tarte aux pruneaux connard!" hurla le Célestissime dégainant son fusil mitrailleur lance-roquettes canon d'artillerie porte ogives (une invention de Bobby Cloric, aka le Géo Trouvetou de l'Enfer). Il tira alors une salve de plusieurs minutes, dégonflant le loukoum et le chah dans un même mouvement. Les murs de la pièce s'effondrèrent sur eux-même du fait de la trop grande quantité de munitions utilisée. Dans les ruines du Palais se tenait le Célestissime, intact, et à ses côtés, le pauvre Ismail qui priait pour sa survie.

"Coucou les bouseux, c'est Termibator qui revient. Et Sarah Connor, on l'a pas loupé ce coup-ci!"














Quelques mois plus tard, conseil d'Ispahan

"Bon les zouaves, m'avez bien fait marrer avec votre religion de pédale, mais on a des voisins plutôt costauds et il faudrait leur mettre quelques raclées bien senties. J'ai pas 107 ans à perdre ici. Je dois partir en 1520, j'ai une réunion du directoire avec les démons mineurs qui ne saurait attendre. Qu'avons nous au programme?
-Ô mon Prince, nous avons des ennemis à toutes nos portes! Il nous faut prendre garde car chacun peut nous asséner un coup fatal et...
-Et blah et blah et blah! On s'en branle! Qui est-ce qu'on bute ce coup-ci? Filez moi une carte de la région! Tiens c'est qui ce voisin là en Irak? On est des Iraniens, non? Alors faut qu'on pète la gueule à l'Irak!
-Le Caliphe, le chef spirituel de tous les croyants de l'Umma (enfin sauf nous parce qu'on était pas d'accord sur l'héritage de Momo quand il est mort et qu'ils nous ont piqué l'usufruit d'1/5e sur les...)
-C'est une sorte de Pape quoi? Une fiotte qui voyage dans une voiture de merde...Une petite frappe! On lui fracasse la tronche!"

Ismail Hassan accueillit cette décision du Célestissime avec joie. Depuis que ce dernier était arrivé à Ispahan, sa vie avait changé. Fini l'opium et la graisse, il avait été rééduqué durement (mais c'était nécessaire! Longue vie au Célestissime) et désormais ne pênsait plus que pour son Dieu! Oui, Il était l'antémohammed qui allait répandre le sang et la violence sur les infidèles. Oui Il était le maître du Tout! Hassan ne vivait, ne pensait, n'existait plus que par les décisions de l'Empereur. Il avait acquis la conviction que si le Célestissime cessait subitement de le commander, il s'effondrerait sur lui-même et mourrait dans l'instant, privé de la seule substance vitale qui ait jamais animé l'univers. Chacun de ses désirs était un ordre auquel l'Etat entier devait se conforter. Le Célestissime l'avait placé à la tête de la répression contre la racaille des régions et des provinces. Quelques exécutions bien placées avaient renforcé l'Etat qui s'apprêtait désormais à frapper le Caliphe, cet usurpateur fumeux.

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Evidemment, on annexa l'Irak. L'auguste regard du Célestissime se posa ensuite sur les terres du nord. L'orc Sylla, qui gérait n'importe comment son pays entra en guerre contre les moutons du Konyulu. Alors qu'il prenait son 97e emprunt consécutif pour acheter un cerveau à ses guerriers (toutes les greffes ont été rejetées), le Célestissime en profita pour s'emparer de Tabriz et agrandir encore le royaume. Il tint cependant des propos étranges à propos d'une grosse Victoria qu'il faudrait pendre pour son Jubilé. :confused: Il voulait également transformer en soldat chaque homme vivant dans le pays. Ismail Hassan essaya mais il ne trouva jamais le moyen de convertir les pops. Un certain haroun al-franchil l'accusa au conseil de ne pas avoir utilisé sa méthode super efficace pour cela. On pendit l'impudent après qu'il ait traité le Célestissime de traître usager de VIP...

Les persans ne comprirent rien à la controverse :confused: mais Ismail était très content d'avoir à décapiter quelqu'un.

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Comme les moutons du konyulu avaient des alliés, le Célestissime alla leur rendre une visite de courtoisie dans leurs steppes moisies. La ville d'Elbrouz, se rendit et fut annexée à la Perse. Cependant, certains étaient déçus de ne voir qu'une seule ville annexée. Ils auraient bien voulu que l'ensemble des terres du khanat local soient annexées. Le Célestissime ne tenta pas de se justifier, il fit exécuter tous ceux qui lui posèrent des questions à ce sujet. En fait, il planifiait une attaque en règle du Moghol. Ce pays, dirigé par un certain BBOurs... euh, non Babur, enfin c'est le même genre de fiottes pacifistes, occupait illégallement le Qatar et empêchait par là la future annexion d'Oman. Il fallait donc punir l'impudent.

Ce fut fait et bien fait. Ismail Hassan dirigea les armées du Célestissime dans les plaines de... du... enfin du coin, c'est tellement paumé que personne se souvient du nom. Le premier assaut tourna à la catastrophe. Ismail venait de faire perdre son armée. Babur avait quasiment écrasé l'armée persane. Heureusement, comme à son habitude, le Célestissime avait tout prévu. Hassan recula jusqu'à un autre trou paumé tout dégueu et là Il battit son adversaire à plates coutures! Désormais vaincu, Babur céda la province demandée à son adversaire. Le Célestissime avait encore triomphé!

Mais il savait que la route de la Soie s'était fermée définitivement. Pourtant elle devait l'emmener en Chine humilier le tyranneau local victime d'aérophagie du bulbe depuis quelques temps déjà! Ce serait pour une autre occasion!

