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Lord_Klou said:
Bon ça devrait aller alors, c'est quoi le mieux pour acheter le jeu ?
ça dépend de 2 choses :
1-tu ne liras pas le manuel => tu peux l'acheter où tu veux sur le net
2-tu veux le lire en français ou en anglais => ça te restraint déjà les possibilités

le plus simple c'est surement de te déplacer chez Carrefour/Auchan/Casino ... ou à la FNAC/Virgin du coin

EDIT : modifié le 1- où il manquait le "ne pas"
 
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Klou, je cherche encore une réponse définitive au rôle que tu m'as fait jouer dans ton AAR : je cherche, je cherche :

Salaud ? Hummm trivial...

Ordure ? Banal...

Enfoiré ? Hummm, déjà pris...

Je te les ferai rissoler au beurre gras et je les piétinerais avec des chaussures à crampons ? Mouais, trop doux....

Je cherche, je cherche... :D



Mais pendant les travaux la vie continue : il y a une suite à ton AAR ? A vrai dire, je commence à être impatient de voir à quoi va ressembler le monde à la fin de HOI 2-patch no limit ;)
 
Rien de tout cela : ton alter ego est un jeune ministre aux dents longues qui n'hésite pas à payer de sa personne pour faire valoir ses talents, il a juste ce qu'il faut d'insolence pour être original et remarqué tout en restant en vie dans le sillage du psychopathe en chef ;)

Pour la reprise : ça va se faire tranquillement, ce projet n'est surtout pas abandonné mais son rythme est moins régulier car je dois aussi rédiger celui de l'AAR multi Victoria's Secret.
 
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Chapteur To Wayne Tiwouane : Le Syndicat des Gros Bill

England 1850-1857

Réunion du SGB

L’ambiance était très bon enfant à la taverne du sanglier qui couine pour la réunion hebdomadaire du Syndicat des Gros Bills. Les convives étaient attablés devant des seaux de cacahouètes, de noix de cajou et de noisettes, quelques bassines de chips et d’olives farcies complétaient le tout au milieu des choppes de bière, avec ça et là quelques plâtrées de cuisses de dindes ou de boudin noir en sauce. Bref les Gros Bill prenaient un petit apéro frugal en attendant l’heure du repas. Le président Bill prit la parole :
- Chers Bills, ce soir le chef nous a concocté un repas traditionnel des bûcherons du Sahara « La gamelle à Yoyo » et je crois que nous allons nous régaler.
- Bonne idée, Bill, j’adore la cuisine exotique, c’est si délicat, s’exclama Bill dit « Gras-double », le docker.
- Ce qui est moins délicat c’est la façon dont tu te mouches dans la nappe, lui rétorqua Bill « Boule-de-suif » le charcutier, on est ici dans un club de gas-tro-no-mie je te rappelle.

La gamelle à Yoyo
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- Hé, ho : ya pas nos ponnes femmes alors on ne fa quand même pas ze mettre à faire des manières, pourquoi pas mancher avec des fourchettes tant que tu y es ? le prit à parti Bill «Zeppelin », l’épicier autrichien.
- Si nous revenions à l’ordre du jour, messieurs ? proposa aimablement le président Bill. Nous avons une demande assez surprenante de la part du Lord Protecteur : il souhaite acquérir les droits de notre sigle SGB pour, je cite : « …avoir un nom qui claque pour les réunions des maîtres du monde sévèrement burnés.» Il nous propose 1 livre sterling en guise de dédommagement. Qu’en pensez-vous ?
- Il ne manquerait plus que ça ! Hurla Bill « Mammouth » ex-joueur de cricket professionnel ayant choisi le chômage après l’invention du Cricket-Trap il avait une dent, ou plutôt une mâchoire entière contre Lord Klou. Généralement il se servait de cette mâchoire pour se venger sur les plats en sauce, ce qui lui avait valu de passer de 80 à 280 kilos en seulement 5 ans.
- C’est notre nom ! On se le garde, renchérit Bill « la Barrique » le patron de la taverne.
- 1 livre sterling ? Il se fout de nous ce salaud de noble, gueula Bill « Résidu de Liposuccion » le mendiant cégétiste.
- Donc la proposition est rejetée à l’unanimité ? Conclut le président Bill.

