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Zalder said:
Très bien ton AAR, par contre avise toi pas de toucher à l'Aragon, je risque de pas être gentil.

Faut avoir les moyens pour menacer mon cher :D .

Je te signale tout de même que c'est l'Aragon qui m'est rentré dedans à trois reprises. J'ai été gentil les trois fois par égard pour l'Espagne. Le temps des gentillesses est terminé. Alors calme ton allié ou regarde-le partir en morceaux.
 
Klouklou said:
Comme s’il avait chevauché toute la journée d’hier mais en plus… localisé

:rofl:

Enorme, je n'y aurais pas pensé : vite vite une nouvelle séance!
 
Klou ce n'est pas toi qui ait été gentil, c'est l'Autrichien. Et puis l'Espagne entre dans son ère la plus puissante, avec le centre de commerce qui arrive très prochainement. Certes pas pour détrôner l'angleterre, mais bon. Et puis t'inquiètes, je saurai me débrouiller lors d'une éventuelle attaque anglaise.

Pour ce qui est de calmer l'allié, essaie de calmer un IA en proie à un furie envers un certain joueur qui s'amuse à aller jusqu'à 25.5 de BB alors que la limite est de 25 (en prétextant que les décimaux ne comptent pas). Alors baisse ton BB si tu veux calmer l'Aragon.
 
@ LD : la suite est en cours de préparation :rolleyes:

@ Zalder : le Roussillon est de ma culture, je m'en contenterai si on arrête de me menacer. Sinon je risque de me souvenir aussi du Béarn et de la Navarre :D Après tout ce sont les comtes de Champagne devenus rois de Navarre qui l'ont apporté en dot aux rois de France : cela me revient donc par... euh... le droit du sol ? ;) :rofl:
 
Zalder said:
c'est l'Autrichien.
Je n'ai pas été gentil, j'étais occupé ailleurs, nuance. N'oublies pas que j'ai une revanche à prendre contre l'Aragon, s'il n'avait pas été là lors de ma campagne Italienne ce n'est pas une mais 3 provinces que j'aurais eu. De plus l'Italie est terre d'empire, et je ne vais pas laisser à l'Aragon des terres qui de droit sont miennes.

Prie pour que dans les 5 ans qui viennent ton ami ne pète pas un cable, car pour l'instant nos armées sont inoccupés, et on aura tout loisir de s'occuper de lui.
 
Chapteur faille'voeu : la douleur ça fait mal

La grosse Lulu, hilare, regardait remonter de la rivière son cher général tout dégoulinant. Elle darda sa langue de vipère qui vient de trouver une belle couvée d’œufs frais et persifla :
- Vous vous baignez beaucoup aujourd’hui…
Lord Klou se planta en face d’elle tout sourire. Un beau sourire de mangouste devant son crotale préféré. Il tendit lentement son index et le passa délicatement sur le cou de la mère maquerelle, d’une oreille à l’autre. Puis lui prit le menton et releva son visage soudainement très blanc, une rareté remarquable dans le cas de Lulu, pour planter son regard dans le sien. La grande expérience de Lulu lui permit de voir dans ce regard des tas de choses plus contondantes et acérées les unes que les autres. Et dont la cible n’était autre qu’elle-même. Et pas à des endroits où elle avait l’habitude d’en recevoir. Elle pensa subrepticement à s’évanouir mais l’endroit du réveil n’était pas garanti. La voix du général exprimait une sorte de… joie. Elle avait déjà entendu ce ton la dernière fois que son contrôleur des impôts l’avait redressée. En moins dangereux.
- Sais-tu ce que j’apprécie chez les femmes comme toi, Lulu ?
- … Non… non, je ne … ne sais pas… pas… Monseigneur...
- Deux qualités : la mémoire courte et la capacité de se taire quand il le faut.
- …
- Je vois qu’on se comprend.
Il la fit pivoter doucement. Lulu retint son souffle en tremblant lorsqu’elle lui tourna le dos. Voila sa belle carrière était finie en même temps que sa vie. Mais qu’est-ce qui lui avait pris de jouer un tour pareil à un mec comme lui ? Pourquoi tous ces trucs idiots que l’on fait paraissent de si bonnes idées sur le coup ? Et autres réflexions philosophiques du même acabit comme : Merde, merde et merde… Et puis la main familière lui claqua le baigneur exactement comme d’habitude et elle entendit ses pas s’éloigner. C’est pas vrai. Il ne m’a pas tuée ! Son esprit pratique de femme d’affaires repris le dessus immédiatement et elle courut acheter un ticket de loterie.