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1520, palais du Célestissime, Ispahibarrateguipolis

Hassan Ismail se rendait dans la chambre Célestissime, comme à son habitude, ce matin-là. Il aperçut son maître debout, devant une immense spirale lumineuse bleue et rose. Il ne comprit pas tout de suite que le Célestissime allait plonger dans les enfers et les quitter. Ce dernier se retourna et adressa ses dernières paroles à son fidèle serviteur:
"Bon couillon, tu m'as bien servi, mais là on vient de m'avertir que des ptits gars tout pourris sont en train de gouverner un Etat à la con en Amérique centrale. Il faut absolument que je sauve cette pauvre république sinon elle va couler corps et bien. Je me suis bien amusé ici à rétablir un peu l'ordre
-Mais qu'allons nous faire sans toi, ô mon maître?
-Et bien maintenant tu sais comment faire, c'est à toi de diriger le pays sur la voie du succès!
-C'est vrai? demanda Ismail, d'un ton euphorique
-Ben non pauv'nouille, ta route s'arrête ici, j'aime pas laisser des témoins"

Le Célestissime dégaina un pistolet mitrailleur et tira une grande rafale sur son serviteur qui s'effondra immédiatement dans une mare de sang.

"Pauvre tache, si t'avais pas perdu contre Babur, je serais déjà en train de camper devant Pékin et de ratonner l'aut'buse de Klou!"

Et le Célestissime de quitter définitivement la Perse en s'engouffrant dans le tunnel temporel...
 
attrape-moi si tu peux

La princesse du désert

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Arès remonta d’un pas assuré la cour du palais devant la garde royale au grand complet. Il entra entre les haies de courtisans et s’agenouilla devant le Fils du Ciel. Un hérault annonça la liste des exploits récents du général Bruce Lee en Mandchourie et au Daï Viet, et les récompenses promises par l’Empereur. Ce qu’ils pouvaient être formalistes ! Son esprit vagabondait loin de tout cela, dans les immenses steppes du désert de Sibérie qu’il avait explorées librement pendant trois longues années, loin de toute guerre, au galop, les cheveux au vent, les feux de bois le soir, les chansons traditionnelles, les histoires des vieux conteurs… putain encore un peu et il virait hippie le Dieu de la guerre. Il était temps de revenir. Il revint à la litanie d’exploits ronflants qui se terminait enfin. Se releva. Et croisa Son regard. Dès lors il fut perdu. L’Empereur vint lui donner une accolade chaleureuse, au mépris d’un protocole que lui aussi haïssait. Il remarqua la fixité de son général et suivit son regard.
- Ah, je vois que tu as remarqué ma nouvelle concubine. Approche Zhang, que je te présente mon ami.
La sublime créature ondoya vers eux et s’inclina gracieusement. Dans le cerveau d’Arès il se passa ça :

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- Zhang Zi-Yi est une princesse qui vient du désert Mandchou du nord. C’est grâce à tes conquêtes que cette merveille est arrivée à la cour.
- Frgre brbrbrb…
- Tu la verras danser ce soir : l’exquise délicatesse d’un papillon.
- Humpfh umphf brbrb ?
- Bruce, si c’est pour dire ce genre de trucs, ferme la bouche.
- Ak ?
- Ak.

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Le soir la princesse dansa. Et ce fut pire pour Arès. Alors il alla voir le vieux Kô Lu-Tchi pour tenter de profiter de sa sagesse ancestrale. Et le vieux lui dit :
- Bah mon pote, t’es pas dans la merde.
- …
- …
- Et c’est tout ??!!
- Si avec tes 3000 ans t’es pas foutu de gérer un coup de foudre c’est pas un jeune centenaire comme moi qui peut t’aider.
- Bravo la sagesse asiatique, les préceptes confucéens et tout le bordel !
- Du folklore pour les touristes. Enfin si ça peut te faire plaisir je peux te débiter quelques citations imparables… et totalement inutiles dans ton cas.
- Laisse tomber. Il me la faut. Point.
- C’est une concubine impériale, pas le genre de trucs qui se prêtent tu vois.
- Pourtant c’est mon pote Hongchi.
- Ouais, mais ya des limites.
- Ce serait facile si c’était pas mon pote. Je claque des doigts et hop, fini le fils du ciel.
- Les concubines passeraient au nouvel Empereur, ça fait partie de l’héritage.
- …
- …
- J’suis pas dans la merde…

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Attrape-moi si tu peux

Quelques nuits blanches plus tard, Arès n’y tenant plus, se résolut à aller voir Hongchi pour lui demander la permission de courtiser l’élue de son cœur. Il entra sans bruit dans l’aile réservée du palais, privilège de héros oblige. Il entra sans s’être fait annoncer, l’Empereur semblait endormi sous son dais. Arès avança et fut troublé par la position anormale de la tête. Le fils du ciel avait été égorgé ! Il entendit un bruissement léger de soie derrière lui et se retourna prêt à foudroyer l’assassin. La princesse du désert se tenait devant lui, magnifique, souriante, une épée ensanglantée à la main.
- La Mandchourie restera libre !
- Ak ?
Zhang s’approcha de notre dieu pétrifié et l’embrassa fougueusement. Puis se recula, sourit et lui dit d’un air narquois :
- Attrape-moi si tu peux.
Puis elle lui balança un grand coup du plat de son épée en pleine tempe. Arès fit semblant de tomber assommé.

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Il laissa au nouvel Empereur, le médiocre Zhengde, le soin de pacifier le pays en proie aux révoltes paysannes. De nouveaux fonctionnaires impériaux firent leur apparition : les juges, dont le fameux juge Yi. Leur efficacité contribua à l’essor économique aussi bien qu’à la stabilité du pays. Chaque province en fut dotée, au prix de lourdes ponctions dans le trésor impérial. Le reste du royaume Mandchou fut intégré à l’Empire. La capitale inaugura le premier musée des arts, dont la construction avait été lancée sous le règne d’Hongchi. Une longue ère de paix extérieure et de prospérité commença, malgré les détériorations des relations avec la Corée qui quitta l’alliance.