Léger en-cas
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Tous les Bills présents levèrent la main en approuvant bruyamment ce rejet. Alors un homme se leva dans un coin de la taverne s’approcha d’eux et prit un siège pour s’asseoir à leurs côtés. Les Bills en étaient muets de saisissement. L’homme enleva son chapeau et le posa sur la table devant lui. On vit luire un crâne rasé de frais. Tous les convives le reconnurent et un « floc » retentissant se fit entendre devant le nombre considérable de double, triple et plus mentons graisseux et de bajoues flasques qui retombèrent sous le choc. Le Lord Protecteur prit la parole :
- Loin de moi l’idée de dénigrer un vote si démocratique messieurs, mais il me semble que vous n’aviez pas toutes les informations requises. Votre sigle SGB étant une marque déposée je ne peux pas m’en servir à moins que vous me le revendiez. Or votre président ne vous a fait part que d’une partie de ma proposition. La seconde partie c’est : « refusez et je vous crève ! ».
Les bons gros visages rougeauds qui l’entouraient perdirent soudain toute couleur, le tremblotement des chairs avait atteint le niveau 12 sur l’échelle du jello.
- Aussi je suggère que vous revotiez, conclut Lord Klou en sortant négligemment Négociation de son fourreau après avoir jeté une pièce d’une livre sur la table.
Jamais unanimité ne fut plus absolue.


Réunion du SGB (bis)

- Les mecs on nous prend pour des lopettes !
Lord Joukie martelait la table de ses poings en hurlant. Il avait mis son joli bavoir doré en prévision de cette première réunion du nouveau SGB après l’acquisition du sigle de la façon subtile et commerciale qui vous a été narrée plus haut. Il continua ses invectives :
- Ouais des grosses lopettes. On dérouille la Chine, la belle affaire ? Où est le challenge là-dedans ? Où est la difficulté ? Où est l’honneur ? « A vaincre sans péril on triomphe sans gloire » comme disait l’autre… euh, Shakespeare ou Frédéric Dard je sais plus, un de vos auteurs. Enfin c’est pas l’important : l’Autriche dérouille la Pologne, l’Empire Ottoman et le monde regarde admiratif en se disant qu’ils sont sévèrement burnés ces austro-huns. Et nous on pète la gueule aux niakoués et le même monde est mort de nous rire. On jase, on médit, on se moque de la décadence du Royaume Uni. On spécule sur la chute de l’Empire. Ras-le-cul de passer pour des grosses fiottes ! Il faut démolir un gros d’urgence sinon on restera dans l’Histoire comme les chochottes qui auront conduit l’Angleterre à sa perte.
- « Lopettes, grosses fiottes, chochottes », on dirait que tu choisis exprès les mots qui fâchent, intervint un Herbert agacé qui avait renoncé pour la réunion à ses tenues excentriques pour un uniforme de colonel étonnant de sobriété. Enfin quand on ne mettait pas le casque à plumes bien entendu…
- Ouais. Il est temps qu’on se fâche bordel ! Et d’abord qu’est-ce que tu fous là, toi ?

Belle brochette d’assassins
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- C’est toujours mon aide de camp, Jouk. Il a tout à fait sa place ici, répondit Lord Klou de sa place en bout de table. Sinon pour le reste t’es en plein dans le sujet : le but de cette réunion c’est de trouver une guerre à faire.
- J’aurrrrais petite suggestion à fairrrre, intervint Frrrrensko. Attaquer méchants Rrrrusses pour défendrrrre pauvrrrre peuple de Pologne.
- C’est jouable ça Dist ?
Lord Disturbed consulta ses notes : il avait écrit sur ses paumes les Casus Belli en cours pour ne pas les oublier. Hélas il avait en revanche oublié de prendre ses pilules de grenouilles séchées et le discours tomba dans son décalage habituel.
- Franchement je ne comprends pas ce que Frensko a contre les rousses. Il suffit de leur éviter la pluie ou de bien les essuyer soigneusement et ça ne sent pas si mauvais. Personnellement j’ai connu une Natacha qui avait de longs et soyeux cheveux roux et…