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Herbert attendait sagement assis dans la tente de commandement. Lord Klou remarqua que lui aussi avait mis un coussin sur son tabouret et fronça un sourcil. Saloperie de boisson. Il s’assit en face du jeune éphèbe mais à distance respectable. En fait la distance exacte pour tirer son épée. Herbert semblait relativement à l’aise. Il prit l’initiative de rompre le silence :
- Il faut que l’on en parle, messire.
- …
- Ce n’est pas bon de tout garder pour soi, vous savez ? Après on a des aigreurs à l’estomac et le teint tout barbouillé.
- …
- Je vous jure que ça vous ferait du bien. Surtout si c’est la première fois pour vous…
- Herbert, espèce d’andouille multicolore, ça fait vingt ans que je suis dans l’armée !
Le jeune homme sembla un peu déçu. Mais encore plus surpris par ce qui s’ensuivit :
- Tu vois mon cher Herb’ on aurait pu vivre une belle histoire tous les deux…
- Vraiment ? répondit-il plein d’espoir.
- Non.
- Pffff… je vois que vous avez retrouvé toute votre tête.
- Exact. A la guerre comme à la guerre MAIS : quand on va se coucher avec une donzelle c’est pour se taper une donzelle, pas un damoiseau.
- Ecoutez je suis désolé mais ces filles m’ont à moitié violé hier et… bien… je voulais un peu vous rendre la monnaie de votre pièce, quoi…
- Donc il ne nous reste que deux solutions. La première c’est qu’on va oublier tout ça et que je vais t’envoyer faire un petit tour ailleurs. Loin.
- Encore porter des messages ? Franchement ça ne me tente pas. C’est quoi la deuxième ?
- Je te tue. Ici. Maintenant.

Colère du Klou
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- Quoi ? Vous pourriez faire ça après… Herbert regarda plus attentivement la main posée sur la garde de l’épée et remonta jusqu’au regard glacial qui le fixait. Il pensa qu’un petit voyage lui ferait le plus grand bien. Après tout il paraît que c’est très formateur pour la jeunesse ça permet, par exemple, euh… de la garder en vie. Il se reprit :
- Où dois-je partir ?
- En Espagne. Cela te sera très profitable : je te trouve bien pâle. Tu vas porter ce message au général Zalder y Zalder. Mon homologue pour toutes les forces Ibères : Espagne, Aragon, Portugal et Navarre.
- Bon. Je vais me préparer pour…
- Tu es prêt.
Herbert se releva d’un bond. Ce n’était pas le moment de tenter le diable. Surtout quand le diable en question lui faisait face et estimait que la solution la plus simple à la plupart des problèmes était un bon coup d’épée.
- Euh, oui… oui. Alors… j’y vais quoi. Au revoir, messire.
- C’est ça.