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Mais Arès se moquait bien de tout cela : il réquisitionna la flotte entière dont il confia le commandement à l’amiral Zheng He II et poursuivit sa princesse sur tous les flots et les îles d’Asie, de Taïwan à Jakarta. Parfois elle se laissait rejoindre, partageait un moment la couche de notre dieu, puis s’enfuyait toujours plus loin. Et partout où elle passait elle incitait les indigènes à la révolte. Et partout Arès exterminait impitoyablement les indigènes pour faire place à de loyaux colons chinois.

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1503-1520: La Moscovie décolle enfin

En ce début de XVI siècle, la Moscovie à vouloir grandir trop vite s'est mis elle même des bâtons dans les roues.
Etouffée par les révoltes, elle est largée aussi bien sur le plan technologique (même les soldats de la Crimée, ou de la Lituanie sont mieux armés), qu'économique (les infrastructures sont préhistoriques).
D'autre part tous ses voisins (ou presque) la détestent (BB 35) et ne cessent de l'agresser, et ceux qui ont encore un peu de sympathie (comme la Géorgie) pour elle ne lui font plus confiance.

C'est donc pour ce faire que le roi Ivan III a décidé de faire appel à Cyrillus Babassit, le très dévoué conseillé personnel du très illustre Aleksandri I, roi des rois de l'Abkhazie, des Kartveliens, des Raniens, et des Kakhetiens.
Usé, fatigué, Ivan III lui accorde toute sa confiance, et lui donne carte blanche pour toutes les reformes qu'il voudra enteprendre.

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Cyrillus Babassit

Le pauvre Cyrillus Babassit n'en revient pas de voir dans quel état se trouve le pays, heureusement qu'il est gracieusement payé sinon il n'aurait jamais osé relever ce défi.
Sa toute premiere mesure sera de mettre tout l'effort du pays à rétablir le calme, et une fois le calme revenu il mise tout sur le développement des infrastructures (niveau 3 atteint vers 1510), et établit des baillits dans un peu partout dans le pays.

Cyrillus tentera par 2 fois de vassaliser la Géorgie, mais ses origines ne l'aideront pas dans sa démarche vu que ça se soldera par deux refus.
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Vasily III succède à son père le 28 octobre 1505.
Comme son prénom l'indique, Vasline aime que les choses se passent en douceur. Il choisit donc de maintenir à son poste Cyrillus Babassite.
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Babassite va avoir fort à faire sur 3 fronts différents, en effet le pays se retrouve en guerre à la fois contre la Pologne/Lituanie/Ordre Teutonique, contre la Crimée, et contre Sibir, d'autant plus que ses deux alliés ne sont pas d'un grand secours: la Géorgie quand elle ne déshonnore pas sa parole envoie d'un coup 16000 soldats à l'abattoir dans les marais de la Baltique ou dans le désert mongol, et l'Empire Ottoman ne pense qu'à lui, faisant des paix séparées à tour de bras sans se soucier de ses alliers...

Babassiste qui a plus l'âme d'un pachifiste s'en sortira pas si mal que ça.
Une paix juteuse (300 ducats) sera rapidement signée avec Sibir, la Crimée annexée, et la Lituanie sera coupée en 2 avec l'annexion de Chernigov.

La guerre contre la très puissante Pologne a été très difficile, et Cyrillus décide de moderniser l'armée, ainsi le Niv4 est enfin atteint en 1516, et 1000€ sont investi dans la marine (event).

En outre, il profite de la disparition de certains petits états (Candar, Crimée, ...) pour envoyer des marchands aux laissées vacantes, ce qui augmente un peu les revenus de l'état.
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Bilan Financier en 1520

Une deuxième série de guerre va encore secouées le pays, cette fois, la Moscovie est attaquée à l'Est par les hordes, et à l'ouest par le trio Pologne/Lituanie/Ordre Teutonique

Deux territoires seront conquis sur les hordes rapprochant ainsi la Moscovie de ces belles terres vierges à russifier.
Malheureusement, Cyrillus Babassit meurt au combat le 1er janvier 1520, alors que la guerre contre l'alliance de la Pologne vient de tourner en sa faveur (2 territoires adverses contrôlés), et que la Moscovie est enfin prete à reprendre le flambeau de Bysance!

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La Moscovie et son expansion sous Cyrillus Babassit

 
AAR de la 9eme soirèe

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QUE LA PAIX SOIT
AVEC TOI

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Les orques commencaient a me faire c*** donc je commence mes AAR's simplement. Seulement en tant que "Empire des Ottomans". Je reprend en main le destinée de ce petit royaume musulman. Mon premier acte a été de mater la rebellion dans mes provinces syriennes et bulgares. J'ai pour cela, construit deux armées de 10ko et quatres armées de 20ko. Ca m'a couté plus de la moitié de mes économies mais cela valait le coup.

Moscou m'a encore demandé de l'aide mais j'ai refusé d'intervenir pour plusieurs raisons. La premier, c'etait qu'il comptait depuis trop longtemps sur moi moi vaincre ses ennemis, j'en avais marre d'etre son chien de garde. Deuxiemement, son refus de me donner deux provinces pour mes bons et loyaux services rendu dans le passer et pour nous donner une frontiere commune plutot stable. Et troisiemement, j'avais prevu d'attaquer le mamelouk.



Je m'arrange avec les perses d'une certaine "neutralité" lorsques des guerres éclateront entre nos deux alliances. Ce dernier, voulait mettre une bonne raclée aux ouzbeks mais malheureusement, il n'a pas su avoir une grande victoire, juste une petit victoire avec un très faible gain en territoire. Ces deux minables provinces ne doivent surement pas combler les frais engagés dans ce conflit.

Me voila donc libre pour attaquer les mamelouks. Apres un défaite en Palestine et une débarquement plus que raté dans le Delta du nil, mes troupes ont réussit a détruire completement l'armée ennemies. Seule une petite bande de cavaliers rodaient encore dans la région du Sinaï. Je reporte la victoire et grace à un event, j'ai droit a tout les domaines des mamelouks.