La belle (mais tout de même un peu velue) Natacha
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- La ferme ! Est-ce qu’on a un CB contre la Russie oui ou non ? Et contente-toi de hocher la tête ! hurla un Joukie au bord du meurtre et du dépassement de la capacité d’absorption de son bavoir.
Dist hocha négativement la tête de façon si frénétique qu’il fut pris de vertiges et s’évanouit. Lord Klou le ramena à la conscience à sa manière habituelle : de bonnes grosses baffes bien appuyées. Herbert profita de l’occasion :
- Je vais peut-être dire une bêtise mais… et si on s’attaquait justement à ceux qui nous font de l’ombre ? Le monde admire l’Autriche, collons une bonne fessée à l’Autriche (il savoura un instant cette idée qui lui rappelait de délicieux souvenirs).
- Trrrrès bonne idée, rugit Frensko. Méchants Rrrrusses alliés à Autrrrriche. Eux forrrrcés interrrrvenirrrr et nous pouvoirrrr nous battrrrre surrrr deux frrrronts.
Joukie en restait bouche bée. Il ne s’attendait certainement pas à devoir lutter contre son ancien peuple et le fit savoir :
- Euh… ça me gêne un peu quand même. J’aurai l’impression de trahir, là…
- Facile à arranger ça : je te confie le front Russe en Asie. Frensko se chargera de l’Autriche, décida Lord Klou.
- Mais… sous quel prétexte on va faire ça ? Juste parcequ’ils nous font de l’ombre ? C’est léger.
- Dist ? Tu as pris tes petites pilules ? Bien. Réponds à Joukie.
- Officiellement ce sera pour libérer les minorités francophones opprimées de Nice et d’Alsace-Lorraine. Du velours ça. On pourra très facilement manipuler l’opinion. Ils adorent des mots comme « liberté » ces cons de journalistes.
- Bien. Pour une première réunion je trouve que ça a de la gueule. Le SGB est bien parti les gars, conclut le Lord Protecteur.

Front autrichien
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5 janvier 1851, quelque part dans les ruines fumantes de Vienne

La Mort et son cher amour se promenaient la main dans la main dans une rue ravagée par les tirs d’artillerie. Les flocons légers de l’hiver voletaient gracieusement dans l’air glacé. Parfois l’un d’eux s’évaporait dans un léger frémissement en se posant sur une poutre encore brûlante. Il n’y avait aucun Viennois dehors, enfin aucun de vivant, et nos amoureux se réjouissaient de ce précieux moment de solitude au milieu de tous les tracas du pouvoir. Autour d’eux, glissant comme des ombres et aussi silencieux que des fantômes, la garde personnelle de Lord Klou veillait au grain. Ces hommes vêtus d’une tenue orange d’une grande sobriété étaient les seuls moines du temple de Shaolin que le Lord Protecteur avait jugé aptes à survivre pour le servir. Il leur avait appris le combat à la barbare : pas de fioriture, une frappe, un mort. Sa pédagogie toute de délicatesse (méthode Champenoise brevetée : une erreur, une baffe) avait fait des merveilles et chacun des hommes de cette garde auraient pu arrêter un tank à mains nues, enfin si les tanks avaient existé. Dans une touchante cérémonie inspirée du rituel de l’adoubement (les mecs qui se relevaient vivants de la colée étaient admis) il leur avait conféré leur nom : Le NKVD, les Nia Koués volants Vachement Durs à dézinguer. Un académicien malavisé fit remarquer que ce n’était pas la bonne façon de construire un sigle. Sa tête tranchée pérorait encore que les grammairiens du Royaume votaient à l’unanimité une réforme de nature à les garder en vie.

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La Mort posa sa tête aux traits parfaits sur l’épaule de son homme :
- TU SEMBLES BIEN MELANCOLIQUE MON CHERI.
- Hum, non pas vraiment, répondit-il évasivement.
- OH QUE SI. D’HABITUDE LA SEULE VUE D’UNE VILLE EN RUINE TE FAIT PALPITER LE CALBUTH. C’EST QUOI LE PROBLEME ?
- La guerre c’était mieux avant, soupira-t-il. Je dis pas que l’artillerie c’est pas jouissif, hein. Ca crache de partout, ça bousille en gros et crame tout mais… c’est vachement impersonnel, quoi. Je regrette le bon vieux temps des corps à corps à l’épée ou à la hache… sentir le choc de l’arme qui rentre dans la chair, l’odeur du sang, les tripes qui se relâchent, la terreur dans les yeux de ta victime… la guerre moderne c’est trop industriel à mon goût.
La Mort le regarda peinée.
- MON PAUVRE CHERI. JE ME DOUTAIS BIEN QUE QUELQUE CHOSE TE TRACASSAIT… ET SI…
- Et si ?
- ET SI TU PRENAIS LA TËTE DU NKVD POUR UNE PETITE ACTION COMMANDO AVANT LA SIGNATURE DE PAIX ? IL Y A 5 DIVISIONS AUTRICHIENNES A L’EST, 60000 HOMMES. A L’ARME BLANCHE SI TU PRENDS UNE CENTAINE D’HOMMES VOUS DEVRIEZ LES AVOIR FINI DANS L’APRESMIDI, NON ? CA TE FERAIT LE PLUS GRAND BIEN.
Il prit sa dulcinée dans ses bras et l’embrassa joyeusement :
- Ah ma chérie, tu sais si bien me comprendre…