Départ d’Herbert
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Herbert se sentait légèrement mal à l’aise. Certes il était tranquillement allongé sur le dos par terre, pas très confortablement mais rien de grave. Bon le fait d’être attaché par les quatre membres n’était pas non plus une nouveauté : il avait souvent joué à ça à la cour d’Henry qui en raffolait. Etre couvert de miel et bien il l’avait également pratiqué. Zaza était particulièrement gourmand et inventif. Quand aux chatouillis qu’il ressentait un peu partout, ma foi c’était plutôt agréable. Mais le tout associé…
- Vous êtes réveillé, senhor Herbert ? Lui demanda poliment le visage orné d’une fine moustache du Grand d’Espagne qui se penchait sur lui.
- Ah, c’est vous général Zalder ? Je suis un peu surpris je vous l’avoue : je ne me souvenais pas que nous avions… sympathisé au point de jouer à ce genre de petit jeu. Lui dit-il en appuyant les mots « petit jeu » par un clin d’œil éloquent. A ces mots le visage de l’espagnol se contracta brutalement.
- Putana d’Ingles ! Madre de dios ! C’est donc vrai tout ce qu’on raconte sur votre cour d’efféminés. Vous me dégoûtez !
- Alors qu’est-ce que je fais là au juste ?
- Vous sentez toutes ces petites chatouilles ?
- Ma foi oui. C’est fort agréable d’ailleurs, je vous en remercie.
- De rien, je vous assure. Ce sont des petites fourmis rouges africaines qui se délectent en ce moment du miel dont on vous a recouvert.
- Hum… c’est vraiment délicieux comme sensation. Je ne savais pas qu’on trouvait des plaisirs aussi raffinés à la cour d’Espagne, sans vouloir être impoli.
- Ma ce n’est pas un plaisir, maldito ! C’est une torture ! Quand les fourmis auront fini le miel elles vont commencer à vous dévorer vivant.
Le visage d’Herbert se décomposa. Enfin pour autant qu’on pouvait en juger sous la couche de miel. Il gémit.
- Mais pourquoi ? Qu’est-ce que je vous ai fait ?
- Vous ne savez pas ? Vraiment ?
- Pffff, c’est le message de Lord Klou, n’est-ce pas ? Il vous a demandé de me faire souffrir pour me punir ! Encore. Aucune imagination ces militaires.
Le général Zalder manifesta une profonde surprise en tortillant nerveusement sa moustache. Sa femme, Congelacion, lui reprochait ce tic qui leur coûtait une véritable fortune annuelle en cire à moustache mais il le faisait depuis ces cinq ans, une pilosité ibère tout à fait normale donc. Et vous savez comme il est difficile de se débarrasser de nos petites manies. Il répondit au pauvre Herbert :
- Votre général ne nous a rien dit à votre sujet. Il est simplement de coutume de punir le messager quand le message est si… provoquant. Rien de personnel.
- Et sans vouloir m’immiscer dans votre diplomatie, il disait quoi ce message ?
- Je cite : « Le Roussillon appartient de droit à la couronne d’Angleterre. Barrez-vous. Signé Lord Klou ».
- Et c’est pour ça que vous me torturez ? Bon sang ça fait cinquante ans que vous vous disputez le Roussillon !
- Non. C’est pour le post-scriptum : « PS : pour ma culture générale pourriez-vous m’expliquez pourquoi vos danseuses de bouchers s’habillent en poissons multicolores avant d’abattre les vaches ? »

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Le Duc Von Joukov promenait un regard fasciné sur le spectacle quotidien de la cour anglaise. En l’honneur de son arrivée en tant qu’émissaire extraordinaire de l’Empereur, le jeune roi Richard III avait demandé à Zaza d’organiser une petite fête. Une petite fête toute simple selon Richard. Avec un ballet. Pour symboliser l’alliance austro-anglaise. Von Joukov ne tenait pas trop à en approfondir la symbolique. Bon les danses joyeuses entre jeunes gens vêtus de rouge pour l’Angleterre ou de blanc pour l’Autriche ça passait sans problème. Les chants célébrant l’union de leurs peuples sur fond de marche nuptiale c’était déjà plus douteux. Mais alors la farandole ! On était censé se tenir par la main lors d’une farandole… Cela ne gênait pas Richard qui sautillait joyeusement avec les autres mais le général autrichien avait dû prétexter une vieille blessure de guerre pour éviter d’entrer dans la danse.