La foi sunnisme reporte la victoire sur les traitres chiites. Il ne reste plus que deux états a l'avoir en tant que religion, il s'agit du Sultanat d'Isfhan et le califat d'Oman.

Nous avons découvert le royaume orthodox d'Ethiopie, nous avons commencer a entretenir des liens avec eux, surtout en ouvrant un comptoir commercial le long de ses cotes.



Je demande à Moscou de trouver un arrangement au sujet de nos frontières. Nous devons trouver un accord....
 
Rencontre du 3e type

Le jeune Ping s’ennuyait ferme pendant sa garde nocturne. Et puis garder quoi au juste ? Qui serait assez cinglé pour attaquer le camp du général Lee ? Ou plutôt qui avait survécu à l’extermination pour attaquer ? Le général avait décidé une bonne fois pour toutes d’en finir avec les populations indigènes des îles. Enfin sauf les plus jolies nanas qui allaient embellir les palais de l’Empereur et des plus haut dignitaires. Et enrichir considérablement le vieux Kô Lu-Tchi qui avait obtenu le monopole de la revente. Ping soupira en repensant au laideron qui lui avait été réservé comme part de butin. Beurk. Il préférait encore les chèvres de ses montagnes natales ! Elles au moins elles avaient la peau d’un rose pâle et délicat, et elles étaient bien grasses, pas comme ce boudin de Nao Mi avec sa peau toute noire et cette maigreur à faire peur ! Vraiment il n’avait pas de chance le pauvre Ping, alors que son salaud de frère jumeau Pong avait tiré le gros lot, dans tous les sens du terme, avec sa Lu Lu.

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Ping, accablé, baissait la tête et remâchait son malheur. Il fut brusquement tiré de sa rêverie morose par une étrange lueur dans le ciel. Une étoile filante. Qui grossissait à vue d’œil. Bon sang mais elle se dirigeait droit sur eux ! Ping prit ses jambes à son cou et s’enfuit en direction du camp pour donner l’alerte… et heurta de plein fouet son frère Pong qui venait pour prendre son tour de garde, les yeux en l’air pour regarder l’étrange phénomène. Les jumeaux s’écroulèrent, à moitié assommés. Ils virent la lueur grossir. Pong pria tous ses dieux de lui accorder la vie sauve. Ping maudit tous ses dieux de continuer à lui foutre la vie en l’air. Mais la lueur arrêta brusquement sa progression et descendit au ralenti. Se posa non loin d’eux. Ping et Pong sentirent une odeur fétide s’exhaler dans l’air… et se rendirent compte qu’elle provenait de leurs fonds de pantalons. Fous de terreur les deux frères se jetèrent face contre terre en demandant pardon. Ils devinèrent plutôt qu’ils ne virent la lumière baisser d’intensité. Une passerelle métallique se dérouler de la soucoupe. Un être un peu plus petit qu’eux, visiblement bipède, en sortir. Un être dont la tête était un miroir luisant.

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(traduit de l’extra-terrestre)
Explorateur 1 à vaisseau : premier contact… indigènes semblent terrifiés… air respirable ?

Vaisseau à explorateur 1 : respirable mais avec traces de méthane et de sulfure d’hydrogène… ça pue quoi… conseil : gardez casque…

Explorateur 1 à vaisseau : reçu… tente d’entrer en communication



Alors Ping et Pong entendirent une voix venant de l’être lumineux. Une voix forte, grinçante, à la fois rauque et montant curieusement dans les aigus. Une voix pas vraiment accoutumée à parler la seule langue civilisée du monde : le Mandarin.
- N’ayez pas peur humains.
Ping et Pong se pissèrent dessus de nouveau et enfoncèrent tellement la tête dans la terre que la boue leur boucha les oreilles, rendant le volume de la suite du dialogue plus acceptable pour des oreilles humaines.
- Nous venons en paix.
Les jumeaux relevèrent lentement la tête. Se regardèrent. Effectivement l’attitude de l’être n’avait rien de menaçant. Pong, le béni des dieux, osa enfin lui répondre :
- Est-ce que vous pourriez parler moins fort, s’il-vous-plaît ?

Explorateur 1 à vaisseau : ils me répondent, dialogue établi… traductrice semble fonctionner…

Vaisseau à explorateur 1 : parfait… appliquez procédure, phase 2… et baissez volume…


- Conduisez-moi à votre représentant élu/délégué syndical?
Ping et Pong ne surent quoi répondre à cette demande dont les concepts leur échappaient totalement. Ping prit l’initiative de le signaler :
- Pardon ?

Vous remarquerez le sens de la répartie des deux frères : ça claque, c’est puissant, fin, amusant, plein de verve : on dirait du Audiard. Enfin si Audiard était né débile léger.

Vaisseau à explorateur 1 : attitude de soumission semble suggérer habitude d’une structure hiérarchique rigide, en tenir compte

- Conduisez-moi à votre chef, s’il-vous-plaît.

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Ping et Pong, toujours souillés mais moins tremblants s’exécutèrent avec force courbettes. Ils passèrent devant l’enclos où étaient parqué les animaux de boucherie du camp. L’être s’arrêta devant la porcherie et sembla se figer un instant, à la grande inquiétude des jumeaux.

Explorateur 1 à vaisseau : vaisseau vous voyez ça ? ! vous croyez qu’ils s’en servent comme esclaves ?

Vaisseau à explorateur 1 : hum… effrayant… contexte semble suggérer qu’ils… qu’ils les mangent… qu’ils mangent leur viande !

Explorateur 1 à vaisseau : horrible… quels monstres… je… je… poursuivons mission ?

Vaisseau à explorateur 1 : vote majoritaire : oui… mais observez la plus grande prudence.