Assaut du NKVD
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Le front sibérien, pas une franche réussite
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Le bal des Bill

La fête battait son plein à la cour d’Angleterre. Pour célébrer la victoire sur l’Autriche (et son petit massacre personnel) le Lord Protecteur avait décrété une semaine de réjouissances dont le point culminant était sur le point de débuter. Le rideau se leva et les courtisans ahuris virent sur la scène la troupe des Mignons en costumes à paillette, ça absolument normal, mais aussi les plus éminents membres du SGB au premier plan dans différentes tenus colorées à frou-frous : Joukie, Frensko et Lord Klou. Avec d’encore plus étonnantes perruques blondes. Après un petit numéro de claquettes ils entonnèrent l’hymne très dansant du SGB :

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(Sur l’air d’Alexandrie, Alexandra de Claude François)

Ah Aaah
Ah Aaah
Bombes sur les villes
Beaux combats virils
Je te prends ta vie
Je t’arrache les bras
La guerre par-ci, la guerre par-là
La guerre par-ci où la Mort danse avec la nuit
J’ai plus d’appétit
Qu’un barracuda
Je brûlerai toutes les villes si tu n’me retiens pas
Je brûlerai toutes les villes si tu n’me retiens pas
La guerre par-ci,
La guerre par-là
La guerre par-ci où la Mort règne sur les combats
Ce soir j’ai de la fièvre et toi tu meurs de froid

Les sirènes de la banlieue ennemie
Chantent encore la même mélodie wowo
La lueur des flammes de l’incendie
Fait resplendir les corps détruits de la jeunesse

Ah Aaah
Ah Aaah
Bombes sur les villes
Beaux combats virils
La guerre par-ci, la guerre par-là
La guerre par-ci où la Mort danse avec la nuit
Ce soir j’ai de la fièvre et toi tu meurs de froid
Ce soir je tue, je tue, je tue dans les gravats



Salle Bobo

Euh… excusez-moi je vais chercher mon bavoir…
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La jeune reine Victoria était resplendissante de beauté, sa taille de guêpe éblouissait tous les observateurs étrangers autant qu’elle fascinait les ministres et divers courtisans qui se succédaient à un rythme frénétique de colibri pour la butiner. Elle avait pris l’habitude, à la grande surprise de son parrain, d’écouter systématiquement les rapports de son gouvernement tout en pédalant à un rythme effréné sur son vélo d’appartement. Du coup sa taille 34 mettait merveilleusement en valeur un bustier qui lui n’avait rien perdu de ses formes généreuses. Le sol était désormais couvert d’une épaisse moquette pour absorber la bave de désir qui dégoulinait par hectolitres pendant les rapports des ministres.

Les rapports d’activité coloniales
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Une curiosité : les USA russes
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Et deux petites guerres faciles pour ne pas perdre la main
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Ze titre

Wayne Tiwouane avança lentement dans la lumière qui l’éblouissait. Mais bon sang où était-il ? Il se prélassait peinard sur une plage hawaïenne trop cool après une bonne matinée de surf top délire et d’un coup le voila transporté dans… dans un rien du tout très lumineux et vachement glauque, tu vois. Un genre de page blanche géante. A tout hasard il posa la question :
- Mais bon sang où je suis, quoi ?
Alors la voix du narrateur résonna :
- T’es là pour justifier le titre du chapteur. Point barre.
- Hein ?
- Laisse tomber : t’as pas l’équipement pour comprendre. Et maintenant tu te casses.
- Wah l’autre, hé mec c’est moi le roi de la casse…
Alors on entendit comme un gargouillis pathétique de sanitaires libérés et Wayne disparut.

Cassééééé…
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Le terme de "grand n'importe quoi" ne rend pas justice à cette oeuvre sublime...

La reprise d'"Alexandrie, Alexandra" relève du droit d'asile :


L' HP direct ! :D
 
A force de reprendre des chansons il fallait bien que ça m'arrive... être comparé à Mel Brooks... quel honneur :D .