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Richard III
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Comment des chochottes pareilles pouvaient-elles être victorieuses sur tous les fronts d’Europe depuis soixante-dix ans ? Un insoluble mystère pour le duc. Il est vrai qu’Alexandre le Grand lui-même… Il fut interrompu dans ses pensées par l’arrivée d’un héraut d’armes :
- Votre majesté. Le général polonais Frensko Crusaderovitch demande audience.
Le roi s’arrêta bien malgré lui et grommela :
- Ah zut ! C’est toujours quand on s’amuse le plus qu’on est dérangé. Allez les garçons : la fête est finie. On remballe… non Philippe et Manfred, pas ça. Je veux dire : on range tout.
La grande salle fut rangée dans un brouhaha désapprobateur. Enfin le polak fit son entrée. Un colosse blond avec une énorme barbe d’ermite mais en moins bien peignée. Il avança fermement puis se prosterna devant le roi d’Angleterre et le duc autrichien.
- Moi porrrrtez vous salutations grrrrand Rrrroi de Pologne.
- Ah c’est gentil ça. Mais vous pouvez vous relevez, vous savez ? On n’est pas très formaliste sur l’étiquette, ici.
- Moi prrrréfèrrrre rrrrester à genoux devant Maîtrrrres de l’occident. Moi implorrrre Angleterrrrre et Autrrrriche devenirrrr amis de Pologne.
- Ce sera avec grand plaisir. J’adore me faire de nouveaux amis, répondit Richard qui avait un faible pour les grands blonds.
- Le retrait à l’Est de l’Elbe serait une belle preuve d’amitié, renchérit Von Joukov qui avait l’esprit plus pratique.
- Nous prrrrêts à tout pour devenirrrr alliés, larrrrbins, esclaves de Grrrrands Maîtrrrres de l’Occident.
- Ah oui vraiment ? Et on y gagnerait quoi ? demanda Richard avec curiosité.
- Nous fourrrrnirrrr vodka bison, fourrrrrurrrres d’ourrrrs pour hiverrrr, soldats nombrrrreux pour guerrrres glorrrrieuses, jolies jeunes femmes pourrrr plaisirrrr… l’émissaire polonais fit une petite pause, tint compte de son interlocuteur principal et se reprit bien vite : jeunes garrrrçons aussi…
- Mais c’est prodigieusement intéressant tout ça, s’exclama joyeusement Richard dont le regard s’était éclairé à la mention du dernier cadeau. Il fut interrompu par le général Von Joukov :
- Excusez-moi, Sire mais il me semble que Lord Klou refuse toute alliance supplémentaire.
- Mais enfin je suis le roi quand même ! C’est moi qui décide de la politique étrangère et des alliances ! Dit d’un ton boudeur le glorieux monarque d’Angleterre.
- Moi applaudis Grrrrand Lord Klou, mon maîtrrrre spirrrrituel que j'admirrrrre et devant lequel je m'incline humblement, lâcha étourdiment Crusaderovitch avant de se reprendre : mais moi insiste prrrroposition alliance bonne pourrrr nos nations. Beaucoup jeunes garrrrçons vigourrrreux en Pologne.
- Je suis vraiment tenté…
- Vous vous souvenez de ce qu’il a fait quand vous étiez attaqué par l’Europe entière ? Vous tenez vraiment à le contrarier ? Insinua le duc. Moi je ne m’y risquerais pas à moins d’être à cent contre un. Et en attaquant par surprise. Et dans le dos. Et…
- Bon, ça va, ça va, j’ai compris l’idée ! Je crois qu’il faudra vous contenter de notre amitié général Crusadoff… euh Crusovitch… euh, je peux vous appeler Frensko ?

Frensko Crusaderovitch
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Rapport de Lord Klou : « Au roi Henry, euh… Edward, euh… Richard… enfin au mec avec la couronne en ce moment. Vous pourriez arrêter de changer cinq minutes ? Qu’est-ce que je voulais dire moi… ah oui : les Français nous ont attaqué comme d’habitude. En supériorité numérique et par surprise, comme d’habitude. On a finalement gagné deux provinces, comme d’habitude : Bourgogne et Auvergne cette fois. Envoyez la thune, comme d’habitude… enfin si vous pouvez envoyez plus ne vous gênez surtout pas, hein ? »

Le garde entra dans le donjon du château de Perpignan. Le général Anglais s’en était emparé et coordonnait la contre-attaque des forces britanniques depuis cette position. Les forces combinées Hispano-Navarraises avaient été détruites en Gascogne. L’armée du Duc D’Albe, enfin sa poignée de survivants, qui avait défait et tué le général Norfolk s’était piteusement enfuie. Les rebelles mettaient la Navarre à feu et à sang. Les Aragonais n’avaient plus d’armée. Il ne restait plus qu’à descendre vers le sud. Et à régler une bonne fois la question du Roussillon.