L’être se remit en route. Les jumeaux le laissèrent à la sentinelle gardant la tente du général. Celle-ci annonça l’émissaire étranger inconnu et se retira. La discipline et la maîtrise de soi confucéenne n’avait généré que quelques regards à peine curieux de la part des diverses sentinelles. Arès se leva, surpris, pour accueillir l’étrange créature qui entrait dans sa tente :
- Bienvenue, étranger. Je suis le général Bruce Lee, chef de la mission coloniale de l’Empire du Milieu.
- Je vous salue au nom de la fédération Mupétienne, dit l’être en enlevant son casque.
- Mais… mais vous êtes un… euh une… vous…
L’être avait de longs et soyeux cheveux blonds. De grands et magnifiques yeux bleux cernés de longs cils. Une peau claire, légèrement rosée, délicate. Et un groin.

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- Une cochonne oui. Je suis Miss Piggy, exploratrice des cochons dans l’espahahahahahace intersidéralelelelelelelelele.
- Pourquoi vous parlez comme ça ?
- C’était le jingle.
- …
- Laissez tomber. Nous sommes de pacifiques explorateurs. Nous allons de monde en monde apporter les lumières de la civilisation mupétienne et découvrir de nouvelles cultures. On vous a déjà dit que vous étiez trop mignon ?
- Euh… merci. Qu’est-ce que vous appelez « les lumières de la civilisation » exactement ?
- Notre science médicale par exemple : nous pourrions vous assurez une vie deux à trois fois plus longue et en bien meilleure santé. Vous me rappelez quelqu’un que j’ai beaucoup aimé vous savez ?

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- Ah ? j’espère que ce souvenir vous est agréable, répondit distraitement Arès qui calculait : vie plus longue et meilleur santé = plus de soldats.
- Plutôt oui. Nous pouvons également vous donner le moyen de produire une énergie bon marché, puissante et non-polluante. Je peux vous appeler Kermitou ?
- Je ne préfère pas non, le calcul dans la tête d’Arès portait maintenant sur énergie facile = armes puissantes.
- Nous pouvons aussi vous apprendre de nouvelles techniques agricoles. Vous aider à découvrir l’univers qui vous entoure. Vous procurer des machines volantes comme la nôtre. Je peux vous faire un bisou ?
- C’est-à-dire que vous êtes très attirante malgré votre physique euh… exotique, mais je sors juste d’une rupture avec une femme que j’ai beaucoup aimé…

So sexy…
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- Je comprends, je vais vous laisser un peu de temps. Nous pouvons aussi vous faire part de nos sciences politiques pour rendre vos gouvernements plus justes et plus efficaces. Et puis aussi vous aider psychologiquement à passer de l’âge des superstitions à l’âge de raison… un bisou ?
- Je croyais que vous alliez me laisser un peu de temps ? et c’est quoi pour vous l’âge de raison ?
- L’âge où les êtres se détournent de l’obscurantisme, des croyances divines toutes plus ou moins farfelues, en clair renie ses Dieux pour enfin se dresser dans la lumière. Allez un bisou, quoi !
- Renie ses dieux ? !
- Bien sûr. Vous êtes un homme de pouvoir général, vous savez bien que la religion ne sert qu’à tenir les foules. Avec un bon gouvernement nul besoin de s’appuyer sur des superstitions ridicules. Comme si ça pouvait exister des êtres immortels capables de lancer la foudre ou d’autres inepties du même genre. Et même s’ils existaient ils ne sont que création des foules : il suffit de ne plus croire pour qu’ils disparaissent. Fais-moi un bisou !

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Alors Arès embrassa la créature en silence. Elle sembla fort réceptive. Et fort décidée à aller plus loin. Notre Dieu déchu lui demanda alors s’il pouvait voir les autres êtres de son espèce à bord de leur vaisseau ce qu’elle fit. En se plaignant au passage de la façon dont les humains traitaient leurs frères cochons. Il acquiesça. Vit l’équipage. Ecouta longuement ces forts bavardes créatures. Puis parla à son tour.
- Frères de l’espace je crois que votre destin était de venir nous rencontrer sur cette misérable planète. Maintenant je sais exactement à quoi va ressembler l’avenir pour vous et pour nous.
- Ah je savais bien qu’on allait s’entendre mon beau général. Alors dites-nous à quoi vous pensez ? demanda la pulpeuse Miss Piggy.
- Pour vous ? Du bacon.
Alors Arès leva les bras, les yeux étincelants de pouvoir et la terre trembla, s’ouvrit et commença d’engloutir le vaisseau. Ce ne furent que cris de terreur lorsqu’il les foudroya l’un après l’autre, dans une fort appétissante odeur de lard frit. Il termina par Miss Piggy, les yeux écarquillés d’horreur et d’incompréhension.
- Mais pourquoi ? pourquoi ?
- Parce que vous n’avez vraiment pas de bol. Sur toute l’immensité de cette planète il a fallu que vous atterrissiez juste à côte d’un de ces Dieux auxquels vous ne croyez pas.
La terre se referma finalement sur le vaisseau. Arès reprit le chemin de sa tente :
- Et pour nous rien ne va changer.



Les années qui suivirent furent bien plus banales pour notre héros : il lança simplement les armées chinoises à l’assaut du Vientiane, de Mataram et de la Corée qui plièrent le genou pour rendre hommage de vassal au nouvel Empereur Jia Jin. Comme tout ça lui donnait soif il ordonna également la construction d’une distillerie sur les riches terres sucrières de Jakarta.

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Un débarquement raté en Côte d'Ivoire, 7597 survivants qui se retrouvent perdus et livrés à eux-mêmes dans une jungle hostile si loin de leurs fjords natals...
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Il faut dire que les indigènes cannibals sont terrifiants avec leur énormes javelots:
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C'est pourquoi il faudra la jouer malin et n'affronter que des "petits" groupes isolés le temps que les renforts arrivent:
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Toutefois la traversée des fleuves africains n'est pas toujours chose aisée:
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Et pendant ce temps, les renforts de la métropole sont bloqués par les puissantes flottes locales:
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L'adversaire est fourbe et sans pitié, et peut surgir n'importe quand:
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Nos héros sortirons pourtant victorieux de ce dernier combat, et les 261 derniers survivants se donneront la mort plutôt que d'offrir une victoire aux indigènes:
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ils auront quand même réussi à survivre plus d'un an et demi dans cette jungle

Mais les renforts qui débarqueront connaîtrons un sort bien pire encore :
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On remet ça!