Cela me donne envie de continuer, j'en suis actuellement en 1922 dans la partie et à ma grande surprise j'ai atteint et très largement dépassé mon objectif industriel :eek: :p
 
Chapteur To Wendy too : Safari, 1857-1872

Quelque part dans la brousse

« Vous êtes sûr, Milord ? gémit Herbert.
- Est-ce que je t’ai déjà fait du mal, Herb’ ? répondit posément le Lord Protecteur.
- Bah oui plein de fois… je ne suis pas vraiment rassuré, Milord.
- Aucune raison de t’inquiéter. Vraiment. Tu m’as déjà vu rater mon coup ?
- Bah non mais là… c’est très très bizarre quand même, dit-il en étendant les bras pour montrer les ailes de son costume, un superbe déguisement d’autruche qui le recouvrait entièrement, masque compris qu’il tenait sous le bras.
- Détends-toi et mets-toi en position.
- Mais…
- Ya pas de mais !

Herbert et Lord Klou
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Alors Herbert soupira. Ajusta son masque. Battit des ailes. Imita le cri perçant de l’autruche. Se pencha en avant…
- Oui, comme ça. C’est bon, commenta son maître appréciateur avant de crier d’un coup : GO !
Alors Herbert partit en courant, toujours battant des ailes. Un lion passait par là qui cherchait aventure. Il entendit le cri étrange et se dit in petto que le déjeuner était servi : de la volaille au menu. En quelques foulées souples, comme seuls les félins en ont le secret, il rejoignit Herbert et s’apprêtait à bondir…
PAN !

Sauvage !
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… le lion s’abattit foudroyé d’une balle dans l’œil gauche. Lord Klou, carabine fumante sur l’épaule s’avança vers son trophée avec un large sourire rayonnant. Ses guides Panou-Panou le félicitaient :
- Bwana grand chasseur ! S’exclama Jean-Bedel Bokassa.
- Chasseur blanc, cœur noir. Tam-tam de la brousse battre dans cœur Grand Lord, renchérit Léopold Sédar Senghor.
Lord Klou fronça les sourcils et pila net.
- C’est pour vous apprendre à parler petit nègre que je vous ai offert des bourses d’études à Oxford et la Sorbonne ? Arrêtez vos conneries tout de suite tonna-t-il en armant son fusil de nouveau.
- Pas nous ! Pas nous ! hurla Bokassa qui, il fallait s’y attendre, se prit une méchante…
BAF !
- Veuillez nous excuser Milord, dans la splendeur diaprée et torride d’une savane aux puissantes effluves sauvages, emporté par le torrent d’émotions de cette chasse entre deux grands prédateurs, entre l’homme et la bête, comme une communion d’instincts violents et une lueur de meurtre semblable passait dans vos regards, comme une reconnaissance farouche entre deux grands fauves, comme une connivence s’établissait à l’instant même de la mise à mort dans le ballet mortel de cette bille de métal vrombissant accompagnée d’un fracas de tonnerre…quelque chose en moi d’instinctif aussi s’est réveillé…
- M’ouais. Tu devrais te mettre à la poésie, Léopold. Mais, à partir d’aujourd’hui, toi Jean-Bedel tu feras la cuisine pour les Mignons. Et sans fantaisie dans les ingrédients : leurs estomacs délicats ne digèreraient pas bien la chair humaine.

Ah ces africains, de grands enfants qui aiment se déguiser
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Ils arrivèrent près du cadavre du lion et d’un Herbert qui reprenait lentement son souffle.
- Pourquoi… pfff, pfff, pourquoi c’est toujours moi… pfff, pfff, qui fait l’appât ?
- Et d’une tu le fais très bien. Et de deux on a essayé avec Zaza mais il est tellement mort de rire de se déguiser qu’il part en gloussant et qu’aucun prédateur sérieux ne peut le confondre avec sa proie. Et de trois avec Izverybad c’est encore pire : il faut deux plombes pour lui ôter toutes ses chaînettes et bagouzes et il arrive encore à cliqueter.
- Et Lulu ? On pourrait la déguiser en hippopotame, il suffirait de la peindre en gris, lança perfidement le Mignon.
Lord Klou éclata d’un grand rire joyeux. L’équivalent pour le rire de ce que les chutes du Niagara sont à un robinet de l’été 76. Et, une fois calmé, il répondit tout aussi sournoisement :
- Une riche idée, Herb’. Je suggère que tu lui proposes toi-même.
- Euh… sans façon, merci. Je fais quoi demain ?
- La gazelle.
- Pfff.