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- Général ?
- On a trouvé un … truc dans les cachots. Il paraît que c’est à vous.
Deux autres gardes entrèrent en portant, les narines froncées, un espèce de machin en haillons, couvert de crasse, hirsute, plein de croûtes sanglantes. Le machin s’écroula en tas.
- Alors comme ça j’aurai un mendiant dans mon entourage ? C’est marrant je croyais pourtant n’être entouré que d’officiers.
Le tas essaya de coasser quelques mots :
- Ce… c’est… me… me… moi… He… Her…
- Tiens ça cause ?
- Herb… Herb…
- Herbert ! T’es encore vivant ?
- Ou… oui… j’ai m… mal.
- Tu m’étonnes ! Ils t’ont pas raté les Espinguins dis donc. Faudra que tu me racontes ça. Bon les gars emmenez mon aide de camp à la grande tente bleue et dites à Lulu d’en refaire un homme. Lord Klou eut une petite hésitation et reprit en souriant :
- Enfin d’en refaire ce qu’il était avant.
Il arriva à se retenir encore quelques secondes, le temps pour les gardes d’emmener le pauvre Herbert. Puis il explosa littéralement de rire, suivit par l’ensemble de ses officiers. Après plusieurs minutes de franche hilarité il essuya ses larmes de joie.
- Bon les gars on va laisser tomber. Je ne peux plus en vouloir aux Ibères après ça. Dites au général Zalder y Zalder que j’accepte sa proposition de paix blanche.
Un grondement approbateur suivit cette déclaration. Lord Klou reprit :
- Cela ne veut pas dire qu’on va rentrer à la maison se la couler douce les gars. Il nous reste des culs de nordistes à botter et la Bretagne à vassaliser. Notre pote l’Empereur à besoin de notre aide. Au boulot

England in 1502
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La femme qui s'appelle Congelacion :rofl:

J'en ris encore

( Par contre mon formidable intérim Poherien www.jecreusedesdéficitsabyssaux.fr n'a pas été retenu par Lord Klou :eek:o chuis déçu
 
Lieutenant_Dan said:
La femme qui s'appelle Congelacion :rofl:

J'en ris encore

( Par contre mon formidable intérim Poherien www.jecreusedesdéficitsabyssaux.fr n'a pas été retenu par Lord Klou :eek:o chuis déçu

Difficile depuis l'Angleterre de connaître l'état des finances de l'Autriche... et sur le plan déficit tu aurais pu citer Balladur ou Raffarin qui ont pulvérisé tous les records

Le paragraphe sur Joukov était déja écrit mais ne t'inquiète pas : tous mes concurrents humains (je n'ose pas dire partenaires vu la teneur de cet AAR ) vont apparaître à un moment ou à un autre dans ce récit ;).
 
De toute façon, je viens d'entrer en russie : réfugié politique craignant la colère de Joukov pour la semaine prochaine :)
 
Si seulement ils arrêtaient après le biberon on pourrait mener des vies normales et devenir des gens honnêtes comme, je sais pas moi, des contrôleurs de gestion ? :rofl:
 
Et se retrouver au chômage? :D
 
Zalder said:
Je tiens a préciser que j'ai arrêté la guerre contre l'anglais à cause de manque de troupes et ducats, mais surtout à cause de révoltes au sud engendré par l'event massacre des maures.

Plus de troupes et pas de fric ça paraît une bonne raison pour demander la paix. Je l'ai acceptée parce que j'étais attaqué au nord par l'alliance de Kleves et je n'ai rien pris parce que ça n'aurait pas été juste après ton brillant début de campagne ;) .

Disturbman said:
sinon ça va Klou tu te lêche pas trop le cul?

J'essaie d'arrêter :D :rofl:
 
Chapteur sea(x), sex and sun(x) : La gommorrhie

England 1502-1528

Lord Klou s’ennuyait ferme en temps de paix. Hélas pour lui, malgré tous ses efforts de sape diplomatique, l’Angleterre traversait parfois de ces périodes difficiles où l’âme du guerrier s’étiole sous la charge banale et répétée d’un quotidien morne sans personne à tuer. Et là ça durait depuis un bout de temps. Il avait bien fait construire à grands frais le musée des beaux-arts de Londres et l’emplissait avec le produit de ses pillages, ça évitait de fréquenter les artistes. Mais jouer au mécène éclairé ça lasse. Il avait fini de violer toutes les paysannes du comté. Quatre fois. La beuverie nocturne chez Lulu, qui avait planté sa tente juste devant son château, ne le déridait même plus malgré les efforts frénétiques du bataillon de jupons. Et même là les cris du nouveau romancier qu’il torturait distraitement dans la salle spéciale, dite salle Bobo en hommage aux nombreux post-soixante-huitards qui y avait rendu leur dernier souffle, même ces cris ne parvenaient pas à lui rendre cette petite flamme joyeuse, cette intense sensation de vivre qu’on ressent en plein champ de bataille devant le massacre d’une armée ennemie.