Après tous ses déboires en Afrique, la Suède est devenue la risée de toute l'Europe. Elle ne fait plus peur à personne, à tel point que même la Pologne ne craint plus de lui décalrer la guerre.
Cette guerre commence par une série de défaites navales, bloquant toute la flotte suèdoise dans la Baltique. Le roi est donc contraint de vendre la province révoltée du Groenland à l'Angleterre pour 67 petits ducats de peur de ne pas en reprendre le contrôle à temps.

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ll faudra tout le courage suédois légendaire pour remporter la bataille finale pourtant mal engagée. Une paix est immédiatement signée.

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La Suède est alors un pays ruinée, presque sans armée. Heureusement, lark Eriksson un lieutenant en vacance au Bénin décide d'explorer les côtes africaines.

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Grâce à lui une première colonie qui servira de port d'attache est fondée (au bout de la 2eme tentative), et le Congo (un peuple africain encore plus primitif que les Béninois) est découvert.

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A peine, cette colonie fondée, des troupes suèdoises y sont acheminées avec un long voyage maritime parsemé d'escales.
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Ce voyage est long, il faudra 7ans pour réunir les 47.000 hommes sur places nécessaire pour affronter les hordes africaines.
Heureusement qu'entre temps Gustav Vasa a entrepris de lourdes réformes centralisatrices permettant un énorme gain technologique (infra, naval, et land) et une manufacture.

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Aout 1542: le grand moment est arrivé, les troupes sont déjà réparties sur l'ensemble du territoire Béninois prêtes à frapper.
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La lutte est féroce, et il faudra toute l'intelligence tactique des suèdois pour ne pas se laisser submerger par le nombres des forces adverses.
En mai 1545, le Benin accepte la paix en échange contre Ivoria et de l'Or. Il faudra encore quelques combats pour signer la paix avec Ashanti.
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AAR de la session 10

CHUTE DU DEFENSEUR DES SUNNITES
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Et oui, le grand empire ottoman connait une nouvelle période de "disgrâce" au près de Dieu. Dans sa grandeur, Il décida de lacher sur nous les chiens espagnols et autrichiens. Les premiers nous ont repoussés jusqu'au Sinaï au sud et les seconds occupent la rive gauche du Danube.

La guerre avec les russes touchera bientot. Nous le donnerons Kaffa en échange de Trépizonde et du Kurdistan.

Nous comptons reprendre notre vengeance dès que cela sera possible....
 
Last edited:
Que je t’aime

Le vieux Kô Lu-Tchi ratissait délicatement son jardin zen. Ses mouvements avaient la perfection sans effort de la maîtrise absolue, son râteau semblait voler légèrement au-dessus des gravillons, réalignant délicatement par ci, redessinant une courbe par là. De temps en temps il s’arrêtait pour contempler son œuvre. Alors le doux gazouillis des oiseaux en cette soyeuse matinée printanière fut couvert par des beuglements terrifiants :

Quand tes butins s' étalent
Comme un soleil d' été
Et que toutes ses profits
Ressemblent aux champs de blé
Quand l'ombre et la lumière
dessinent sur ton corps
Des montagnes des forêts
Et des îles aux trésors

Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime,
Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime !


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Le vieux soupira. Posa son râteau. Se dirigea vers la source du braillement : encore ce maudit dieu grec ! Depuis que la guerre avait repris il hurlait comme un loup à la pleine lune à chacun de ses retours au palais, les coffres bourrés de trésors, sa suite bondée de jeunes beautés exotiques et d’ex-souverains aux genoux douloureux à force d’hommages. Et tous les matins il chantait une de ses chansons de sauvage européen pour fêter la levée d’un nouveau jour de gloire. Enfin chanter c’était beaucoup dire. Là encore il confondait beauté et puissance. Le vieux avait renoncé à lui enseigner les subtiles harmonies de la musique chinoise. Pas grave : avec tout le pognon engendré par la vente d’esclaves Kô avait désormais une suite riche en damoiselles habiles dans l’art musical… entre autres. Ses pas le menèrent finalement face à notre braillard, debout sur sa terrasse face au soleil levant, nu comme un ver et hurlant à pleins poumons :

Quand ta guerre se fait douce
Quand ton crime se fait dur
Quand le ciel de tes yeux
D'un seul coup n'est plus pur
Quand tes mains voudraient bien
Quand tes doigts n'osent pas
Quand ta terreur dit non
D' une toute petite voix

Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime,
Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime !


1541 une rareté : la 2e inquisition réussie en 60 ans
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- Tes poumons semblent en pleine forme. Enfin en meilleure forme que tes oreilles de primitif, lança le vieux en profitant de la légère pause après le refrain.
- Ah, Kô, qu’est-ce que tu fous avec ce râteau ? Le Fils du Ciel t’as encore puni pour lui avoir fourgué une nana d’occasion et t’as collé au jardinage ?
- Ce râteau je vais le planter dans ta grande gueule de sauvage.
- Allons, allons : ce brave Jian Jin n’apprécierait pas que tu estropies son « grand général ».
- Alors tu as annexé quoi cette fois-ci ?
- Annexé, annexé, toujours les grands mots. En ce moment je fais plutôt dans la vassalisation.
- Dis ça à l’Empereur du Japon auquel tu as royalement laissé sa capitale à l’issue de ta guerre.
- C’est mieux que rien. Il a gardé ses genoux intacts. Pas comme les mecs de Mysore ou de Vijanyagar. Sympa le séjour en Inde, ça m’a rappelé notre tournée triomphale avec Alexandre. Quand le Moghol sera tombée à son tour toute la partie centrale sera sous notre contrôle, ça lui apprendra à annexer Delhi avant nous.
- Ah, et chez les péquenots du sud ça avance ?
- Doucement. Pegu rend hommage au Fils du Ciel. Le Cambodge et Ayuthaya vont suivre. Pour le Tibet c’est plus compliqué. Pas que ces bouffons en orange savent se battre mais c’est haut. Très haut. Et c’est froid. Très froid.
- Tu as froid ? Tiens, tiens : pourtant tu as renoncé à tes jupettes grecques pour porter des vêtements d’homme comme nous…
- Des vêtements d’homme vos robes en soie multicolore ? N’importe quoi !
- Le choc des cultures, enfin. Ce bigleux de Zheng He junior a enfin trouvé un truc paraît-il ?
- Ouais. Sous les îles, au sud-est. Un bon gros bout de terrain qu’on a nommé la Jianjinie. Nos colons semblent s’y plaire. Il est reparti vers l’est ce fou : il a convaincu l’Empereur de financer une expédition pour rejoindre l’Europe ainsi. Il prétend que ça facilitera notre commerce, que les marchands arabes prennent trop de commissions sur la route des caravanes. A mon avis il est toqué.

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- Qui sait ? Au fait tu restes longtemps ?
- Oh, je t’ai manqué tant que ça, ma poule ?
- Non. Je voulais savoir quand mes oreilles allaient retrouver la paix.

Quand tu n'te sens plus chatte
Et que tu deviens chienne
Et qu'à l'appel du loup
Tu brises enfin tes chaînes
Quand ton premier soupir
Se finit dans un cri
Quand c'est moi qui dis non
Quand c'est toi qui dit oui

Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime,
Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime !

Quand mon corps sur ton corps
Lourd comme un cheval mort
Ne sait pas ne sait plus
S' il existe encore
Quand on a fait la guerre
Comme d'autres font l’amour
Quand c'est toi le soldat
Qui meure et qui la perd

Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime,
Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime !


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Lark Eriksson s'embête en Côte d'Ivoire.
Il sait que son pauvre royaume n'a plus les moyens d'envoyer les troupes dont il rêve pour retapper sur les tribues afraines aux alentours, et les terres connues sont très difficilement colonisables.
C'est donc pour ces raisons, qu'il décide de partir aux Amériques.
Après tout, si le monde y va, c'est que ça doit être bien.

Lars débarque donc en Caroline après une très longue traversée, et en 1549, la première colonie suèdoise est fondée en Amérique.

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Rhalala, pourquoi n'y est il pas allé plutôt ? Quel pays accueillant !
Il tombe amoureux d'une indienne intrépide du nom de Pocahontas.

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Mais, le pauvre Lars se fait vieux, et son pauvre coeur n'arrive plus à suivre les hardeurs de la belle. Il meurt en 1551.
3 colonies et 2 comptoirs ont été fondés grâce à lui.

Une fois Lars mort, le roi va va changer de politique sur l'expansion en Amérique. Voyant les espagnols conquérir les Creeks, il décide d'en faire de même avec la tribu de Pocahontas.
En 18 mois, l'affaire est règlée, et les 1eres missions sont envoyées.

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La réussite de ces missions va bien changer les choses.
Certes maintenant ces indiens ne sont plus des fainéants improductifs, mais, les belles indiennes ne sont plus aussi sauvageonnes qu'avant.
Est ce que la religion les a rendues trop prudes ?

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Car sinon pourquoi se refuseraient elles à ces grands guerriers suèdois ?

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Quoiqu'il en soit, les troupes sur place s'embêtent.
Heureusement, Wallenberg, le nouveau gouverneur de la région, va décider de secouer tout le monde en remontant le Mississippi.
Les grands lacs sont découverts en 1570, le nouveau Pajala s'est déjà bien étendu. Ce qui est pas mal du tout pour une nation ne pouvant envoyer que 1 ou 2 colons par ans

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Le Nouveau Pajala en 1571

 
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ARNAQUE A L'ASSURANCE​

Notre empire grandit d'un coté mais diminue de l'autre. Les pertes d'abord. Les espagnols et les autrichiens nous ont attaqués pour nous prendre nos comptoirs d'Afrique. Nous avons du donner aux autrichiens les provinces de Rague et de Dalmatie aussi. Les espagnols ont jouès avec les mots au sujet de leurs revendications, ce qui nous a grandement déplu.

Par contre, nous avons menez 4 grandes guerres. Toutes les 4 ont été couronnées de victoire. La premiere est celle contre le Calife de Perse, nous voulions un port en mer persique et le Calife nous l'a donné. Puis, c'etait au tour de l'Emir d'Omin, nous avons voulu reduir a néant la puissance chiites de la péninsule arabique. Le Sherif de la ville Sainte de la Mecque devient notre vassal par la suite.

Et enfin, une guerre contre la Géorgie et l'ukraine. Guerre rapide et elle aussi victorieuse. Nous comptons nous servir de cela pour "calmer" le russe. Lui acheter sa neutralité.