Bokassa fait popo
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Château du Comté de Klou

Zaza se réveilla à l’aube de l’après-midi, vers les 15 heures, l’esprit encore embrumé par les libations la veille. On peut dire qu’ils l’avaient bien fêtée la dernière de leur spectacle africain : La petite case dans la savane. Il contempla un moment le corps long et musclé de son compagnon d’une nuit. Quelle fougue ce Jean-Bedel Bokassa. Quelle vigueur ! Quel appétit ! Quelles… mensurations ! Par certain côtés il lui rappelait un peu Achmed le Bien Monté, le cadeau du sultan Izno à Herbert. Il grimaça quelque peu en s’asseyant au bord du lit et se dirigea vers l’infirmerie du château. Une bonne aspirine pour sa tête, voire plus si affinités avec une partie plus charnue de son anatomie. Chemin faisant il sifflotait le grand air de leur opérette, puis se mit à le chantonner :

(Sur l’air d’Un monde parfait d’Ilona Mitrecey, oui je sais c’est cruel pour toi ami lecteur)

Une case, une gazelle, une savane,
Des plumes d’autruche, un vieux puit sec, un champ d’coton,
Du café, des esclaves, des bananes,
C’est comme ça qu’j’imagine la colonisation.

Ce matin j’imagine un pays sans nuage,
Où tous les esclaves sortiraient de leurs cages,
La liberté pour tous sans aucune condition,
C’est comme ça qu’j’imagine la révolution.

Une case, une gazelle, une savane,
Des plumes d’autruche, un puit bien plein, un champ d’coton,
Du café, des hommes libres, des bananes,
C’est comme ça qu’j’imagine la coopération.


Zaza en tenue de scène
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Evidemment il n’y avait plus d’esclaves au Royaume-Uni depuis plus d’un demi-siècle mais après tout on faisait de la comédie musicale, pas de la politique. Emporté dans son chant (de coton) il errait dans une section du château qui lui était totalement inconnue. Il ouvrit une porte au hasard pour demander son chemin et ses yeux s’écarquillèrent de stupéfaction : dans la salle en question une vingtaine d’hommes en blouse grises, la plupart pourvus de lunettes ou de lorgnons et tenant des instruments de mesure, mais surtout partout, sur les tables, sur les murs, des cartes du monde. Zaza entra en poussant une exclamation de ravissement devant toutes ces couleurs.

Quand aux cartographes royaux ils étaient littéralement figés par cette apparition en chemise de nuit rose à pompons et fanfreluches multicolores. Imaginons un instant une cohorte de laborieuses fourmis vaquant avec zèle à leurs tâches dérisoires et soudain un magnifique papillon aux ailes chatoyantes de mille couleurs irisées se pose auprès d’elles et les éblouit de toute sa splendeur. C’est à peu près le choc que ressentirent les cartographes. Bien sûr dans la réalité les fourmis revenues de leur surprise se jetteraient sur l’intrus et le découperaient en petits morceaux pour mieux le dévorer, mais heureusement la très civilisée cour d’Angleterre ne le faisait que métaphoriquement avec les nouveaux venus.

Quoi ma gueule ? Mais qu’est-ce qu’elle a ma gueule ?!
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Coup de chance pour les cartographes toujours tétanisés, le ministre du B. A. BA Charles Darwin se trouvait parmi eux ce jour-là afin de localiser précisément où des ossements étranges avaient été découverts, d’un animal provisoirement baptisé le Bizarrus Portenawacus. En fait une blague de ses étudiants qui avaient mêlés un squelette de gorille avec des ailes de ptéranodon, une trompe d’éléphant et un os de seiche à l’emplacement de l’appareil génital. Ce pauvre Charles était persuadé d’avoir découvert une autre créature de la classe ornithorynque pour illustrer son nouvel essai : Dieu est maboul !