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Quelques instruments de torture de la salle :

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Il se surprenait parfois à écrire des poèmes pour épancher son vague à l’âme :

« La chair est triste, hélas, et j’ai tué tous les gens… »

« On est pas raisonnable quand on a cent dix-sept ans… »

« Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle/
« C’est qu’on est en Angleterre… »

« O rage ! ô désespoir ! ô pacifisme maudit
« N’ai-je donc tant tué que pour cette infamie… »

Quelques coups frappés discrètement à la porte de la salle Bobo le sortirent de sa rêverie mélancolique.
- Seigneur, des émissaires de la cour du roi sont arrivés.
A ces mots du garde une petite lueur s’alluma dans ses yeux. En général on ne venait le chercher que pour une seule chose. Il donna les dernières consignes à son bourreau :
- Détache-le et donne-lui de quoi écrire. On va vérifier si l’ablation du nombril a fonctionné. Mais n’oublie pas : pour chaque phrase qu’il commencera par « Je » … ? Hum ?
- Un bon coup de fer rouge !
- C’est bien.

Ablation du nombril
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Il remonta à toute allure vers la salle d’audience et déboucha en trombe sur… Zaza et Herbert ! Ceux-ci, le visage baigné de larmes, se jetèrent à ses genoux et lui tendirent des mains suppliantes en l’implorant :
- Asile ! Asile ! Pitié noble seigneur ! Asile !
- Protégez-nous par pitié ! Asile, mon général ! Asile !
- Mais qu’est-ce qu…
- Pitié ! Asile ! Refuge ! Pitié ! As…
Face à l’hystérie il savait comment faire : Zaza puis Herbert se retrouvèrent brusquement à la renverse avec une belle empreinte de main sur une joue.
- Aie !
- Ouille !
- Vous êtes calmés ? Bien. Alors on m’explique tranquillement quel est le problème.
Zaza fut le premier à se ressaisir :
- C’est le nouveau roi, Henry VIII, il est complètement fou. Il veut nous obliger à faire des choses… des choses innommables !
Le général ne put retenir un mouvement de recul. Si ces deux-là étaient dégoûtés et effrayés par les pratiques du nouveau souverain c’est qu’on avait franchi un palier qu’il ne voulait surtout pas envisager. Le genre de truc à finir en statue de sel pour un simple coup d’œil par-dessus l’épaule. La gomorrhie probablement. Quoi que ça puisse être. Ce fut Herbert qui prit la suite :
- Il veut nous… enfin il veut…
- Je ne suis pas certain d’avoir envie de le savoir, Herbert.
- Si ! Il le faut. Il veut nous obliger à…, c’est épouvantable, à nous marier ! Finit-il dans un registre aigü à la limite du bris de verre.
- …
- Avec des femmes ! Glapit Zaza avant de fondre en larmes.
- …

Quelle horreur…
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Quelques secondes auparavant Lord Klou était face à un abîme de perplexité. Maintenant il se sentait y dégringoler à une vitesse qui insultait toutes les lois de la gravité. Il tenta de reprendre pied dans cette conversation démente :
- Hum, arrêtez-moi si je me trompe, vous dites en gros que le nouveau roi aime les femmes et veut obliger tout son entourage à faire pareil ?
- C’est ça ! C’est exactement ça. Une horreur, répondit Zaza.
- C’est sûrement un usurpateur, s’exclama Herbert. Le sang de nos bons rois n’a pas pu dégénérer à ce point…
Nouveau plongeon. Décidemment il ne parvenait pas à saisir les mécanismes de pensée des mignons. Peut-être en imaginant ce qu’il ferait dans un pareil cas et prendre le contraire ? Après quelques secondes de réflexions fort peu constructives il posa la seule vraie question importante pour lui :
- Hum… et vous venez chercher refuge chez moi ?! dit-il d’un ton où l’incrédulité l’emportait largement sur la curiosité. Elle avait carrément gagné les quatorze premiers rounds et menaçait de l’emporter par KO dans le quinzième.