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... la suite bientot
 
rah aller Sylla, c'est mal engagé, mais je compte sur toi pour t'accrocher et remonter la pente.... :)


Les ottomans ont toujours été mes chouchous en multi, donc je soutiens à fond. :cool:
Ces Hasbourgs sont vils et méprisables , dommage que le français soit pas là pour s'en occuper :p
 
Cool

Cool

Le vieux Kô Lu-Tchi gravissait lentement la colline verdoyante au pas tranquille de son âne. Il remâchait toutes ses recherches vaines de ces dernières années et se disait que c’était la dernière fois qu’il tentait de débusquer cette feignasse de Grec. Heureusement qu’on le reconnaissait facilement avec sa barbe et ses cheveux blonds depuis qu’il oubliait de se déguiser en chinois. Il parvint enfin au seuil de son repaire : la fumerie d’opium ne payait pas de mine vu de l’extérieur, mais qui s’en souciait ? Il entra d’un pas ferme, repoussant le serviteur qui se proposait de lui bourrer… euh, une pipe, d’un atémi à la carotide qui lui trancha proprement la tête. Les autres serviteurs comprirent à demi-mot son besoin de calme et s’enfuirent après force courbettes. Il arriva devant la tenancière, la fameuse Liu-Liu dont la terreur écarquillait les yeux et faisait trembloter ses masses de chair flasques. Elle bredouilla en s’agenouillant (un mouvement fort intéressant dans son cas, imaginez un éléphant en chamallow rose qui se coucherait par vagues successives) :
- Maître vé-vé-néré je suis votre humble servan-han-te…
- Où se trouve le barbare blond ?
- Il… il est dans la suite impériale, maître mais… il a exigé de ne pas être dérangé. Enfin sauf pour le service…

La fumerie
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Kô ne se donna même pas la peine de répondre, il contourna la flaque de graisse, passa devant des salles où des loques humaines à divers stades de déchéance ne le voyaient même pas passer. Il entra enfin dans la suite impériale, étonnement elle était propre. Enfin pour ce qu’il pouvait en voir dans le rideau de fumée qui l’emplissait. Il vit Arès étalé sur le ventre, les cheveux et la barbe hirsutes, une pipe au coin de la bouche qu’il têtait les yeux mi-clos. Le vieux Kô sortit son sabre. Il avança vers le dieu déchu. L’enjamba. Leva son sabre. Et fendit proprement la cloison de papier d’un mouvement parfaitement horizontal. En quelques coups bien ajustés la cloison avait disparu, il en fit autant de l’autre côté. L’air pur de dehors chassa rapidement les miasmes d’opium et d’autres substances plus exotiques. Le dieu ouvrit vaguement des paupières papillonantes.
- Hum ? cor’ peu plus…
- Lève-toi pauvre camé ! hurla le vieux Kô en shootant impeccablement dans la pipe qui vola dehors.
- Pas cool mec. Pourquoi t’es vener ça com’ ? allez tire une latte ça va te détendre…
- Il n’est pas question de te détendre : t’as du boulot qui t’attend.
- ‘suis en congé…
- Ton congé a expiré il y a 20 ans espèce de loque !
- Sérieux ? Grave comment qu’c’était trop d’la bonne… Oulah. J’étais haut. Mais alors haut. Tu vois ?
- Redescends.
- Tu veux pas goûter à ça ? C’est autre chose que votre opium : tu vois les petites feuilles dentues et les petites gousses violettes qui…
- J’en ai rien à cirer de ta plante de merde. On a besoin de toi pour…
- Olah faut pas dire du mal des plantes, mec : on peut faire plein de trucs avec, tu vois ? Du euh… du shampoing par exemple. Ouais. Mes cheveux ils sont comme moi : ils ont besoin des plantes…

Ouais c’est cool
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- Donc tu t’en fous des guerres Indiennes ? de la vassalisation du Bengale ? De la capture du centre de commerce de Ganges ?
- Ouais, cool…
- Merde reviens sur terre, ton lieutenant le Tunisien a bien bossé mais…
- Ouah l’autre hé, il est pas tunisien il est carthaginois…
- On s’en fout : il a récupéré les petits roitelets qui croyaient pouvoir se dispenser de rendre hommage au Fils du Ciel et a nettement amélioré notre efficacité militaire mais ça ne suffira pas pour concurrencer les européens.
- Bah c’est cool déjà d’être là, non ?
- Non. Et ça m’étonne beaucoup que tu t’en contentes. Il faut que je t’ouvre le crâne en deux pour l’aérer aussi ?
- Pas cool ça. Peace and love mon frère.

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- Non mais je rêve. Il est où mon vieux pote le dieu de la guerre ? C’est quoi ce look patchouli et écharpe mauve ? et comment je récupère des filles à vendre si on est en paix ?
- L’esclavage c’est mal mec. Ouais. Faudrait l’abilor… l’abaillir… euh yen faudrait plus quoi.
- Je vois. Tu t’en fous que les européens s’amusent à se massacrer entre eux ?
- Ouais, c’est cool.
- Tu t’en fous que l’Espagne s’installe à Oman au mépris de nos amis Perses ?
- Bah c’est pas grave quoi : ils sont cools les espagnols.
- Tu t’en fous que les Russes nous traitent de lopettes et s’installent dans le couloir sibérien ?
- Bah c’est c… ah non. C’est pas cool ça. Sous prétexte que je suis Grec tout le monde crois que… Lopette t’as dit ? Lopette ???
Arès se redressa sur sa couche. D’un coup ses yeux étincelaient de nouveau, sa barbe et ses cheveux n’avaient plus rien d’hirsutes. Des éclairs crépitaient au bout de ses doigts. Il se leva furieux. L’écharpe mauve disparut ainsi que les relents de patchouli.
- Moi ? Ils m’ont traité de lopette ? Moi ??!!
D’un geste le dieu déchu anéantit entièrement la fumerie d’opium. Le vieux Kô souriait perfidement. Bien sûr le Tzar n’avait rien dit de tel. Mais les affaires reprenaient et c’est tout ce qui comptait. Dans les années qui suivirent Arès redoubla d’énergie : il amena la Chine au niveau des nations d’Europe les plus avancées, massacra des dizaines de milliers d’Indiens pour se refaire un peu la main et organisa personnellement la colonisation du couloir Sibérien. Et pour bien montrer à l’Europe qu’il fallait compter avec la Chine il envoya l’explorateur Park Ing jeter l’ancre en Espagne, son amie de toujours.

Un Chinois en Europe… alors qu’il n’y a pas d’Européen en Asie
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La Chine (moins l’Ocanie) en 1593
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