Il vint à la rencontre de Zaza émerveillé, poussant des « oh » et des « ah » extasiés à tout bout de champ et assaillant les cartographes de questions du genre :
- Mais comment faites-vous pour dessiner les côtes ? Vous avez des règles tordues pour ça ? Non ? Ah bon. Et qui choisit la couleur des pays pour la carte politique ? Et qui…
- Zaza ?
- Ah ! Mon Charlounet ! pépia joyeusement le Mignon avant d’embrasser son collègue ministre de deux gros smacks retentissants sur les joues.
- Oui, bonjour aussi. Qu’est-ce que tu fais là au juste ?
- Ohlala, je crois bien que je me suis égaré. Alors j’ai ouvert une porte au hasard mais heureusement pour vous me voici, me voilou !
- Comment ça heureusement pour nous ? demanda un Charles passablement interloqué.
- Mais oui ! Regarde-moi ces cartes : les couleurs sont très mal choisies. Ce n’est pas harmonieux du tout du tout. Et même ça irrite l’œil. Et puis surtout c’est trop criard : il faudrait davantage de nuances pastels comme notre splendide rose anglais.

Charles au sommet de son évolution
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Toujours soucieux de pédagogie Charles tenta d’expliquer le point de vue de la science :
- Elaborer des cartes c’est un problème de clarté et de lisibilité Zaza, pas d’esthétisme. Voilà pourquoi les contrastes sont appuyés.
- Taratata : tout est esthétique mon cher ! Fais-moi confiance je vais vous relooker tout ça. Et ça c’est quoi dit-il en saisissant une carte sous le regard médusé du cartographe qui l’étudiait.
- Une carte de la Chine.
- Ah bon. Et pourquoi a-t-on laissé ces horribles taches jaunes, marron ou noires au milieu du rose, hein ? Pourquoi tout n’est-il pas en rose ? C’est vous le responsable de cette horreur ? dit-il à l’adresse du malheureux cartographe qui ne savait plus ou se mettre et choisit une retraite prudente derrière le ministre.
- Ce sont des principautés indépendantes, Zaza, chinoises, mongoles ou autres répondit Charles avec un soupçon de lassitude dans la voix.
- Et bien moi je dis que ce sont des grosses taches dégoûtantes. Enlevez-moi ça !
- Mais on ne peut pas, elles ne font pas partie de notre pays.
- Ah, ce que vous êtes bornés vous autres scientifiques, pérora Zaza en prenant Charles par le bras. Deux mots au Lord Protecteur et hop : fini les vilaines taches. C’est ça qu’il vous manque ici : une vision d’artiste sur le monde. L’imagination au pouvoir ! scanda-t-il emporté par son enthousiasme.
Déclencher une guerre juste pour changer les couleurs d’une carte… le pauvre Charles n’aurait jamais envisagé un casus belli aussi extravagant.

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Epilogue : quelque part dans un sombre bistrot écrasé de chaleur sous le soleil africain.

Yoric pleurait dans sa bière encore une fois. A ses côtés Attila et Lord Disturbed cherchaient vainement à le consoler.
- J’ai fait tout leuheuheu tour de l’Afrique, de l’Amérique dans les nouvelles colonies où on a besoin de bûcherons de sa classe : Afrique du Sud, Bechuanaland, Katanga, Gabon, Gambie, Rhodésie du Sud et du Nord, Malawi, Congo, Ouganda, Afrique équatoriale, Cameroun Supérieur, Algérie, Saskatchewan, Dakota du Nord et du Sud, Wyoming… partout, hips. Elle est nulleuheuheuheu part. Ouin.
- Bah tu sais ce qu’on dit tenta Lord Disturbed : une de perdue, qu’à la fin elle se brise… euh ménage sa monture. Non. Une de perdue… ne fait pas le printemps. Merde. Une de perdue… euh… la fourmi n’est pas prêteuse… les jugements de cour vous rendront blanc ou noir… vaut mieux que deux tu l’auras. Putain. Il me faut une autre bière, ça va me revenir.
- A ta place je laisserai tomber, assura Attila. Tu sais que la reine adore les mecs baraqués dans ton genre ? L’autre jour encore pendant que je soufflais son bain elle m’a dit qu’elle te trouvait vraiment sexy avec tes tatouages d’ancien pirate. Je te garantis qu’avec Vickie tu auras tôt fait d’oublier ton ex. Une vraie bombe. En fait à part le Lord Protecteur je crois bien qu’elle s’est fait tout le monde à la cour. Et c’est parce que lui ne veut pas. Enfin plutôt parce que La Mort est assez jalouse, paraît-il…
- Ouinhinhinhinhinhin, j’en veux aucune autre, je veux ma Wendy !
- … se réveille avec les doigts qui puent. Non. … les borgnes sont rois. Merde de merde…
- Pourtant quand t’es revenu tout est reparti avec Lulu, non ?
- Tu parles. Tous les jours elle me faisait payer mon « incartade ». Et puis c’était plus comme avant : mon cœur était ailleurs. Ma Wendy, bouhouhouhouh.