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Herbert eut l’air un peu gêné et essaya de prendre son courage à deux mains. Mais le courage, acculé, se retourna et le mordit avant de prendre la fuite. Herbert déglutit péniblement. Regarda Zaza qui l’encouragea d’un petit signe du menton. Soupira et se lança :
- Euh… c’est que, techniquement vous voyez, je suis toujours votre aide de camp. Techniquement. Vous voyez ?
- En temps de paix ? Tu crois ?
- Oui, oui. Alors je me suis dit comme ça, le général a toujours été gentil et respectueux avec moi… enfin sauf la fois ou vous m’avez craché dessus à la cour,… et la fois où j’ai dû nettoyer les latrines avec mon chapeau, … et la fois où vous m’avez fait violer par toutes ces horribles filles… et la fois où vous m’avez laissé torturer pendant deux ans par les Aragonais… enfin à part ça vous avez été plutôt sympa. Euh, je trouve…
Herbert se rendit compte de la faiblesse de ses arguments en voyant le visage du Lord arborer un sourire ravi et tenta un coup risqué :
- Et puis on a vécu tellement de …
- STOP ! C’est bon vous pouvez rester au château.
Les remerciements se mirent à pleuvoir sur le général. Zaza s’apprêtait à lui faire une bise sur la joue quand Herbert le saisit au vol. Ce serait trop bête de tout gâcher par un geste inconsidéré lui fit-il comprendre d’un coup de pied dans le tibia.
- Donc Herbert reprend ses fonctions d’aide de camp. Zaza… tu as toujours ton costume d’abeille je suppose ? Bien : je te nomme bouffon. Moi je pars à Londres. Un roi anglais entouré de femmes ! Il faut que je voie ça…

Zaza en abeille
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Le roi Henry VIII lisait les différents rapports de ses espions dans tous les pays importants d’Europe. On avait identifié le nouveau chancelier moscovite : le prétendu Leutnine Danettov, l’homme qui ne s’asseyait jamais, n’était autre que l’ancien premier ministre autrichien de la fin du XVe siècle : Leutnant von Dan von Raffarin y Balladur (il était turco-espagnol par sa mère et bossu aux yeux fourbes par son père). Von Dan dit « Monsieur + », dit « Dany l’infla », dit « 1% par an », dit « la Ruine »… Il avait fait un tel trou en seulement quatorze ans dans les finances autrichiennes que même les Habsbourg avaient fini par s’en apercevoir. Le suicide collectif de la guilde des comptables avait fini par leur mettre la puce à l’oreille.

Le trésor autrichien avant Dan…
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… et après son passage
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Donc « la Ruine » avait échappé à la vindicte populaire. On ne savait pas trop comment il s’y était pris. Certains pensaient qu’il s’était déguisé avec la complicité des mignons de la cour d’Angleterre, en tournée triomphale en Europe pour leur spectacle « La reine des abeilles ». Encore une idée de son général en chef pour faire rentrer de l’argent. Enfin il l’avait présentée comme ça, Henry le soupçonnait de les protéger discrètement mais comme l’argent rentrait effectivement le roi laissait faire. En tout cas la présence en Moscovie de La Ruine était une sacrée bonne nouvelle… pour l’Autriche ! Pas sûr que les Tzars Boultanov apprécient, enfin dès qu’ils auraient décuvés assez pour regarder leurs comptes.

Soirée normale chez les Boultanov
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Plus au sud le sultan Izno bouffait du hongrois à la louche. Ridicule pensa Henry, c’est pas meilleur à la louche ! Il était désormais voisin de l’Empereur. Un voisinage dangereux pour la paix de l’Europe. Un peu comme l’Angleterre avec… euh… avec n’importe quel voisin en fait. Henry partageait la philosophie de Lord Klou : « L’autre existe donc il est mon ennemi. » Il faudrait néanmoins inciter le sultan à regarder dans une autre direction que l’Europe. Henry souriait largement : il allait envoyer son général en mission diplomatique à Istanbul. Normalement ça devrait conduire à la guerre. Surtout si on le chargeait d’établir un traité de paix et de commerce durable. Il avait une façon si particulière de commercer genre : « Ce qui est à moi est à moi, ce qui est à toi peut se négocier. »


Quand à la visite protocolaire du général Zalder y Zalder elle s’était plutôt bien déroulée. Ce n’est pas tous les jours qu’on signe une paix pour vingt ans, réglant ainsi la question du Roussillon pour une génération. Il avait hélas dû repartir bien vite à cause de sa femme : la pauvre Congelacion n’avait plus de cire à moustache. Le couple espagnol avait tenté en vain de refourguer leur fille aînée, Epilacion, à Henry. Mais ce dernier, s’il aimait les femmes à la folie, éprouvait peu d’attirance pour celles qui semblent tombées tout droit de leur arbre la veille en ayant entendu parler d’un truc nommé Evolution.

La princesse Epilacion
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1515 Marignane, auberge des sports et du centre réunis

- Ho Marius !
- Ho Fannou !
- Toi aussi tu viens voir la présentation d’avant-match, peuchère ?
- Je viens rien du tout, Môssieur, je prenais tranquillement une anisette.
- Bonne idée ça. La mêmeuh chose aubergiste ! Alors qu’est-ce que t’en dis du match ?
- Je sais pas trop, je sais pas trop, Marius. C’est vrai que notre équipe est mieux… équipée, mais j’arriveuh pas à m’habituer à ces plumes d’autruche sur le cimier. Tiens regarde-les ces fadas : les meilleures armes d’Europe, avec l’Etoile Rouge de Pologne, des beaux plastrons reluisants d’acier… et des putes vierges de plumeuhs d’autruche rose. J’arriverai jamais à m’y faire. Comment tu veux avoir la fierté du maillot avec ça ?
- Fan de chichourle tu me fends le cœur ! Regarde ces petits gars s’ils sont pas fiers de porter le maillot de l’England United. Ils vont le mouiller c’est moi qui te le dis, Fannou.
- Ils vont le mouiller pas de doute, mais ce sera peut-être pas le maillot. Tu sais qui est capitaine de l’Olympique d’Espagne cette fois, hein ?
- El Gran Capitan ?
- Et non Môssieur Marius. Il a perdu son brassard après la défaite face au FC Autriche en Italie. Le capitaine ce sera le Duc d’Albe, avec ses crampons de 18 en alu et ses tacles par-derrière.
- Oh bonne mère, ça sent les massacreuhs de tibias dans les Pyrénées. Ils vont encore jouer le nul comme lors des quatre matchs précédents. Je te le dis Fannou : un libéro comme capitaine c’est la mort du sport ! Et chez nous c’est qui le capitaine ? Norfolk est toujours blessé ?
- Brandon !
- Tu galèjes ? Pas Brandon ! Il serait pas foutu de retrouver son cul s’il était pas accroché à ses jambes ! L’est devenu fada le sélectionneur ! Faut qu’il arrête de picoler et de faireuh la belle vie sinon on va perdre le titre.
- Attends il fait bien son boulot je trouve : invaincu depuis son arrivée en sélection. Et la série de victoires en cours ? 2-0 sur les Bleus de France, 2-0 contre le Celtic de Bretagne, 1-0 face à l’Ajax de Kleves…
- Des toutes petites victoires ça, sans panache. Pendant ce temps-là le FC Autriche dérouille la Bohème 5-0 et Trabzonsport Ottoman écrase le Maccabi Mamelouk 10-0, ça c’est de la victoire !
- Moi, Môssieur Marius, les buts marqués par des diplomates j’appelle pas ça du sport !
- Sport ou pas c’est le FC Autriche qui a pris la tête de la ligue des champions. Et je trouve ça mérité, Môssieur Fannou.
- Té’, tu me fends le cœur !
- Tu l’as déjà dit !

(Les mêmes à la fin du match)

- Alors Môssieur Fannou ? Qui avait raison ? Encore une petite victoire 1-0 de rien du tout. Déplacer une équipe d’octante-mille hommes pour ça je trouve ça petit petit.
- Octante-mille ?
- Et oui, les remplaçants ont été obligés de tous entrer en jeu vu le nombre de blessés. Et pour quel résultat, hein ? Franchement il coûte cher ce Roussillon avec la rupture des ligaments croisés de Brandon on a encore perdu notre capitaine. Et ça n’a pas empêché l’Olympique d’Espagne de coller un 5-0 à l’Azteca du Mexique.
- Octante ?
- Quoi ? Tu me crois pas ? T’as pas vu la feuilleuh de match ?
- Pute vierge je te crois ! Mais ici on cause pas Suisse comme chez votre môman, Môssieur Marius ! On dit « quatre-vingt ». C’est quand même plus logique !
- …
- Au fait, à propos de fada, et le petit avant-centre des Bleus ? Le Samuel Vimaire qui se vantait de nous mettre trois buts par match ?
- Celui qui est sorti du match sur une civière ? Il a eu tellement honte qu’il a quitté le championnat d’Europe. Il entraîne le Niakoué de Chine, maintenant.

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Colonies en panne et futurs CB
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Dany l'infla a beaucoup ri, mais se rend compte que Lord Klou n'a pas connaissance de la puissance russe en Amérique (juste 8000 hommes qui attendent à tes frontières : méfie toi le russe n'a pas que des tp...):D