Yoric au temps de sa splendeur
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- … sans casser des œufs. Fais chier. … les souris dansent… vole un bœuf… Bordel !
- En plus tu ne sais même pas où elle peut se trouver : ce n’est pas parce que vous vous êtes quittés au Sahara qu’elle est encore en Afrique.
- … l’accuse de la rage… le silence est d’or… Raaaahhhh !
Alors Yoric ne répondit plus mais sortit sa guitare de son vieil étui fatigué et gratta quelques notes grêles en chantant de son énorme voix :

Wendy, oh Wendy,
Tu devrais pas m’laisser la nuit,
J’peux pas dormir, j’fais qu’des conneries,

Wendy, oh Wendy,
Tu veux qu’j’te chante l’désert,
Le long, le long, le long des arbres
Tous par terre

Wendy, oh...


- Dix de retrouvées ! C’est ça : Dix de retrouvées hurla joyeusement Dist. Et puis il ne dit plus rien car Yoric lui balança sa guitare en pleine tronche.

Quelques chiffres histoire de montrer que je joue un peu la partie tout de même, le challenge industriel semble bien lointain encore
budget18721eu.jpg
 
On le laisse partir en vacances : l'année avait été longue et pénible, il était bien fatigué, alors, on faisait semblant, on riait et on applaudissait, vous savez ce que c'est, faut s'entraider....

Mais là il revient de vacances (un prof qui revient de vacances au mois de juillet :confused: ), on s'attend à ce qu'il se soit refait une santé, qu'il soit en communion avec l'humanerie, la naturerie, la buanderie....

En paix quoi.

Il est liiiiiiibre, Klou
Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu s'poser


....


BEN NON !! PAS DU TOUT !

Ce type est fondamentalement mauvais : Satan s'habite (à ben merde, ça marche pas :( [ Edit : ah ben si ! Satan l'habite !! Ouh la la, chuis fatigué, moi...]).

Quand je pense qu'on confirme (Edit 2 : oui, forez, c'est confie, pas confirme ; chuis vraiment fatigué moi...) nos chères têtes blondes (le bon cliché se trouve sur www.cherchetoncliche.org (a ne pas confondre avec le site de l'association des constipés)), je demande : où va t'on ? MAIS-OU-VA-T-ON ?



Entre nous, Klou, qu'est (Edit 3 : CE, "...qu'est-ce que..." , bordel à cul de pompe à merde. Chuis vraiment très très fatigué moué... pfou la la ...) que tu plantes dans le jardin de ton papa ? :D


hein ?
 
Last edited:
ce poste d'attila ressemble à un mélange de klorik et de dist, mot manquant, phrases incohérentes, non sens, j'adore :D
 
forezjohn said:
ce poste d'attila ressemble à un mélange de klorik et de dist, mot manquant, phrases incohérentes, non sens, j'adore :D

Non John, là, c'est vraiment trop d'honneur !

bien relire... ya tout dans l'ordre là ?... ça à l'air d'être bon...) :D
 
@ Kloric : si on ne reconnait pas la référence je recommande l'intégrale de Coluche quotidiennement :p

@ Attila : au risque de surprendre dans le jardin paternel je suis surtout chargé de l'entretien général et des petites fleurs en particulier. Mon père règne sur le potager, moi sur le verger et nous nous partageons les tontes de pelouses. Et oui la brute sanguinaire du SGB adore les massifs fleuris et les arbres fruitiers :)

Mais toi tu fais pousser quoi pour écrire des trucs pareils ? :D

@ John : vu la teneur de ses derniers posts je me demande effectivement si je devrais pas recadrer le personnage d'Attila Lehun pour le rendre plus conforme à son incohérent modèle :wacko:

@ Mauclerc : content que ça te fasse marrer, c'est l'unique but de cette histoire. Mais de là à la raconter à un enfant de 5 ans :eek: Certains passages me paraissent pourtant à la limite de la censure (au hasard le chapteur gang-bang). Mais si tu le dis je vais songer à en proposer une adaptation en dessin animé :)

@ Dominovitch : je suis CERTAIN que tu peux faire pire :D

@ Tous : merci de me lire et de laisser un petit mot au passage, ça fait toujours plaisir :)